Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

iran

  • Amnésie et langue de bois

    La presse internationale salue la victoire, dès le premier tour, du mollah Hassan Rohani à l’élection présidentielle iranienne. Parce que, nous affirme-t-on, c’est un « modéré ». Et l’élection de ce « modéré » est une surprise, etc.

    Peut-être que RTL dit quelque chose en soulignant que Hassan Rohani était le « favori des Occidentaux ».

    Mais oui.

    Mais alors ce n’est pas vraiment une surprise que les ayatollahs mettent comme président (euh, pardon, que le peuple choisisse démocratiquement) le « favori des Occidentaux »…

    Un coup de provoc (Ahmadinejad), un coup de modération…

    On a l’impression que les journalistes et les « experts » sont tous frappés d’amnésie. Ils ont oublié qu’avant le méchant Ahmadinejad (ouh, fais-moi peur), il y avait eu le gentil réformateur Khatami. Et qu’est-ce qui avait changé avec Khatami ? Strictement rien.

    Et pourquoi ?

    C’est le Hamas qui l’explique clairement : « Nos relations avec l'Iran sont celles entre un mouvement de résistance et un Etat. Un Etat qui est gouverné à un échelon politique plus élevé. Cet échelon n'a pas changé, il n'y a donc pas de raisons que nos relations changent. » Et le reste non plus.

  • Profanations du Coran…

    Un universitaire américain d’origine iranienne, Bahram Moshiri, rapporte les propos d’un haut dignitaire musulman selon lequel des Iraniens, pour protester contre le régime, déchirent des pages du Coran et les jettent la nuit dans la rue, au point que de nombreux bassidjis (le force d’intervention rapide des Gardiens de la révolution islamique) ont pour unique travail, dans certaines villes comme Téhéran ou Ispahan, de collecter ces pages le plus vite possible et de les faire disparaître.

  • « Sans équivoque »

    Titre d'une dépêche de l'AFP :

    Nucléaire iranien: Israël veut une réponse "sans équivoque" des grandes puissances.

    On ne lira jamais :

    Nucléaire : les grandes puissance veulent une réponse "sans équivoque" d'Israël.

  • Clotilde Reiss : les questions de l’ambassadeur d’Iran

    Dans Le Parisien d'aujourd'hui, l'ambassadeur d'Iran à Paris Al Ahani demande :

    "Pourquoi envoie-t-on une étudiante en géopolitique enseigner le français à la place d'un professeur de langue ? Pourquoi va-t-elle à Ispahan, la région où sont précisément installés nos centres d'enrichissement d'uranium ? Et enfin, pourquoi choisit-elle une université technologique où l'on n'étudie pas les sciences sociales, qui sont pourtant sa spécialité ?"

    Il ajoute : "Cette jeune femme a effectué entre juin et septembre 2007 un stage sur les technologies nucléaires à la direction des applications militaires du CEA (Commissariat à l'énergie atomique). Elle a rédigé un mémoire intitulé : Comprendre la politique iranienne dans la crise nucléaire."

  • Une « caution »

    La France a accepté de fournir une caution (sic) pour la remise en liberté de Clotilde Reiss, rapporte l'agence iranienne Irna : "L'ambassade de France à Téhéran a transmis une lettre officielle au ministère des Affaires étrangères iranien acceptant de fournir une caution et des garanties écrites pour la libération de Clotilde Reiss."

    A Paris, Romain Nadal, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a déclaré que la France faisait « le nécessaire » pour obtenir la libération de la jeune femme.

  • Obéir à Ahmadinejad est obéir à Dieu

    Ainsi l'AFP résume-t-elle ce propos de l'ayatollah Mohammad Taghi Mesbah Yazdi :

    « Quand le président est investi par le guide, lui obéir est similaire à l'obéissance à Dieu. »

    Plus intéressant est le fait que cette obéissance similaire à l'obéissance à Dieu vient du fait que le président est investi par le guide. Et non par le peuple.

    Cela souligne que l'élection par le suffrage n'est qu'une mascarade, et qu'Ahmadinejad a été élu, c'est-à-dire choisi, par le régime, comme je l'avais expliqué dans le n° 40 de Daoudal Hebdo.

  • Clotilde Reiss

    Le foin politico-médiatique autour de Clotilde Reiss est un nouvel exemple de la disparition du sens des réalités, sous les coups des idéologies bêlantes et infantilisantes.

    Lorsqu'on réside dans un pays de dictature, ou bien on se soumet à la dictature, ou bien, si l'on croit pouvoir, ou devoir, agir autrement, on assume ses actes. Et le gouvernement de la personne en question le dit, si c'est un gouvernement digne de ce nom (tout en agissant en coulisses pour sa libération), ne serait-ce que pour avertir les écervelés qui croient pouvoir agir partout comme au quartier Latin.

    Ce qui est amusant, ou plutôt attristant, est que les médias et le gouvernement français jouent exactement le rôle qui leur est imparti par la junte islamique de Téhéran. En en faisant une énorme affaire, ils accréditent la propagande interne selon laquelle il y avait bien des étrangers dans les manifestations, voire donc une manipulation de l'étranger.

    Le but étant atteint, Clotilde Reiss sera bien entendu très prochainement libérée...

    Mais l'ambassadeur d'Iran a fait savoir que si l'affaire n'avait pas pris de telles proportions elle aurait été réglée plus vite et il n'y aurait pas eu de procès. Ce qui veut dire que la contrepartie, de quelque nature qu'elle soit, sera plus consistante : ils gagnent sur tous les tableaux. Bravo Sarkozy et Kouchner.

  • Le Figaro et l’Iran

    Le site internet du Figaro publie un article intitulé

    « Iran : les meilleures adresses pour s'informer sur internet ».

    Comme par hasard, il manque le site qui informe véritablement sur l'Iran : iran-resist.org.

  • Les préparatifs de la guerre en Iran

    Lu sur Altermedia :

    Selon une dépêche RIA Novosti, les troupes américaines en Irak ont créé durant ces quatre derniers mois quatre bases militaires avancées le long de la frontière iranienne, se référant à une source interne à la sécurité irakienne.

    Selon cette source, ces bases dont l’une “est située à 30 km de la ville iranienne la plus proche”, sont équipées de rampes de lancement de missiles téléguidés et de systèmes de radar.

    La création de bases à la frontière avec l’Iran “ne témoigne pas d’intentions belliqueuses” et ne constitue qu’“une mesure de précaution en cas de frappe iranienne contre Israël”, a précisé la source.

    Pourtant, les manœuvres israéliennes, les propos de plus en plus belliqueux des pays occidentaux et les rumeurs de préparatifs militaires laissent supposer le contraire.

    Selon le New York Times, les frappes aériennes israéliennes contre les sites nucléaires iraniens ne sont plus qu’une question de temps. Bien entendu, si l’Iran persiste à développer ses technologies d’enrichissement de l’uranium. C’est la conclusion d’un article sur les récents exercices des forces navales israéliennes dans l’Est de la Méditerranée. Ces exercices ont fait beaucoup de bruit et suscité de nouvelles thèses de la part des experts sur l’éventualité d’un raid aérien contre les ouvrages nucléaires de l’Iran. Cette fois, le rôle de l’exécutant est réservé à Israël. Des “officiels anonymes de l’administration américaine et du Pentagone” ont déclaré au New York Times, qui avait “découvert” ces exercices, qu’ils devaient être considérés comme une “répétition d’un bombardement potentiel” des sites nucléaires iraniens. (L’article est longuement analysé ici.)

  • L’Iran et la Syrie. Et Israël

    La presse iranienne rapporte qu’à l’issue de la visite du ministre syrien de la Défense à Téhéran, la Syrie et l’Iran ont signé un mémorandum de coopération en matière de défense.

    Cette annonce intervient une semaine après l’officialisation des négociations entre Israël et la Syrie.

    Jeudi dernier, la ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, avait posé comme condition à tout progrès dans les négociations la rupture des liens de la Syrie avec « l’Iran, le Hezbollah et le Hamas et les autres organisations terroristes ». Condition aussitôt rejetée par Damas.

    L’Iran et la Syrie ont signé un accord de coopération militaire en 2006.