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Les bons racistes

Aujourd’hui il n’y a plus de directeurs du personnel dans les entreprises. Il y a des « directeurs de ressources humaines ». Je ne sais pas si le personnel se croit ainsi valorisé, mais en ce qui me concerne l’expression « ressources humaines » me fait penser à « ressources pétrolières ». Or en effet, en économie, on définit aujourd’hui deux sortes de ressources : les ressources naturelles et les ressources humaines. Ce qui met l’homme sur le même plan que les minerais.

On ne dit même plus « directeur des ressources humaines », mais « DRH ». Un sigle qui finit de déshumaniser la « matière » dont il est question.

Il existe une « association nationale des directeurs de ressources humaines ». Elle émet chaque année des « propositions ». Pour 2008, elle souhaite « la mise en place progressive d’un outil de mesure »... de l’origine des salariés.

Il s’agit de la contribution des « DRH » au vertueux combat pour la « diversité ». Car l’ANDRH travaille à un « label diversité », notamment avec le ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale. Mais pour que le « label diversité » puisse réellement promouvoir la diversité, il faut un instrument qui permette de « mesurer l’équité à l’égard des origines ». Car on ne peut pas demander aux entreprises de progresser si celles-ci n’ont pas de chiffres pour mesurer la discrimination, souligne la « déléguée générale adjointe » Catherine Tripon.

L’instrument en question serait naturellement « placé sous l’égide de l’Etat, et (ou) de la Halde , et (ou) de la Cnil  ».

L’ANDRH fait donc pression pour que des statistiques raciales et ethniques (car il s’agit bien de « couleur de peau » et de « consonance des noms ») soient élaborées Afin de pouvoir déterminer s’il y a assez de Noirs et de Mouloud dans les entreprises. Sur quels critères, selon quels quotas ? Cela on ne nous le dit pas.

Mais le fait de se focaliser par exemple sur un Noir, parce que telle est sa couleur de peau, en évoquant son « origine » noire (!?) sans s’occuper de savoir s’il est français (éventuellement depuis de très nombreuses générations) ou étranger, s’il est plus compétent ou moins compétent qu’un candidat blanc, c’est ouvertement du racisme. C’est faire du Noir une ressource au sens le plus déshumanisé. On appelait cela, autrefois, le bois d’ébène.

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