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  • Les droits de l’homme et l’amour divin

    Extrait de l'allocution de Benoît XVI, hier, à l'Académie des sciences sociales réunie en session plénière (présidée par Mary Ann Glendon)

    Paul VI et Jean-Paul II "affirmaient justement que le droit à la vie et à la liberté de conscience et de religion sont au centre des droits qui découlent de cette même nature humaine. Strictement parlant, ces droits ne sont pas des vérités de la foi bien qu'ils soient reconnaissables, apparaissant ainsi en pleine lumière, dans le message du Christ qui manifeste pleinement l'homme à lui-même (Gaudium et Spes). Ils en reçoivent une confirmation ultérieure par la foi. La raison en est que des hommes et des femmes, vivant et agissant dans un monde physique comme des êtres spirituels, perçoivent la présence d'un 'logos' qui les rend capables de distinguer non seulement le vrai du faux, mais aussi le bien du mal, le meilleur du pire, la justice de l'injustice. L'action de l'Eglise dans la promotion des droits de l'homme est renforcée par une réflexion rationnelle, de telle façon que ces droits apparaissent à toutes les personnes de bonne volonté indépendamment de leur filiation religieuse". En même temps, "comme chaque nouvelle génération et chaque individu doit se réapproprier ces droits et que la liberté humaine est toujours fragile, la personne a besoin de l'espérance et de l'amour inconditionnels qui se trouvent seulement en Dieu et qui mènent à une participation à la justice et à la générosité de Dieu envers les autres".

  • Le prêtre, le monde, la prière

    Deux extraits de la magnifique homélie de Benoît XVI lors des ordinations de dimanche dernier :

    Il faut ici faire attention à une réalité de fait: ce «monde», toujours dans le sens évangélique, menace également l'Eglise, en contaminant ses membres et les ministres ordonnés eux-mêmes. Le «monde» est une mentalité, une manière de penser et de vivre qui peut aussi polluer l'Eglise, et qui de fait la pollue, et qui demande donc une vigilance et une purification permanentes. Tant que Dieu ne se sera pas pleinement manifesté, ses fils aussi ne sont pas encore pleinement «semblables à Lui» (1 Jn 3, 2). Nous sommes « dans » le monde, et nous risquons  d'être également « du » monde. Et de fait, nous le sommes parfois. C'est pourquoi Jésus à la fin n'a pas prié pour le monde, mais pour ses disciples, pour que le Père les protège du malin et qu'ils soient libres et différents du monde, bien que vivant dans le monde (cf. 17, 9.15). A ce moment, au terme de la Dernière Cène, Jésus a élevé au Père la prière de consécration pour les apôtres et pour tous les prêtres de chaque époque, lorsqu'il a dit : « Consacre-les par la vérité » (Jn 17, 17). Et il a ajouté : « Et pour eux je me consacre moi-même, afin qu'ils soient, eux aussi, consacrés par la vérité » (Jn 17, 19).

    (...)

    Toutes ces formes de prière qui ont leur centre dans l'Eucharistie, ont pour effet que dans la journée du prêtre, et dans toute sa vie, se réalise la parole de Jésus : « Moi je suis le bon pasteur; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le père me connaît, et que je connais le Père; et je donne ma vie pour mes brebis » (Jn 10, 14-15). En effet, ce « connaître » et « être connus » en Christ et, à travers Lui, dans la Très Sainte Trinité, n'est autre que la réalité la plus vraie et la plus profonde de la prière. Le prêtre qui prie beaucoup, et qui prie bien, est progressivement exproprié de lui-même et toujours plus uni à Jésus Bon Pasteur et Serviteur de ses frères. Conformément à Lui, le prêtre «donne la vie» lui aussi pour les brebis qui lui sont confiées. Personne ne la lui ôte: il l'offre lui-même, en union avec le Christ Seigneur, qui a le pouvoir de donner sa vie et le pouvoir  de la reprendre non seulement pour lui, mais également pour ses amis, liés à Lui par le sacrement de l'ordre. Ainsi, la vie même du Christ, Agneau et Pasteur, est transmise à tout le troupeau, à travers les ministères consacrés.

  • Saint Pie V

    Tandis que les armées françaises ravagent la Lombardie, les protestants de Suisse, disciples de Calvin, en profitent pour introduire en fraude de mauvais livres, ce qui constitue un réel danger pour le peuple, curieux de ces écrits qui ont l'attrait de la nouveauté et de la contestation.

    Cette grave affaire préoccupe beaucoup le pape. Après en avoir mûrement délibéré, le Saint-Office romain décide de nommer le père Michel Alexandrin Inquisiteur, car sa rigueur théologique lui permettra facilement de démontrer la fausseté des livres hérétiques [Michel Alexandrin est le nom de religion d'Antoine Ghislieri, futur Pie V]. Le voici donc envoyé à Côme dans le nord de l'Italie. A peine nommé en 1545, il part visiter le territoire qu'on lui a désigné. Là, au lieu de rechercher ses aises, comme le voudrait sa nouvelle et importante fonction, il va à pied, préférant l'inconfort d'une mauvaise paillasse à un bon lit et s'imposant de mortifiantes privations. En chemin, il égrène son rosaire ou récite à haute voix des prières. Autant de manières de sanctifier sa mission et de montrer l'exemple.

    Or il advient qu'à Côme, un marchand a convenu avec les Protestants genevois de l'envoi d'un grand nombre de livres de propagande calviniste qu'il pourra vendre à bon prix en faisant de gros bénéfices. Le bonhomme trouve moyen de corrompre tous chanoines du Chapitre pour qu'ils ferment les yeux sur son trafic. Lorsque le Père inquisiteur apprend l'affaire, il décide d'excommunier tous les responsables de ce mauvais commerce, à commencer par tous les chanoines. Mais ces derniers ne se démontent pas. Ils font courir dans la ville toutes sortes de bruits pour monter le peuple contre l'inquisiteur. Le chanoine le plus compromis a même l'audace de porter plainte auprès du gouverneur de Milan, en lui présentant les choses à sa manière, c'est à dire en cachant le trafic de livres et en imputant toute la responsabilité des troubles à l'intransigeance du père Michel Alexandrin. Le mauvais prêtre est beau parleur et le gouverneur se laisse convaincre. Il convoque l'inquisiteur pour le remettre à sa place de manière outrageante.

    Devant cette infamie, il en va de l'honneur de l'Eglise. Ghislieri part sur le champ à Rome pour retracer ce qui s'est passé. Il arrive le 24 décembre 1550. Lorsqu'il frappe à la porte du couvent de son ordre, le prieur le prend pour un de ces ambitieux venu mendier des faveurs à la cour du pape : « Que venez vous chercher ici, mon père ? Venez vous voir si le collège des cardinaux est disposé à vous faire pape ? » dit-il, railleur, et bien loin d'imaginer que ce celui dont il se moquait monterait bientôt sur le trône de saint Pierre ! Qu'importe, l'inquisiteur peut s'expliquer auprès de la Curie qui approuve entièrement sa conduite. Les réclamations injustes des chanoines de Côme sont rejetées, pour leur plus grande confusion.

    (Extrait d'un article de Catherine Bousquet, dans la revue Transmettre.)

  • La honte des prisons françaises

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le nouveau mouvement des surveillants de prison montre que dans ce domaine-là aussi, comme tant d'autres, Nicolas Sarkozy n'a rien changé à une situation qui nécessitait des réformes immédiates.

    Le taux de densité carcérale est aujourd'hui de plus de 120 %, contre102 % dans l'ensemble des pays européens.

    Cette surpopulation, qui engendre naturellement nombre d'incidents et de graves difficultés de travail pour les surveillants, est la honte de la France. Elle est indigne d'un pays civilisé, et le gouvernement sera directement responsable des débordements qui ne manqueront pas de se produire si cette intenable situation perdure.

  • Klaus préside

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    Le président tchèque Vaclav Klaus a présidé aujourd'hui le sommet UE-Japon.

    Le sujet : la préparation du nouveau document international sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre destiné à remplacer le protocole de Kyoto...

    Vaclav Klaus, José Manuel Barroso et le Premier ministre japonais Taro Aso ont conclu que l'UE et le Japon coopéreraient sur ce document.

    Vaclav Klaus a précisé que la discussion a été centrée sur les technologies d'économie d'énergie.

    Il en a profité pour rappeler qu'il ne croyait pas au réchauffement climatique global...

  • Scénario « catastrophe »

    Le journal suédois Svenska Dagbladet écrit que le résultat du vote du Sénat tchèque sur le traité de Lisbonne est « extrêmement incertain », et que si une majorité des deux tiers n'est pas trouvée, le traité sera irrémédiablement mort.

    Les raisons sont que le Sénat va voter sur fond de chaos politique et que l'ODS est divisé. Quand les députés ont voté la ratification du traité, souligne le journal, la moitié des députés ODS ont voté contre, alors que le Premier ministre Topolanek pouvait encore faire pression sur eux, et qu'il a aujourd'hui perdu son influence.

    Si le traité est rejeté, le processus de ratification prendra fin immédiatement, insiste Svenska Dagbladet. Les répercussions politiques d'un tel revers seraient immenses, conclut le journal.

    Oh oui, oh oui, oh oui. On peut toujours rêver...

  • Topolanek minable

    Alors que le Sénat tchèque doit voter mercredi sur le traité de Lisbonne, le Premier ministre démissionnaire Mirek Topolanek a déclaré que son pays se retrouverait « à la périphérie de l'Union européenne » s'il ne ratifiait pas le traité. Il a osé ajouter que sans ratification, Prague risquait de se retrouver à nouveau dans la sphère d'influence de Moscou...

  • Dieudonné et Lieberman

    Le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant a déclaré hier sur la radio communautaire juive que « les pouvoirs publics sont en train de voir » si les listes « antisionnistes » de Dieudonné et Soral pour les européennes « tombent sous le coup de la loi », tout en concédant qu'il n'est « pas pas sûr que nous parvenions à les interdire ».

    Ce matin il a réitéré ses propos sur RTL. (Xavier Bertrand, au nom de l'UMP, et Marielle de Sarnez, au nom du MoDem, se sont également prononcés pour l'interdiction de ces listes.)

    Dimanche sur Radio J, Claude Guéant a également annoncé qu'il recevrait à l'Elysée le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman.

    Avigdor Lieberman est l'homme qui, le 13 janvier 2009, à l'Université de Tel Aviv, avait préconisé de « combattre le Hamas comme les États-Unis ont combattu les Japonais », à savoir par la bombe atomique : « Les Américains ont vaincu le Japon sans invasion terrestre, rendant une occupation superflue. ».

    Avigdor Lieberman est l'homme qui en 2003, dans son programme électoral, préconisait que les Palestiniens emprisonnés en Israël, une fois leur peine purgée, soient « transportés en autocar vers la mer Morte, pour y être noyés ».

    Avigdor Lieberman est le ministre qui, aujourd'hui, prône l'épuration ethnique d'Israël.

    Il faut interdire Dieudonné, mais on reçoit Avigdor Lieberman à l'Elysée...

  • L’heure des musulmanes

    Le jeudi matin, pendant une heure, une piscine de Bergame est réservée aux musulmanes.

    La piscine appartient au diocèse, qui voit dans cette disposition « une forme de respect œcuménique pour le Coran », selon le Corriere della Sera cité par AKI.

    Le nom de la piscine est Siloé : celle où Jésus envoie se laver l'aveugle qu'il vient de guérir.

    A l'évêché de Bergame il y a des aveugles qui auraient bien besoin d'être guéris.

    (Via Bivouac-ID)