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  • La vengeance est un plat qui se mange froid

    Le 5 février 2003, Colin Powell était contraint, devant le Conseil de sécurité de l’ONU, de montrer longuement les prétendues « preuves » de l’existence d’armes de destruction massive en Irak. L’année suivante, il démissionnait de son poste de Secrétaire d’Etat, puis il faisait part de son « amertume » d’avoir accepté de raconter des mensonges qui faisaient « tache » sur sa carrière.

    Le 19 octobre 2008, le républicain Colin Powell apporte son soutien à Barack Obama…

  • Témoins de l’amour conjugal

    Extraits de l’homélie du cardinal José Saraiva Martins, préfet émérite de la Congrégation pour les causes des saints, au cours de la cérémonie de béatification de Louis et Zélie Martin :

    Parmi les vocations auxquelles les hommes sont appelés par la Providence, le mariage est l'une des plus nobles et des plus élevées. Louis et Zélie ont compris qu'ils pouvaient se sanctifier non pas malgré le mariage mais à travers, dans et par le mariage, et que leurs épousailles devaient être considérées comme le point de départ d'une montée à deux. Aujourd'hui, l'Église n'admire pas seulement la sainteté de ces fils de la terre de Normandie, un don pour tous, mais elle se mire dans ce couple de Bienheureux qui contribue à rendre la robe de mariée de l'Eglise, plus belle et splendide. Elle n'admire pas seulement la sainteté de leur vie, elle reconnaît dans ce couple la sainteté éminence de l'institution de l'amour conjugal, telle que l'a conçue le Créateur Lui-même. (…)

    Louis et Zélie sont un don pour les époux de tous âges par l'estime, le respect et l'harmonie avec lesquels ils se sont aimés pendant 19 ans. (…)

    Louis et Zélie sont un don pour les parents. Ministres de l'amour et de la vie, ils ont engendré de nombreux enfants pour le Seigneur. (…)

    Louis et Zélie sont un don pour tous ceux qui ont perdu un conjoint. Le veuvage est toujours une condition difficile à accepter. Louis a vécu la perte de sa femme avec foi et générosité, préférant, à ses attraits personnels, le bien de ses enfants.

    Louis et Zélie sont un don pour ceux qui affrontent la maladie et la mort. Zélie est morte d'un cancer, Louis a terminé son existence, éprouvé par une artériosclérose cérébrale. Dans notre monde qui cherche à occulter la mort, ils nous enseignent à la regarder en face, en s'abandonnant à Dieu.

    Enfin je rends grâce à Dieu, en cette 82e Journée Mondiale des Missions, car Louis et Zélie sont un modèle exemplaire de foyer missionnaire. Voilà la raison pour laquelle le Saint Père a voulu que la béatification se réalise en cette journée si chère à l'Eglise Universelle, comme pour unir les maîtres Louis et Zélie à la disciple Thérèse, leur fille, devenue Patronne des Missions et Docteur de l'Église.

  • Pitié pour les nations dévoyées

    Hier, journée mondiale des missions, Benoît XVI s’est rendu à Pompéi. Il a célébré la messe devant le sanctuaire Notre-Dame du Rosaire, qui accueille chaque année quelque 4 millions de fidèles.

    « Ici, à Pompéi, on comprend que l'amour pour Dieu et l'amour pour le prochain sont inséparables », a-t-il dit au cours de son homélie. « Aux pieds de Marie, les familles retrouvent ou renforcent la joie de l'amour qui les garde unies. »
    Le secret de Pompéi, a dit le pape, c'est le rosaire, une prière qui « nous conduit à Jésus, à travers Marie ». « Le rosaire est une prière contemplative accessible à tous : petits et grands, laïcs et clercs, savants et personnes peu instruite ». Or, « le rosaire est une arme spirituelle dans la lutte contre le mal, contre toute violence, pour la paix dans les cœurs, dans les familles, dans la société et dans le monde ».

    Après la messe, il a dit la supplique à Notre Dame du Rosaire, écrite en 1883 par le bienheureux Bartolo Longo, béatifié par Jean-Paul II en octobre 1980. (La nouvelle ville de Pompéi a été construite en réponse à la promesse faite en 1872 par Bartolo Longo, un avocat italien, de construire une église dédiée à Notre Dame du Rosaire.) Il a ajouté : « Nous implorons aujourd'hui pitié pour les Nations dévoyées, pour toute l'Europe, pour le monde entier, afin que, repenti, il retourne à ton Cœur. Et si tu ne voulais pas nous aider, parce que nous sommes des fils ingrats et indignes de ta protection, nous ne saurions à qui nous adresser. » Puis il a offert une rose d'or à la Vierge.

    Avant l’Angélus il a déclaré :

    « En ce mois d'octobre, mois missionnaire et du Rosaire, combien de fidèles et combien de communautés offrent le saint Rosaire pour les missionnaires et pour l'Évangélisation ! Je suis par conséquent heureux de me trouver justement aujourd'hui, en cette célébration, ici à Pompéi, dans le plus important Sanctuaire dédié à la Bienheureuse Vierge du Saint Rosaire. Cela me donne en effet le moyen de souligner avec une grande force que le premier engagement missionnaire de chacun est précisément la prière. C'est avant tout en priant qu'on se prépare à l'Évangile ; c'est en priant qu'on ouvre les coeurs au mystère de Dieu et dispose les esprits à accueillir sa Parole de salut. »

    Et il a évoqué la béatification des parents de sainte Thérèse de Lisieux :

    « Il y a ensuite, en ce jour, une autre heureuse coïncidence : aujourd'hui précisément, à Lisieux,sont proclamés Bienheureux, Louis Martin et Zélie Guérin, parents de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, déclaré par Pie XI patronne des missions. Ces nouveaux Bienheureux ont accompagné et partagé, par leur prière et leur témoignage évangélique, le chemin de leur fille appelée par le Seigneur à se consacrer à Lui sans réserve entre les murs du Carmel. Ce fut là, dans le silence de la clôture, que Sainte Thérèse réalisa sa vocation : « Dans le coeur de l'Église, ma mère, je serai l'Amour » (Manuscrits autobiographiques, Lisieux 1957, 229). En pensant à la béatification des époux Martin, il m'est cher de rappeler une autre intention, qui me tient beaucoup à coeur : la famille, dont le rôle est fondamental dans l'éducation des enfants à un esprit universel, ouvert et responsable vers le monde et ses problèmes, comme également dans la formation des vocations à la vie missionnaire. Et alors, presque en poursuivant idéalement le pèlerinage que tant de familles ont accompli cela fait un mois à ce Sanctuaire, invoquons la protection maternelle de Notre Dame de Pompéi sur tous les noyaux familiaux du monde, en pensant déjà à la VIe Rencontre Mondiale des Familles, au programme dans la Ville de Mexico en janvier 2009. »

    (Eucharistie miséricordieuse, Zenit)

  • Saint Jean de Kenty

    Parmi les hommes éminents par la doctrine et la sainteté, capables d'agir et d'enseigner et de défendre la foi orthodoxe attaquée par ses adversaires, personne n'hésite à compter le bienheureux Jean de Kenty. Il suffit de l'avoir entendu, à l'université de Cracovie, enseigner une science puisée à la source la plus pure. Or, à cette époque, dans des régions guère éloignées, sévissaient les schismes et les hérésies. Il travaillait à expliquer au peuple, dans sa prédication, la morale la plus sainte; et il confirmait cet enseignement par son humilité, sa chasteté, sa miséricorde, ses pénitences corporelles, toutes les vertus d'un prêtre irréprochable et d'un vaillant ouvrier. C'est pourquoi il ne se contenta pas d'apporter aux professeurs de cette université un surcroît de prestige, mais il laissa aussi un merveilleux exemple à tous ceux qui exercent cette charge. Qu'ils s'efforcent énergiquement d'être de parfaits enseignants et qu'ils travaillent de toutes leurs forces à unir la science des saints à leurs autres compétences, pour la louange et la gloire de Dieu seul. Il ajoutait l'humilité au respect avec lequel il traitait des choses divines. Ayant une modeste opinion de lui-même, malgré sa supériorité scientifique incontestable, il ne se mettait jamais au-dessus des autres; il souhaitait même être dédaigné et méprisé par tous; rien ne lui était plus étranger que de montrer de l'impatience envers ceux qui le contredisaient ou le méprisaient. Son humilité s'accompagnait d'une rare simplicité, digne d'un enfant; aussi, dans ses actions et ses paroles, il n'y avait aucun artifice, aucun faux-semblant; ce qu'il avait au fond du coeur venait facilement sur ses lèvres. S'il soupçonnait, en ayant dit la vérité, avoir blessé quelqu'un par ses paroles, avant de monter à l'autel il demandait humblement pardon, non pas tant pour son erreur que pour celle de l'autre. Dans la journée, après avoir accompli sa tâche, il se rendait directement de l'école à l'église. Et là, devant le Christ caché dans l'Eucharistie, il prolongeait sa contemplation et sa prière. Dieu seul occupait tout son coeur, Dieu seul était sur ses lèvres.

    Clément XIII, lors la canonisation de Jean de Kenty

    [En 2006, j’avais cité l’émouvant hommage de Dom Guéranger à la Pologne, à propos de Jean de Kenty et de sa canonisation par Clément XIII.]

  • 23e dimanche après la Pentecôte

    L’évangile de ce jour est celui où un chef de synagogue demande à Jésus d’aller ressusciter sa fille, et en chemin Jésus guérit une femme qui souffrait d’un flux de sang.

    Cette femme n’ose pas se présenter à Jésus : elle arrive par derrière, dans la foule, et touche la frange de son vêtement. Selon une très ancienne tradition, il s’agissait d’une païenne, ce qui explique qu’elle n’ose pas parler au rabbi. C’est pourquoi aussi, symboliquement, elle est en dehors de la ville, sur la route.

    Jésus va ressusciter la fille d'un chef juif, et en chemin il guérit une païenne: il vient apporter le salut aux juifs et aux païens.

    La tradition dit que cette femme érigea ensuite devant chez elle un monument la représentant à genoux devant le Christ en attitude de remerciement, que l’empereur Julien fit casser le monument pour le remplacer par une statue à son effigie, et que la foudre détruisit la statue...

  • Benoît XVI, Pie XII et les juifs

    Le pape Benoît XVI n'a pas encore signé le décret sur les vertus héroïques de Pie XII "car il veut avoir de bonnes relations avec les Juifs", déclare le père Gumpel, le postulateur de la cause de Pie XII, à l’agence Ansa que cite l’AFP.

    Selon père Gumpel, Benoît XVI "voudrait aller en Israël le plus rapidement possible" mais il ne pourra pas le faire tant que la légende sous la photo de Pie XII dans le Musée de l'Histoire de la Shoah de Yad Vashem, à Jérusalem, "une évidente falsification de l'Histoire, ne sera pas enlevée".

    "L'Eglise catholique fait son possible pour avoir de bonnes relations avec Israël mais des rapports amicaux ne peuvent être construits que dans la réciprocité", poursuit le père Gumpel.

    "Nous voyons que le pape a invité avec un grand sens de l'hospitalité un rabbin à notre synode et celui-ci, abusant de notre gentillesse, a attaqué à trois reprises Pie XII. Le rabbin peut dire ce qu'il souhaite, bien entendu, mais s'il est invité et qu'il parle de cette manière, il n'aide pas à améliorer nos relations", dit-il encore, ajoutant que les juifs sont "très divisés" sur Pie XII: "Certains continuent d'attaquer l'Eglise catholique disant que le Christ était le fils d'un soldat et d'une prostituée, tandis que d'autres assurent que personne n'a sauvé autant de juifs que Pie XII."

  • La Turquie représente l’Europe à l’ONU

    Le Conseil de sécurité de l’ONU comprend cinq membres permanents, mais aussi dix membres provisoires, qui sont renouvelés par moitié chaque année.

    L’Assemblée générale élit des représentants de grandes régions. Un pour l’Asie : ce sera le Japon. Un pour l’Afrique : ce sera l’Ouganda. Un pour l’Amérique : ce sera le Mexique. Et deux pour l’Europe : l’Autriche et... la Turquie.

    Ajoutons que la Turquie a été élue haut la main, alors que l’Autriche a eu à peine la majorité requise des deux tiers.

  • Le MoDem et Kléber Haedens

    J’avais aperçu que le projet du maire de La Garenne-Colombes de donner à un collège le nom de Kléber Haedens suscitait une vive opposition. Je n’y avais pas fait attention, me disant qu’il s’agissait des cris habituels en la circonstance de l’opposition communiste (éventuellement socialiste).

    Mais en fait c’est le MoDem de François Bayrou qui mène la fronde !

    Le crime de Kléber Haedens est d’avoir écrit dans L’Action Française et d’avoir été « proche de gens comme Charles Maurras, Michel Déon, Roger Nimier, Léon Daudet (qu’il admirait) ou Antoine Blondin »…

    Sic.

    Commentaire de Nations Presse Info :

    « Bien entendu, à l’inverse, les divers noms de personnalités communistes, marxistes ou anarchistes donnés à plusieurs dizaines d’établissements scolaires dans toute la France et particulièrement en Ile-de-France ne semblent pas perturber le MoDem. Les collèges ou lycées Maurice Thorez, Georges Politzer, Gabriel Péri, Pierre Semard, Marcel Cachin, Pierre Georges, Jean Lolive, Louise Michel ou encore Rosa Luxemburg ne suscitent pas de cris de désapprobation. De même que l’école maternelle Karl Marx de Villejuif ou le collège Robespierre d’Epinay-sur-Seine. »

  • Benoît XVI et l’arrogance de scientifiques

    Un passage du discours de Benoît XVI au congrès organisé par l'Université pontificale du Latran à l'occasion du dixième anniversaire de l'encyclique « Fides et ratio », jeudi, a provoqué de vives réactions chez nombre de scientifiques :

    Dans les développements actuels de la science, disait-il, « le gain facile ou, pire encore, l'arrogance de remplacer le Créateur jouent parfois un rôle déterminant ».

    Mais en fait ces protestations sur l’arrogance et le gain facile (qui sont des réalités) sont un rideau de fumée. Ce que ne supportent pas les scientifiques, c’est la suite du propos du pape :

    « La science, par ailleurs, n'est pas en mesure d'élaborer des principes éthiques ; elle peut seulement les accueillir et les reconnaître comme nécessaires pour faire disparaître ses éventuelles pathologies. La philosophie et la théologie deviennent, dans ce contexte, des aides indispensables avec lesquelles il faut se confronter pour éviter que la science n'avance toute seule sur un sentier tortueux, plein d'imprévus et qui n'est pas dépourvu de risques. »

    Il s’agit là d’un thème récurrent chez Joseph Ratzinger, exposé dans plusieurs de ses interventions publiques. Par exemple, il disait à Vérone, en octobre 2006, qu’il fallait « conjuguer entre elles la théologie, la philosophie et les sciences, dans le plein respect de leurs propres méthodes et de leur autonomie réciproque, mais également en ayant conscience de l’unité intrinsèque qui les relie ».

    Voilà ce que les scientifiques ne veulent pas entendre, y compris certains qui se disent catholiques.

  • Saint Luc

    Saint Luc, né à Antioche, est une des principales gloires de cette ville. On sait peu de chose de ses premières années ; on ignore même si, avant sa conversion, il était païen ou observait la religion juive ; cette dernière opinion est la plus généralement adoptée. Doué d'un caractère ferme et d'une belle intelligence, il fut, paraît-il, très habile médecin, et ne dédaignait pas, dans ses loisirs, de cultiver l'art de la peinture, pour lequel il avait un goût prononcé.

    Luc serait sûrement arrivé à l'une des premières charges de la cité, quand il renonça à son brillant avenir pour aller voir, en Judée, ce Jésus qui venait d'inaugurer Sa vie publique, et dont le nom, la doctrine, les miracles, faisaient grand bruit dans tous les pays voisins. Il Le vit, crut en Sa mission divine, et prenant pour lui la parole du Maître : Que celui qui veut être Mon disciple quitte tout et Me suive, il suivit dès lors le Sauveur pas à pas dans Ses courses apostoliques ; il fut témoin de Sa Passion, de Sa Résurrection, de Son Ascension, reçut le Saint-Esprit au Cénacle, le jour de la Pentecôte, et partit pour évangéliser Antioche sa patrie.

    Plein d'enthousiasme pour le génie de saint Paul, il le prit pour son maître et se joignit à lui pour l'aider dans ses travaux ; il lui fut si fidèle, qu'il l'accompagna dans tous ses voyages et supporta patiemment avec lui fatigues, souffrances et persécutions.

    Saint Luc écrivit, sous l'inspiration de l'Esprit-Saint et avec une compétence personnelle qui est incontestable, l'Évangile qui porte son nom et les Actes des Apôtres. Son Évangile est surtout précieux par ses récits assez détaillés des mystères de l'Incarnation et de la Nativité du Sauveur, de l'Annonciation et de la Visitation. Les Actes des Apôtres servirent à faire disparaître beaucoup de mensonges qu'on répandait sur le christianisme naissant, et à confirmer les fidèles dans la foi.

    Qui n'a entendu parler des Vierges peintes par saint Luc ? D'après une tradition, il aurait obtenu de Marie la grâce de faire Son portrait, et la divine Mère aurait consenti à poser devant lui ; le travail terminé, la Sainte Vierge l'aurait béni en disant : “Ma grâce sera toujours avec cette image.” Les Madones de saint Luc sont vénérées en plusieurs lieux.

    Après la mort du grand Apôtre, Luc continua son apostolat en Italie, dans les Gaules, la Dalmatie, la Macédoine. Il répandit son sang pour la foi, soit dans le Péloponèse, soit en Bithynie. – Les peintres et les médecins le regardent comme leur patron.

    Ce texte de l’abbé Jaud, extrait de sa Vie des Saints pour tous les jours de l'année (1950), est fort intéressant en ce qu’il exprime (comme toujours chez cet auteur) la tradition hagiographique. Aujourd’hui on prétend que saint Luc n’a pas connu le Christ, et le site de l’épiscopat français affirme :

    « Saint Luc était un médecin grec, adorateur des idoles, soucieux de ses malades dont il connaît la faiblesse et souvent la misère. Jusqu’au jour où il entend saint Paul parler de Jésus, qui vient apporter le salut et la résurrection. Pendant 18 ans, il ne quittera plus désormais l’apôtre des nations et le suivit jusqu’à son martyre à Rome en 67. »

    Pour cela, on se base sur les traductions du début de son évangile, qui sont toutes fautives (y compris, pour le coup, la Bible Fillion), comme l’a établi Sylvie Chabert d’Hyères.

    Sed contra... saint Jérôme affirme que saint Luc n'a pas connu le Seigneur "dans la chair"...