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  • La pollution qui laisse les écologistes muets

    Lors d'un colloque « Foi et environnement », Mgr Chaput, archevêque de Denver, est revenu sur l'affaire des eaux de la Boulder contaminées par la pilule contraceptive. En 2005, les chercheurs constatèrent que sur 123 truites, 101 étaient des femelles, 12 des mâles et que 10 manifestaient des signes curieux de mutation et présentaient des aspects mâles et des aspects femelles. (Ce n'est qu'un cas parmi d'autres.) David Norris, professeur de physiologie à l'Université du Colorado, souligna que les eaux de la rivière Boulder avaient des effets contraceptifs sur les êtres humains. Il s'attendait à une réaction rapide des écologistes. Il fut surpris de l'absence totale de tintamarre. En fait, un des portes parole du milieu écologiste local à qui l'on demandait de commenter cette affaire haussa les épaules en disant que personne ne devait être inquiet qu'on diminue la consommation de pilules contraceptives afin d'éviter de polluer l'eau du robinet. "Personne n'est à blâmer pour ça, et, de toute manière, je n'ai pas de solution".

  • Jean-Paul II vu par un cérémoniaire

    Témoignage de Mgr Konrad Krajewski, cérémoniaire du pape Jean-Paul II.

    J'ai personnellement connu Jean-Paul II en 1998, l'année où j'ai commencé à travailler au Bureau des célébrations liturgiques du Souverain Pontife.

    Lorsque venait mon tour de l'assister pendant les célébrations, avec le Maître des célébrations, Mgr Piero Marini, je demeurais toujours frappé par ce qui avait lieu dans la sacristie avant et après la célébration. Lorsque le Pape venait de la sacristie et que nous nous retrouvions seuls tous les deux, il se mettait à genoux ou, pendant les dernières années du pontificat, il demeurait sur sa chaise et il priait en silence. Cette prière durait dix, quinze voire vingt minutes et parfois même davantage au cours des voyages apostoliques. Il semblait que le Souverain Pontife n'était plus présent parmi nous. Lorsque le moment de prière semblait durer trop longtemps, Mgr Stanilaw Dziwisz entrait, en tentant de suggérer au Pape de se préparer ; souvent le pape ne répondait pas à cet appel. A un moment donné, il levait la main droite, et nous nous approchions pour commencer à l'habiller dans un silence complet. Je suis convaincu que Jean-Paul II, avant de s'adresser aux personnes s'adressait - ou plutôt parlait - à Dieu. Avant de le représenter, il demandait à Dieu de pouvoir être son image vivante devant les hommes. Il en était de même après la célébration : à peine avait-il ôté les habits liturgiques qu'il s'agenouillait dans la sacristie, et priait. J'avais toujours cette même impression : qu'il n'était pas présent parmi nous.

    Quelquefois, pendant les voyages, son secrétaire entrait et, l'effleurant avec délicatesse, il l'exhortait à sortir de la sacristie, parce que les personnes l'attendaient pour le saluer (présidents, maires, autorités...), mais le Pape ne réagissait presque jamais : il demeurait toujours profondément en prière et à nouveau, à un certain moment, il se levait seul, ou il nous faisait un signe pour être aidé. Ces moments de prière, avant et après l'action liturgique, me frappaient toujours profondément. Lorsque je l'assistais, que je posais la mitre, lui passais le mouchoir, j'étais assuré de toucher une personne non seulement extraordinaire, mais véritablement sainte.

    La suite (c'est à  lire, vraiment) sur Benoît et moi.

  • La journée européenne du souvenir des victimes du stalinisme et du nazisme

    Adoptée par l'OSCE sur proposition de la Lituanie et de la Slovénie, elle est passée inaperçue en France...

    "Ce dimanche, 23 août, on célèbre pour la première fois une journée européenne du souvenir des victimes du stalinisme et du nazisme. Le jour retenu correspond à l'anniversaire de la signature du pacte Molotov- Ribbentrop, en 1939, qui scella le partage de l'Europe entre Hitler, à l'Ouest, et Staline, à l'Est. Le 3 juillet dernier, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe a donc mis pour la première fois le nazisme et le stalinisme sur un même pied d'égalité. C'est une nouveauté sauf pour l'Eglise catholique. Dans les années 30 déjà, on l'oublie trop souvent, le Pape Pie XI avait condamné sans équivoque les deux idéologies totalitaires du XXème siècle, les deux forces du mal, Hitler et Staline [Un entretien à écouter. NDL] (...)

    "Une résolution récente de l'Organisation de coopération et de sécurité en Europe, proposée par la Lituanie et la Slovénie, a condamné d'un même mouvement le nazisme et stalinisme et c'est une première. Dans les pays d'Europe centrale et de l'Est, les catholiques sont nombreux à saluer cette initiative. Ainsi, la commission Justice et Paix de l'épiscopat slovène invite les chrétiens à s'associer à cette journée [Un entretien à écouter. NDL]" .

    (Radio Vatican, via Le Salon Beige)

  • Aujourd’hui aussi…

    L'essentiel de l'allocution de Benoît XVI à l'Angélus d'hier.

    Aux Juifs qui discutent âprement en se demandant : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? » (v. 52), Jésus répète : « Si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme et ne buvez son sang, vous n'aurez pas la vie en vous » (v. 53). Aujourd'hui, en ce XXIe dimanche du Temps ordinaire, nous méditons la partie conclusive de ce chapitre, dans laquelle le quatrième Evangéliste rapporte la réaction des gens et des disciples eux-mêmes, scandalisés par les paroles du Seigneur, au point que beaucoup, qui l'avaient suivi jusque-là, s'exclament : « Elle est dure, cette parole ! Qui peut l'écouter ? » (v. 60). Et à partir de ce moment-là, « beaucoup de ses disciples se retirèrent, et ils n'allaient plus avec lui » (v. 66). Mais Jésus n'atténue pas ses affirmations, au contraire, il s'adresse directement aux Douze en disant : « Vous voulez vous en aller vous aussi ? » (v. 67).

    Cette question provocatrice ne s'adresse pas seulement aux auditeurs d'alors, mais atteint les croyants et les hommes de toutes les époques. Aujourd'hui aussi, beaucoup sont « scandalisés » devant le paradoxe de la foi chrétienne. L'enseignement de Jésus semble « dur », trop difficile à accueillir, et à mettre en pratique. Certains alors le refusent et abandonnent le Christ ; certains cherchent à adapter la parole aux modes des temps en en dénaturant le sens et la valeur. « Voulez-vous partir, vous aussi ? » Cette provocation inquiétante résonne dans notre coeur et attend de chacun de nous une réponse personnelle. En effet, Jésus ne se contente pas d'une appartenance superficielle et formelle, une première adhésion enthousiaste ne lui suffit pas ; il faut au contraire prendre part pour toute la vie « à sa pensée et à sa volonté ». Le suivre remplit le coeur de joie et donne un sens plein à notre existence, mais comporte des difficultés et des renoncements parce que très souvent on doit aller à contre-courant.

    « Voulez-vous partir vous aussi ? ». A la question de Jésus, Pierre répond au nom des apôtres : « Seigneur, à qui irions nous? Tu as les paroles de la vie éternelle. Nous, nous croyons, et nous avons reconnu que tu es le Saint de Dieu » (vv. 68-69). Chers frères et soeurs, nous aussi, nous pouvons répéter la réponse de Pierre, certes conscients de notre fragilité humaine, mais confiants dans la puissance de l'Esprit Saint, qui s'exprime et se manifeste dans la communion avec Jésus. La foi est un don de Dieu à l'homme et elle est en même temps un abandon de l'homme à Dieu, libre et total ; la foi est une écoute docile de la parole du Seigneur, qui est « lampe » pour nos pas et « lumière » sur notre chemin (cf. Psaume 119, 105). Si nous ouvrons notre coeur au Christ avec confiance, si nous nous laissons conquérir par lui, nous pouvons faire nous aussi l'expérience, avec le curé d'Ars, que « notre seul bonheur sur cette terre est d'aimer Dieu et savoir que lui nous aime ».

  • Saint Barthélemy

    Barthélemy, c'est Bar-Tholmai : le fils de Tholmai. Il est le seul apôtre appelé de cette façon. Dans la Sainte Ecriture, son nom ne figure que dans la liste des apôtres donnée par saint Matthieu, saint Marc et saint Luc. Les deux derniers les font suivre dans leur énumération : « Philippe, Barthélemy ». Saint Matthieu les rapproche davantage encore : « Philippe et Barthélemy ».

    Saint Jean ne parle pas de Barthélemy. Mais il parle de Nathanaël qui est amené à Jésus par Philippe.

    De ce fait, pour certains pères de l'Eglise, Nathanaël et Barthélemy sont une seule personne : Nathanaël Bar-Tholmai.

    On constate que c'est Nathanaël qui, dès sa première rencontre avec Jésus, lui dit « Rabbi, tu es le Fils de Dieu. »

    Or, bien plus tard, saint Pierre va dire à Jésus : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » Et Jésus lui répond : « Heureux es-tu, Simon Bar-Jona. »

    C'est la seule fois dans l'Evangile où Jésus appelle saint Pierre « Bar-Jona ».

    Peut-on en déduire que le premier à l'avoir dit était Bar-Tholmai ? On peut en tout cas remarquer la concordance.

  • 12e dimanche après la Pentecôte

    « Lequel de ces trois, à ton avis, s'est montré le prochain de l'homme tombé aux mains des brigands ? - C'est, répondit-il, celui qui a pratiqué la miséricorde à son égard. Jésus lui dit : Va, et toi aussi, fais de même. »

    Qui est mon prochain ? Mon prochain, c'est donc le Christ. C'est lui qui me trouve blessé sur le chemin de la vie, qui me soigne et me sauve.

    Et moi, je dois faire de même. Je dois me montrer le prochain de celui qui souffre, de celui qui attend le salut.
    Si je concours au salut de l'homme blessé sur le chemin, celui-ci, en me permettant d'exercer la miséricorde, concourt de même à mon salut et devient donc à son tour mon prochain.

    Telle est la signification complète du second commandement : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même », qui est « semblable » au premier : « Tu aimeras Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit. »

  • Ramadan

    casino-wassila2.jpgNul n'ignore que le ramadan commence aujourd'hui. Vu le tapage médiatique, on pourrait croire que l'islam est la première religion en France. Vu l'esprit de dhimmitude qui ravage le monde politique, médiatique, économique, et même le clergé, c'est déjà le cas d'une certaine façon.

    Les supermarchés ont multiplié par 10 ou par 15 leurs rayons halal. C'est à qui se fera le plus musulman. C'est Casino qui remporte la palme cette année : la chaîne a désormais sa propre marque halal : Wassila.

    Dans le Coran, la « wassila » est « le moyen de se rapprocher » (de Dieu). Pas mal trouvé, non ? Acheter les produits Wassila, c'est gagner sa place au paradis...

    Bien sûr, en Angleterre, c'est pire que chez nous. Dans la compétition serrée pour remporter la palme de la dhimmitude, la municipalité de Rochdale est bien placée. Depuis mercredi, les employés municipaux mettent en place les illuminations de Noël. Car elles doivent être prêtes pour la fête de la fin du ramadan. Et elles resteront ensuite en place pour la fête hindoue de Diwali en octobre, la fête juive de Hanoukka en décembre et Yule, la célébration païenne du solstice d'hiver. Du coup elles seront encore là à Noël...

  • Le Cœur immaculé de Marie

    En 1944, Pie XII décréta que le jour octave de l'Assomption serait célébrée la fête du Cœur immaculé de Marie.

    Ce faisant, il enrichissait l'octave de l'Assomption, marquée le 20 août par la fête de saint Bernard et par la fête de saint Jean Eudes, le 19 août, qui fut à l'origine de la dévotion au Cœur immaculé de Marie. Cela formait un tout très cohérent.

    En 1950, il proclamait le dogme de l'Assomption, qui donnait à cette fête son plus grand lustre.

    Et en 1955 il... supprimait l'octave de l'Assomption, dégradant ainsi la fête qu'il avait exaltée, et laissant dans le vide la fête de saint Bernard, celle de saint Jean Eudes, et la fête du Cœur immaculé de Marie, qui reste au 22 août sans aucune justification.

    Mystère des réformes liturgiques...

    Coeur de Marie, modèle de Sainteté, demeure toute fleurie pour Jésus.
    Merveille d'Amour, chef-d'œuvre de l'Esprit-Saint, espérance et joie des pécheurs.
    Astre brillant, sois le soleil et le guide de ceux qui T'aiment ; foyer d'Amour, enflamme tous les cœurs.
    Nos cœurs rachetés par la Grâce, aide-les à vivre du Christ.
    Ô Mère, garde en Ton Cœur aimant le cœur qui Te prie.
    Qu'il soit plein de tendresse pour Ton Fils et plein d'amour pour Sa Mère.
    Trinité Sainte, source de Vie éternelle, Sainteté du Cœur de Marie, règne dans notre cœur à tous.
    Ainsi soit-il.

    (Saint Jean Eudes)

  • Le pape libéré

    Le plâtre qui enserrait le poignet droit de Benoît XVI a été retiré ce matin, et une radiographie a "mis en évidence la consolidation de la fracture".

    "Le résultat final peut être qualifié d'optimal. La récupération des fonctions sera atteinte grâce à un programme adéquat de rééducation", a ajouté son médecin personnel.

    Il n'empêche que le pape a été privé de son piano pendant ses vacances et que cela est irrécupérable...

    L'essentiel est qu'il a été établi que la chute qui avait occasionné sa fracture du poignet n'était pas liée à son état de santé.

  • Vaclav Klaus remet ça

    Le président tchèque Vaclav Klaus présentera le 28 août son nouveau livre sur le « changement climatique ».

    Son titre : La planète bleue menacée.

    Explication : « Ils parlent de sauver la planète. De qui ? De Quoi ? Il y a une chose que je sais de façon certaine : c'est d'eux que nous devons sauver la planète - et nous-mêmes. »