Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 10

  • Une messe de saint Pie V à Tyniec

    Le 27 juillet dernier, le TRP dom Bernard Sawicki, abbé de l’abbaye de Tyniec, près de Cracovie, a célébré une messe pontificale selon la « forme extraordinaire » au cours d’une session liturgique organisée par la Fraternité Saint-Pierre.

    C’est un petit événement, en raison du prestige dont jouit le monastère de Tyniec en Pologne.

  • Duo rogavi te

    R. Verbum iniquum et dolosum longe fac a me Domine:
    * Divitias et paupertatem ne dederis mihi, sed tantum victui meo tribue necessaria.
    V.
    Duo rogavi te, ne deneges mihi antequam moriar.
    R.
    Divitias et paupertatem ne dederis mihi, sed tantum victui meo tribue necessaria.
    V.
    Glória Patri, et Fílio, * et Spirítui Sancto.
    R.
    Divitias et paupertatem ne dederis mihi, sed tantum victui meo tribue necessaria.

    Eloigne de moi les paroles iniques et mensongères, Seigneur. Ne me donne ni la richesse ni la pauvreté, accorde-moi seulement ce qui m’est nécessaire pour vivre. Je t’ai demandé deux choses, ne me les refuse pas avant que je meure.

    Répons des matines, tiré de Proverbes 30, 7-8.

  • Pays-Bas : vers un gouvernement soutenu par Geert Wilders…

    Près de deux mois après les élections néerlandaises, le parti libéral (VVD), les chrétiens-démocrates et le parti de la liberté (PVV) de Geert Wilders sont parvenus à un accord, hier, pour un gouvernement de coalition. Le gouvernement sera formé par des membres des deux premiers partis, et sera soutenu par Geert Wilders.

    Il s’agira donc d’un gouvernement minoritaire, ce qui n’est pas dans les habitudes néerlandaises. Les travaillistes, les Verts et le parti social-libéral dénoncent cet accord, car, disent-ils, le démocrate-chrétien Ruud Lubbers avait été chargé par la reine de mener des négociations en vue de constituer un gouvernement majoritaire.

    Et l’on nous dit que, en interne, l’idée d’être soutenu par Geert Wilders « horrifie » des membres importants tant du parti libéral que du parti chrétien-démocrate. Trois anciens ministres chrétiens-démocrates se sont élevés contre l’accord, et un ancien président libéral du Parlement a déclaré que les chrétiens-démocrates et les libéraux « se sont laissé entièrement avaler par le parti de la liberté, ce qui est très déplorable ».

    Pour obtenir le soutien de Geert Wilders, les libéraux et les chrétiens-démocrates ont accepté de modifier leur programme en matière de contrôle de l’immigration et d’ordre public.

    Geert Wilders voulait réduire les dépenses publiques de 20 milliards d’euros. Les trois partis ont convenu d’une réduction de 18 milliards en échange de « difficiles accords sur l'immigration, l'intégration, l'asile, la sécurité et de meilleurs soins aux personnes âgées ».

    En ce qui concerne l’islam, les trois partis avaient publié une note, vendredi, reconnaissant qu’ils ont « des opinions divergentes sur la nature et le caractère de l’islam, la ligne de démarcation se situant dans le fait de caractériser l’islam comme une religion ou une idéologie ». Sous-entendu : Geert Wilders a parfaitement le droit de dire ce qu'il en pense. Or le procès de Geert Wilders pour "islamophobie" est censé se tenir à partir du 4 octobre prochain...

  • Les parents en prison ?

    Dans le cadre de la surenchère du faire-semblant sécuritaire UMP-UMP, on nous annonce une proposition de loi prévoyant que les parents des jeunes voyous pourront être punis de deux ans de prison.

    Je ne vois nulle part posée la question : Et quand les parents sont en prison, qu’est-ce qu’on fait des enfants (pas seulement le délinquant, mais ses frères et sœurs) ?

    C’est sans doute parce qu’il n’y a pas de réponse. Et qu’il ne faut évidemment pas prendre au sérieux la proposition de loi. C’est juste un des gags de l’été. Pas drôle.

  • Rations de jihad

    Via Novopress

    Après les rations « sans porc » :

    rations_sans_porc.jpg

     

    voici les rations de combat individuelles « halal » :

    rations_halal.jpg
    De l'armée française. "Approuvé OTAN".
  • Toutes les miss devront être métisses

    Lætitia Scano, dont la mère est d’origine nigérienne, a été élue Miss Nice 2010.

    Bernard Montiel, coprésident du jury, explique :

    « Son métissage est emblématique de la Nice de 2010. »

    Par définition, une miss est « emblématique ». Il s’ensuit qu’une Niçoise blanche ne peut plus être élue Miss Nice. Or le « métissage » est une « valeur » que doivent partager toutes les villes…

  • Le forcing homosexuel dans les médias, ça marche

    Dans un sondage américain, 19% des personnes interrogées pensent que leurs sentiments à l'égard des homosexuels a évolué de manière favorable au cours des 5 dernières années, le tiers de celles-ci reconnaissant que le fait de « voir des personnages gays ou lesbiennes à la télévision » a contribué à leur changement d'attitude.

    Sur le blog de Jeanne Smith : CBS s'excuse auprès des LGBT…

  • Mgr Aillet et la restauration de la liturgie

    L’évêque de Bayonne préface un « Cérémonial de la Sainte Messe à l'usage ordinaire des paroisses suivant le missel romain de 2002 et la pratique léguée du rit romain » :

    Le pape Jean-Paul II avait souvent insisté sur la nécessité, pour retrouver le sens de la liturgie, de respecter les prescriptions liturgiques : "l'obéissance aux normes liturgiques devrait être redécouverte et mise en valeur comme un reflet et un témoignage de l'Église une et universelle, qui est rendue présente en toute célébration de l'Eucharistie. Le prêtre qui célèbre fidèlement la Messe selon les normes liturgiques et la communauté qui s'y conforme manifestent, de manière silencieuse mais éloquente, leur amour pour l'Église." (L'Eglise vit de l'Eucharistie, n°52). [...] Il reste que les rubriques, beaucoup plus succintes que dans le Missel de 1962, souvent évasives et sujettes à des interprétations parfois douteuses, contraignent célébrant et fidèles à l'improvisation, chaque fois qu'elles ne donnent pas les précisions requises. Ce "flou prescriptif" a pu donner lieu à une sorte "d'obligation de créativité", voire à des "déformations à la limite du supportable", comme le déplorait le pape Benoît XVI, dans sa lettre aux évêques accompagnant le motu proprio Summorum Pontificum, du 7 juillet 2007. Sans compter le risque de mettre en péril l'unité de la communauté ecclésiale par la multiplicité des manières de célébrer ainsi induites.

    C'est dire combien le "Cérémonial de la Sainte Messe à l'usage ordinaire des paroisses" que j'ai la joie de préfacer, en comblant un vide, rendra un service à tous ceux qui veulent retrouver le sens et l'esprit de la liturgie dans la forme ordinaire du rite romain. Dans une grande fidélité aux intentions exprimées dans les livres liturgiques rénovés et en s'attachant aux rubriques qu'ils contiennent, les auteurs ont cherché à préciser les manques en recourant, selon une "herméneutique de la continuité" promue par Benoît XVI, aux gestes pérennes de la liturgie romaine, tels qu'ils étaient codifiés dans le Missel antérieur. Ce faisant, ils proposent une application concrète de la volonté exprimée par le Saint-Père que les deux formes d'usage du rite romain puissent s'enrichir réciproquement.

    Présentation du livre par l’éditeur :

    Les pères conciliaires avaient le souci de promouvoir une réforme sage et prudente de la sainte liturgie. La précision de ce cérémonial, jusqu’à l’attention aux moindres détails, loin de sacrifier à aucun rubricisme, a pour objet de mieux incarner dans la célébration le grand souffle du mouvement liturgique, c’est-à-dire l’esprit de la liturgie qui rejoint l’âme même de l’Église. Une synthèse claire, complète et détaillée des gestes, paroles, mouvements, aidera les ministres ordonnés et tous ceux qui veulent connaître la liturgie romaine de l’intérieur à s’imprégner de ce développement qui, au fil des siècles, a enrichi la « lex orandi ». Enfin, la visée de cet ouvrage est incontestablement éducative avec des propositions originales concernant, par exemple, la participation chantante des enfants ou la catéchèse « appropriée et continuelle » à propos de la réception de la Sainte Communion. Bref, une mine et un outil dont la consultation aisée ne manquera pas de faciliter la préparation et la célébration d’une liturgie.

    (via Perepiscopus)

  • Saint Alphonse-Marie de Liguori

    Quand il parut, une secte odieuse voulait enlever au Père qui est aux cieux sa miséricorde et sa douceur ; elle triomphait, dans la conduite pratique des âmes, auprès de ceux-là même que rebutaient ses calvinistes théories. Sous couleur de réaction contre une école imaginaire de relâchement, dénonçant à grand bruit les propositions effectivement condamnables de quelques personnages isolés, les nouveaux pharisiens s’étaient posés en zélateurs de la Loi. Outrant le précepte, exagérant la sanction, ils chargeaient les consciences des mêmes intolérables fardeaux dont l’Homme-Dieu reprochait à leurs devanciers d’écraser les épaules humaines ; mais le cri d’alarme jeté par eux, au nom de la morale en péril, n’en avait pas moins trompé les simples et fini par égarer les meilleurs. Grâce à l’ostentation d’austérité de ses adhérents, le jansénisme, habile du reste à prudemment voiler ses dogmes, n’était que trop parvenu, selon son programme, à s’imposer à l’Église malgré l’Église ; d’inconscients alliés lui livraient dans la cité sainte les sources du salut. Bientôt, en trop de lieux, les Clefs sacrées n’eurent plus d’usage que pour ouvrir l’enfer ; la table sainte, dressée pour entretenir et développer en tous la vie, ne fut plus accessible qu’aux parfaits : et ceux-ci n’étaient jugés tels que dans la mesure où, par un renversement étrange des paroles de l’Apôtre, ils soumettaient l’esprit d’adoption des enfants à l’esprit de servitude et de crainte ; quant aux fidèles qui ne s’élevaient pas à la hauteur du nouvel ascétisme, ne trouvant au tribunal de la pénitence, en place de pères et de médecins, que des exacteurs et des bourreaux, ils n’avaient plus devant eux que l’abandon du désespoir ou de l’indifférence. Partout cependant légistes et parlements prêtaient main forte aux réformateurs, sans se soucier du flot d’incrédulité haineuse qui montait autour d’eux, sans voir la tempête amoncelant ses nuages. (…)

    Qui donc cependant, dans l’impasse ténébreuse où les docteurs en vogue avaient amené les plus fermes esprits, retrouverait la clef de la science ! Mais la Sagesse gardait en ses trésors, dit l’Esprit-Saint, les formules des mœurs. De même qu’en d’autres temps à chaque dogme attaqué elle avait suscité des vengeurs nouveaux : en face d’une hérésie qui, malgré les prétentions spéculatives de ses débuts, n’eut véritablement que là de portée durable, elle produisit Alphonse de Liguori comme le redresseur de la loi faussée et le Docteur par excellence de la morale chrétienne. Également éloigné d’un rigorisme fatal et d’une pernicieuse indulgence, il sut rendre aux justices du Seigneur, pour parler comme le Psaume, leur droiture en même temps que leur don de réjouir les cœurs, à ses commandements leur lumineuse clarté qui les fait se justifier par eux-mêmes à ses oracles la pureté qui attire les âmes et conduit fidèlement les petits et les simples des commencements de la Sagesse à ses sommets.

    Ce ne fut point en effet seulement sur le terrain de la casuistique que saint Alphonse parvint, dans sa Théologie morale, à conjurer le virus qui menaçait d’infecter toute vie chrétienne. Tandis que, par ailleurs, sa plume vaillante ne laissait sans réponse aucune des attaques du temps contre la vérité révélée, ses œuvres ascétiques et mystiques ramenaient la piété aux sources traditionnelles de la fréquentation des Sacrements, de l’amour du Seigneur et de sa divine Mère.

    Dom Guéranger