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  • Critiquer Kamel Kabtane

    La Cour européenne des droits de l'homme a condamné jeudi la France pour violation de la liberté de la presse d'un journaliste poursuivi pour diffamation après un article, en 2001, sur le directeur de la Grande Mosquée de Lyon.

    "Avec lui, il n'y a pas de vague, la religion il s'en fout. D'ailleurs il n'y connaît rien. En revanche, la mosquée est calme. Et dans le contexte actuel, ça rassure tout le monde", avait écrit le journaliste à propos de Kamel Kabtane. La cour d'appel l'avait condamné à payer des dommages et intérêts.

    Dans son arrêt, la CEDH observe qu'en tant que directeur de la Grande Mosquée de Lyon, M. Kabtane s'expose à des critiques relatives à l'exercice de ses fonctions. Elle estime que les nombreux documents produits "témoignent que les propos litigieux n'étaient pas dépourvus de toute base factuelle". Et elle ne voit pas de termes "manifestement outrageants" pouvant justifier une restriction à la liberté d'expression de leur auteur "dont le langage ne saurait être tenu pour excessif".

    Elle a alloué au journaliste, Nadji Chalabi, 1.500 euros pour préjudice moral.

  • La vie des groupuscules

    Jean-François Touzé était “secrétaire général” de la “Nouvelle Droite Populaire”. Le 13 septembre, il a été “mis en minorité” sur ses “positions libérales et atlantistes contraires aux convictions de la très grande majorité des adhérents et des responsables du mouvement”. Et il n’a pas changé de “comportement”. “Le Bureau statutaire de la NDP a donc décidé, en vertu de l'article 8 des statuts, de procéder à l'exclusion de Jean-François Touzé du mouvement pour faute grave.” Cette mesure a pris effet “le 17 septembre 2008 à 14 h”.

    Jean-François Touzé a annoncé aussitôt la création d'un nouveau parti...

  • Anathèmes laïques

    Version 100% laïcarde de l’arroseur arrosé. “Riposte laïque” avait lancé une pétition de soutien à Fanny Truchelut. Des militants et sympathisants du FN (notamment via NPI) avaient signé cette pétition ès qualités. Leur nom a été promptement effacé.

    L’avant-veille de l’arrivée du pape, l’UFAL a lancé une pétition intitulée "La laïcité ne doit pas plier devant Benoît XVI". Des militants de Riposte laïque ont signé cette pétition ès qualités. Leur nom a été promptement effacé.

    Naturellement, Riposte laïque, pour qui il était naturel, au nom de la tolérance et de la démocratie, de virer les signataires FN, se plaint amèrement de voir que ses militants sont virés de la pétition de l’UFAL…

    En fait, il s’agit d’un nouvel épisode de la guerre que se livrent les groupuscules laïcards Respublica (dont le chef est le chef de l’UFAL) et sa scission Riposte laïque.

    Mais ce que l’on remarquera surtout est cette phrase de la réaction de Riposte laïque : « Rien ne justifie les anathèmes, et encore moins les excommunications : cela est indigne de nos traditions et de notre culture. »

    On ne sait pas de quelles traditions il s’agit, mais ce langage n’est pas vraiment laïque…

  • Google cède devant un groupe pro-vie

     

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    Le groupe britannique pro-vie The Christian Institute poursuivait Google pour discrimination, en raison de son refus de mettre un lien vers un site anti-avortement avec le mot "avortement" comme mot-clé déclenchant la publicité, alors que Google accepte par ailleurs de promouvoir des sites pro-avortement. Google a accepté un accord à l'amiable devant une cour de justice anglaise, acceptant les publicités des groupes religieux anti-avortement.

    Google a fait savoir via son porte-parole que le débat sur l'avortement était sensible et que Google ne prenait pas parti, confirmant que la société acceptait désormais ces publicités quand elles sont présentées "de façon factuelle".

  • Saint Janvier

    Cependant, dès que la nuit fut venue, le mendiant s’en alla au forum de Vulcano pour recueillir les restes sacrés du saint évêque. La lune, qui venait de se lever, répandit sa lumière argentée sur la plaine jaunâtre de la Solfatare, de telle sorte qu’on pouvait distinguer le moindre objet dans tous ses détails.

    Comme le vieillard marchait lentement et regardait autour de lui pour voir s’il n’était pas suivi par quelque espion, il aperçut à l’autre bout du forum une vieille femme à peu près de son âge qui s’avançait avec les mêmes précautions.

    — Bonjour, mon frère, dit la femme.

    — Bonjour, ma sœur, répondit le vieillard.

    — Qui êtes-vous, mon frère ?

    — Je suis un ami de saint Janvier. Et vous ma sœur ?

    — Moi, je suis sa parente.

    — De quel pays êtes-vous ?

    — De Naples. Et vous ?

    — De Pouzzoles.

    — Puis-je savoir quel motif vous amène ici à cette heure ?

    — Je vous le dirai quand vous m’aurez expliqué le but de votre voyage nocturne.

    — Je viens pour recueillir le sang de saint Janvier.

    — Et moi je viens pour enterrer son corps.

    — Et qui vous a chargé de remplir ce devoir, qui n’appartient d’ordinaire qu’aux parents du défunt ?

    — C’est saint Janvier lui-même, qui m’est apparu peu d’instants après sa mort.

    — Quelle heure pouvait-il être lorsque le saint vous est apparu ?

    — À peu près la troisième heure du jour.

    — Cela m’étonne, mon frère, car à la même heure il est venu me voir, et m’a ordonné de me rendre ici à la nuit tombante.

    — Il y a miracle, ma sœur, il y a miracle. Écoutez-moi, et je vous raconterai ce que le saint a fait en ma faveur.

    — Je vous écoute, puis je vous raconterai à mon tour ce qu’il a fait en la mienne ; car, ainsi que vous le dites, il y a miracle, mon frère, il y a miracle.

    — Sachez d’abord que j’étais aveugle.

    — Et moi percluse.

    — Il a commencé par me rendre la vue.

    — Il m’a rendu l’usage des jambes.

    — J’étais mendiant.

    — J’étais mendiante.

    — Il m’a assuré que je ne manquerai de rien jusqu’à la fin de mes jours.

    — Il m’a promis que je ne souffrirai plus ici bas.

    — J’ai osé lui demander un souvenir de son affection.

    — Je l’ai prié de me donner un gage de son amitié.

    — Voici le même linge qui a servi à bander ses yeux au moment de sa mort.

    — Voici les deux fioles qui ont servi à célébrer sa dernière messe.

    — Soyez bénie, ma sœur, car je vois bien maintenant que vous êtes sa parente.

    — Soyez béni, mon frère, car je ne doute plus que vous étiez son ami.

    — À propos, j’oubliais une chose.

    — Laquelle, mon frère ?

    — Il m’a recommandé de chercher un doigt qui a dû lui être coupé en même temps que sa tête et de le réunir à ses saintes reliques.

    — Il m’a bien dit de même que je trouverai dans son sang un petit fétu de paille, et m’a ordonné de le garder avec soin dans la plus petite des deux fioles.

    — Cherchons.

    — Cela ne doit pas être bien loin.

    — Heureusement la lune nous éclaire.

    — C’est encore un bienfait du saint, car depuis un mois le ciel était couvert de nuages.

    — Voici le doigt que je cherchais.

    — Voici le fétu dont il m’a parlé.

    Et tandis que le vieillard de Pouzzoles plaçait dans un coffre le corps et la tête du martyr, la vieille femme napolitaine, agenouillée pieusement, recueillait avec une éponge jusqu’à la dernière goutte de son sang précieux, et en remplissait les deux fioles que le saint lui avaient données lui-même à cet effet.

    C’est ce même sang qui, depuis quinze siècles, se met en ébullition toutes les fois qu’on le rapproche de la tête du saint, et c’est dans cette ébullition prodigieuse et inexplicable que consiste le miracle de saint Janvier.

    (Ceci est la fin de la légende de saint Janvier telle que la raconte Alexandre Dumas. On trouvera le texte intégral ici.)

  • Condoleezza Rice en appelle aux vassaux de l’Amérique

    Condoleezza Rice dénonce « une Russie de plus en plus autoritaire dans le pays et agressive à l'étranger ».

    « Les Etats-Unis et l'Europe ne doivent pas laisser la Russie tirer un quelconque bénéfice de son agression. Ni en Géorgie ni ailleurs », dit-elle, appelant les Occidentaux à faire preuve de « détermination et d'unité ».

    « Notre objectif stratégique est maintenant de dire clairement aux dirigeants russes que leurs choix les placent sur une voie à sens unique: celle de l'isolement volontaire et de l'insignifiance dans le monde. »

    Y aura-t-il un dirigeant européen pour lui dire qu’elle n’est pas la patronne de notre diplomatie ? Hélas, si par hasard il y en a un, ce ne sera pas Sarkozy… Ni Brown, ni Berlusconi, ni Merkel, etc. C’est justement pourquoi elle peut se permettre ce genre de propos.

  • « Travailleurs sans-papiers » régularisés et au chômage…

    39 clandestins, sur les 46 qui faisaient grève à l'entreprise Buisson Multi Services de Nanterre depuis le 20 mai, ont été régularisés. Pour les 7 autres, la préfecture a invoqué le manque d'ancienneté dans l'entreprise et sur le territoire français, selon la CGT qui se félicite de ce résultat. Entre temps, l’entreprise a fait faillite et tout le monde a été licencié…

  • Nounous cathos ?

    Le site internet Nounou catho demande qu’on parle de lui. Il se présente ainsi :

    « Le site Internet www.nounou-catho.fr est né d'un constat simple. Pour des raisons légales, il n'existe aucun site de recherche de garde d'enfants qui fasse mention de la religion.

    « Or, bon nombre de familles catholiques souhaitent faire travailler des personnes qui soient en accord avec la ligne éducative apportée à leurs enfants... De même, bon nombre de nounous souhaitent travailler auprès de familles catholiques, dans la suite de l'éducation qu'elles ont reçu.

    « La solution est donc de présenter un service qui réponde à ce besoin. Mention de la religion n'est pas faite à propos des personnes, mais de l'approche globale du site. »

    Il n’en reste pas moins que le site s’appelle Nounou catho, qu’il vise ouvertement à trouver des nounous cathos pour des cathos, qu’il est un « site de recherche de garde d'enfants » qui fait « mention de la religion ». La subtilité juridique m’échappe. Il y a des années, maintenant, une femme avait été condamnée parce qu’elle passé une petite annonce pour demander une femme de compagnie catholique.

    Selon la loi, c’est une discrimination. Et depuis lors ça ne s’est pas arrangé. A l’époque il n’y avait même pas la Halde.
    Je souhaite bon vent à ce site, mais que ses initiateurs ne fassent pas semblant de s’étonner lorsqu’ils seront condamnés (et que l’AGRIF ne pourra rien pour eux). Il serait temps de comprendre que nous ne sommes plus dans une société de libertés, et surtout de libertés pour les cathos.

  • Un colloque de l’Institut du Pays Libre

    L’institut du Pays Libre organise un colloque, samedi 4 octobre, de 10h à 18h, sur le thème : “La Politique française et les grandes questions internationales”, sous la présidence de Bernard Antony, avec David Mascré, René Marchand, Houchang Nahavandi, Ghislain Dubois, Michel Hubault. S’inscrire avant le 27 septembre. Pour plus de détails voir dans la rubrique rendez-vous (colonne de droite).

  • « Discrimination » ?

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    La Halde condamne la Chancellerie pour « discrimination syndicale », pour ne pas avoir nommé le juge Isabelle Perreux, conseiller national du syndicat de la magistrature (dont elle est aujourd’hui présidente), à un poste de formation à l’Ecole nationale de la magistrature.

    Le syndicat de la magistrature est cette organisation qui demande à ses adhérents d’être « partiaux », d’avoir « un préjugé favorable pour la femme contre le mari, pour l'enfant contre le père, pour le débiteur contre le créancier, pour l'ouvrier contre le patron, pour le voleur contre la police, pour le plaideur contre la justice. » C’est cette organisation qui avait publié une brochure dont la couverture représentait un policier à tête de porc. C’est cette organisation qui soutenait récemment la terroriste Marina Petrella, et qui prend des positions politiques lors des élections.

    Il va de soi que l’Etat doit veiller à ce que des dirigeants de ce puissant lobby gauchiste ne soient pas chargés de formation à l’ENM, où il n’a déjà que trop d’influence.

    La condamnation de la Chancellerie par la Halde témoigne du caractère néfaste de cette institution, et de la lutte contre les discriminations quand on refuse de reconnaître qu’il en est de légitimes.