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« Initiative pour la refondation ». De quoi ?

Une « quarantaine d'élus et de cadres de la droite nationale et des sensibilités identitaires ou régionales » se sont réunis le 29 mars à Paris et ont « décidé de jeter les bases d’une nouvelle structure politique qui sera officiellement créée le dimanche 1er juin ».

Un « bureau provisoire du Comité d'initiative pour la refondation » a été mis en place. Il est composé dans l'ordre alphabétique de François Ferrier (Conseiller régional de Lorraine, Président du groupe Identité et Tradition), Roland Hélie (Directeur de Synthèse nationale), Annick Martin (Vice-présidente du MNR), Yann Phélipeau (membre du Bureau national du MNR), Robert Spieler (Fondateur d'Alsace d'Abord, ancien député) et Jean-François Touzé (Conseiller régional d'Ile-de-France, Président de Convergences nationales) qui en est le coordinateur.

La motion qui a été adoptée dit notamment ceci :

« Chaque personnalité, mouvement, association, club, groupe d’élus qui la rejoindra conservera sa personnalité et la libre expression de sa sensibilité, étant bien entendu qu’une ligne directrice sera acceptée par tous les membres de la formation, qui devront signer une charte d’engagement sur ses principales idées-forces (Refus de l’immigration–invasion et de l’islamisation / Défense des valeurs fondamentales de notre civilisation / Reconstruction de nos libertés individuelles, collectives et économiques / Réaffirmation de notre identité nationale, de nos traditions et de nos identités régionales / Construction d’une Europe de la puissance…). »

On constate que dans les principales idées-forces sur lesquelles on doit s’engager ne figure pas la défense de la nation (mais en revanche il est question d’une Europe de la puissance). On parle de « fondamentaux » et de « valeurs », mais nulle part de la souveraineté ou de l’indépendance nationale (ce qui est très différent de l’identité nationale). Le mot nation est d’ailleurs absent du texte (qu’on peut le lire par exemple sur le blog de Jean-François Touzé.)

D’autre part, le « Bloc identitaire », dont on pourrait penser a priori qu’il se reconnaîtrait dans ce texte, fait savoir qu’il n’est « en aucune façon associé à cette initiative »…

Commentaires

  • Le problème du FN est peut être le manque de débat interne dans le choix du futur Président, dans la succession de JMLP... Ceci explique peut être cela. D'autant que plusieurs personnes (talentueuses je trouve) lorgnent sur le créneau souverainiste. Le règlement interne entrainera sans doute aussi une facilité avec les structures proches.

    Cela dit, le communiqué est trop ambigue. J'ai été frappé par le même par le même aspect que vous dans le communiqué. Le recours à ce que je considère comme une incantation, un mot, "l'Europe puissance". Alors que l'UE pose le problème pratique du comment de la construction (nations coopérantes, Europe fédérale...).

  • Mesdames, Messieurs les élus grace aux voix des électeurs qui ont cru voter pour le candidat du FRONT NATIONAL,

    Militants comme vous, depuis de très très longues années, dans l'anonymat le plus complet pour ma part, j'ai l'honneur de vous demander de bien vouloir nous faire savoir ou et quand vous remettrez votre démission des mandats qui vous ont été confié par les électeurs du Front National.

    Conseillers régionaux, municipaux et autres, vous avez été élu grace au FN, que vous quittez maintenant pour fonder votre propre mouvement, il serait raisonnable de rendre les mandats que vous possédez. Je ne doute pas de la force de vos convictions mais je pense que vous aviez omis de préciser cela dans votre communiqué commun.

    Je ne crois pas que M WAGNER, ou encore M TOUZE, mais ce ne sont que des exemples aient été élu sur la base de leur nom ou d'un quelconque programme personnel.

    Je ne crois pas non plus que vous ayiez fait preuve d'une incroyable capacité à vous implanter sur le terrain comme vous savez et voulez le faire, si j en juge encore M TOUZE, qui par exemple est passe du HAVRE à la RP, merci le FRONT. Et que dire de M SPIELER, alsacien de toute la force de son ame, il en a le droit, qui ne parvient meme pas à faire 5% des voix dans une région à forte consonnance régionale. Mais les places à prendre sont tellement bonnes que l'on donnerait son ame au diable pour en avoir une, quelque part au soleil.

    Si M LE PEN a des torts, et dieu sait s'il en a, est il le seul dans notre famille a en avoir ??? Les autres familles politique sont elles toujours aussi unies que l'on nous les présente ?

    Non bien sur, mais nous, nous sommes tellement nombreux qu'il nous faut tjrs des batailles, des bagarres, des anathemes...

    HONTE A VOUS TOUS... au nom de tous nos morts qui sont partis en croyant qu un jour tout cela s'estomperait enfin... Nous nous gaussons de la droit la plus bête du monde, mais à force de la regarder nous serions devenus les élèves qui dépassent les maîtres....

    J'oubliais M MEGRET, pardon du peu, qui n'est meme plus capable de se présenter nul part que vous prenez presque comme 'chef', ...enfin avant de le renier dans quelque temps bien sur.... D'ailleurs si j'en crois mes souvenirs de militants, il se disait à une certaine époque que ce n'était pas le grand amour entre lui et M TOUZE.

    Un vieil adage français prétend, c'est vrai qu'il n'y a que les imbeciles qui ne changent pas d'avis... Moi je prétend par contre, qu'il n'y a que ceux qui changent souvent d'avis qui traitent les autres d'imbéciles...

    Bien sur vous eluderez ce commentaire qui restera lettre morte, mais sachez quand meme que si JMLP a fait des erreurs monumentales dans ses choix, le pire qu'il ai pu faire est de s entourer de certaines personnes dont vous faites sans doute partie, cela meme si vous n'étes pas les seuls...

    Je ne vous présente mes salutations que par politesse, car je crois que vous n'en méritez meme pas

  • Cher Yves Daoudal,

    Si le mot nation ne fifure pas de texte de la motion c'est qu'il est d'évicence que la doite "nationale" défend la nation. mais elle ne défend pas seulement cette nation qui est la France et dont je suis de ceux qui pensent qu'elle est vouée à une mission particulère qui est avant tout spirituelle. Il me semble que c'est aussi -et peut êyre avant tout désormais- en termes de civilisation que nous devons nous positionner. C'est elle, en effet
    qui est aujourd'hui menacée d mort par l'immigration et par l'islamisation, en même temps que par l'effondrement de la démographie européenne et l'abandon des valeurs qui sont les nôtres, c'est à dire celles de la Chrétienté. Je ne crois pas, dans ces conditions, que nous puissions faire l'économie d'une réflexion sur l'Europe et sans odute même sur le monde occidental. Je ne pense pas que nous puissions non plus nous réfugier durablement dans une vision étroitement gaullienne de la nation - un comble pour notre famille politique- souverainiste et archéo-républicaine. Je ne pense pas non plus que nous puissions rejeter d'un revers de main toute solidarité avec mes autres ^puissances du monde occidental, y compris, mais oui, les Etats Unis d'Amérique qui sont, qu'on le veuille ou non, issus de l'Urope chrétienne qui est aujourd'hui confrontée au risque mortel de l'Islam. Il me semble, enfin, que les valeurs que nous defondons sont des valeurs qui, en tout cas politiquement, se trouvent à droite de l'échiqiuer politique et que le stupide "ni droite ni gauche" est destructeur.
    Amitiés à toi

    jean-François Touzé

  • Je remercie Jean-François Touzé pour son commentaire. Il sait que je prends ses positions en considération (j'ai mis son blog en lien sur le mien depuis longtemps.)
    Je suis parfaitement d'accord sur le "ni droite ni gauche", sur le fait qu'il s'agisse d'une question de civilisation, et je ne crois pas avoir une vision "gaullienne" de la nation.
    Il reste que lorsqu'on lance un nouveau mouvement, rien ne va de soi, et il n'est donc nullement d'évidence que ce mouvement défende la nation s'il ne le précise pas. L'expression "droite nationale" ne se trouve pas plus dans le texte de la motion que le mot "nation".
    Enfin, je ne me sens nullement solidaire des Etats-Unis d'Amérique lorsqu'ils causent un nouveau martyre chaldéen sous prétexte de lutter contre Al Qaïda dans un pays qui était hostile à Ben Laden, quand ils fabriquent des Etats islamiques au coeur de l'Europe, et quand ils font pression pour l'intégration de la Turquie à l'Union européenne. Cela ne me paraît pas cadrer avec la lutte contre l'islamisation de l'Europe, ni donc avec les valeurs de chrétienté.

  • Y'a du beau linge aujourd'hui.. Je viens de laisser un message sur le blog de M Touzé à propos de son initiative, inutile de me répèter, cela étant je ne vois pas en quoi le fait de défendre sa Nation soit un refus de solidarité envers quiconque.

  • @yann, tout à fait d'accord sur la solidarité et la nation. On dirait qu'avant la supra-nationalité la France ne parlait jamais, n'avait jamais fait alliance avec l'Angleterre ou l'Allemagne par ex. A ce propos, le comble du ridicule est l'UE, la moindre réunion, on nous rebat les oreilles, c'est grâce à l'UE... Au contraire la présence des nations oblige nécessairement à dialoguer avec les autres. La fusion est en fermante par définition. Comment peut-il y a voir un autre, s'il n'y a pas de soi et de différence entre soi et l'autre ?

    je vous rejoins par ailleurs qu'il me semble plus rationnel d'essayer de peser à l'intérieur du FN. Mais je ne peux être d'accord avec le fait de ne pas voter dans nos malheurs. Ce n'est pas la solution. Voyez les référendums sur l'UE, la phobie de nos dirigeants et de laisser les peuples voter. Se retirer volontairement du jeu électoral (avec toutes ces limites) est leur faire un trop beau cadeau.

  • A Antoine : l’abstention peut être aussi une arme électorale, certes de dernier recours mais une arme tout de même.

  • Vous avez raison @lapinos.
    Pour se cantonner à l'histoire contemporaine, le communisme et le nazisme ont bien montré à quelle point l'attachement aux communautés naturelles la patrie et la nation (au même titre que la famille) est la cause du malheur du siècle... De mémoire le communisme voulait la destruction des patries, et le nazisme la grande Europe.
    Ce qui est vrai, c'est qu'avec la révolution française est née une conception idéologique de la nation mais c'est précisément celle-ci qui perd son caractère national et incarné pour avoir une visée expansionniste (ex. Napoléon).

  • Si on étudie un peu l'histoire, on découvre que le concept de nation est une création éminemment laïque. Ses définitions exactes divergent selon les régions d'Europe, mais partout elle consacre l'autonomie de l'Etat par rapport au clergé et sa supériorité sur le pouvoir terrestre de ce dernier.

    Par ailleurs, la nation est une invention européenne. C'est d'ailleurs au XIXème siècle qu'émergent définitivement la plupart des nations européennes. Le concept sera exporté par la suite et l'Etat-nation devient la brique de base des relations internationales.

  • Ne pas confondre "le mot" et la réalité.
    La patrie ou nation (vocabulaire pigé) est une création européenne bien antérieure au XIXème siècle (ou elle va prendre une tournure idéologique et non charnelle suite à la révolution française). Dès la fin de l'empire romain on voit l'émergence des royaumes confronté à la récurrence du rêve impérial. Or l'Europe a toujours refusé ce modèle impérial dont les tentatives ont toujours été des échecs. De l'autre coté de la méditerranée, ou en Asie, le modèle impérial ou unité bas sur une foi religieuse.
    On a pu expliquer le succès scientifique de l'Europe a l'existence de structures stables, de taille modeste, étant en compétition les unes contre les autres. Cette compétition entre états créant l'émulation scientifique. De l'autre coté, la Chine, pourtant en avance, dans l'empire, ne peut plus jouer cette émulation et son rayonnement décroit. A mettre en rapport avec l'uniformité de l'UE et le déclin de l'Europe actuellement.

    Sur la laïcité, c'est plus compliqué, je pense. La laïcité (rien à voir avec la position agressive qu'on met sous ce mot en France) vient également du Christianisme (voir persécution des chrétiens sous l'Empire. Ils refusent l'assimilation du souverain à la divinité).

  • La France fût une Nation bien avant les autres pays Européens, nous sommes le plus ancien peuple unifié après la Chine. La révolution bourgeoise de 1789 bien qu'elle se soit emparée du mythe de la Patrie pour se légitimer, n'est pas le point de naissance de la France, si telle était le cas elle ne mériterait certes pas d'être sauvée et je la combattrais. Une Nation est une âme, un principe spirituel autant que charnel, la Nation est l'aboutissant d'un long passé d'efforts, de sacrifices et de dévouements, le culte des ancêtres doit en être le socle, les ancêtres nous ont faits ce que nous sommes. Un passé héroïque, des grands hommes, de la gloire (de la véritable), voilà le capital social sur lequel on assied une idée Nationale, cette Nation on l'aime en proportion des sacrifices que pour elle on a consentis, on aime la maison qu'on à bâtie et qu'on transmet, une Nation c'est avoir souffert ensemble, la souffrance en commun unit plus que la joie, les deuils valent mieux que les triomphes, car ils commandent l'effort en commun. à Antoine : Nous sommes d'accord sur bien des choses, j'imagine que c'est toi qui à écrit sur FDS à propos du militant FN victime d'une agression ?

  • L'islamisation de l'Europe est une réalité que personne ne peut plus nier. Nous sommes face à un danger qui peut être irrémédiable.

    Pendant des années, j'ai pensé que le FN était le seul rempart, en France, contre ce drame qui nous menace. Or, aujourd'hui, je pense que ce mouvement, après ses différentes prises de positions lors de la dernière présidentielle, a trahie la confiance de bon nombre de ses électeurs (la chute vertigineuse de ses résultats est là pour en témoigner). La plupart de ses fédérations (à l'image de celle de la Haute-Savoie qui se résume à un claviste et à un clavier) sont des coquilles vides.

    Il ne faut pas pour autant désespérer. L'initiative à laquelle vous faite allusion et qui fait beaucoup parler d'elle en ce moment part probablement d'un bon sentiment. Il est vrai que la France ne peut pas rester sans un mouvement national, encré résolument à droite, digne de ce nom. Des gens comme vous, Cher Yves Daoudal, ne peuvent pas ignorer cet état de fait.

    Il est temps que notre famille se resaisisse. Cette refondation ne manque donc pas d'intérêt. Je serai à Paris le 1er juin.

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