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  • Tarif antiraciste

    Adrien Zeller, le président du conseil régional d'Alsace, avait invité l'ex-footballeur Lilian Thuram, membre du Haut Conseil à l'intégration, connu pour son engagement contre le racisme, à venir témoigner face à des lycéens, pour la clôture du "Mois de l'Autre".

    Thuram a répondu que son tarif était de 20.000 € pour une intervention d'une heure et demie. La Région a fait une nouvelle tentative en expliquant le sens de la démarche qu'elle mène auprès des jeunes, avec le rectorat, en faveur de la tolérance...

    « On ne vit pas dans le même monde », a soupiré Zeller.

    (Les Dernières Nouvelles d'Alsace, via François Desouche)

  • Jésus annonçait le royaume...

    Les faussaires antichrétiens Prieur et Mordillat qui ont encore sévi sur Arte ont trouvé une belle phrase pour illustrer leur propos :

    « Jésus annonçait le royaume, et c'est l'Eglise qui est venue. »

    Cette phrase de Loisy est souvent citée par les contempteurs de l'Eglise. Or, bien qu'elle soit du maître du modernisme, il s'agit d'une proposition qui est condamnée par Loisy. Merci à Koztoujours de nous donner la page dont elle est frauduleusement extraite :

    « Reprocher à l'Eglise catholique tout le développement de sa constitution, c'est donc lui reprocher d'avoir vécu, ce qui pourtant ne laissait pas d'être indispensable à l'Evangile même. Nulle part, dans son histoire, il n'y a solution de continuité, création absolue d'un régime nouveau; mais chaque progrès se déduit de ce qui a précédé, de telle sorte que l'on peut remonter du régime actuel de la papauté jusqu'au régime évangélique de Jésus, si différents qu'ils soient l'un de l'autre, sans rencontrer de révolution qui ait changé avec violence le gouvernement de la société chrétienne. En même temps, chaque progrès s'explique par une nécessité de fait qui s'accompagne de nécessités logiques, en sorte que l'historien ne peut pas dire que l'ensemble de ce mouvement soit en dehors de l'Evangile. Le fait est qu'il en procède et qu'il le continue.

    « Des objections qui peuvent sembler très graves, au point de vue d'une certaine théologie, n'ont presque pas de signification pour l'historien. Il est certain, par exemple, que Jésus n'avait pas réglé d'avance la constitution de l'Eglise comme celle d'un gouvernement établi sur la terre et destiné à s'y perpétuer pendant une longue série de siècles. Mais il y a quelque chose de bien plus étranger à sa pensée et à son enseignement authentique, c'est l'idée d'une société invisible, formée à perpétuité par ceux qui auraient foi dans leur coeur à la bonté de Dieu. On a vu que l'Evangile de Jésus avait déjà un rudiment d'organisation sociale, et que le royaume aussi devait avoir une forme de société. Jésus annonçait le royaume, et c'est l'Eglise qui est venue. Elle est venue en élargissant la forme de l'Evangile, qui était impossible à garder telle quelle, dès que le ministère de Jésus eut été clos par la passion. Il n'est aucune institution sur la terre ni dans l'histoire des hommes dont on ne puisse contester la légitimité et la valeur, si l'on pose en principe que rien n'a droit d'être que dans son état originel. Ce principe est contraire à la loi de la vie, laquelle est un mouvement et un effort continuel d'adaptation à des conditions perpétuellement variables et nouvelles. Le christianisme n'a pas échappé à cette loi, et il ne faut pas le blâmer de s'y être soumis. Il ne pouvait pas faire autrement. »

  • Comme Moïse

    Extrait du discours de Benoît XVI au mont Nebo :

    Ici, sur les hauteurs du Mont Nébo, la mémoire de Moïse nous invite à « lever les yeux » pour embrasser du regard avec gratitude non seulement la puissante œuvre accomplie par Dieu dans le passé, mais aussi pour regarder avec foi et espérance vers l'avenir qu'il nous offre, à nous-mêmes et au monde. Comme Moïse, nous aussi avons été appelés par notre nom, invités à entreprendre un exode quotidien du péché et de la servitude vers la vie et la liberté, et nous avons reçu une promesse irrévocable pour guider notre marche. Dans les eaux du Baptême, nous sommes passés de l'esclavage du péché à une vie nouvelle et à l'espérance. Dans la communion de l'Église, Corps du Christ, nous attendons de voir la cité céleste, la nouvelle Jérusalem, où Dieu sera tout en tous. Depuis cette sainte montagne, Moïse dirige notre regard - comme il le fera encore sur les hauteurs du Mont Tabor - vers l'accomplissement de toutes les promesses de Dieu, dans le Christ.

    Moïse a contemplé de loin la Terre promise, au terme de son pèlerinage terrestre. Son exemple nous rappelle que nous avons part nous aussi à l'immémorial pèlerinage du peuple de Dieu à travers l'histoire. Dans les pas des prophètes, des apôtres et des saints, nous sommes appelés à poursuivre la mission du Seigneur, à rendre témoignage à la Bonne Nouvelle de la miséricorde et de l'amour universel de Dieu, et à œuvrer pour l'avènement du Royaume du Christ par notre charité, notre service des pauvres et nos efforts pour être levain de réconciliation, de pardon et de paix autour de nous. Nous savons, comme Moïse, que nous pourrions ne pas voir le plein accomplissement du plan divin durant notre vie terrestre. Cependant, nous croyons qu'en assumant la petite part qui nous est confiée, dans la fidélité à la vocation que chacun de nous a reçue, nous aiderons à rendre droits les chemins du Seigneur et à accueillir l'aurore de son Royaume. Et nous savons que le Dieu qui a révélé son nom à Moïse comme le gage qu'il serait toujours à nos côtés nous donnera la force de persévérer dans une espérance joyeuse même au milieu des souffrances, des épreuves et des tribulations.

  • Le pape et la paix

    Réponse de Benoît XVI, dans l'avion qui le conduisait en Jordanie, sur sa contribution à la paix:

    je cherche certainement à contribuer à la paix non en tant qu'individu, mais au nom de l'Eglise catholique, du Saint-Siège. Nous ne sommes pas un pouvoir politique, mais une force spirituelle et cette force spirituelle est une réalité qui peut contribuer aux progrès du processus de paix.

    Je vois trois niveaux.

    Primo, en tant que croyants, nous sommes convaincus que la prière est une vraie force. Elle ouvre le monde à Dieu : nous sommes convaincus que Dieu écoute et peut agir dans l'histoire. Je pense que si des millions de personnes, de croyants, prient, c'est réellement une force qui influe et qui peut contribuer à faire progresser la paix.

    Second point : nous cherchons à aider à la formation des consciences. La conscience est cette capacité de l'homme à percevoir la vérité, mais cette capacité est souvent contrecarrée par des intérêts particulier. Et libérer de ces intérêts, ouvrir davantage à la vérité, aux vraies valeurs est une grande tâche : c'est la tâche de l'Eglise d'aider à connaître les vrais critères, les vraies valeurs, et de nous libérer d'intérêts particuliers.

    Et ainsi, troisième point, nous parlons aussi - il en est vraiment ainsi - à la raison : c'est justement parce que nous ne sommes pas une « partie » politique que nous pouvons peut-être plus facilement, aussi à la lumière de la foi, voir les vrais critères, aider à comprendre ce qui contribue à la paix et parler à la raison, soutenir les positions vraiment raisonnables. Ceci nous l'avons déjà fait, et nous voulons le faire encore maintenant, et à l'avenir.

  • Saint Grégoire de Nazianze

    Certains sont plongés dans l'incertitude par les stigmates de la Passion sur le corps du Christ et se posent la question : « Qui est ce Roi de gloire ? » (Ps 23,7) Réponds-leur que c'est le Christ fort et puissant (v. 8) en tout ce qu'il a toujours fait et qu'il continue de faire... Fais-leur voir la beauté de la robe portée par le corps souffrant du Christ, embelli par la Passion et transfiguré par l'éclat de la divinité, cette robe de gloire qui en fait l'objet le plus beau et le plus digne d'être aimé au monde...

    Est-il petit du fait qu'il s'est fait humble à cause de toi ? Est-il méprisable du fait que, Bon Berger offrant sa vie pour son troupeau (Jn 10,1), il est venu chercher la brebis égarée, et l'ayant trouvée, la ramène sur ses épaules qui ont porté pour elle la croix, et l'ayant ramenée, l'a mise au nombre des brebis fidèles qui sont restées au bercail ? (Lc 15,4s) Est-ce que tu l'estimes moins grand parce qu'il se ceint d'un linge pour laver les pieds de ses disciples, leur montrant que le plus sûr moyen de s'élever, c'est de s'abaisser ? (Jn 13,4; Mt 23,12) parce qu'en inclinant son âme vers la terre il s'abaisse afin de relever avec lui ceux qui plient sous le poids du péché ? Lui reproches-tu d'avoir mangé avec les publicains et les pécheurs pour leur salut ? (Mt 9,10)

    Il a connu la fatigue, la faim, la soif, l'angoisse et les larmes, suivant la loi de notre nature humaine. Mais, comme Dieu, que n'a-t-il pas fait ?... Nous avions besoin d'un Dieu fait homme, devenu mortel, pour pouvoir vivre. Nous avons partagé sa mort qui nous purifie ; par sa mort, il nous donne de partager sa résurrection ; par sa résurrection, il nous donne de partager sa gloire.

  • Sainte Jeanne d'Arc

    Dans son humble pays natal comme parmi la licence des armes, elle se conserve pure comme les anges ; fière comme un lion dans tous les périls de la bataille, elle est remplie de pitié pour les pauvres et pour les malheureux. Simple comme un enfant dans la paix des champs et dans le tumulte de la guerre, elle demeure toujours recueillie en Dieu et elle est tout amour pour la Vierge et pour la sainte Eucharistie, comme un chérubin, vous l'avez bien dit. Appelée par le Seigneur à défendre sa patrie, elle répond à sa vocation pour une entreprise que tout le monde, et elle tout d'abord, croyait impossible ; mais ce qui est impossible aux hommes est toujours possible avec le secours de Dieu.

    Que l'on n'exagère pas par conséquent les difficultés quand il s'agit de pratiquer tout ce que la foi nous impose pour accomplir nos devoirs, pour exercer le fructueux apostolat de l'exemple que le Seigneur attend de chacun de nous : Unicuique mandavit de proximo suo. Les difficultés viennent de qui les crée et les exagère, de qui se confie en lui-même et non sur les secours du ciel, de qui cède, lâchement intimidé par les railleries et les dérisions du monde : par où il faut conclure que, de nos jours plus que jamais, la force principale des mauvais c'est la lâcheté et la faiblesse des bons, et tout le nerf du règne de Satan réside dans la mollesse des chrétiens.

    Oh ! S'il m'était permis, comme le faisait en esprit le prophète Zacharie, de demander au divin Rédempteur : « Que sont ces plaies au milieu de vos mains ? Quid sont istæ plagæ in medio manuum tuarum ? » la réponse ne serait pas douteuse : « Elles m'ont été infligées dans la maison de ceux qui m'aimaient. His plagatus sum in domo eorum qui diligebant me » : par mes amis qui n'ont rien fait pour me défendre et qui, en toute rencontre, se sont rendus complices de mes adversaires. Et à ce reproche qu'encourent les chrétiens pusillanimes et intimidés de tous les pays ne peuvent se dérober un grand nombre de chrétiens de France.

    Saint Pie X, s'adressant à l'évêque d'Orléans après la béatification de Jeanne d'Arc, le 13 décembre 1908.

  • Daoudal Hebdo N° 34

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    Dans ce numéro

    Page 2
    Les Petits Chanteurs à la Croix de Bois face à la dictature
    L’avant-projet de loi

    Page 3
    « Diversité » folies
    L’intégration…

    Page 4
    L’ignominie de "Our Body"

    Page 5
    La grippe porcine comme arme contre les coptes
    Les chiffonniers et les Saints Innocents

    Page 6
    Le « tourisme de l’avortement » au Tessin
    Carlo Luigi Caimi

    Page 7
    Le christianisme et l’islam dans les pays arabes

    Page 8
    Le prêtre
    Dimanche prochain…

  • Saint Stanislas

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    Le tombeau de saint Stanislas, patron de la Pologne, au milieu de la cathédrale de Cracovie.

  • Ils l’ont fait…

    Le Parlement européen a adopté mercredi une réforme de son règlement intérieur qui va empêcher Jean-Marie Le Pen de présider, en tant que doyen, sa session inaugurale au lendemain des élections européennes.

    Un amendement annulant la règle du doyen d'âge, déposé par les présidents des deux plus grands groupes politiques du Parlement, le socialiste allemand Martin Schulz et le conservateur français Joseph Daul, a été adopté à une écrasante majorité avec le soutien des Verts et des Libéraux.

    Jusqu'à l'élection d'un nouveau président, la session constitutive du nouveau Parlement issu des urnes sera désormais présidée, non plus par le plus âgé des députés présents, mais par le président sortant ou, à défaut, par un vice-président sortant.

    Dans l'hypothèse peu probable où ni le président sortant, ni les quatorze vice-présidents sortants ne font partie des députés réélus, ce sera le député "ayant exercé le plus long mandat" qui remplira la fonction.