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  • Tribunaux islamiques : en Ecosse aussi

    Selon The Scotsman, des discussions sont en cours pour créer des tribunaux islamiques en Ecosse. Qamar Bhatti, directeur du tribunal musulman d’arbitrage (le MAT), a reconnu l’existence de discussions avec des avocats et des membres de la communauté musulmane d’Ecosse. On pense que l’organisation a pour but d’établir des tribunaux à Edimbourg et à Glasgow.

    Cinq tribunaux islamiques, s’occupant d’affaires de droit civil allant des cas de divorce à ceux de violences domestiques en passant par les différends financiers, fonctionnent depuis plus d’un an à Londres, Birmingham, Bradford, Manchester et au siège du MAT à Nuneaton dans le Warwickshire. Ces tribunaux ont des pouvoirs légaux, et on peut demander l’exécution de leurs décisions dans les tribunaux de comté et les hautes cours.

    (Via Bivouac-ID)

  • L’Afghanistan selon le renseignement américain

    L'Afghanistan est plongé dans une spirale négative et il est peu probable que son gouvernement soit en mesure de contrer la résurgence des talibans, selon un projet de synthèse des agences américaines du renseignement cité par le New York Times.

    Ce rapport classé confidentiel évoque un effondrement du pouvoir central accéléré par la corruption au sein du gouvernement du président Hamid Karzaï et l'augmentation des attaques menées par les insurgés depuis leurs bases arrière au Pakistan.

    Il affirme que nombre des problèmes les plus lourds de l'Afghanistan trouvent leur origine dans l'administration même du pays.

    Cette fuite est intervenue la veille de la réunion, aujourd’hui à Budapest, des ministres de la Défense de l'Otan, où Washington doit appeler une nouvelle fois les membres de l'Alliance atlantique à s'impliquer davantage dans le conflit...

  • L’expérience des affaires européennes

    Le conseil des ministres britannique a confirmé la nomination de Catherine Ashton comme commissaire européen, en remplacement de Peter Mandelson, qui intègre le gouvernement.

    Le communiqué indique :

    « Elle possède une vaste expérience des affaires européennes, puisque c'est elle qui a mené le traité de Lisbonne jusqu'à sa ratification par la Chambre des Lords. »

    Sic.

    (via Bruges-Europe)

  • Le patron de Skyrock, la radio des jeunes

    Une peine de un an de prison avec sursis à été requis à l'encontre du président de Skyrock, Pierre Bellanger, le 7 octobre, par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir en 1999 « favorisé la corruption d’une mineure en l’initiant à diverses formes de sexualité, notamment de groupe, homosexuelle ou sado-masochiste, y compris avec la participation de sa soeur aînée ».

    Voici comment Le Post relate l’audience.

    A l'époque, Laetitia, belle jeune fille de 17 ans, raconte qu'elle vit mal le divorce de ses parents. Elle recherche de l’affection. Sa sœur l’invite après un week-end à Rome à venir habiter chez elle et "ses coloc’". Officiellement. Officieusement, la soeur de Laetitia vit depuis 1994 une histoire à part avec Pierre Bellanger, Cathy et Constance: le "Halcyon". Une forme de ménage à plusieurs, dont le "maître" est Pierre. Les trois concubines de l’époque se présentent comme ses "esclaves", mais affirment que rien ne leur était "jamais imposé". Ce serait simplement pour plaire au maître qu'elles "'trouvent des femmes", de préférence belles et intelligentes, "maléables" aussi. Emmanuelle recrutera sa propre sœur.

    Au début, Laetitia vient quand elle veut, surtout le week-end et le mercredi. Et puis assez rapidement, sa sœur lui explique que pour continuer à jouir de sa nouvelle vie, il lui "faudra tomber amoureuse de Pierre et avoir des relations sexuelles avec lui". Emmanuelle lui assure "c’est une chance incroyable d’être vierge et pure". Laetitia accepte, "fascinée" et séduite par le clinquant, les invitations au restaurant. L’homme à la barbe de trois jours est généreux, intelligent. Il veut "émanciper" les femmes avec qui il choisit de vivre. Le ménage vit au rythme de la "spiritualité" insufflée par le beau quadragénaire. Dans le groupe, il y a aussi un "mage", qui est le voyant de Skyrock, Claude Deplace, ajoute Laetitia.

    "Persuadée de faire un travail intérieur", l’"Oracle" (le surnom de la plaignante) a des rapports sexuels multiples, "souvent sado-masochistes". L'histoire durera pendant sept mois. Punitions (douche froide, séances nue sur le balcon, excuses nues à genoux) et exercices (rédaction d’un journal intime qui met en scène "l’Âme", "l’Ego" et "la Bête") forment le quotidien que dénonce la jeune fille.

    L'histoire prendra fin lors de vacances à Madagascar: la "confiance" est rompue, Laetitia a flirté avec un jeune homme de son âge. Elle dit qu'on ne la considère plus digne de rester dans le groupe. La jeune fille, devenue majeure, attendra 2001 pour déposer une plainte pour viol, après avoir noué des relations stables avec un jeune homme et commencé une psychothérapie.

  • Justice islamique française

    Yvette Truchelut, poursuivie par une cliente à qui elle demandait de retirer son voile islamique dans les parties communes du gîte qu’elle louait, a été condamnée par la Cour d'appel de Nancy, pour “discrimination religieuse”, à deux mois de prison avec sursis, 500 euros de dommages et intérêts auprès de quatre parties civiles, et un euro symbolique à la Ligue des droits de l'homme, la Licra et le Mrap.

    En première instance, elle avait été condamnée à quatre mois de prison avec sursis et 4.400 euros d'amende aux différentes parties civiles.

    A l’audience d’appel, l'avocat général, pour ne pas faire des deux femmes des "martyres" (sic), n'avait pas requis d'amende et avait laissé « à l'appréciation de la cour » une condamnation éventuelle à une peine de prison.

  • Benoît XVI et la Journée mondiale du migrant

    Le Message de Benoît XVI pour la 95e Journée mondiale du migrant, fixée au 18 janvier 2009, a été publié. C’est un message missionnaire…

  • La connaissance selon la chair et la connaissance par le cœur

    Tel était le thème de la catéchèse de Benoît XVI, hier, à travers l’exemple de saint Paul.

    « En conclusion, saint Paul ne pense pas à Jésus en tant qu'historien, comme à une personne du passé. Il connaît assurément la grande tradition sur la vie, les paroles, la mort et la résurrection de Jésus, mais il ne traite pas de tout cela comme d'une chose du passé ; il le propose comme réalité du Jésus vivant. Pour Paul, les paroles et les actions de Jésus n'appartiennent pas au temps historique, au passé. Jésus vit maintenant et parle maintenant avec nous et vit pour nous. Telle est la vraie manière de connaître Jésus et d'accueillir la tradition le concernant. Nous devons nous aussi apprendre à connaître Jésus non selon la chair, comme une personne du passé, mais comme notre Seigneur et Frère, qui est aujourd'hui avec nous et nous montre comment vivre et comment mourir. »

  • Daoudal Hebdo N° 6

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    Dans ce numéro

    Page 2
    Rachida Dati se ramasse…
    Rachida Dati « veut savoir »…
    L’attaque des tartuffes

    Page 3
    Sarkozy et la presse : on ne touche pas au Livre CGT
    La lettre à Barroso… et retour

    Page 4
    Quand Ménard rime avec pétrodollars

    Page 5
    La Commission européenne et la femme enceinte
    Toujours les Irlandais…

    Page 6
    Chrétiens d’Irak : l’exode continue, les persécutions aussi
    L’hommage de Medvedev

    Page 7
    La Pologne retrouve le vin…
    La messe en Turquie

    Page 8
    Le synode sur la Parole de Dieu
    Dimanche prochain…

  • Saint Denis et ses compagnons

    Ce jour est la fête de saint Jean Leonardi, et l'on fait mémoire de saint Denis et ses compagnons.

    Voici une "prose" du missel de Paris de 1779.

    Que toute l'Eglise prenne part à la joie que ressent la France d'avoir en saint Denis un père qui l'a engendrée en Jésus-Christ. Que Paris, illustre par son martyre, fasse sur tout éclater ses transports.

    En ce jour nous célébrons le triomphe remporté par trois saints martyrs dont la protection fait la joie de cette ville et l'appui de tout le royaume.

    Ces deux généreux athlètes, unis à leur père, méritent à juste titre notre souvenir et nos louanges. Mais saint Denis est particulièrement honoré dans l'église bâtie sous son invocation par nos rois.

    Envoyé en France par le souverain Pontife pour y prêcher la foi, Denis ne craint point la fureur d'une nation idolâtre.
    L'apôtre des Gaules choisit pour le lieu de ses premiers travaux Paris où le démon exerçait un empire absolu. Il y élève à Jésus-Christ un temple ; il y prêche de parole et d'exemple ; il y opère les miracles les plus éclatants.

    Le peuple croit, l'erreur se dissipe, la foi s'augmente, et toute la ville bénit le nom du saint évêque. A cette nouvelle, l'Empereur entre en fureur et envoie Sisinnius. Il lui ordonne de conduire au supplice ce zélé pasteur des âmes, célèbre par sa foi, ses miracles et sa sainteté.

    Le saint vieillard est aussitôt mis en prison, chargé de chaînes et cruellement fouetté ; mais les plus rudes tourments ne peuvent ébranler sa constance. La vue des travaux passés renouvelle le courage de ce généreux athlète ; il cherche, par de nouveaux combats, à mériter les récompenses éternelles.

    Nourri de la chair vivifiante de l'Agneau qui s'est immolé pour le salut du monde, et fortifié par la puissance de son Dieu qu'il porte dans son coeur, ce saint homme s'empresse de sceller par l'effusion de son sang la foi qu'il a prêchée et qu'il a confirmée par une infinité de miracles.

    Enfin ce généreux soldat de Jésus-Christ s'avance pour combattre et plein de courage il présente sa tête au bourreau et il reçoit avec intrépidité le coup qui consomme sa victoire.

    Les deux fidèles compagnons de ses travaux le deviennent aussi de ses tourments : ces trois victimes consacrées à Dieu par un même martyre reçoivent la même couronne. Que la glorieuse mort de ces saint hommes nous remplisse de joie. Amen.

  • « Amende honorable »

    Le 20 février 2007, le président PS de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, avait été condamné à six mois de prison avec sursis, 60.000 euros d'amende et un an d'inéligibilité pour prise illégale d'intérêts. Les juges n’avaient pas du tout apprécié que Jean-Paul Huchon nie obstinément les faits, qui étaient avérés (il avait demandé au conseil régional de passer trois contrats avec des sociétés de communication, dont sa femme était salariée, notamment pour qu’elle se rende au Festival de Cannes aux frais de la région).

    Aujourd’hui, devant la cour d’appel, il a reconnu les faits, en regrettant de s’être « blotti dans une attitude de déni ».
    L’AFP dit qu’il a fait « amende honorable »

    On rappellera ce qu’était l’amende honorable (via Wikipedia) :

    Dans l’ancien droit pénal, c’était une peine infamante, consistant pour le condamné à reconnaître publiquement sa faute et à en demander pardon à Dieu, à la société et aux hommes. Elle pouvait être simple, et dans ce cas le condamné n'était pas revêtu des incapacités juridiques liées à l'infamie (déchéance du droit d'exercer certaines professions, y compris de la noblesse et des ordres sacrés). Elle était exécutée dans un lieu public, après affichage de la condamnation, en présence du juge, d'un prêtre, des personnes lésées. Ce lieu était souvent le portail de l'église la plus proche du lieu du délit ou du crime. Le condamné était en chemise et pied nu, portant dans chaque main un cierge, et il se mettait à genoux pour dire la formule d'amende honorable qui était précisée dans le jugement.

    On attend de voir Jean-Paul Huchon pieds nus la corde au cou, un cierge dans chaque main, devant le portail de Saint-François Xavier…