Comme évêque et pasteur de son vaste diocèse, Basile se préoccupa constamment des conditions matérielles difficiles dans lesquelles vivaient les fidèles ; il dénonça les maux avec fermeté ; il s’engagea en faveur des plus pauvres et des marginalisés ; il intervint également auprès des autorités pour alléger les souffrances des populations, surtout dans les moments de calamités ; il veilla à la liberté de l’Église, et même s’opposa aux puissants pour défendre le droit de professer la vraie foi. À Dieu, qui est amour et charité, Basile rendit le puissant témoignage de la construction d’hospices pour les malheureux, telle une cité de la miséricorde, qui prit de lui le nom de « Basiliade ». Elle est à l’origine des institutions hospitalières modernes d’accueil et soin des malades. Bien conscient que « la liturgie est le sommet auquel tend l’action de l’Église et en même temps la source d’où découle toute sa vertu » (Sacrosanctum concilium, 10), Basile, tout en étant soucieux de réaliser la charité qui est le signe de la foi, fut également un sage « réformateur liturgique ». Et, de fait, il nous a laissé une grande prière eucharistique, ou anaphore, que l’on désigne de son nom, et il a donné leur organisation fondamentale à la prière et à la psalmodie : sous son impulsion, le peuple put aimer et connaître les psaumes, se réunissant même la nuit pour les prier. Nous voyons par là comment la liturgie, l’adoration et la prière vont de pair avec la charité, les unes et les autres se conditionnant réciproquement.
(Benoît XVI, catéchèse du 4 juillet 2007)
Commentaires
N'ayant pas d'autre moyen pour vous écrire, permettez-moi d'attirer votre attention sur un communiqué qui est à la UNE du site de la conférence des Evêques de France, et auquel vous ne serez certainement pas indifférent !...
http://groups.msn.com/forumLouisXVII/tribuneroyaliste.msnw?action=get_message&mview=1&ID_Message=22007
Merci pour tout ! Saint Basile priez pour nous et pour l'Eglise de France !
Le site de nominis parle ainsi de saint Basile :
"Basile de Césarée et Grégoire de Nazianze sont tous deux nés en Cappadoce. Basile dans une famille de dix enfants qui deviendront presque tous des saints. Saint Grégoire est né dans le foyer d'un juif converti qui deviendra évêque. Ils se rencontrent à Athènes, lors de leurs études, et désormais ils se lient d'une grande amitié. La même foi et le même désir de perfection animent les deux étudiants. De retour en Cappadoce, ils font des projets monastiques, mais l'Eglise a besoin d'évêques dynamiques en cette période troublée par les hérésies. Basile devient évêque de Césarée. Grégoire, évêque de Nazianze, le siège épiscopal de son père, puis de Constantinople. La forte personnalité de Basile en fait un évêque de premier plan qui défend la foi trinitaire. Il rédige également des règles monastiques, qui sont encore en vigueur dans les monastères "basiliens". Saint Grégoire est plus fragile. Chassé de Constantinople, il finira solitaire, composant d'admirables poèmes que la liturgie utilise encore."
http://nominis.cef.fr/contenus/saints_353.html
L'article de wikipedia sur "Cappadoce" ne mentionne pas saint Basile. L'actuelle Cappadoce est islamisée presque totalement par les Turcs et les ermitages chrétiens ont "disparu" (comment ? allez savoir !) depuis le XVIIIème siècle...