Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 14

  • Jour de la Résurrection !

    podcast

    Jour de la Résurrection ! Peuples, rayonnons de joie ! C'est la Pâque, la Pâque du Seigneur ! De la mort à la vie, de la terre jusqu'au ciel le Christ, notre Dieu, nous conduit : chantons la victoire du Seigneur. Le Christ est ressuscité des morts, par sa mort il a foulé la mort, à ceux qui sont dans les tombeaux il a donné la vie. Ressuscité du tombeau, comme il l'avait prédit, Jésus nous donne la vie éternelle et sa grande miséricorde.

    (liturgie byzantine, office de Pâques)

    Pâques étant la re-création du monde, la liturgie mozarabe fait le parallèle entre la semaine de Pâques et la semaine de la Création. Le premier jour de Pâques apporte la lumière de la Résurrection, comme le premier jour du monde était la création de la lumière (cf. le début de la sublime homélie de Benoît XVI lors de la veillée pascale).

    O Dieu, à qui nous devons ce jour, le premier de tous, dans lequel vous avez voulu manifester à tous les êtres créés la lumière visible et celui qui est la forme de l'invisible lumière, faisant jaillir dans un même jour le flambeau qui éclaire le monde, et la splendeur divine qui illumine les âmes ; vous qui par un calcul céleste avez joint ensemble le dimanche, premier jour de votre labeur, et le moment de la résurrection, afin que le même mystère ouvrît et terminât la solennité pascale ; jetez un regard, dans ce temps favorable et dans ces jours de salut, sur vos serviteurs que vous avez rachetés. Seigneur, de la captivité des esprits de malice par le trophée de la passion de votre Fils ; que vous avez délivrés en les couvrant du sang de votre Agneau, afin qu'ils ne fussent pas atteints du glaive exterminateur. Dans le désert de cette vie, daignez marcher devant nous, comme un nuage qui nous couvre de son ombre durant le jour, et tempère l'ardeur de nos tentations ; comme une colonne de feu qui, durant la nuit, nous préserve par sa lumière des ténèbres du péché, ainsi vous serez notre Sauveur par votre présence, et vous nous conduirez au lieu de notre repos.

  • Le grand Moïse décrivait d'avance la présente journée

    podcast

    Le grand Moïse décrivait d'avance la présente journée lorsqu'il disait : Et Dieu bénit le septième jour. En effet, ce jour est le sabbat béni ; c'est le jour du repos où le Fils unique de Dieu se reposa de tous ses travaux, en célébrant dans sa chair le sabbat prévu dans l'Economie de sa mort, et il rentra dans ce qu'Il était. Par sa Résurrection, Il nous accordé la vie éternelle, car Il est bon et ami des hommes.

    (liturgie byzantine, aux vêpres du Samedi Saint)

  • En ce jour est suspendu à la croix

    podcast

    En ce jour est suspendu à la croix celui qui a suspendu la terre au-dessus des eaux. Une couronne d'épines est déposée sur la tête du Roi des anges. Et Celui qui a revêtu le ciel de nuées est revêtu d'une pourpre dérisoire. Celui qui, dans le Jourdain, a délivré Adam, reçoit un soufflet. L'Epoux de l'Eglise est attaché avec des clous et le Fils de la Vierge est transpercé d'une lance. Nous adorons tes souffrances, ô Christ. Montre-nous ta glorieuse Résurrection.

    (liturgie byzantine, antienne de l'office de la Passion)

  • Le lien nuptial

    Extrait de la magnifique homélie de Benoît XVI lors de la messe de la Cène.

    La coupe signifie les noces : maintenant est arrivée l'«heure », à laquelle les noces de Cana avaient fait allusion de façon mystérieuse. Oui, l'Eucharistie est plus qu'un banquet, c'est un festin de noces. Et ces noces se fondent dans l'auto-donation de Dieu jusqu'à la mort. Dans les paroles de la dernière Cène de Jésus et dans le Canon de l'Église, le mystère solennel des noces se cache sous l'expression « novum Testamentum ». Cette coupe est le nouveau Testament - « la nouvelle Alliance en mon sang », tel que Paul rapporte les paroles de Jésus sur la coupe dans la deuxième lecture d'aujourd'hui (1 Co 11, 25). Le Canon romain ajoute : « de l'alliance nouvelle et éternelle » pour exprimer l'indissolubilité du lien nuptial de Dieu avec l'humanité. Le motif pour lequel les anciennes traductions de la Bible ne parlent pas d'Alliance mais de Testament, se trouve dans le fait que ce ne sont pas deux contractants à égalité qui ici se rencontrent, mais entre en jeu l'infinie distance entre Dieu et l'homme. Ce que nous appelons nouvelle et ancienne Alliance n'est pas un acte d'entente entre deux parties égales, mais le simple don de Dieu qui nous laisse en héritage son amour - lui-même. Certes, par ce don de son amour, abolissant toute distance, il nous rend finalement vraiment « partenaire » et le mystère nuptial de l'amour se réalise.

    Pour pouvoir comprendre ce qui arrive là en profondeur, nous devons écouter encore plus attentivement les paroles de la Bible et leur signification originaire. Les savants nous disent que, dans les temps lointains dont nous parlent les histoires des Pères d'Israël, « ratifier une alliance » signifie « entrer avec d'autres dans un lien fondé sur le sang, ou plutôt accueillir l'autre dans sa propre fédération et entrer ainsi dans une communion de droits l'un avec l'autre. De cette façon se crée une consanguinité réelle bien que non matérielle. Les partenaires deviennent en quelque sorte « frères de la même chair et des mêmes os ». L'alliance réalise un ensemble qui signifie paix. Pouvons-nous maintenant nous faire au moins une idée de ce qui arrive à l'heure de la dernière Cène et qui, depuis lors, se renouvelle chaque fois que nous célébrons l'Eucharistie ? Dieu, le Dieu vivant établit avec nous une communion de paix, ou mieux, il crée une « consanguinité » entre lui et nous. Par l'incarnation de Jésus, par son sang versé, nous avons été introduits dans une consanguinité bien réelle avec Jésus et donc avec Dieu lui-même. Le sang de Jésus est son amour, dans lequel la vie divine et la vie humaine sont devenues une seule chose. Prions le Seigneur afin que nous comprenions toujours plus la grandeur de ce mystère ! Afin qu'il développe sa force transformante dans notre vie intime, de façon que nous devenions vraiment consanguins de Jésus, pénétrés de sa paix et également en communion les uns avec les autres.

  • Les vignerons de Valréas en appellent à Benoît XVI…

    2009040715551159_Quicklook-original.jpg

    Le 1er avril dernier (ce n'est pas un poisson), trois vignerons de Valréas, André Valayer, Régis Duc et Nicolas Barnier, vêtus de la tenue de la Confrérie des Goutevins de l'Enclave des Papes, accompagnés de leur curé, le père Olivier Dalmet, ont assisté à l'audience du pape. Et le P. Dalmet a remis à Benoît XVI un jéroboam de vin de l'Enclave des papes, avec une lettre, et un résumé historique de la spécificité de l'Enclave, écrit par Sophie Bentin, qui a fait sa thèse de doctorat sur ce sujet.

    Le but est de faire reconnaître par le pape l'antériorité historique de l'Enclave sur Châteauneuf-du-Pape comme territoire pontifical. Elle avait déjà été soulignée en 1968 par la Secrétairerie d'Etat, mais les vignerons insistent, dans la perspective du procès en appel contre les vignerons de Châteauneuf-du-Pape.

    En effet, ceux-ci ont osé demander à la justice d'interdire l'appellation « Enclave des Papes » comme « publicité mensongère » et « usurpation de l'appellation contrôlée châteauneuf-du-pape ». Ce qui est énorme est que le tribunal de Carpentras leur a donné raison. Deux vignerons ont été condamnés à 5.000 et 3.000 euros d'amende.

    Non seulement cela est inique, mais en outre, l'Enclave des papes existait en effet avant Châteauneuf-du-Pape, puisque le pape revendiqua sa suzeraineté sur le Venaissin dès 1274, donc plus de 30 ans avant l'arrivée des papes en Avignon.

    « Une révolution, deux empires, deux monarchies et cinq républiques n'osèrent modifier son statut d'Enclave. [Le territoire dépend en effet toujours d'Avignon, préfecture du Vaucluse, alors qu'il se trouve dans la Drôme.] Puisque nous sommes restés plus longtemps sujets pontificaux [jusqu'en 1792] que citoyens français, nous venons présenter notre cas auprès de Sa Sainteté », dit Sophie Bentin.

  • Le Triduum pascal

    Voici l'introduction de la belle catéchèse de Benoît XVI, hier, sur le Triduum pascal.

    La Semaine Sainte, qui pour nous chrétiens est la semaine la plus importante de l'année, nous offre l'opportunité de nous plonger dans les événements centraux de la Rédemption, de revivre le Mystère pascal, le grand Mystère de la foi. A partir de demain après-midi, avec la Messe in Coena Domini, les rites liturgiques solennels nous aideront à méditer de manière plus vive la passion, la mort et la résurrection du Seigneur pendant les jours du saint Triduum pascal, foyer de toute l'année liturgique. Puisse la grâce divine ouvrir nos cœurs à la compréhension du don inestimable qu'est le salut que nous a obtenu le sacrifice du Christ. Ce don immense, nous le trouvons merveilleusement raconté dans un célèbre hymne contenu dans la Lettre aux Philippiens (cf. 2, 6-11), que nous avons plusieurs fois médité au cours du Carême. L'Apôtre reparcourt de manière à la fois essentielle et efficace, tout le mystère de l'histoire du salut, évoquant l'orgueil d'Adam qui, bien que n'étant pas Dieu, voulait être comme Dieu. Et il oppose cet orgueil du premier homme, que nous ressentons tous un peu au fond de nous, l'humilité du vrai Fils de Dieu qui, en devenant homme, n'hésita pas à prendre sur lui toutes les faiblesses de l'être humain, à l'exception du péché, et alla jusqu'aux profondeurs de la mort. A cette descente dans l'ultime profondeur de la passion et de la mort suit son exaltation, la vraie gloire, la gloire de l'amour qui est allé jusqu'au bout. Et c'est pourquoi il est juste - comme le dit Paul -  que « tout, au nom de Jésus, s'agenouille au plus haut des cieux, sur la terre et dans les enfers, et que toute langue proclame de Jésus Christ qu'il est le Seigneur » (2, 10-11). Saint Paul fait allusion par ces mots à une prophétie d'Isaïe où Dieu dit : Je suis le Seigneur, que tout s'agenouille devant moi au plus haut des cieux et sur la terre (cf. Is 45, 23). Cela - dit Paul - vaut pour Jésus Christ. Lui réellement, dans son humilité, dans la vraie grandeur de son amour, est le Seigneur du monde et devant lui réellement tout s'agenouille.

    Combien ce mystère est à la fois merveilleux et surprenant ! Nous ne méditons jamais suffisamment cette réalité. Jésus, tout en étant Dieu, ne voulut pas faire de ses prérogatives divines une possession exclusive ; il ne voulut pas faire usage du fait d'être Dieu, de sa dignité glorieuse et de sa puissance, comme instrument de triomphe et signe de distance par rapport à nous. Au contraire, « il se vida lui-même » en assumant la misérable et faible condition humaine - Paul utilise à cet égard un verbe grec très fort pour indiquer la kénosis, cette descente de Jésus. La forme (morphé) divine se cacha en Christ sous la forme humaine, c'est-à-dire sous notre réalité marquée par la souffrance, par la pauvreté, par nos limites humaines et par la mort. Le partage radical et vrai de notre nature, partage en toute chose à l'exception du péché, le conduisit jusqu'à cette frontière qui est le signe de notre finitude, la mort. Mais tout cela n'a pas été le fruit d'un mécanisme obscur ou d'une aveugle fatalité : ce fut plutôt son libre choix, par adhésion généreuse au dessein salvifique du Père. Et la mort au devant de laquelle il alla - ajoute l'apôtre -  fut celle de la croix, la plus humiliante et dégradante que l'on puisse imaginer. Tout cela le Seigneur de l'univers l'a accompli par amour pour nous : par amour il a voulu « se vider lui-même » et se faire notre frère ; par amour il a partagé notre condition, celle de tout homme et de toute femme. Un grand témoin de la tradition orientale, Théodoret de Cyr, écrit à ce propos : « Etant Dieu et Dieu par nature et ayant l'égalité avec Dieu, il n'a pas estimé que ce fût quelque chose de grand, comme le font ceux qui ont reçu quelque honneur supérieur à leurs mérites, mais cachant ses mérites, il a choisi l'humilité la plus profonde et il a pris la forme d'un être humain » (Commentaire à l'épître aux Philippiens, 2, 6-7).

  • Daoudal Hebdo N° 30

    30.jpg

    Dans ce numéro

    Page 2
    Vers l'apartheid en Europe...
    Les Afghans à la dérive, chez nous
    Un minaret à Poitiers

    Page 3
    La Turquie objet de toutes les attentions américaines
    Le G20 vu par Le Pen

    Page 4
    La Moldavie communiste subventionnée par l'UE
    Tchèques « techniques »

    Page 5
    L'avortement à Monaco

    Page 6
    Après le « signe » du Montana, le témoignage d'un avorteur
    Pauvre Luther...

    Page 7
    La Belgique se couvre de honte
    Denis Ducarme

    Page 8
    Le Christ est ressuscité des morts
    Dimanche prochain...

  • Lorsque les glorieux disciples furent illuminés

    podcast

    Lorsque les glorieux disciples furent illuminés, durant le lavement des pieds à la Cène, Judas, l'impie, s'enfonçait dans les ténèbres en mal d'amour de l'argent et Te livrait, Toi le juste juge, à des juges scélérats. Considère, ô avide d'argent, celui qui, à cause de cette convoitise, recourut à la pendaison. Fuis l'âme insatiable qui osa un tel forfait à l'égard du Maître. Toi qui es bon pour les hommes, Seigneur, gloire à Toi.

    (liturgie byzantine, tropaire du Jeudi Saint)

  • Eric Besson complice de l’immigration clandestine

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Bien dans son rôle de ministre socialiste de l'immigration sarkozyste, M. Besson ajoute délibérément à la confusion entretenue par les lobbies immigrationnistes, soutenus par la gauche, qui manifestent aujourd'hui.

    Il répond à ces lobbies que ce qu'ils appellent le « délit de solidarité » n'existe pas et que « personne n'a jamais été condamné pour avoir simplement hébergé, donné à manger ou transporté en en auto stop un étranger en situation irrégulière ».

    Ce faisant, il fait semblant de ne pas voir que ce que les lobbies appellent « délit de solidarité » n'est pas un quelconque geste humanitaire mais précisément ce qui tombe sous le coup de la loi, c'est-à-dire le fait d'aider à l'entrée et au séjour irréguliers d'étrangers en France.

    M. Besson se rend ainsi complice de ceux-là même qu'il prétend critiquer. Ce qui n'est pas étonnant, puisqu'il est des leurs.

  • Tony Blair, l’homosexualité et l'Eglise

    Dans un entretien au mensuel homosexuel britannique Attitude, le « catholique » Tony Blair critique la position des "hauts responsables" de l'Eglise sur l'homosexualité, et qui selon lui n'est pas celle des fidèles...

    « Il y a là une énorme différence générationnelle », dit-il. « Si on allait interroger des assemblées, je pense que l'on découvrirait que leur foi ne se retrouve pas dans ce genre d'attitudes inflexibles. »