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  • « Abou Qaswara »

    Les Américains ont affirmé mardi avoir tué le « numéro deux de la branche irakienne d'Al-Qaïda », le 5 octobre dernier, lors d’une opération à Mossoul.

    On apprend aujourd’hui qu’il s’appelait « Abou Qaswara » (ce qui n’est pas un patronyme mais un nom de guerre), qu’il avait 43 ans, et qu’il était… suédois, d’origine marocaine.

    Ce qui explique pourquoi la Suède avait annoncé la mort en Irak d’un haut responsable d’Al Qaïda, suédois d’origine marocaine, de 43 ans, sans donner son nom, qu’on ne connaît donc toujours pas.

    Il est évident que ce Suédois marocain n’était pas en Irak du temps de Saddam Hussein.

    Ce qui souligne la pertinence de ce que disait David Mascré l’autre jour lors du colloque de l’Institut du pays libre au Centre Charlier : si les Américains avaient voulu « combattre le terrorisme », ils ne seraient pas allés en Afghanistan ou en Irak, mais en Europe…

  • Afghanistan

    Alors que des militaires occidentaux et des responsables afghans étaient en réunion dans le district de Bermel, dans la province de Paktika (Est de l'Afghanistan), un policier afghan, dans une tour de guet, a ouvert le feu, tuant un soldat américain. Le policier a été abattu.

  • Le premier bébé-médicament en Espagne

    Le Service andalou de la santé a annoncé mardi la naissance d'un bébé, produit par sélection in-vitro d'un embryon, destiné à tenter de guérir son frère. Le sang du cordon ombilical du nouveau né doit être transmis, par injection, à son frère dans l'espoir de le guérir de sa maladie, une anémie génétique due à une anomalie des gènes de l'hémoglobine.

    Réaction de L'Osservatore Romano :

    « L'Espagne, ces temps-ci est à l'avant-garde de toutes les décisions les plus discutables en matière de bioéthique. » « A partir du moment où la sélection a été faite (...) pour soigner un frère déjà né, beaucoup la considèrent comme éthiquement acceptable. » Mais en acceptant la sélection d'embryons, les parents « ont sacrifié d'autres enfants possibles », et les médecins n'ont fait que répondre à leur demande. « Il ne s'agit pas d'une action altruiste, mais, ni plus ni moins, d'un acte d'eugénisme et donc en tant que tel condamnable ».

  • Ils ont encore parlé pour ne rien dire

    L'interruption des matches de l'équipe de France en cas de sifflets contre la Marseillaise préconisée par le gouvernement français mercredi reste une mesure difficilement applicable dans les faits, selon des responsables du football mondial.

    Les règlements qui régissent les matches internationaux sont clairs: "Seuls les cas de force majeure peuvent entraîner un arrêt de la rencontre en matches internationaux. Les sifflets n'en font pas partie", souligne l'un des membres des instances dirigeantes du football.

    "Et puis qui va arrêter le match? Pour l'instant, c'est l'arbitre qui arrête le match, or l'arbitre ne dépend pas du gouvernement français", a précisé la même source.

    "Comment fait-on pour évacuer les gens du stade? s'interroge un autre dirigeant. Et ceux qui n'ont pas sifflé et qui ont payé leur billet pour le match, on les évacue quand même? Il risquerait d'y avoir des incidents. Cela poserait peut-être plus de problèmes que cela n'en résoudrait".

    Le président de la Fédération française de football Jean-Pierre Escalettes a relevé après son entrevue avec le président Nicolas Sarkozy qu'annuler des matches avec des dizaines de milliers de spectateurs nécessiterait des "garanties sécuritaires". "Le président a dit: +l'Etat assumera+".

    "Evacuer un stade de 10.000, 50.000 ou 80.000 personnes c'est la bataille rangée à coup sûr. Infaisable techniquement sauf à mettre un policier derrière chaque supporteur", a indiqué à l'AFP une source policière en charge des supporteurs à risques.

  • Contre le PEC : l’Italie aussi

    Silvio Berlusconi a annoncé au sommet européen de Bruxelles son intention de mettre son veto au plan d'action européen, le “PEC”, pour « lutter contre le réchauffement climatique » :

    « J'ai annoncé mon intention de mettre mon veto. La Pologne s'est mise avec nous. [Euh… c’est le contraire, mais peu importe]. Nos entreprises ne sont absolument pas en mesure aujourd'hui de supporter les coûts de la réglementation proposée. Les engagements pris sont confrontés à la crise. Nous ne croyons pas que le moment soit venu de faire les Don Quichotte, d'aller seuls alors que les pays gros producteurs de CO2 comme les Etats-Unis ou la Chine sont absolument contre une adhésion à notre projet. »

    Nicolas Sarkozy s’est dit quant à lui « optimiste » sur la réalisation d’un « consensus »…

  • Jacques Barrot

    Voici la première et la dernière question d’une interview européenne du commissaire européen Jacques Barrot, révélatrice du suicide européen.

    L’Europe a-t-elle besoin d’immigration ?

    Oui. La situation démographique de l’Europe exige une migration qui doit être concertée. La vocation de l’Europe, c’est aussi une volonté de faciliter les échanges entre pays. L’immigration est à la fois une exigence économique et morale.

    L’Islam est perçu par certains comme incompatible avec les valeurs européennes de démocratie, de paix et d’égalité des sexes. Comment se positionne l’UE par rapport à cette problématique ? (Roman Moravcik, journaliste slovaque)

    Cette manière de voir l’Islam antagoniste avec les valeurs européennes est une vue totalement partiale et erronée. L’Islam est une religion monothéiste qui me paraît compatible avec nos principes de laïcité. Ce qui ne l’est pas, ce sont tous les fondamentalismes, pas seulement islamiques, qui veulent ségréguer et exclure les autres religions. Dès lors que le pluralisme est accepté par l’Islam, en tout cas en Europe, l’Islam est le bienvenu. Ce qui est vrai, c’est que nous lutterons toujours contre le fait que dans le milieu islamique les communautés chrétiennes ne soient pas toujours respectées comme elles devraient l’être. Mais ça, c’est propre à un certain nombre d’états islamiques, ça n’est pas le propre de l’Europe. L’Europe est en faveur du pluralisme religieux et évidemment tout Islam qui veut être présent en Europe doit accepter ce pluralisme.

  • L’Eglise selon saint Paul

    Extraits de la catéchèse de Benoît XVI, hier :

    Ce mot « Eglise » a une signification pluridimensionnelle : il indique, d'une part, les assemblées de Dieu dans des lieux déterminés (une ville, un pays, une maison), mais il signifie aussi toute l'Eglise dans son ensemble. Et ainsi nous voyons que « l'Eglise de Dieu » n'est pas seulement une somme de différentes Eglises locales, mais que les différentes Eglises locales sont à leur tour une réalisation de l'unique Eglise de Dieu. Toutes ensemble elles sont « l'Eglise de Dieu », qui précède les Eglises locales singulières et s'exprime, se réalise en elles.

    Il est important d'observer que le mot « Eglise » apparaît presque toujours avec l'adjonction de la qualification « de Dieu » : ce n'est pas une association humaine, née d'idées ou d'intérêts communs, mais d'une convocation de Dieu. Il l'a convoquée et c'est pourquoi elle est une dans toutes ses réalisations. L'unité de Dieu crée l'unité de l'Eglise dans tous les lieux où elle se trouve.

    L'œuvre évangélisatrice de Paul n'a pas d'autre finalité que celle d'implanter la communauté des croyants dans le Christ. Cette idée est comprise dans l'étymologie même du terme ekklésia, que Paul, et avec lui tout le christianisme, a préféré à l'autre terme de « synagogue » : non seulement parce qu'à l'origine le premier est plus « laïc » (dérivant de la pratique grecque de l'assemblée politique et pas précisément religieuse), mais également parce qu'il implique directement l'idée plus théologique d'un appel ab extra, et donc pas seulement l'idée de simplement se retrouver ensemble ; les croyants sont appelés par Dieu, qui les réunit en une communauté, son Eglise.

  • Daoudal Hebdo N° 7

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    Dans ce numéro

    Page 2
    Luc Besson découvre la vraie banlieue…
    Le Conseil économique et social

    Page 3
    Sarkozy : enseigner l’arabe pour islamiser la France

    Page 4
    La discrimination religieuse officielle en France

    Page 5
    Les manigances de l’islamisation : l’exemple des Andelys

    Page 6
    La démocratie par le fric

    Page 7
    La première sainte de l’Inde
    Les chrétiens chassés de Mossoul
    Ce cher Klaus
    Les jeunes Autrichiens

    Page 8
    Benoît XVI et Pie XII
    Dimanche prochain...

  • Sainte Hedwige

    La Pologne a cette heureuse fortune, qu'à chaque époque décisive de son histoire, un saint apparaît pour lui tracer la voie qui la conduira à l'accomplissement de sa glorieuse destinée. Sur le champ de bataille de Legnica plane la douce image de sainte Hedwige. Mère du duc Henri le Pieux, elle s'était retirée depuis son veuvage au monastère cistercien de Trzebnica, qu'elle avait fondé. Trois années avant l'arrivée des barbares, elle eut révélation du sort qui attendait son fils. Elle offrit silencieusement son sacrifice, et, bien loin d'arrêter le courage du jeune duc, elle fut la première à l'animer à la résistance.

    La nuit qui suivit la bataille, elle éveilla une de ses compagnes et lui dit : « Demundis, sachez que j'ai perdu mon fils. Mon fils chéri s'est éloigné de moi comme un oiseau qui fuit à tire d'aile; je ne verrai plus mon fils en cette vie. » Demundis essaya de la consoler. Aucun courrier n'était arrivé de l'armée, et ces inquiétudes étaient vaines. « Ce n'est que trop vrai, lui répondit la duchesse, mais n'en parlez à personne. »

    « Trois jours après, la fatale nouvelle était confirmée. C'est la volonté de Dieu, dit Hedwige; ce que Dieu veut et ce qui lui plaît doit aussi nous plaire. » Et tressaillant dans le Seigneur : « Je vous rends grâces, ô mon Dieu, dit-elle en levant les yeux et les mains au ciel, de ce que vous m'aviez donné un tel fils. Il m'a aimée toujours durant sa vie, il m'eut toujours en « grand respect, jamais il ne m'a affligée. J'aurais beaucoup désiré l'avoir avec moi sur la terre; mais je le félicite, de toute mon âme, de ce que par l'effusion de son sang il vous est uni au ciel, à vous son créateur. Je vous recommande son âme, ô Seigneur mon Dieu. » Il ne fallait pas moins qu'un tel exemple pour soutenir la Pologne en face des nouveaux devoirs qu'elle venait d'accepter.

    A Legnica, elle avait relevé le glaive de la chrétienté, tombé des mains défaillantes de la Ruthénie, et elle se tenait désormais comme une sentinelle vigilante, prête à défendre l'Europe contre les barbares. Quatre-vingt-treize fois les Tartares s'élancèrent sur la chrétienté, toujours avides de sang et de pillage; quatre-vingt-treize fois la Pologne les repoussa de vive force, ou eut la douleur de les voir saccager ses campagnes, incendier ses villes, emmener en captivité la fleur de ses enfants. Par ces sacrifices, elle amortissait au profit de l'Europe le coup de l'invasion. Tant qu'il fallut du sang, des larmes et des victimes, la Pologne en donna sans compter, pendant que les nations européennes jouissaient de la sécurité, achetée par cette continuelle immolation.

    (Dom Guépin, S. Josaphat et l'Eglise grecque unie en Pologne, Introduction, cité dans L’Année liturgique de Dom Guéranger. Voir aussi ce que dit de sainte Hedwige l’Office polonais du tourisme…)

  • La Pologne résiste au PEC

    Alors qu’elle accueille en décembre la prochaine conférence mondiale sur le climat à Poznan, la Pologne maintient son refus du PEC (paquet énergie climat), le plan de lutte européen « contre le changement climatique », censé être adopté avant la fin de l’année.

    Le Premier ministre Donald Tusk a estimé que ce dispositif « conduirait à augmenter le prix de l'électricité de 90% ».

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