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  • Le Pen : la véritable Europe

    Notre pays doit prendre l’initiative de la constitution d’une Europe des nations de Brest à Vladivostok.

    L’importance démographique, économique, militaire et géopolitique de cet arc boréal permettra de contrebalancer la superpuissance américaine, et celle des grands pays émergents comme la Chine et l’Inde.

    L’Europe de Brest à Vladivostok est d’abord un espace de solidarité culturelle, historique et chrétienne.
    La Turquie n’en fait donc pas partie, car ce pays, ami, n’est européen ni par sa géographie, ni par son histoire, ni par sa religion, ni par sa culture.

    La Grande Europe Boréale est aussi une zone d’intérêts économiques convergents : les immenses espaces riches en énergies fossiles de la Sibérie sont indispensables à l’autosuffisance de l’Europe, et, en même temps, il faut assurer la mise en valeur de ces immensités vides d’hommes, dans une zone qui risque demain de subir le déferlement de la marée démographique asiatique.

    Cette politique de solidarité continentale, conforme à notre géopolitique et à nos besoins, nous sommes les seuls à la défendre.

    Sur ce sujet comme sur bien d’autres, nous sommes la seule opposition, la seule force de contre-proposition.

    (discours de clôture de l'université d'été du Front national)

  • Le Pen : les préparatifs d'une guerre contre l'Iran

    Alors, mesdames et messieurs, je vous le dis sans détour : nous n’avons pas à participer à une quelconque guerre religieuse ou politique contre l’Iran.

    A l’heure où je vous parle en effet, d’importants mouvements militaires américains, anglais et Français se dessinent en direction du Golfe Persique, tandis que le Congrès américain discute sur le projet d’imposer un blocus maritime à l’Iran.
    Le blocus maritime, c’est toujours la première étape vers la guerre, comme le précédent irakien l’a bien montré.
    Une importante armada alliée est désormais positionnée dans l’Océan indien.

    Elle comprend deux des plus gros porte-avions de l’US Navy, deux porte aéronefs, dont l’un des Marines, un sous marin nucléaire Français ainsi que l’ensemble de leurs groupes de combat associés.

    Des navires d’assaut amphibie des Marines et leurs groupes expéditionnaires font partie de la Task Force ainsi que des unités des forces spéciales de l’US Navy.

    Les porte-avions USS Ronald Reagan et USS Roosevelt, flanqués de leurs groupes d’attaque, ont quitté leurs bases respectives du Japon et de Virginie.

    Ils se sont déployés dans la zone qui s’étend du Golfe Persique à l’océan indien occidental.

    Six porte avions et l’ensemble de leurs navires d’escorte sont désormais à proximité du Golfe.

    En comptant les unités déployées pour les missions de surveillance des côtes somalies, de soutien au déploiement en Afghanistan et de contrôle du Golfe, ce sont plus de 100 bâtiments de combat qui sont sur zone ou à proximité, et plus de 1500 avions de combat, concentrés dans un rayon utile pour un bombardement massif.

    C’est là une concentration navale sans précédent depuis 1991, date de la première guerre contre l’Irak.
    Les essais de la nouvelle bombe américaine anti-bunkers, la MOP, sont terminés depuis début juillet, ainsi que les exercices de bombardements réalisés sur Guam.

    Le Koweit a mis ses forces armées en état d’alerte et il ya quelques jours, la diplomatie de Sarkozy a fort opportunément détaché de l’Axe du Mal le seul allié potentiel de l’Iran dans la région, c’est-à-dire la Syrie, comme pour mieux isoler Téhéran.

    Alors, au nom de l’opinion mondiale, qui a le droit de savoir, je pose la question aux autorités américaines : de quoi s’agit-il exactement ?

    D’une intervention sans l’aval de l’ONU ?

    Est-ce que l’armada alliée est là pour imposer un blocus sur les produits pétroliers ?

    Et sur le fondement de quel mandat international ?

    S’agit-il, au travers de cette concentration de troupes, de créer les conditions d’un incident avec les Pasdarans, les Gardiens de la Révolution iranienne, pour engager une épreuve de force ?

    Je pose également la question à Nicolas Sarkozy :

    Pourquoi un sous-marin nucléaire français est-il engagé au côté des américains ?

    Pourquoi un groupe de six avions Rafale de l’aéronavale française est-il à bord du porte-avions USS Roosevelt ?

    C’est la première fois, mesdames et messieurs, je dis bien la première fois, que des chasseurs bombardiers français sont opérationnels sur un porte-avion américain. Le 17 juin dernier, à l’occasion de la réception de la Commission du Livre Blanc, le Chef de l’Etat déclarait pourtant : « La France ne placera jamais aucun contingent militaire sous commandement de l’OTAN en temps de paix ».

    Là, il ne s’agit même pas de placer nos troupes sous l’égide d’une organisation internationale comme l’OTAN mais de les mettre sous l’autorité d’une autre nation, les Etats-Unis d’Amérique !

    Nos maigres moyens devraient être exclusivement au service de la défense des intérêts français.

    (discours de clôture de l'université d'été du Front national)

  • Le Pen: la nation et la patriotisme

    Durant les Jeux Olympiques, les différents peuples ont fait assaut de ferveur patriotique - les Chinois montrant d’ailleurs l’exemple ! Chaque peuple a ressenti la communion nationale dans la victoire, en même temps qu’une fierté patriotique légitime à l’occasion de la remise des médailles et de la diffusion de son hymne national.

    C’est bien la preuve que la nation est le cadre d’identification le plus cher qui soit au cœur des êtres humains.
    Partout dans le monde, les hommes célèbrent leur patrie, et des millions et des millions d’être humains sont prêts à consentir, pour elle, au sacrifice suprême.

    Prenez encore le cas de la ferveur patriotique qu’occasionnent les primaires américaines, puis plus récemment les grandes conventions démocrates et républicaines.

    Outre-Atlantique, le patriotisme est une valeur normale et naturelle. Mais il faut dire qu’il est inculqué dès le plus jeune âge, et qu’il est présent à tous les stades de l’éducation des jeunes américains.

    Oui, mesdames et messieurs, dans un monde fortement nationalisé, seule l’Europe s’est engagée dans la voie décadente du politiquement correct, du dénigrement du passé, de la culpabilité, de la haine de soi et de la repentance.
    Elle s’est perdue dans une vague idéologie cosmopolite dont tout laisse à penser qu’elle porte en elle les pires ferments totalitaires.

    (discours de clôture de l'université d'été du Front national)

  • Le Pen : l’Europe toute puissante et anarchique

    Sans revenir sur le fond de nos travaux, j’observe moi aussi cette étrange dualité contemporaine, celle d’une Europe qui bride nos libertés individuelles et nationales par des règles contraignantes, arbitraires ou injustes, tandis qu’une anarchie sans précédent semble présider aux destinées politiques et économiques du monde.

    Le comble, c’est que la France subit ainsi l’addition des inconvénients : ceux d’une Europe toute puissante, qui décide de tout à notre place, et ceux qui naissent de la suppression volontaire de nos frontières politiques, économiques, migratoires, sanitaires et internationales, mettant la France à la merci des grands courants démographiques et économiques mondiaux, au détriment flagrant de notre identité, de notre sécurité et de notre prospérité.

    Bref, l’Union européenne est dans la situation d’un tuteur qui manifesterait une autorité implacable sur les enfants dont il a la charge, tout en laissant entrer librement dans la maison tous les autres enfants, sans intervenir lorsqu’ils casseraient ou pilleraient tout.

    Initialement, l’Union européenne se présentait comme une alternative possible à la mondialisation ; dans les faits, elle en est le fourrier, l’accélérateur et même le démultiplicateur.

    En effet, loin d’instaurer des préférences communautaires, comme c’était prévu par le Traité de Rome, loin d’ériger des frontières extérieures communes, comme prévu par les traités de Maastricht et de Schengen, l’Europe a délibérément supprimé toutes ses frontières, économiques ou politiques.

    Elle professe et promeut l’inverse de la protection, c’est-à-dire la construction d’une vaste zone ouverte à tous les échanges humains, économiques et financiers.

    Par exemple, monsieur Mandelson, le Commissaire au Commerce, n’agit jamais en représentant des intérêts de l’Union, mais en défenseur idéologique du libre-échangisme mondial.

    Il n’est pas le seul. Toute la technostructure de la Commission est mondialiste, depuis plus de 30 ans.

    Toutes les politiques suivies vont dans le sens, non pas d’une Europe européenne, mais d’une Europe-monde, ce que l’on voit particulièrement bien lorsqu’on regarde les élargissements envisagés : la Turquie, le Maroc, Israel, et demain, pourquoi pas, le Caucase, puis enfin l’Asie du Sud est, l’Afrique et l’Amérique.

    Comme l’a dit un jour l’ami Martinez, « l’Europe est un pavillon de complaisance qui couvre une marchandise mondiale ».
    Cette dénaturation de la construction européenne, tout à la fois supranationale et anti-nationale, doit être impérativement et inlassablement dénoncée à l’opinion française.

    Et c’est ce que nous faisons, inlassablement !

    (discours de clôture de l’université d’été du Front national)

  • Benoît XVI et le sourire de Marie

    Ce sourire, vrai reflet de la tendresse de Dieu, est la source d'une espérance invincible.

    (homélie du 15 septembre)

  • Benoît XVI et la nation

    Je suis convaincu, en effet, que les Nations ne doivent jamais accepter de voir disparaître ce qui fait leur identité propre. Dans une famille, les différents membres ont beau avoir le même père et la même mère, ils ne sont pas des individus indifférenciés, mais bien des personnes avec leur propre singularité. Il en va de même pour les pays, qui doivent veiller à préserver et développer leur culture propre, sans jamais la laisser absorber par d'autres ou se noyer dans une terne uniformité. « La Nation est en effet, pour reprendre les termes du Pape Jean-Paul II, la grande communauté des hommes qui sont unis par des liens divers, mais surtout, précisément, par la culture. La Nation existe "par" la culture et "pour" la culture, et elle est donc la grande éducatrice des hommes pour qu'ils puissent "être davantage" dans la communauté » (Discours à l'UNESCO, 2 juin 1980, n. 14). Dans cette perspective, la mise en évidence des racines chrétiennes de la France permettra à chacun des habitants de ce Pays de mieux comprendre d'où il vient et où il va. Par conséquent, dans le cadre institutionnel existant et dans le plus grand respect des lois en vigueur, il faudrait trouver une voie nouvelle pour interpréter et vivre au quotidien les valeurs fondamentales sur lesquelles s’est construite l’identité de la Nation.

    (discours aux évêques)

  • Benoît XVI et l’eucharistie

    Saint Pierre-Julien Eymard nous dit tout, lorsqu'il s'écrie : « La sainte Eucharistie, c'est Jésus-Christ passé, présent et futur » ( Sermons et instructions paroissiales d’après 1856, 4-2,1. De la méditation).

    Jésus-Christ passé, dans la vérité historique de la soirée au cénacle, où nous ramène toute célébration de la sainte Messe.

    Jésus-Christ présent, parce qu'il nous dit : « Prenez et mangez-en tous, ceci est mon corps, ceci est mon sang ». « Ceci EST », au présent, ici et maintenant, comme dans tous les ici et maintenant de l'histoire des hommes. Présence réelle, présence qui dépasse nos pauvres lèvres, nos pauvres cœurs, nos pauvres pensées. Présence offerte à nos regards comme ici, ce soir, près de cette grotte où Marie s'est révélée comme l’Immaculée Conception.

    L'Eucharistie est aussi Jésus-Christ futur, Jésus-Christ à venir. Lorsque nous contemplons l'Hostie Sainte, son Corps de gloire transfiguré et ressuscité, nous contemplons ce que nous contemplerons dans l'éternité, en y découvrant le monde entier porté par son Créateur à chaque seconde de son histoire. Chaque fois que nous Le mangeons, mais aussi chaque fois que nous Le contemplons, nous L'annonçons, jusqu'à ce qu'Il revienne, « donec veniat ». C'est pourquoi nous Le recevons avec un infini respect.

    (procession eucharistique dans la prairie)

  • Benoît XVI et le dialogue œcuménique

    L'objectif des dialogues œcuménique et interreligieux, différents naturellement dans leur nature et leur finalité respective, est la recherche et l’approfondissement de la Vérité. Il s'agit donc d'une tâche noble et obligatoire pour tout homme de foi, car le Christ lui-même est la Vérité. (…)

    La bonne volonté ne suffit pas. Je crois qu'il est bon de commencer par l'écoute, puis de passer à la discussion théologique pour arriver enfin au témoignage et à l'annonce de la foi elle-même. (…)

    La société globalisée, pluriculturelle et pluri-religieuse dans laquelle nous vivons, est une opportunité que nous donne le Seigneur de proclamer la Vérité et d'exercer l'Amour afin d'atteindre tout être humain sans distinction, même au-delà des limites de l'Église visible.

    (discours aux évêques)

  • Benoît XVI et le motu proprio

    Le culte liturgique est l'expression suprême de la vie sacerdotale et épiscopale, comme aussi de l'enseignement catéchétique. Votre charge de sanctification du peuple des fidèles, chers Frères, est indispensable à la croissance de l'Église. J'ai été amené à préciser, dans le Motu proprio Summorum Pontificum, les conditions d'exercice de cette charge, en ce qui concerne la possibilité d'utiliser aussi bien le missel du bienheureux Jean XXIII (1962) que celui du Pape Paul VI (1970). Des fruits de ces nouvelles dispositions ont déjà vu le jour, et j’espère que l'indispensable pacification des esprits est, grâce à Dieu, en train de se faire. Je mesure les difficultés qui sont les vôtres, mais je ne doute pas que vous puissiez parvenir, en temps raisonnable, à des solutions satisfaisantes pour tous, afin que la tunique sans couture du Christ ne se déchire pas davantage. Nul n'est de trop dans l'Église. Chacun, sans exception, doit pouvoir s'y sentir chez lui, et jamais rejeté. Dieu qui aime tous les hommes et ne veut en perdre aucun nous confie cette mission de Pasteurs, en faisant de nous les Bergers de ses brebis. Nous ne pouvons que Lui rendre grâce de l'honneur et de la confiance qu'Il nous fait. Efforçons-nous donc toujours d'être des serviteurs de l'unité !

    (discours aux évêques)

  • Benoît XVI et l’Immaculée Conception

    En se présentant ainsi dans une totale dépendance de Dieu, Marie exprime en réalité une attitude de pleine liberté, fondée sur l'entière reconnaissance de sa véritable dignité. Ce privilège nous concerne nous aussi, car il nous dévoile notre propre dignité d'hommes et de femmes, marqués certes par le péché, mais sauvés dans l'espérance, une espérance qui nous permet d'affronter notre vie quotidienne. C'est la route que Marie ouvre aussi à l'homme. S'en remettre pleinement à Dieu, c'est trouver le chemin de la liberté véritable. Car, en se tournant vers Dieu, l'homme devient lui-même. Il retrouve sa vocation originelle de personne créée à son image et à sa ressemblance.

    (Homélie du 14 septembre)

    Ce privilège concédé à Marie, qui la distingue de notre condition commune, ne l'éloigne pas, mais au contraire la rapproche de nous. Alors que le péché divise, nous éloigne les uns des autres, la pureté de Marie la rend infiniment proche de nos cœurs, attentive à chacun de nous et désireuse de notre vrai bien.
    La vie et la foi du peuple des croyants manifestent que la grâce de l'Immaculée Conception faite à Marie n'est pas seulement une grâce personnelle, mais elle est pour tous. Elle est une grâce faite au peuple de Dieu tout entier. En Marie, l'Église peut déjà contempler ce qu'elle est appelée à devenir. Chaque croyant peut dès à présent contempler l'accomplissement parfait de sa propre vocation.

    (Angélus)