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Il viendra au milieu de la nuit
Dans l'Office de l'Epoux, après les premiers psaumes, le chœur chante trois fois :
« C'est au milieu de la nuit que viendra l'Epoux ; bienheureux le serviteur qu'il trouvera vigilant, malheureux au contraire celui qu'il trouvera indolent. Veille donc, ô mon âme, à ne pas tomber dans le sommeil, de peur qu'à la mort tu ne sois livrée et que les portes du Royaume ne se ferment devant toi, mais redouble de vigilance pour chanter : Saint, Saint, Saint êtes-vous, Seigneur, par la puissance de votre croix ayez pitié de nous. »
Et les matines se terminent par ce tropaire chanté lui aussi trois fois, et qui fait également référence à une autre parabole des Noces :
« Votre chambre nuptiale, ô mon Sauveur, je la vois tout ornée, et je n'ai pas l'habit nuptial pour y entrer. Blanchissez la robe de mon âme et sauvez-moi, vous qui donnez la lumière. »
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Tolérance turque
Dans le programme officiel initial du voyage de Barack Obama en Turquie, il y avait une visite au patriarche œcuménique Bartholomée, demain, en sa résidence du Phanar, dans la banlieue d'Istanbul.
Le 29 mars, cette visite a été supprimée du programme.
Barack Obama rencontrera le patriarche œcuménique en même temps que d'autres chefs religieux, qui devront venir à son hôtel.
Car telle est la volonté du gouvernement turc, à laquelle se soumet le président américain.
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Obama dans le texte
Dans son discours devant le parlement turc :
"Nous exprimerons notre appréciation profonde de la foi islamique qui a tant fait au long des siècles pour améliorer le monde, y compris mon propre pays."
(AP)
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Encore le mensonge sur la Turquie
Communiqué de Jean-Marie Le Pen
Le menteur a encore menti, et son nez s'est encore allongé un peu plus.
Ce n'est pas vrai que Nicolas Sarkozy s'oppose à la volonté américaine, réitérée par Barack Obama à Prague, de voir la Turquie entrer dans l'Union européenne.
Pendant sa campagne électorale, il avait annoncé qu'il s'opposerait à l'ouverture de nouveaux chapitres. Une fois élu, il a laissé les négociations d'adhésion se poursuivre, et lorsqu'il fut président du Conseil européen, deux nouveaux chapitres furent ouverts.
En outre, Nicolas Sarkozy a supprimé l'article de la Constitution qui obligeait à organiser un référendum sur l'adhésion de nouveaux membres.
Le nouveau mensonge de Nicolas Sarkozy vise à rassurer les Français après la tentative du gouvernement turc, au nom de l'islam, de faire échec à la nomination du Premier ministre danois comme secrétaire général de l'OTAN, et les mystérieuses "garanties" obtenues par Ankara pour prix de son acceptation.
Les Français peuvent constater qu'en réalité l'Union européenne est soumise à la volonté américaine et qu'ils sont trompés en permanence.
Qu'ils ne se trompent pas lorsqu'ils mettront leur bulletin dans l'urne lors des prochaines élections.
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La dérive européenne
La presse britannique rapporte que Lord Hoffman, l'un des magistrats les plus respectés du Royaume Uni, numéro 2 de la Cour d'appel de la Chambre des lords, déclare que la Cour européenne des droits de l'homme est « incapable de résister à la tentation d'élargir ses compétences » et qu'elle se croit « l'équivalent de la Cour suprême des Etats-Unis, établissant une législation fédérale européenne ». Il donne des exemples dont il a eu à traiter personnellement, comme le droit au silence, l'utilisation de preuves reposant sur des ouï-dire, ou les vols de nuit à l'aéroport de Heathrow.
Jusqu'ici on connaissait surtout les critiques formulées envers la Cour de Justice européenne qui se prend pour une Cour suprême. Ce qui fait deux Cours suprêmes pour un non-Etat non fédéral...
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Pour être technique, c’est technique…
On s'acheminait vers un gouvernement « technique » en République tchèque pour attendre les prochaines élections.
Les dirigeants des partis politiques ont trouvé hier un consensus sur le nouveau gouvernement : le Premier ministre sera Jan Fischer : c'est le directeur de l'Office national des statistiques...
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Le curé de Gaza écrit au pape
Une lettre émouvante.
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Benoît XVI et l’immigration
Extrait de l'allocution de Benoît XVI, lors de l'Angélus d'hier :
Je voudrais aussi rappeler avec une grande peine nos frères et soeurs africains qui ont trouvé la mort il y a quelques jours dans la Mer Méditerranée alors qu'ils cherchaient à rejoindre l'Europe. Nous ne pouvons pas nous résigner à de telles tragédies, qui hélas se répètent depuis longtemps ! Les dimensions du phénomène rendent toujours plus urgentes des stratégies coordonnées entre l'Union européenne et les Etats africains, ainsi que l'adoption de mesures adéquates de caractère humanitaire, pour éviter que ces migrants recourent à des trafiquants sans scrupule. Tout en priant pour les victimes, afin que le Seigneur les accueille dans sa paix, je voudrais observer que ce problème, à nouveau aggravé par la crise mondiale, ne trouvera une solution que lorsque les populations africaines pourront, avec l'aide de la communauté internationale, s'affranchir de la misère et des guerres.
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Le principe du renoncement est identique au principe de l’amour
Extrait de l'homélie de Benoît XVI lors de la messe des Rameaux :
La parole à propos du grain de blé mort fait encore partie de la réponse de Jésus aux Grecs, c'est sa réponse. Mais ensuite, il formule une fois encore la loi fondamentale de l'existence humaine : « Qui aime sa vie la perdra, qui hait sa vie en ce monde la conservera dans la vie éternelle » (Jn 12, 25). Qui veut avoir sa vie pour soi-même, vivre seulement pour soi-même, serrer tout contre soi, et en exploiter toutes les possibilités - c'est celui-là justement qui perd sa vie. Elle devient ennuyeuse et vide. C'est seulement par l'abandon de soi-même, dans le don désintéressé du « je » en faveur du « tu », seulement dans le « oui » à une vie plus grande, celle de Dieu, que notre vie aussi devient ample et grande.
Ainsi, ce principe fondamental que le Seigneur établit est simplement identique, en dernière analyse, au principe de l'amour. En effet, l'amour signifie se quitter soi-même, se donner, ne pas vouloir se posséder soi-même, mais devenir libre de soi : ne pas se replier sur soi-même - qu'est-ce que je vais devenir ? - mais regarder vers l'avant, vers l'autre - vers Dieu et vers les hommes qu'il m'envoie.
Et ce principe de l'amour qui définit le chemin de l'homme est encore une fois identique au mystère de la croix, au mystère de mort et de résurrection que nous rencontrons dans le Christ.