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  • Un « renouveau de la célébration de la Miséricorde »

    Benoît XVI appelle à un « renouveau de la célébration de la Miséricorde » et du pardon de Dieu, dans un message adressé de sa part par le cardinal secrétaire d'Etat Tarcisio Bertone aux participants de la 60e Semaine liturgique nationale italienne.

    Le message a ouvert les travaux de cette semaine, qui a pour thème « Célébrer la miséricorde. Laissez-vous réconcilier avec Dieu », et organisée par le Centre d'action liturgique (CAL) de la Conférence épiscopale italienne (CEI). Elle s'est ouverte le 24 août à Barletta, dans la région des Pouilles. Il y a en effet 35 ans, était publié le nouveau rituel en italien du Rite de la pénitence.

    Le pape y souhaite que la Semaine liturgique, « contribue à favoriser une reprise et un renouveau dans la célébration de la Miséricorde et dans l'expérience significative du Pardon divin ».

    « On a besoin, a insisté le pape, de maîtres spirituels sages et saints, en indiquant l'exemple du saint curé d'Ars ».
    « Il sera intéressant de vérifier, demande le pape, si, au-delà du changement rituel, on a formé une mentalité théologique, spirituelle et pastorale adéquate ».

    Le pape diagnostique en effet une des « priorités pastorales » pour notre temps, dans le fait de « former de façon droite la conscience des croyants, parce que, au fur et à mesure que l'on perd le sens du péché, augmente aussi hélas un sentiment de culpabilité, que l'on voudrait éliminer avec des moyens palliatifs insuffisants ».

    Benoît XVI invite donc les pasteurs à accompagner spirituellement l'expérience de la réconciliation, y compris grâce à « une catéchèse préalable et une catéchèse mystagogique pour approfondir le sacrement ».

    (Zenit)

    A propos de la miséricorde....

  • Saint Zéphyrin

    Zéphyrin fut le premier des Pontifes ensevelis dans la crypte célèbre où les Papes du III° siècle vinrent après leurs combats dormir le dernier sommeil. La catacombe qui succédait ainsi au cimetière Vatican dans l'honneur d'abriter les vicaires du Christ avait été inaugurée, trente ans auparavant, par Cécile la vierge martyre : comme sur le point de quitter la vie elle consacrait son palais de Rome en église, du fond de la tombe elle faisait maintenant que sa sépulture de famille passât à l'Eglise maîtresse et mère. La donation funéraire des Cecilii devenait, en face de l'Etat païen, le commencement de la propriété collective ecclésiastique, officiellement reconnue du pouvoir ; Zéphyrin confia l'administration du nouveau cimetière au premier personnage après lui de l'Eglise romaine, l'archidiacre Calliste. Le saint Pontife vit s'accentuer de son temps la lutte de l'hérésie touchant l'unité de Dieu et la trinité des divines personnes ; sans le secours d'un vocabulaire qui ne vint que plus tard fixer jusque dans les mots l'exposition théologique, il sut tenir à égale distance les Sabelliens pour qui la Trinité n'était qu'un nom, et les précurseurs d'Arius qui se vengèrent en déversant sur lui l'outrage.

    Dom Guéranger

  • « Allah on t’aime »

    Lu dans Nord Eclair (via Le Salon Beige):

    L'église du Sacré-Coeur, à Maubeuge, a été la cible de dégradations hier en fin d'après-midi, alors que l'édifice religieux était ouvert.

    Un paroissien qui pénétrait dans l'église, vers 18h30, a vu trois jeunes garçons âgés d'une vingtaine d'années prendre la fuite à son arrivée, avant de découvrir ces actes de vandalisme.

    Des carreaux d'un vitrail ont été brisés de l'intérieur à l'aide d'un vase utilisé comme projectile, un aigle en orfèvrerie a été désolidarisé d'un porte-livre et dérobé, et surtout, une croix surmontant le tabernacle, où sont conservées les hosties, a été arrachée et jetée à terre.

    Une inscription "Allah on t'aime" a été retrouvée sur un cahier de prières conservé au fond de l'église, mais le père Drappier, qui se veut prudent, estime qu'il peut s'agir "d'une façon de détourner l'attention".

    Bien sûr. Et c'est par inadvertance que ces jeunes, qui sont certainement de gentils garçons par ailleurs, ont arraché la croix du tabernacle.

  • Clotilde Reiss : les questions de l’ambassadeur d’Iran

    Dans Le Parisien d'aujourd'hui, l'ambassadeur d'Iran à Paris Al Ahani demande :

    "Pourquoi envoie-t-on une étudiante en géopolitique enseigner le français à la place d'un professeur de langue ? Pourquoi va-t-elle à Ispahan, la région où sont précisément installés nos centres d'enrichissement d'uranium ? Et enfin, pourquoi choisit-elle une université technologique où l'on n'étudie pas les sciences sociales, qui sont pourtant sa spécialité ?"

    Il ajoute : "Cette jeune femme a effectué entre juin et septembre 2007 un stage sur les technologies nucléaires à la direction des applications militaires du CEA (Commissariat à l'énergie atomique). Elle a rédigé un mémoire intitulé : Comprendre la politique iranienne dans la crise nucléaire."

  • Saint Louis

    Li sainz roys se esforça de tout son povoir, par ses paroles, de moy faire croire fermement en la loi crestienne que Dieus nous a donnée, aussi comme vous orrez ci-après. Il disoit que nous devions croire si fermement les articles de la foy que, pour mort ne pour meschief (malheur) qui avenist au cors, que nous n'aions nulle volenté d'aler encontre par parole ne par fait. Et disoit que li ennemis est si soutilz (subtil) que, quant les gens se meurent, il se travaille tant comme il puet que il les puisse faire mourir en aucune (quelque) doutance des poins de la foy; car il voit que les bones œuvres que li hom a faites, ne li puet il tollir; et voit aussi que il l'a perdu se il meurt en vraie foy.

    Et pour ce, se doit on garder et en tel manière deffendre de cest agait (piège) que on die à l'ennemi, quant il envoie tele temptacion: «Va-t'en! doit-on dire à l'ennemi; tu ne me tempteras jà à ce que je ne croie fermement touz les articles de la foy; mais se tu me fesoies touz les membres tranchier, si vueil je vivre et morir en cesti point.» Et qui ainsi le fait, il vaint l'ennemi de son baston et de s'espée, dont li ennemis le vouloit occirre.

    Il disoit que foy et créance estoit une chose où nous devions bien croire fermement, encore n'en fussions-nous certein mais que par oïr dire. Sur ce point, il me fist une demande: comment mes pères (mon père) avoit nom? Et je li diz que il avoit nom Symon. Et il me dist comment je le savoie? Et je li diz que je en cuidoie (pense) estre certeins et le creoie fermement, pour ce que ma mère le m'avoit tesmoingnié. Lors il me dist: «Donc devez-vous croire fermement tous les articles de la foy, lesquels li apostre tesmoingnent, aussi commes vous oez chanter au dymanche en la Credo.»

    (Jehans de Joinville, Livre des saintes paroles et des bons faiz nostre roy saint Looys, 8.)

  • Défense de fumer la drogue…

    Photographie prise à Quimper (Basse-Bretagne), le 29 juillet dernier :

    2009_08_21_vu_dans_la_rue_defense_fumer_inside.jpg

    (Rue89, via François Desouche)

     

    PS. Les deux premiers mots arabes veulent en effet dire "interdit de fumer". Mais le troisième mot n'est pas celui qui traduit normalement "drogue", et je ne le trouve pas dans mon dictionnaire. Quelqu'un a-t-il la réponse?

  • Pasteurs luthériens « homosexuels monogames »

    L'église protestante luthérienne américaine, forte de 4,6 millions de membres aux Etats-Unis, va désormais accepter que des pasteurs homosexuels vivant en couple exercent en son sein, après une motion votée lors d'une convention à Minneapolis.

    L'Evangelical Lutheran Church in America (ELCA), formée de quelque 10.000 congrégations aux Etats-Unis, a voté vendredi soir à 559 voix contre 451, au terme d'un débat passionné, un texte autorisant que des pasteurs "vivant une relation homosexuelle durable et monogame" exercent au sein de l'église.

    Nous avons voté "pour donner la possibilité à des pasteurs gays et lesbiennes vivant dans une relation engagée d'exercer dans l'église", a indiqué samedi à l'AFP John Brook, porte-parole de l'ELCA.

    Le document sur « une autre approche de l'homosexualité » a commencé à être discuté mercredi à 14h. A ce moment précis, une tornade a arraché la tente où les délégués pouvaient se rafraîchir, et a renversé la croix du clocher de l'église luthérienne située de l'autre côté de la rue.

    D'autre part, e-deo constate que la sécurité sociale de cette Eglise rembourse l'avortement, y compris l'avortement tardif ou « par naissance partielle ».

  • Les extrémistes de l’avortement

    Aux Etats-Unis, dans l'Etat de l'Oklahoma, une sentence judiciaire nie la possibilité de l'objection de conscience au personnel de santé en ce qui concerne l'avortement.

    Le juge Vicki Robertson a établi que la norme en vigueur était « inconstitutionnelle » parce qu'elle violait « la vie privée » et la « dignité des femmes ».

    Elle établit donc qu'il n'est plus obligatoire d'effectuer des analyses à ultrasons pour vérifier les conditions réelles de santé du fœtus, 24 h avant de procéder à une interruption volontaire de grossesse. Car voir les images de son enfant et entendre décrire les détails physiques visibles par le médecin peuvent « influencer » le choix de la femme.

    Vicki Robertson a de plus privé les médecins de l'exercice de l'objection de conscience : le personnel des hôpitaux ne pourra plus refuser de pratiquer un avortement pour des « raisons morales ou religieuses ».

    (Zenit)

  • L’avortement vu par Tertullien

    "A nous chrétiens, l'homicide est expressément défendu ; il ne nous est donc même pas permis de faire périr le fœtus dans le sein de sa mère. Empêcher une naissance, c'est un homicide anticipé. Peu importe qu'on arrache la vie après la naissance ou qu'on la détruise au moment où elle naît : ce qui va naître est déjà un être humain. Tout fruit est déjà dans son germe".

    (Apologétique, IX)

    (Cité dans un article d'Il Foglio, via Chiesa, via LSB)

  • Sebastian Faulks et le Coran

    L'auteur britannique à succès Sebastian Faulks défraie la chronique en Angleterre. Pour son nouveau roman, dont un des personnages est un islamiste, il a lu le Coran. Et il a osé dire à Time Magazine ce qu'il en pense.

    Le coran, dit-il, "c'est juste les rodomontades d'un schizophrène. Il est très unidimensionnel, et les gens parlent de la beauté de l'arabe et ainsi de suite, mais la traduction en anglais que j'ai lue était, d'un point de vue littéraire, très décevante. "

    Il critique "la stérilité" du message du coran et des enseignements du prophète, particulièrement quand on fait une comparaison avec la Bible. "Jésus, à la différence de Mohammed, avait des choses intéressantes à dire. Il a proposé une façon révolutionnaire de regarder le monde : aimez votre voisin; aimez votre ennemi; les humbles hériteront de la terre. Muhammad n'avait rien d'autre à dire au monde  que 'si vous ne croyez pas en Dieu, vous brûlerez pour toujours'."

    Faulks ajoute que le Coran est "un livre déprimant", "très unidimensionnel", à la différence du Nouveau Testament, et qu'il ne propose "aucun nouveau plan pour la vie".

    (Bivouac-ID)