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  • Pie XII par Benoît XVI

    Le pape Benoît XVI a reçu les participants au congrès sur « L’héritage du magistère de Pie XII dans le Concile Vatican II », en la salle Clémentine, le 8 novembre 2008. Il a prononcé un très remarquable discours, à la fois précis et synthétique, sur le pontificat de Pie XII (jusque dans les actes du concile Vatican II). Jeanne Smits en a publié une traduction intégrale sur son blog. En voici un extrait, qui ressemble quelque peu à une homélie de béatification…

    Considérant la grande ampleur et la haute qualité de l’enseignement de Pie XII, on en vient à se demander comment il a réussi à en faire autant, tout en se voyant obligé de remplir les si nombreuses charges relatives à son office de Souverain Pontife : le gouvernement quotidien de l’Eglise, la nomination des évêques et leurs visites, les visites de chefs d’Etat et de diplomates, les innombrables audiences accordées à des personnes privées et à des groupes très divers.

    Tous reconnaissent à Pie XII une intelligence hors du commun, une mémoire de fer, une singulière familiarité avec les langues étrangères et une sensibilité remarquable. On a dit que c’était un diplomate accompli, un éminent juriste, un très grand théologien. Tout cela est vrai, mais n’explique pas tout. Il y avait en outre en lui un effort continuel et la ferme volonté de se donner lui-même à Dieu sans rien retenir et sans égard pour sa santé maladive. Tel est le véritable mobile de son comportement : tout trouvait son origine dans son amour pour son Seigneur Jésus-Christ, et dans son amour pour l’Eglise et pour l’humanité. Il était avant tout prêtre en constante et intime union avec Dieu ; le prêtre qui trouvait la force pour accomplir son immense travail dans ses longs temps de prière devant le Très Saint Sacrement, dans un colloque silencieux avec son Créateur et Rédempteur. C’est là que son magistère trouvait son origine et son élan, comme d’ailleurs toutes ses autres activités. (…)

    Nous pouvons donc bien dire qu’en la personne du souverain pontife Pie XII, le Seigneur a fait à son Eglise un don exceptionnel, pour lequel nous devons tous Lui être reconnaissants.

  • Saint Martin

    Sion, sois dans la joie en célébrant le jour où Martin, l'égal des Apôtres, triomphant du monde, est couronné parmi les habitants des cieux.

    C'est lui Martin, l'humble et le pauvre, le serviteur prudent, le fidèle économe : au ciel, à lui la richesse et la gloire, devenu qu'il est concitoyen des Anges.

    C'est lui Martin, qui catéchumène revêt un pauvre, et le Seigneur, dès la nuit suivante, a revêtu le manteau.

    C'est lui Martin, qui dédaignant les armes, offre d'aller sans nulle défense au-devant des ennemis ; car il est baptisé.

    C'est lui Martin, qui offrant l'hostie sainte, s'embrase au dedans par la divine grâce, tandis qu'un globe de feu apparaît sur sa tête.

    C'est lui Martin, qui ouvre le ciel, commande à l'océan, donne des ordres à la terre, guérit les maladies, chasse les monstres, ô l'homme incomparable !

    C'est lui Martin, qui ne craignit point de mourir, qui ne refusa point le labeur de vivre, et de la sorte à la divine volonté s'abandonna tout entier.

    C'est lui Martin, qui ne nuisit à personne ; c'est lui Martin, qui fit du bien à tous ; c'est lui Martin, qui plut à la trine Majesté.

    C'est lui Martin, qui renverse les temples, lui qui instruit dans la foi les gentils, et de ce qu'il enseigne leur donne en ses œuvres l'exemple.

    C'est lui Martin, qui sans pareil en mérites, rend la vie à trois morts ; maintenant il voit Dieu pour toujours.

    O Martin, pasteur excellent, ô vous qui faites partie de la céleste milice, défendez-nous contre la rage du loup furieux.

    O Martin, faites maintenant comme autrefois : offrez pour nous à Dieu vos prières ; souvenez-vous , pour ne jamais l'abandonner, de cette nation qui est vôtre. Amen.

    (Séquence d’Adam de Saint-Victor, traduction Dom Guéranger)

  • Prix littéraires français

    « Le Goncourt à l'Afghan Atiq Rahimi, le Renaudot au Guinéen Tierno Monénembo » (AFP)

     

    Addendum

    Le prix France Télévisions est attribué à l’Algérien, officier (à la retraite) de l’armée algérienne, Yasmina Khadra (de son vrai nom Mohammed Moulessehoul, qui a choisi un prénom féminin pour son pseudonyme).

    Le livre de l’Afghan raconte l’histoire de la femme d’un moujahid en Afghanistan.

    Le livre du Guinéen raconte notamment les difficiltés de vie des Africains en exil en France.

    Le livre de l’Algérien parle bien sûr de la guerre d’Algérie.

  • Qu'elle s'en aille, qu'il s'en aille !

    Communiqué de Bernard Antony, président de l'AGRIF

    Dans le Journal du Dimanche de ce 9 novembre, Carla Bruni-Sarkozy déclare : « Les gens des cités doivent devenir le pouvoir ». Elle ne dit pas, notons-le bien, qu’ils devraient participer au pouvoir, elle dit bien qu’ils doivent être le pouvoir. Et l’on sait bien ce qu’elle entend par « gens des cités ». C’est là le propos, sans doute proféré avec une légèreté de donzelle gauchiste des beaux quartiers, mais le propos tenu par la femme même du président de la République encore dite Française !

    C’est là la plus grande injure jamais faite à un tel niveau au peuple de France, à son identité, et même à la démocratie. Il mérite néanmoins d’être considéré logiquement. Cela implique à l’évidence que le couple Sarkozy, qui n’est pas issu des « cités », s’en aille. Et les Français auront alors le choix de voter ou non pour un chef de l’Etat issu des cités.

  • Un jour férié musulman…

    Question écrite du député UMP Jean-Philippe Maurer au ministre de l’Intérieur, publiée le 21 octobre 2008 au Journal Officiel de la République française qui ne reconnaît aucun culte :

    « M. Jean-Philippe MAURER souhaite appeler l'attention de Madame la Ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, en cette période de Ramadan, sur les fêtes religieuses musulmanes qui représentent pour tous les musulmans de France, et d'ailleurs, des périodes sacrées. Afin de mieux partager les valeurs de respect et de tolérance et de mieux faire connaître les coutumes de la communauté musulmane lors de ces fêtes, la France pourrait accorder un jour férié à l'ensemble des musulmans français. En conséquence, il lui demande s'il envisage, pour les musulmans français, d'attribuer un jour férié dans le cadre des fêtes religieuses qui ponctuent le calendrier de la communauté musulmane. »

  • Diversité des peuples d’Europe

    Le prénom le plus donné en Angleterre est Mohamed.

    Le prénom le plus donné à Bruxelles est Mohamed.

    Le prénom le plus donné en Seine-Saint-Denis est Mohamed.

    Le prénom le plus donné à Oslo est Mohamed.

    Le prénom le plus donné à Malmö est Mohamed.

    Le prénom le plus donné Amsterdam et à Rotterdam est Mohamed.

    Le prénom le plus donné à Milan est Mohamed.

    (Via François Desouche qui donne les références)

  • Nouvelles tchèques

    Pavel Bém, maire de Prague et candidat au poste du président de son parti, l’ODS, contre le Premier ministre Mirek Topolanek lors du congrès qui se tiendra en décembre, s’est prononcé ce dimanche contre l’adoption par la République tchèque du traité de Lisbonne. Il estime qu’il n’est pas possible que les Tchèques transfèrent sans raison leurs compétences à Bruxelles sans même comprendre pourquoi ils le font. Il a déclaré qu’il devait respecter la décision du précédent congrès de l’ODS qui interdit de transférer les compétences d’Etat à la "Bruxellecratie", et il a souligné qu’il approuve cette décision, et que si le prochain congrès dit autre chose, il s'y opposera résolument.

    Si le gouvernement tchèque fixe la date du passage de la Tchéquie à l’euro, il ne le fera que l’année prochaine, a déclaré le Premier ministre Mirek Topolánek au cours d’un débat télévisé. Il estime qu’actuellement il serait irresponsable de fixer cette date à cause de la crise financière globale.

    Pour Martin Roman, président du groupe CEZ, premier producteur d'électricité d'Europe centrale, dire oui au paquet énergie climat (qui doit être bouclé lors du sommet européen des 11 et 12 décembre) dans son état actuel revient à un « suicide économique ». « L'Union européenne tire à vue sans savoir où est l'ennemi », dit-il.

  • Saint André Avellin

    Saint André Avellin est né en Italie méridionale, dans le royaume de Naples, en 1521. Ses parents lui donnèrent le prénom de Lancelot. (Il ne s'agit pas du chevalier de la table ronde, mais de la déformation française de Laszlo, nom hongrois de Ladislas, en référence à saint Ladislas Ier roi de Hongrie, la maison d'Anjou ayant régné à la fois sur le royaume de Naples et la Hongrie au XIVe siècle. Mais c'était fini depuis 80 ans quand Lancelot Avellino est né.)

    Il fut ordonné prêtre en 1545 et s'inscrivit à l'université de Naples pour devenir avocat ecclésiastique, et il fut nommé avocat auprès de l'archevêché de Naples. Un jour, en défendant un prêtre, il mentit. Ce péché le marqua profondément : il décida de tout abandonner, pour se consacrer entièrement à Dieu.

    Le 14 août 1556, il entrait comme postulant chez les Théatins de Saint-Paul à Naples. Le 30 novembre, il revêtait l'habit de novice, en prenant le nom d'André. Et le 25 janvier 1558 il prononçait ses vœux.

    L'année suivante, il fut reçu à Rome avec Gaétan de Thiene, par le Pape Paul IV, et en 1560 il devint maître des novices, où il fut particulièrement apprécié comme confesseur. En 1567 il fut nommé supérieur de Saint-Paul.

    Il fut visiteur de la province de Lombardie entre 1573 et 1577 et de la province de Campanie en 1590 et 1591. Grande figure de la Réforme catholique (dite « contre-réforme ») il travailla avec saint Charles Borromée à Milan.

    Le 10 novembre 1608, à l’âge de 88 ans, il mourut subitement au pied de l'autel au moment où il commençait à célébrer la Messe, après avoir dit trois fois : Introïbo ad altare Dei.

    Il fut canonisé par Clément XI en 1712.

  • Dédicace de l’archibasilique du Très Saint Sauveur

    Cette fête commémore la consécration de la « cathédrale de Rome » par le pape saint Silvestre Ier le 9 novembre 324. Elle est appelée également Saint-Jean de Latran, car au XIIe siècle on lui donna comme second titulaire saint Jean-Baptiste, à qui était dédié l’antique baptistère attenant.

    Même si celle-ci l’est de façon éminente, toute fête de la dédicace d’une église est une fête du Seigneur, car l’église est la réalisation anticipée du Royaume, le Seigneur y habite réellement et y accomplit l’œuvre de la rédemption. L’épître, sur la Jérusalem céleste descendant du ciel, et l’évangile, sur le salut apporté dans la maison de Zachée, le soulignent.

    C’est pourquoi la fête de la dédicace, non seulement prime le dimanche, mais s’y substitue : on ne fait même pas mention du dimanche occurrent de l’année liturgique.

  • La Marche pour la Vie

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    On sait déjà que Mgr André Vingt-Trois, archevêque de Paris, président de la conférence épiscopale et cardinal, n’y participera pas. Ce n’est pas un scoop, mais on sait aujourd’hui qu’en outre il désavoue ces manifestations, comme il vient de le dire explicitement :

    « Je peux me permettre de penser que, au moins sur le plan tactique, ce n’est pas la meilleure solution. Comme il s’agit de questions sérieuses et graves, je ne pense pas que l’objectif soit de pousser des cris : il faut travailler, contribuer au travail. Et si on est sérieux, on a des résultats et on est entendu. » (Il parle des « états généraux de la bioéthique »…)