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La mort du latin et du grec

Affiche-reforme2009.gifLa Coordination nationale des associations régionales des enseignants de langues anciennes (CNARELA) publie une lettre ouverte (pdf) à Xavier Darcos (qui est aussi une pétition) pour protester contre le projet de réforme de la classe de seconde, qui « organise la mort du latin et du grec » :

« La réforme interdit de facto aux élèves scientifiques de choisir des langues anciennes en établissant une concurrence entre les modules Sciences et Humanités, en offrant dans les modules un enseignement renforcé des matières de tronc commun.

« La réforme, loin de supprimer les filières, les renforce en marginalisant encore davantage la filière littéraire sans présenter les débouchés qu’elle offre.

« La réforme remet en question la continuité d’enseignement du latin et du grec entre le collège et le lycée. De plus, les lycéens ne s’investiront pas dans un enseignement qu’ils ne pourront pas valider au baccalauréat.

« La réforme, en marginalisant le latin et le grec, prive l’enseignement d’un facteur d’intégration et de promotion sociale. »

Commentaires

  • Ma réponse est toujours la même : à bas l'enseignement public, vive le privé, vive les initiatives folles, vive le repli sur soi, à bas la société, vive la folie, et surtout, surtout, à bas l'intégration à la société dont je n'ai rien à foutre, et à bas l'enseignement public où j'ai passé 39 ans et demi, en tant que prof, à foutre la merde. Pas la moindre promo de toute ma carrière, putain, et j'en suis fier. Repli sur l'individu, et sauve qui peut !

  • Le latin et le grec, c'est l'accès dans le texte original aux chefs-d'oeuvres fondateurs de la civilisation chrétienne.

    Moi qui ai fait du latin si péniblement je m'aperçois que l'on tâchait déjà de cacher à l'élève de la laïque que j'étais que le latin était plus simple que l'on voulait me le faire sentir. L'élaboration du Gaffiot est déjà une volonté de "laïciser" le latin en ne prenant des exemples que chez les païens, alors que le dictionnaire antérieur n'avait pas ce sectarisme.

  • Le latin et le grec, c'est l'accès dans le texte original aux chefs-d'oeuvres fondateurs de la civilisation chrétienne.

    Moi qui ai fait du latin si péniblement je m'aperçois que l'on tâchait de ce que l'on voulait cacher à l'élève de la laïque que j'étais. Le secret est celui-ci : que le latin est plus simple que l'on ne voulait me le faire sentir. L'élaboration du Gaffiot est déjà une volonté de "laïciser" le latin en ne prenant des exemples que chez les païens, alors que le dictionnaire antérieur n'avait pas ce sectarisme.

    Retrouvons la valeur de ces langues. Le peu de latin que je connais me remplit de joie intellectuelle.

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