Le Service andalou de la santé a annoncé mardi la naissance d'un bébé, produit par sélection in-vitro d'un embryon, destiné à tenter de guérir son frère. Le sang du cordon ombilical du nouveau né doit être transmis, par injection, à son frère dans l'espoir de le guérir de sa maladie, une anémie génétique due à une anomalie des gènes de l'hémoglobine.
Réaction de L'Osservatore Romano :
« L'Espagne, ces temps-ci est à l'avant-garde de toutes les décisions les plus discutables en matière de bioéthique. » « A partir du moment où la sélection a été faite (...) pour soigner un frère déjà né, beaucoup la considèrent comme éthiquement acceptable. » Mais en acceptant la sélection d'embryons, les parents « ont sacrifié d'autres enfants possibles », et les médecins n'ont fait que répondre à leur demande. « Il ne s'agit pas d'une action altruiste, mais, ni plus ni moins, d'un acte d'eugénisme et donc en tant que tel condamnable ».