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  • Le bien, le mal, l’évolution

    Dans sa superbe (comme toujours) catéchèse, hier, sur le bien et le mal, Benoît XVI a évoqué l’évolutionnisme, qui en évacuant le péché originel supprime aussi la possibilité du salut.

    « Un grand nombre de personnes pensent que, à la lumière de l'histoire de l'évolution, il n'y a plus de place pour la doctrine d'un premier péché, qui ensuite se diffuserait dans toute l'histoire de l'humanité. »

    « Comment ce mal s'explique-t-il ? Dans l'histoire de la pensée, en faisant abstraction de la foi chrétienne, il existe un modèle principal d'explication, avec différentes variations. Ce modèle dit : l'être lui-même est contradictoire, il porte en lui aussi bien le bien que le mal. Dans l'antiquité, cette idée impliquait l'opinion qu'il existe deux principes également originels : un principe bon et un principe mauvais. Ce dualisme serait infranchissable. (…) Cette même vision revient dans la version évolutionniste, athée, du monde. Même si, dans cette conception, la vision de l'être est moniste, on suppose que l'être comme tel porte dès le début en lui le mal et le bien. L'être n'est pas simplement bon, mais ouvert au bien et au mal. Le mal est aussi originel, comme le bien. Et l'histoire humaine ne développerait que le modèle déjà présent dans toute l'évolution précédente. »

    « Le mal vient d'une source subordonnée. Dieu avec sa lumière est plus fort. Et c'est pourquoi le mal peut être surmonté. C'est pourquoi la créature, l'homme peut être guéri. Les visions dualistes, même le monisme de l'évolutionnisme, ne peuvent pas dire que l'homme peut être guéri ; mais si le mal ne vient que d'une source subordonnée, il reste vrai que l'homme peut être guéri. »

    « Et enfin, dernier point, l'homme non seulement peut être guéri, mais il est guéri de fait. Dieu a introduit la guérison. Il est entré en personne dans l'histoire. A la source constante du mal il a opposé une source de bien pur. Le Christ crucifié et ressuscité, nouvel Adam, oppose au fleuve sale du mal un fleuve de lumière. »

  • Daoudal Hebdo N° 14

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    Dans ce numéro

    Page 2
    Loi DALO : le Dal fait sa promo
    Le Pen : le problème est celui de l’immigration et de la préférence nationale
    Namizata Fofana

    Page 3
    Le racisme devient l’idéologie officielle
    Dans la loi sur l’audiovisuel

    Page 4
    La nouvelle « cause des femmes »

    Page 5
    La mosquée de Tours et le ministre algérien

    Page 6
    « De quoi parle Sarkozy avec Topolanek »
    Libertas.cz

    Page 7
    Le nouveau référendum irlandais : il y a un problème…

    Page 8
    L’Immaculée Conception
    Dimanche prochain…

  • Saint Pierre Chrysologue

    Son éloquence pastorale lui acquit une haute réputation, et il nous est resté un grand nombre de ses Sermons. On y recueille une foule de traits de la plus exquise beauté, bien qu'on y sente quelquefois la décadence de la littérature au V° siècle. Le mystère de l'Incarnation y est souvent traité, et toujours avec une précision et un enthousiasme qui révèlent la science et la piété du saint évêque. Son admiration et son amour envers Marie Mère de Dieu qui avait, en ce siècle, triomphé de ses ennemis par le décret du concile d'Éphèse, lui inspirent les plus beaux mouvements et les plus heureuses pensées. Nous citerons quelques lignes sur l'Annonciation :

    « A la Vierge Dieu envoie un messager ailé. C'est lui qui sera le porteur de la grâce ; il présentera les arrhes et en recevra le retour. C'est à lui qui rapportera la foi donnée, et qui, après avoir conféré la récompense à une si haute vertu, remontera en hâte porteur de la promesse virginale. L'ardent messager s'élance d'un vol rapide vers la Vierge ; il vient suspendre les droits de l'union humaine ; sans enlever la Vierge à Joseph, il la restitue au Christ à qui elle fut fiancée dès l'instant même où elle était créée. C'est donc son épouse que le Christ reprend, et non celle d'un autre ; ce n'est pas une séparation qu'il opère, c'est lui qui se donne à sa créature en s'incarnant en elle.

    « Mais écoutons ce que le récit nous raconte de l'Ange. Etant entré près d'elle, il lui dit : Salut, ô pleine de grâce ! le Seigneur est avec vous. De telles paroles annoncent déjà le don céleste ; elles n'expriment pas un salut ordinaire. Salut ! c'est-à-dire : recevez la grâce, ne tremblez pas, ne songez pas à la nature. Pleine de grâce, c'est-à-dire : en d'autres réside la grâce, mais en vous résidera la plénitude de la grâce. Le Seigneur est avec vous : qu'est-ce à dire ? sinon que le Seigneur n'entend pas seulement vous visiter, mais qu'il descend en vous, pour naître de vous par un mystère tout nouveau. L'Ange ajoute : Vous êtes bénie entre toutes les femmes : pourquoi ? parce que celles dont Eve la maudite déchirait les entrailles, ont maintenant Marie la bénie qui se réjouit en elles, qui les honore , qui devient leur type. Eve, par la nature, n'était plus que la mère des mourants ; Marie devient, par la grâce, la mère des vivants. »

    Dom Guéranger, L’Année liturgique. Pour la vie de saint Pierre Chrysologue, voir ma note de 2006 (au 2 décembre, parce que c’est le jour où le commémore le calendrier bénédictin).

  • La mosquée de Créteil

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    La première grande mosquée du Val-de-Marne a ouvert ses portes aujourd’hui. Elle est financée à hauteur d’1 million d’euros par la municipalité socialiste, elle bénéficie de l’aide du conseil régional, du conseil régional, elle a la bénédiction de l’évêque, etc.

    (Photos Altermedia, en juin dernier)

  • Les barbares

    (AFP) Des morceaux de briques millénaires gravés de caractères cunéiformes sont mélangés aux gravats et aux sacs de sable de l'armée américaine, sur le site antique de Babylone.

    Pour installer en 2003/2004 les réservoirs de carburant de l'héliport du camp Alpha, les soldats américains ont érigé des talus, creusé des tranchées, répandu du gravier dans ce qui est l'un des hauts lieux de l'histoire de l'Humanité.

    Aujourd'hui, les archéologues estiment qu'un an de travaux de terrassement et dix-huit mois de présence militaire, avec blindés et hélicoptères, ont causé d'irréparables dégâts.

    Lire la suite

  • Le mépris

    Patrick Devedjian à propos de l’opposition de certains parlementaires UMP au travail du dimanche :

    « Derrière ce refus de certains parlementaires, que je respecte, il peut y avoir des convictions d'ordre éthique que la République n'a pas à prendre en considération. Si l'on prend le problème sur le plan religieux, les chrétiens ne travaillent pas le dimanche, les juifs ne travaillent pas le samedi et les musulmans ne travaillent pas le vendredi. Pourvu que les bouddhistes ne s'en mêlent pas… »

    C’est bien le secrétaire général de l'UMP qui s’exprime ainsi, ce n’est pas Michel Charasse ou le grand maître du Grand Orient.

    S’il veut être cohérent avec lui-même, M. Devedjian doit proposer un amendement par lequel le jour de Noël, le lundi de Pâques, l’Ascension, l’Assomption, la Toussaint, ne seront plus fériés.

  • La mort du latin et du grec

    Affiche-reforme2009.gifLa Coordination nationale des associations régionales des enseignants de langues anciennes (CNARELA) publie une lettre ouverte (pdf) à Xavier Darcos (qui est aussi une pétition) pour protester contre le projet de réforme de la classe de seconde, qui « organise la mort du latin et du grec » :

    « La réforme interdit de facto aux élèves scientifiques de choisir des langues anciennes en établissant une concurrence entre les modules Sciences et Humanités, en offrant dans les modules un enseignement renforcé des matières de tronc commun.

    « La réforme, loin de supprimer les filières, les renforce en marginalisant encore davantage la filière littéraire sans présenter les débouchés qu’elle offre.

    « La réforme remet en question la continuité d’enseignement du latin et du grec entre le collège et le lycée. De plus, les lycéens ne s’investiront pas dans un enseignement qu’ils ne pourront pas valider au baccalauréat.

    « La réforme, en marginalisant le latin et le grec, prive l’enseignement d’un facteur d’intégration et de promotion sociale. »

  • Gag

    L'UE a reçu le feu vert de l'ONU pour déployer à partir de mardi (hier), sa mission de police (EULEX) au Kosovo.

    Lundi, 3.000 Kosovars ont manifesté pour protester contre ce déploiement, au motif que cela menace la souveraineté du Kosovo…

  • Au nom de l’égalité, supprimer la culture générale…

    Le ministère de la fonction publique a signé hier avec la Halde une "charte pour la promotion de l'égalité". Par cet "engagement moral et concret", selon les termes du ministre André Santini, l'administration entend favoriser le recrutement d'enfants d'immigrés, de femmes, de seniors et de personnes handicapées. Le nouveau sens du mot égalité est donc désormais discrimination positive, selon le principe de la novlangue (et du communisme) qui est de donner aux mots le sens inverse de celui qu’ils ont.

    André Santini annonce notamment que pour favoriser le recrutement d’enfants d’immigrés on va supprimer les épreuves de culture générale, qui sont « une forme de discrimination invisible ». Seule la connaissance technique importe…

    En 2004, le CEVIPOF avait réalisé une étude (pdf) sur les « inégalités » de l’examen d’entrée à Sciences Po. L’une des conclusions était celle-ci :

    La Culture générale n’est pas une épreuve socialement discriminante.

    Pendant des années, on a admis l’idée selon laquelle la Culture générale, épreuve sans programme faisant appel à l’environnement social et culturel des candidats, était socialement très discriminante. C’est faux. En effet, toutes choses étant égales par ailleurs, on ne constate aucune différence significative de note obtenue à l’épreuve de Culture générale entre les CSP+ et les CSP- [les catégories socioprofessionnelles les plus et les moins favorisées].

    On notera aussi cette phrase d’André Santini à propos de l’ENA :

    « Nous souhaitons la fin d'un système qui récompense les meilleurs élèves. »

  • Le grand-duc fait de la résistance

    Le grand-duc Henri du Luxembourg a informé les parlementaires, hier, qu’il ne signerait pas la loi sur l’euthanasie, pour des raisons de conscience.

    Le Premier ministre « chrétien démocrate » Jean-Claude Juncker a aussitôt fait savoir qu’il allait modifier la Constitution : celle-ci stipule que le grand-duc « sanctionne et promulgue » les lois. On va enlever le mot « sanctionne », il n’aura donc plus qu’à « promulguer ». (« Sanctionner » la loi veut dire que le grand-duc doit faire sienne la volonté exprimée par le Parlement et donc donner son accord à ces textes, a expliqué le ministre de la Justice.)

    Reste que toute modification constitutionnelle, comme toute loi, doit être promulguée par le grand-duc…
    Il va être intéressant de voir jusqu’où il ira.

    Le seul précédent est celui de la grande-duchesse Marie-Adélaïde qui, en… 1919, était sortie de sa neutralité pour prendre le parti des catholiques sur une loi limitant l'influence de l'église dans l'enseignement. La grande-duchesse avait abdiqué mais la monarchie constitutionnelle avait été confirmée par référendum.

    La loi sur l’euthanasie doit être votée en seconde lecture le 18 décembre.

    Elle avait été votée en première lecture le 19 février, à une très courte majorité : 30 voix sur 59 députés. Le Conseil d’Etat avait demandé un second vote, pour des raisons de fond.