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  • Saint François Xavier

    Extrait des Institutions liturgiques de Dom Guéranger

    Ferreri étant mort, sans avoir pu donner son bréviaire abrégé, Clément VII chargea de l'exécution de ce projet le cardinal François Quignonez (…). Ce prélat qui était franciscain et avait été général de son ordre, s'occupa activement de remplir cette mission, et enfin, en 1535, il put présenter son travail à Paul III, successeur de Clément VII. Ce pape l'ayant approuvé, le bréviaire de Quignonez parut à Rome, sous ce titre : Breviarium Romanum ex sacra potissimum Scriptura et probatis sanctorum historiis collectum et concinnatum.

    (…) Au moyen d'une certaine variété dans les prières et les lectures, en évitant, autant que possible, les répétitions, en retranchant tout ce qui se rapporte à l'assemblée des fidèles, comme n'ayant plus de sens dans la récitation privée, on pensait ranimer le goût de la prière chez les clercs, et l'on ne voyait pas que c'était aux dépens de la Tradition ; que l'antique dépôt des prières liturgiques une fois altéré, ne tarderait pas à périr ; que cette forme d'office, inconnue à tous les siècles chrétiens, pénétrerait bientôt dans les Eglises, au grand scandale des peuples ; en un mot, que c'était une Réforme désastreuse que celle à laquelle on sacrifiait tout le passé de la Liturgie.

    (…) Quelque facilité que l'on mît à permettre l'usage du bréviaire de Quignonez, facilité devenue si excessive (...) que l'unique clause de l'indult (...) était que l'orateur fût capable de s'en servir; néanmoins, (...) plusieurs personnes graves résistaient de tous leurs efforts à ce relâchement; des évêques s'opposaient vigoureusement à l'introduction de cette nouvelle forme dans les offices publics. Mais la plus imposante de toutes ces improbations est celle que donna saint François Xavier qui, au rapport de son biographe Tursellini, « fournit un grand exemple de religion au sujet de l'office divin, si l'on considère la licence de ces temps. On venait de publier un nouveau bréviaire à trois leçons, appelé le bréviaire de Sainte-Croix, et destiné au soulagement des gens occupés. On en avait dès le commencement concédé l'usage à François, à cause de ses travaux : mais il ne voulut jamais user de cette permission, malgré ses soins immenses et ses affaires si compliquées ; il récita constamment l'ancien bréviaire à neuf leçons, quoiqu'il fût beaucoup plus long. »

    Certes l'autorité de l'incomparable apôtre des Indes est d'un grand poids dans la question, et nous aimons à la rapprocher de celle non moins sainte, et plus grave encore, de Pie V et de tous ses successeurs sans exception. Au reste l'œuvre de Quignonez, outre les tristes fruits dont nous avons parlé, en eût produit, si elle eût duré, un plus lamentable encore. Le bréviaire abrégé enfanta un missel abrégé qui fut imprimé à Lyon, en 1550, et qui renfermait grand nombre de nouveautés des plus audacieuses. Ainsi l'envie de simplifier l'office privé des ecclésiastiques avait donné naissance à un bréviaire par lequel était répudiée la forme antique des divins offices, par lequel le prêtre cessait d'être en communion avec les prières du chœur, et voilà qu'en suivant une pente toute naturelle, on était amené à défigurer le livre sacré qui renferme les rites du sacrifice, et dont la forme, si elle est maintenue pure et inviolable, est d'un si grand poids pour prouver, contre les sectaires, l'antiquité vénérable des mystères de l'autel.

  • Guéguerre tchèque

    Miroslav Vlcek, président (social-démocrate) de la Chambre des députés, a convoqué une séance extraordinaire le 9 décembre, sur le traité de Lisbonne.

    Juste après que le Premier ministre Topolanek eut jugé qu’il n’était pas judicieux de vouloir ratifier le traité avant la fin de l’année…

    Ce serait la troisième séance extraordinaire après celles qui doivent avoir lieu, à la demande du gouvernement, aujourd’hui (sur la réforme fiscale) et demain (sur le budget).

    Mais hier soir on ne savait pas encore si celles-ci auraient lieu, car une majorité de députés doit d’abord être d’accord sur l’ordre du jour. Or les sociaux-démocrates ont fait savoir qu’ils n’étaient pas d’accord sur l’ordre du jour des séances décidées par le Premier ministre… Et il y a donc toutes les chances (si Topolanek ne change pas d’avis) que les députés ODS ne soient pas d’accord sur l’ordre du jour de la séance voulue par les sociaux-démocrates..

     

    Addendum

    L'ordre du jour de ces deux sessions a été adopté... à une voix de majorité.

  • Le Dal à la fête

    Depuis hier 1er décembre, les personnes qui ont théoriquement obtenu un logement au titre de la loi DALO, mais n’ont rien vu venir, peuvent déposer un recours en justice.

    Naturellement, le Dal n’allait pas laisser passer l’occasion.

    Jean-Baptiste Ayraud est allé « accompagner » quelques dizaines de ses otages africains au tribunal administratif de la rue de Jouy à Paris.

    La police a bloqué les manifestants au coin de la rue, pour les empêcher d'accéder collectivement au tribunal. Le Dal a naturellement provoqué une bousculade, lors de laquelle Eyraud est tombé par terre. « On ne fait rien de mal, on vient juste saisir la justice! », s'est-il écrié. Non sans dénoncer « le racisme » des policiers…

    Selon le Dal, il y avait 150 manifestants. Une vingtaine de recours ont été enregistrés.

     

  • Un problème, une mission (suite sans fin)

    Contredisant frontalement ses ministres de l’Intérieur et de la Justice, Nicolas Sarkozy a fait savoir qu'il comprenait « l'émoi suscité par les conditions d'exécution d'un mandat de justice à l'occasion d'une affaire de diffamation », à savoir l'interpellation vendredi du journaliste Vittorio de Filippis.

    Du coup, il annonce une mission, « confié à la commission présidée par l'avocat général à la Cour de justice Philippe Léger », chargée de réfléchir à « la définition d'une procédure pénale modernisée et plus respectueuse des droits et de la dignité des personnes ».

    Et il rappelle avoir demandé à Rachida Dati de « mettre en œuvre les propositions de la commission Guinchard qui préconise notamment la dépénalisation de la diffamation ». Le projet de loi reprenant ces recommandations doit être examiné par le Parlement « dès le début de l'année 2009 ». (La diffamation et l’injure, dépénalisées, relevant d’un « pôle civil », c’est l’une des… 65 propositions du rapport Guinchard, qui date du 30 juin).

    Je constate que j’avais oublié la dernière mission en date. C’était le 26 novembre : une mission confiée au Pr Jacques Marescaux sur la réforme des CHU…

  • Reconquête N° 253

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    DANS CE NUMÉRO :

    ■ ÉDITORIAL :
    De l’Inde à l’Afrique, pour un Noël des chrétientés persécutées

    ● Vers un terrorisme à grande vitesse

    ■ ÉTATS-UNIS
    • Obama : du mythe à la réalité
    • Obama rejeton de Wall Street
    • Jusqu’au bout de la fantastique orchestration
    • Sauvons nos libertés !

    ■ CHRONIQUE DE LA CULTURE DE MORT

    ● Vérités sur la franc-maçonnerie

    ● Jean-Marie Le Pen écrit à Bernard Antony

    ■ ÉCONOMIE : Les mécanismes de la crise financière et ses conséquences

    ● Considérations financières, économiques et sociales

    ● Fresque de la Timone, la réponse de la direction de l’assistance publique de Marseille

    ■ CHRONIQUE DE LA DHIMMITUDE

    ■ LE PAPE EN FRANCE
    Le docteur Ratzinger au chevet de la foi et de la raison

    ■ CARNETS DE ROUTE

    ■ FRANCE-DEBOUT :
    • Je m’intègre
    • Devoir de mémoire
    • Luc Besson, Père Noël

    ● SOS zinzin : chronique d’un monde devenu fou

    ■ LECTURE : Benoît XVI et « la paix liturgique »

    ● Jacques Brel allait avoir 50 ans…

    ● Olivier Messiaen, musicien de la lumière céleste

    ● Le secret du succès du « clan des Bordesoule »

    ● France, avec l’Europe, défends la vie

    A commander au Centre Charlier 70, boulevard Saint Germain 75005 PARIS. 6€ le n° franco de port .

  • La liberté

    Extrait de l’allocution de Benoît XVI, hier, recevant en audience les professeurs et les étudiants de l’université de Parme.

    Toute véritable réforme doit surtout être spirituelle et morale, et doit venir de notre conscience. Si nous voulons d'un meilleur environnement humain en qualité et efficacité, il faut, avant tout, que chacun commence par se réformer lui-même, en corrigeant ce qui peut nuire au bien commun ou, en quelque sorte, lui faire barrage. L'objectif de l'œuvre réformatrice de saint Pierre Damien et de ses contemporains était de faire en sorte que l'Église devienne plus libre, avant tout sur le plan spirituel, mais aussi sur le plan historique. De la même façon, une réforme universitaire n'est valable que si elle se confronte à la liberté : la liberté d'enseignement, la liberté de recherche, la liberté de l'institution académique au regard des pouvoirs économiques et politiques. Cela ne signifie pas l'isolement de l'université par rapport à la société, ni qu'elle doive être sa propre référence, ni, non plus, la poursuite d'intérêts privés en profitant des ressources publiques. Selon l'Évangile et la tradition de l'Église, est vraiment libre toute personne, communauté ou institution qui répond pleinement à sa nature et à sa vocation.

  • Sainte Bibiane

    Bibiane, Vierge romaine, d'une illustre naissance, fut encore plus illustre par la foi chrétienne; car, sous Julien l'Apostat, tyran très impie, Flavien, son père, qui avait été préfet, fut dégradé, marqué de la flétrissure des esclaves, et relégué aux Eaux Taurines, où il mourut martyr. Sa mère Dafrosa, condamnée d'abord à rester avec ses filles en sa demeure pour y mourir de faim, fut plus tard reléguée hors de Rome et décollée. Après la mort de ses pieux parents, Bibiane fut dépouillée de tous ses biens ; sa sœur Demetria éprouva le même sort. Apronianus, Préteur de la ville, qui convoitait leurs trésors, se mit à persécuter les deux sœurs, lesquelles ayant été enfermées dans un lieu où elles étaient dénuées de tout secours humain, furent merveilleusement nourries par le Dieu qui donne l'aliment à ceux qui ont faim, et reparurent plus fortes et plus florissantes ; ce qui étonna grandement le Préteur.

    Cependant il essaya de les porter à honorer les dieux des Gentils, promettant de leur faire obtenir leurs richesses perdues, Il faveur de l'Empereur et de brillantes alliances ; les menaçant, si elles refusaient, de la prison, des fouets et de la hache. Ni caresses ni menaces n'ébranlèrent leur foi ; et, préférant mourir plutôt que de se souiller par les superstitions païennes, elles repoussèrent avec indignation et constance les propositions impies du Préteur. C'est pourquoi Démétria, frappée sous les yeux de Bibiane, mourut et s'endormit dans le Seigneur. Bibiane fut livrée à une femme très habile dans l'art de séduire, nommée Rufina. Mais la vierge, instruite dès l'enfance à garder la loi chrétienne, et à conserver sans tache la fleur de virginité, s'élevant au-dessus d'elle-même, triompha de cette femme artificieuse, et déjoua la perfidie du Préteur.

    Ainsi ce fut en vain que Rufina, pour ébranler son généreux propos, employa chaque jour avec les paroles caressantes la violence des coups. Trompé dans son attente, le Préteur, irrité d'être vaincu par Bibiane, commanda à ses licteurs de la dépouiller, de l'attacher à une colonne, les mains liées, et de la battre à coups de lanières plombées jusqu'à ce qu'elle expirât. Son corps sacré demeura deux jours sur la place du Taureau, abandonné aux chiens ; mais, divinement préservé, il ne reçut aucun outrage. Un prêtre nommé Jean ensevelit Bibiane pendant la nuit, à côté du tombeau de sa sœur et de sa mère, près du palais de Licinius, où est encore à présent une église consacrée à Dieu sous le nom de la Sainte. Urbain VIII la répara, y avant découvert les corps des saintes Bibiane, Démétria et Dafrosa, qu'il plaça sous le grand autel.

    (bréviaire)

  • Pas de préservatif géant à Taverny

    Communiqué d’Alexandre Simonnot

    En décembre 2006, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le Maire socialiste de Taverny, Maurice BOSCAVERT, érigeait à l’entrée de la ville un immonde PRESERVATIF GEANT de 11m de hauteur, facturé 9000 Euros aux contribuables de Taverny !

    Pour avoir osé déchirer cette obscénité phallique qui constituait, de toute évidence, un attentat à la pudeur, un outrage aux bonnes mœurs et un objet de scandale pour les jeunes enfants, je fus d’abord placé 20 heures en garde à vue, puis condamné à 1000 Euros d’amende et 9000 Euros de dommages-intérêts envers la municipalité socialo-communiste de Taverny ! Autrement dit, je suis passé directement de « Durex » à « Dura lex » …

    A l’occasion de cette inique condamnation, le Maire Maurice BOSCAVERT avait déclaré dans toute la presse locale qu’il remettrait un préservatif géant à l’entrée de Taverny lors de la prochaine Journée mondiale de lutte contre le sida. Il avait juré que la ville saurait « à nouveau s’habiller pour l’occasion ! »

    C’est aujourd’hui la Journée mondiale de lutte contre le sida et Maurice BOSCAVERT a imité feu son préservatif géant : il s’est dégonflé ! Il n’a pas osé réitérer une telle provocation, une telle obscénité. Il n’a pas osé sombrer à nouveau dans le ridicule en transformant Taverny en un musée de la capote et de la pornographie.

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  • Topolanek et la ratification

    Plusieurs petits partis politiques tchèques, tant de la majorité que de l’opposition, appellent à une session extraordinaire du Parlement qui permette de ratifier le traité de Lisbonne avant la fin de l’année.

    Le Premier ministre Topolanek a répondu :

    « Nous ne l’organiserons certainement pas. Je ne crois pas que l’on puisse s’attendre à cela en ce moment. Ce n’est faisable en aucune manière. Si quelqu’un joue avec l’idée de convoquer une telle session, alors je dis que c’est un gros problème. Je crois que ce serait forcer les étapes, et si la session avait lieu, je crains le pire, je crains que dans ce moment d’excitation le traité de Lisbonne puisse être rejeté par la chambre des députés, et je crois que cela ne peut pas être le but d’hommes politiques responsables. »

    Le traité ne peut pas entrer en vigueur avant que change l’opinon irlandaise, a-t-il ajouté. Et l’Irlande ne peut pas adopter le traité avant l’automne 2009. Dès lors, la République tchèque n’est pas pressée par le temps …

  • La mosquée de Tours

    La première pierre de la mosquée de Tours a été posée samedi par Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris, en présence du maire de Tours, de… l’évêque de Tours Mgr Aubertin, et du… ministre algérien des Affaires religieuses.

    Dalil Boubakeur en a profité pour faire son habituel petit couplet surréaliste : il a mis l'accent sur « un lieu de tolérance et d'ouverture, sur un islam modéré et non politique ».

    Le ministre algérien n’était pas en reste : il a voulu associer à l’entreprise « ceux qui ne sont pas musulmans, juifs, chrétiens et même les athées : ici, c'est un lieu de concorde ».