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  • Benamou se retire

    Georges-Marc Benamou a logiquement retiré sa candidature au poste de directeur de la Villa Médicis.

    Il a été victime de son inimitié avec Christine Albanel et avec un certain nombre de personnalités du monde de la culture. Il comptait sur le départ de Christine Albanel du gouvernement, mais elle a été confirmée à son poste. Et elle pilote la commission mise en place pour choisir le directeur, après la pétition lancée contre Benamou, dont Patrice Chéreau, membre de la commission, est signataire...

    Mais il est surtout victime de lui-même, ayant doublé l’Elysée en annonçant qu’il quittait le cabinet du président pour prendre la direction de la Villa Médicis. Sarkozy, qui l’avait déjà dans le nez, n’a pas apprécié...

  • Sarkozy fait ce que l’OTAN lui dit de faire

    Au sommet de l’OTAN à Bucarest, Nicolas Sarkozy a annoncé qu’il enverrait « un bataillon » (environ 800 hommes) dans la région est de l’Afghanistan (là où certains secteurs sont contrôlés par les talibans...), et que la France allait prendre le commandement dans la région centre pour un an.

    Le porte-parole du Premier ministre canadien a expliqué que par cette décision la France soulageait les Américains qui allaient pouvoir mettre davantage de troupes dans le sud afin de soulager l’effort canadien. Le Canada, qui a perdu 80 hommes en Afghanistan, menaçait de retirer son contingent s’il ne recevait pas le renfort d’un millier d’hommes...

    Sarkozy a également annoncé que la France allait réintégrer le commandement militaire de l’OTAN « à l’issue de la présidence française » de l’Union européenne (on ne voit pas le rapport), donc le 31 décembre de cette année. Une décision hautement gaulliste, bien sûr.

     

    Addendum. Nicolas Sarkozy a précisé cet après-midi que la France pourrait réintéger le commandement militaire de l'OTAN en 2009 à condition que progresse l'Europe de la défense: "Chaque chose en son temps. Laissons cheminer l'Europe de la défense, et nous continuerons à cheminer vers l'OTAN." Donc, c'est l'un et l'autre, en même temps. Alors que l'intérêt de la France, c'est ni l'un ni l'autre.

  • Les bons racistes

    Aujourd’hui il n’y a plus de directeurs du personnel dans les entreprises. Il y a des « directeurs de ressources humaines ». Je ne sais pas si le personnel se croit ainsi valorisé, mais en ce qui me concerne l’expression « ressources humaines » me fait penser à « ressources pétrolières ». Or en effet, en économie, on définit aujourd’hui deux sortes de ressources : les ressources naturelles et les ressources humaines. Ce qui met l’homme sur le même plan que les minerais.

    On ne dit même plus « directeur des ressources humaines », mais « DRH ». Un sigle qui finit de déshumaniser la « matière » dont il est question.

    Il existe une « association nationale des directeurs de ressources humaines ». Elle émet chaque année des « propositions ». Pour 2008, elle souhaite « la mise en place progressive d’un outil de mesure »... de l’origine des salariés.

    Il s’agit de la contribution des « DRH » au vertueux combat pour la « diversité ». Car l’ANDRH travaille à un « label diversité », notamment avec le ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale. Mais pour que le « label diversité » puisse réellement promouvoir la diversité, il faut un instrument qui permette de « mesurer l’équité à l’égard des origines ». Car on ne peut pas demander aux entreprises de progresser si celles-ci n’ont pas de chiffres pour mesurer la discrimination, souligne la « déléguée générale adjointe » Catherine Tripon.

    L’instrument en question serait naturellement « placé sous l’égide de l’Etat, et (ou) de la Halde , et (ou) de la Cnil  ».

    L’ANDRH fait donc pression pour que des statistiques raciales et ethniques (car il s’agit bien de « couleur de peau » et de « consonance des noms ») soient élaborées Afin de pouvoir déterminer s’il y a assez de Noirs et de Mouloud dans les entreprises. Sur quels critères, selon quels quotas ? Cela on ne nous le dit pas.

    Mais le fait de se focaliser par exemple sur un Noir, parce que telle est sa couleur de peau, en évoquant son « origine » noire (!?) sans s’occuper de savoir s’il est français (éventuellement depuis de très nombreuses générations) ou étranger, s’il est plus compétent ou moins compétent qu’un candidat blanc, c’est ouvertement du racisme. C’est faire du Noir une ressource au sens le plus déshumanisé. On appelait cela, autrefois, le bois d’ébène.

  • Gollnisch sur le Tibet

    Dans le numéro 1237 de National Hebdo, on trouvera aussi l’intervention de Bruno Gollnisch au Parlement européen lors du débat sur le Tibet, le 26 mars dernier. Je regrette de ne pas l’avoir vu passer, car elle est remarquable (ce qui n’est pas une surprise). La voici.

    Il y a 113 ans le célèbre socialiste Jean Jaurès s'écriait que "le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l'orage".

    Je dirais plutôt que le communisme comporte l'oppression plus sûrement que les nuages n'apportent la pluie.

    La Chine est ainsi asservie depuis 60 ans à l'une des dictatures qui compta parmi les plus effroyables de l'histoire de l'humanité, pourtant adulée par une grande partie intelligentsia européenne, dont ces apprentis sorciers que furent l'actuel ministre Bernard Kouchner, le philosophe André Glucksman et beaucoup d'autres amis de M. Daniel Cohn-Bendit, tous maoïstes avec enthousiasme.

    Oui, nous n'étions pas nombreux dans les années 60-70 à contester le prêt-à-penser révolutionnaire et à refuser l'asservissement des peuples d'Asie au marxisme !

    Aujourd'hui, l'étau s'est un peu desserré sur le plan économique, et les progrès économiques rapidement réalisés par le peuple chinois, l'un des plus intelligents et industrieux du monde, ont contribué à masquer la réalité du régime politique, qui demeure une dictature. Pas de liberté. Pas de véritables élections représentatives de la population. Pas d'indépendance du système judiciaire. Persécutions, emprisonnements, exécutions des dissidents politiques, intellectuels ou religieux. Comme les Mongols de Mongolie extérieure, les Ouïgoures (ou Turkmènes) du Sin-Kiang, les Tibétains supportent cette oppression qui vise à détruire leur identité.

    Pourtant cette identité tibétaine est différente de l'identité chinoise. Tout les distingue : la population, la langue, l'écriture, les traditions, la spiritualité. (A propos de spiritualité, nous avons raison de reconnaître l'importante influence du bouddhisme lamaïque au Tibet mais pourquoi avoir refusé ne serait-ce que de mentionner dans nos propres Chartes les racines chrétiennes de notre civilisation européenne ?).

    Dans le cas du Tibet, hélas, il n'y a pas que l'occupation militaire ou la répression policière. Il y a aussi le recours à l'immigration comme instrument de la destruction de l'identité tibétaine, et cela devrait nous faire réfléchir. Oui, chers collègues, vous avez des yeux pour voir et des oreilles pour entendre. Mais vous demeurez aveugles et sourds à ces réalités-là.

    Il y a pourtant un point commun à des questions aussi diverses que celles du Kosovo et du Tibet : ce sont les conséquences de la politique d'immigration sur les peuples indigènes. L'immigration albanaise au Kosovo a préludé à l'élimination des Serbes de ce territoire, comme l'immigration chinoise de l'ethnie Han encouragée, organisée, aujourd'hui majoritaire, dépossède les Tibétains de leur territoire et de leurs libertés.

    Ces conséquences sont terribles mais ce qu'il y a de plus terrible encore c'est que, non contents de nous masquer cette réalité, nous laissons de tels processus s'enclencher en de multiples points de nos propres territoires.

  • National Hebdo N° 1237

    « Disparus du Kosovo : un trafic d’organes couvert par l’ONU et l’OTAN ? »

    Ce titre renvoie à l’article de Michel Dantan. Le trafic d’organes est avéré, les Albanais ayant appris de leurs maîtres chinois la technique du dépeçage des indésirables (en l’occurrence les non-Albanais du Kosovo). Des indices montrent que ce trafic a pu être couvert par la Minuk et la Kfor , dont un certain nombre de responsables sont connus, ou ont été connus, pour leurs bons rapports avec la mafia albanaise.

    Mon édito reprend l’actualité de « la folie anti-discriminations ».

    Jean Roberto explique comment «  la Françafrique a eu la peau de Bockel », rétrogradé de la Coopération aux Anciens combattants lors du remaniement ministériel.

    Topoline parle du procès Fourniret, « où l’on se presse comme au Festival de Cannes », et dont le coût (CSR, GIPN, caméras, écran géant) est de 1,9 million d’euros...

    Michel Limier constate « le retour des Sarko-Boys » à l’Elysée (Frédéric Lefebvre, Pierre Charon...) qui reprennent le dessus sur « la firme », le groupe qui bénéficiait de la protection de Cécilia.

    Alexandre Martin fait le point sur le projet de reprise d’Alitalia par Air France.

    Béatrice Pereire évoque l’actualité sarkozyenne et constate que « la France n’est plus en France ».

    Marie-Claire Roy fait l’éloge de l’exposition Babylone du Louvre.

  • Ad cœnam agni providi

    Ad cœnam agni providi
    Et stolis albis candidi
    Post transitum Maris Rubri
    Christo canamus Principi.

    Cujus Corpus sanctissimum
    In ara Crucis torridum
    Cruore ejus roseo
    Gustando vivimus Deo.

    Protecti paschæ vespere
    A devastante angelo,
    Erepti de durissimo
    Pharaonis imperio.

    Jam pascha nostrum Christus est,
    Qui immolatus Agnus est,
    Sinceritatis azyma
    Caro ejus oblata est.

    O vere digna hostia,
    Per quam fracta sunt tartara,
    Redempta plebs captivata,
    Reddita vitæ praemia.

    Consurgit Christus tumulo,
    Victor redit de barathro,
    Tyrannum trudens vinculo
    Et reserans paradisum.

    Quæsumus, Auctor omnium,
    In hoc paschali gaudio:
    Ab omni mortis impetu
    Tuum defende populum.

    Gloria tibi Domine,
    Qui surrexisti a mortuis,
    Cum Patre et Santo Spiritu,
    In sempiterna gloria. Amen.

    Après avoir passé la mer Rouge, allons, revêtus d'habits blancs, au festin de l'Agneau, et chantons les louanges de Jésus-Christ notre Roi.

    Son saint corps a été dans les souffrances; comme dans un feu, sur l'autel de la croix : en goûtant le sang qui en est sorti, nous vivons pour Dieu.

    Par ce sang nous avons été délivrés de l'ange exterminateur au soir de la Pâque, et nous avons été affranchis de la rigoureuse tyrannie de Pharaon.

    Ainsi Jésus-Christ est notre Pâque, c'est l'Agneau qui a été immolé pour notre salut; sa chair offerte pour nous est le vrai pain sans levain, et l'azyme de sincérité dont nous devons nous nourrir.

    O victime d'un prix infini, par vous les portes de l'enfer ont été brisées, les captifs ont été rachetés, et la vie a été rendue aux morts.

    Jésus-Christ ressuscite du tombeau, il revient victorieux de l'enfer : il a enchaîné le tyran, et il a ouvert le paradis.

    O Dieu Créateur de toutes choses, nous vous prions, dans cette joie sainte que nous donne la solennité de Pâques, de défendre votre peuple contre toutes les attaques de la mort.

    Gloire vous soit rendue, ô Seigneur, qui êtes ressuscité d'entre les morts : et soyez honoré avec le Père et le Saint-Esprit dans toute l'éternité. Ainsi soit-il.

    Hymne des vêpres au temps pascal (version authentique, telle qu’elle figure dans le bréviaire monastique, les bénédictins ayant refusé les tripatouillages du pape poète Urbain VIII). Traduction de Bossuet.

  • « Initiative pour la refondation ». De quoi ?

    Une « quarantaine d'élus et de cadres de la droite nationale et des sensibilités identitaires ou régionales » se sont réunis le 29 mars à Paris et ont « décidé de jeter les bases d’une nouvelle structure politique qui sera officiellement créée le dimanche 1er juin ».

    Un « bureau provisoire du Comité d'initiative pour la refondation » a été mis en place. Il est composé dans l'ordre alphabétique de François Ferrier (Conseiller régional de Lorraine, Président du groupe Identité et Tradition), Roland Hélie (Directeur de Synthèse nationale), Annick Martin (Vice-présidente du MNR), Yann Phélipeau (membre du Bureau national du MNR), Robert Spieler (Fondateur d'Alsace d'Abord, ancien député) et Jean-François Touzé (Conseiller régional d'Ile-de-France, Président de Convergences nationales) qui en est le coordinateur.

    La motion qui a été adoptée dit notamment ceci :

    « Chaque personnalité, mouvement, association, club, groupe d’élus qui la rejoindra conservera sa personnalité et la libre expression de sa sensibilité, étant bien entendu qu’une ligne directrice sera acceptée par tous les membres de la formation, qui devront signer une charte d’engagement sur ses principales idées-forces (Refus de l’immigration–invasion et de l’islamisation / Défense des valeurs fondamentales de notre civilisation / Reconstruction de nos libertés individuelles, collectives et économiques / Réaffirmation de notre identité nationale, de nos traditions et de nos identités régionales / Construction d’une Europe de la puissance…). »

    On constate que dans les principales idées-forces sur lesquelles on doit s’engager ne figure pas la défense de la nation (mais en revanche il est question d’une Europe de la puissance). On parle de « fondamentaux » et de « valeurs », mais nulle part de la souveraineté ou de l’indépendance nationale (ce qui est très différent de l’identité nationale). Le mot nation est d’ailleurs absent du texte (qu’on peut le lire par exemple sur le blog de Jean-François Touzé.)

    D’autre part, le « Bloc identitaire », dont on pourrait penser a priori qu’il se reconnaîtrait dans ce texte, fait savoir qu’il n’est « en aucune façon associé à cette initiative »…

  • Artistique...

    Philippe Starck, vieille star du « design », a été nommé « directeur artistique de la présidence française de l’Union européenne ». Il avait été nommé par Bernard Kouchner membre du « Comité d’orientation sur les questions européennes » en décembre dernier.

    Il explique que Bernard Kouchner « veut imprimer une présence française très, très marquante, très intéressante, très créative »... Il faut donner « l’image d’une France très moderne, très créative, utilisant les plus hautes technologies, donc une France non pas béret basque, mais une France d’avant-garde ».

    Philippe Starck dit avoir déjà créé « plein de choses utiles » à cet effet, soit « dix à quinze objets », et il a conçu des « événements », car « il va y en avoir énormément ».

    Rappelons que le gouvernement français a prévu un budget de 190 millions d'euros pour sa présidence, alors que, par exemple, le Royaume-Uni avait dépensé environ 13 millions d'euros lors de sa présidence il y a trois ans.

    Cet extrait de l’article de Wikipedia sur Philippe Starck est très éclairant :

    « Dans les années 1980, pour la Golden Society des années Mitterrand, Philippe Starck a représenté, dans l’effervescence branchée du moment, la légitimité du renouveau qu’elle attendait. A la suite des politiques, toute une classe urbaine aisée, avide de reconnaissance sociale, s’est offert à moindre coût et à moindre effort une étiquette design aisément reconnaissable. Philippe Starck a d’abord su vendre sa propre image, comme un produit de consommation de masse fortement médiatique. De nombreuses sociétés ont fait appel à ses services pour réveiller une image de marque désuète. L’effet et le logo STARCK jouaient à plein pour médiatiser des produits dans lesquels le confort d’utilisation était parfois sacrifié à l’impact publicitaire. »

    La présidence française de l’UE, ou l’art et la manière de recycler le bling-bling d’antan...

  • Une avancée homo de plus

    J’avais vaguement vu quelque part qu’en Allemagne un homosexuel allait pouvoir toucher une pension de « veuf ». Je n’y avais guère prêté attention, parce que cela va dans le sens du délire homophile ambiant, et que ça se passe en Allemagne.

    Je découvre sur le blog nécessaire d’Henri Védas que l’affaire est beaucoup plus importante que je ne le croyais. Car il s’agit d’un arrêt de la Cour européenne de Justice, qui condamne un plan de pension qui réservait ses bénéfices aux personnes mariées. Pour la CEJ , il s’agissait d’une « discrimination liée à l’orientation sexuelle ».

    L’arrêt est naturellement appelé à faire jurisprudence, et si la France ne veut pas être condamnée elle devra s’aligner, et permettre aux pacsés de bénéficier de la pension du mort.

    A court terme, il ne pourra plus y avoir aucune différence entre les différents types d’« union », et toute union sera un « mariage ». Cela était déjà une claire conséquence des articles anti-discrimination des traités européens, ce le sera de façon encore plus évidente avec la Charte des droits fondamentaux.

  • Pologne : la ratification en marche

    Les députés polonais ont approuvé hier la ratification du traité de Lisbonne, par 384 voix contre 56 et 12 abstentions.

    Ils ont également voté, conformément à l’accord intervenu entre le Premier ministre Donald Tusk et le président Lech Kaczynski, une « résolution » proclamant le respect des traditions chrétiennes de la Pologne, la supériorité de la Constitution polonaise sur le droit européen, et un engagement à modifier la loi fondamentale afin de donner davantage de pouvoirs au Président de la République dans les matières européennes.

    Jaroslaw Kaczynski voulait que cela figure dans un préambule à la loi de ratification. Finalement c’est donc une résolution à part. Quoi qu’il en soit cela n’a aucune valeur juridique et relève de la pétition de principe. Voire même de la désinformation, car le traité de Lisbonne consacre le fait déjà bien établi, depuis longtemps, que le droit européen prime les constitutions nationales.

    Les Kaczynski voulaient sans doute trouver un compromis entre l’aile nationaliste et l’aile euro-compatible de leur parti. C’est raté. Le tiers des députés du PiS n’a pas suivi la consigne de voter en faveur de la ratification.

    Le texte doit être voté aujourd’hui par le Sénat. Le président aura 21 jours pour le signer. Selon Piot Moszynski, pour RFI, « il menace de ne pas le faire si les garanties réclamées par le PiS ne sont pas inscrites dans une nouvelle loi introduisant les changements exigés par le Traité de Lisbonne dans la législation polonaise. Seulement, les experts jugent ces garanties non conformes à la Constitution. Ainsi , la loi en question risquerait d’être invalidée par la Cour constitutionnelle. Dans ce cas, le conflit politique à grande échelle repartirait de plus belle ».

    Mais tout cela finalement pour rien. Si l’on voulait garantir la souveraineté polonaise, il ne fallait pas signer le traité à Lisbonne...