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  • La Slovaquie se fait le mouton noir de la zone euro

    Le Parlement slovaque a définitivement refusé, mercredi, à une écrasante majorité (69 voix contre 2), que la Slovaquie participe à l’aide financière de l’UE et du FMI à la Grèce, tout en souscrivant au “fonds de stabilisation” destiné aux pays endettés de la zone euro.

    La part de la Slovaquie dans le prêt de 110 milliards à la Grèce devait s'élever à près de 800 millions d'euros. Les ministres des Finances de la zone euro doivent maintenant décider si ce prêt sera amputé des 800 millions ou si les autres pays devront augmenter leur contribution. Selon Handelsblatt, ils réfléchissent aussi à d’éventuelles sanctions contre la Slovaquie. Le journal cite un diplomate disant : « Dans le groupe des pays de l’euro, la dérobade slovaque est un suicide politique. » Même son de cloche du côté de la Commission: un porte-parole du commissaire aux Affaires économiques a déclaré que la Slovaquie devait s'attendre à des "conséquences politiques".

    Le Financial Times Deutschland écrit qu’Angela Merkel va essayer de ramener la Slovaquie « à la raison », lors de la visite à Berlin, le 25 août, du Premier ministre Iveta Radicova. Mais c’est la position que celle-ci avait maintenue lors de sa récente visite à Bruxelles, uniquement consacrée déjà à la faire « revenir à la raison »…

    Le porte-parole d’Angela Merkel a déclaré que "chacun devrait garder en tête qu'il pourra un jour avoir besoin de la solidarité des autres". Mais Iveta Radicova répond à cet argument en soulignant que la Slovaquie a traversé une période difficile entre 1998 et 2002, et que personne ne l’a aidée : "Nous n'avons pas eu un centime. Rien. Ce sont nos concitoyens qui ont dû supporter l'effort et cela n'a pas été facile. Mais nous avons surmonté cette phase grâce à des réformes très douloureuses et impopulaires. Comment voulez vous que je leur explique que nous devons maintenant aider ceux qui ne sont pas prêts à faire quelque chose par eux-mêmes ?"

    Le ministre slovaque des Finances, Ivan Miklos, a déclaré de son côté: "Je ne considère pas que ce soit de la solidarité, s'il s'agit de la solidarité des pauvres envers les riches, de ceux qui sont responsables envers les irresponsables, ou des contribuables envers les patrons des banques."

  • Encore une église saccagée

    Celle de Pouan-les-Vallées (XIIIe-XVIe siècles), dans l’Aube.

    Crucifix renversés, lustres en verre éclatés sur le pavé, autel renversé, corde d'une cloche arrachée, chemin de croix incendié... « Le pire, c'est la destruction de la voûte en ogive, au-dessus du maître-autel. »

    (via F. Desouche)

  • Le ping-pong du “mariage” homosexuel en Californie

    Le juge homosexuel Vaughn Walker, qui avait jugé anticonstitutionnelle l’interdiction par référendum du “mariage” homosexuel en Californie, a rejeté une requête déposée par des opposants au “mariage” homosexuel qui avaient demandé un gel des unions tant que les procédures d'appel étaient en cours.

    De leur côté, Arnold Schwarzenegger et le procureur général de l'Etat avaient déposé une requête vendredi dernier demandant que le mariage homosexuel soit rétabli au plus vite.

    "La décision d'aujourd'hui conforte la Californie dans sa position de fer de lance de la défense de la liberté et de l'égalité pour tous", a déclaré Schwarzenegger.

    Les parodies homosexuelles de mariage pourront théoriquement de nouveau être célébrées à partir de 17h le 18 août. Mais les opposants vont faire appel de cette décision.

  • Une entreprise citoyenne

    "Si une femme avorte, elle ne peut plus être une collaboratrice dans notre société. L'avortement, c'est le meurtre de quelqu'un. Nous ne voulons pas travailler avec des meurtriers", a déclaré le patron de l’entreprise de produits laitiers Rousskoe Moloko, Vassili Boïko-Veliki, à l'antenne de la radio Echo de Moscou.

    En outre, "ce n'est pas normal pour une personne baptisée de faire enregistrer son mariage à l'état civil mais pas de manière religieuse". Les salariés orthodoxes de l'entreprise ont jusqu'au 14 octobre pour se marier religieusement, faute de quoi ils seront renvoyés.

    Et tous les employés devront suivre désormais un enseignement religieux sur “les fondements de la culture orthodoxe”.

    (D’après l’AFP)

  • Bon ramadan ! (L'islam fantasmé)

    « A la veille du ramadan, mois de jeûne, d'effort, de quête spirituelle, de retour sur soi mais aussi d'ouverture aux autres, de partage et de réconciliation, je tenais à exprimer mes vœux, à vous-même et à vos fidèles. »

    Imam Hortefeux (lettre au président du CFCM)

    « Ces rituels nous rappellent les principes que nous avons tous en partage et le rôle de l’islam dans la promotion de la justice, du progrès, de la tolérance et de la dignité de tous les êtres humains. »

    Imam Obama

  • Da mihi Domine sedium tuarum assistricem sapientiam

    R. Da mihi Domine sedium tuarum assistricem sapientiam, et noli me reprobare a pueris tuis: quoniam servus tuus sum ego, et filius ancillæ tuæ.

    V. Mitte illam de sede magnitudinis tuæ, ut mecum sit, et mecum laboret.

    R. Quoniam servus tuus sum ego, et filius ancillæ tuæ.

    Donne-moi, Seigneur, la sagesse qui est l’assistante de tes demeures, et ne me bannis pas de tes enfants ; car je suis ton serviteur, et le fils de ta servante. Envoie-la du siège de ta grandeur, afin qu’elle soit avec moi, et qu’elle travaille avec moi. Car je suis ton serviteur, et le fils de ta servante.

    (Répons des matines)

  • Sainte Claire

    Clara claris præclara meritis, magnæ in cælo claritate gloriæ, ac in terra splendore miraculorum sublimium clare claret. Claræ huius arcta et alta Religio hic coruscat, huius sursum æterni præmii radiat magnitudo, huius virtus signis magnificis, mortalibus illucescit. Huic Claræ intitulatum hic fuit summæ Privilegium paupertatis ; huic in excelso rependitur inæstimabilis copia thesaurorum ; huic a catholicis plena devotio et honoris cumulus exhibetur. Hanc Claram sua fulgida hic insignierunt opera, hanc Claram in alto divinæ lucis clarificat plenitudo, hanc christianis populis prodigiorum eius stupenda declarant.

    O Clara multimode titulis prædita claritatis ! Ante conversionem tuam utique clara, in conversione clarior, in claustrali conversatione præclara, et post decursum vitae præsentis spatium clarissima illuxisti ! Ab hac Clara clarum exempli speculum huic sæculo prodiit ; ab hac inter amœnitates cælestes suave lilium virginitatis offertur ; ab hac in terris manifesta subventionum remedia sentiuntur. O admiranda Claræ beatæ claritas, quæ tanto studiosius per singula quæritur, tanto splendidior in singulis invenitur ! Emicuit hæc, inquam, in sæculo, in Religione præfulsit ; in domo illuxit ut radius, in claustro coruscavit ut fulgor. Emicuit in vita, post mortem irradiat ; claruit in terra, in cælo relucet ! O quanta huius vehementia luminis et quam vehemens istius illuminatio claritatis ! Manebat quidem hæc lux secretis inclusa claustralibus, et foras micantes radios emittebat ; colligebatur in arcto cœnobio, et in amplo sæculo spargebatur ; servabatur intra, et extra manabat. Latebat namque Clara, sed eius vita patebat; silebat Clara, sed sua fama clamabat ; celabatur in cella, et in urbibus noscebatur. Nec mirum ; quia lucerna tam accensa, tam lucens, abscondi non poterat quin splenderet et clarum in domo Domini daret lumen ; nec recondi poterat vas tot aromatum quin fragraret et suavi odore dominicam respergeret mansionem. Imo, cum in angusto solitudinis reclusorio alabastrum sui corporis haec dure contereret, tota omnino Ecclesiæ aula sanctitatis eius odoribus replebatur.

     

    Ce sont les deux premiers paragraphes de la bulle de canonisation de sainte Claire, deux ans après sa mort, par le pape Alexandre IV. C’est un hymne magnifique, intraduisible, qui joue sur la signification du nom de Claire en utilisant tous les mots latins qui évoquent la lumière.

    La première phrase dit littéralement : « Claire, très claire par ses clairs mérites, est clairement claire au ciel par une clarté de grande gloire, comme sur la terre par la splendeur de ses sublimes miracles. » Etant entendu que « claris », en latin, évoque davantage la lumière que le français « clair ». On lit ensuite, notamment : « Avant ta conversion tu étais déjà vraiment claire, dans ta conversion plus claire, dans le cloître encore plus claire, et après le cours de la vie présente tu as brillé clarissime. » On voit qu’il est impossible de traduire en respectant les mots utilisés par le pape. Et, à la fin du deuxième paragraphe, la métaphore de la lumière débouche sur celle du parfum, car de même que Claire a brillé aux yeux du monde sans quitter son couvent, de même ce vase de parfum enfoui dans le cloître a répandu partout sa bonne odeur…

  • Une Macédoine épicée

    Le gouvernement macédonien a désigné son nouveau représentant permanent auprès de l’OTAN : Martin Trenevski, qui prendra ses fonctions le 1er septembre.

    Présentant son programme devant le Parlement, Martin Trenevski a déclaré que l’OTAN se livre à « une agression politique et économique » contre son pays en soutenant la Grèce dans la dispute sur le nom de Macédoine. Il a ajouté qu’il demandera à l’OTAN de « rectifier les conclusions du sommet de Bucarest et de modifier sa position vis-à-vis de la Macédoine ». Les conclusions du sommet de Bucarest (avril 2008), qui demandent à la Macédoine de changer de nom si elle veut rejoindre l’OTAN, sont une « approche bureaucratique du problème » qui est devenue « une position politique de l’Alliance ».

    Et pour faire bonne mesure il a souligné que l’OTAN fait face à une sérieuse crise géopolitique et militaire, notamment en Afghanistan où elle accuse de lourdes pertes…

    Un ambassadeur auprès de l’OTAN qui critique violemment l’OTAN avant même d’entrer en fonction, c’est du jamais vu.

    L’opposition socialiste proteste contre les propos de Martin Trenevski et contre le gouvernement, jugeant que l’ambassadeur est chargé de dire tout haut ce que le gouvernement ne dit même pas tout bas.

    L’adhésion de la Macédoine à l’UE et à l’OTAN est bloquée par la Grèce, qui a fait valoir son point de vue au sommet de Bucarest.

    Contrairement à ce qu’on pourrait croire chez nous, l’appellation grotesque d’ « Ancienne République yougoslave de Macédoine » (ARYM, en anglais FYROM) utilisée dans l’UE n’est pas l’appellation officielle du pays sur le plan international dans l’attente d’une résolution du conflit : 113 pays (dont les Etats-Unis, la Russie, la Chine, etc.) utilisent le nom de « République de Macédoine », qui est le nom du pays dans sa Constitution.

    Pendant longtemps, la Macédoine refusait d’adopter tout nom où n’apparaîtrait pas le mot « Macédoine », et la Grèce refusait tout nom comportant le mot « Macédoine », considérant que la seule Macédoine est la province grecque qui porte ce nom.

    Il semble que la situation ait récemment changé. Un journal grec écrivait le 14 juin dernier que les deux pays pourraient s’accorder sur le nom de « Macédoine de Vardar » ou « République de Macédoine (Vardar) », du nom du fleuve qui traverse le pays (avant de traverser la Macédoine grecque sous le nom d’Axios…).