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  • N’en déplaise aux Comores, Mayotte est française et le restera !

    Communiqué d’Huguette Fatna

    Après avoir encouragé les violentes manifestations contre la population française à Mayotte, les autorités comoriennes  refusent désormais de rapatrier ses clandestins présents en masse sur l’île au motif que «  ce qu’on appelle des clandestins sont des Comoriens qui sont chez eux à Mayotte ».

    Les dirigeants comoriens ignorent que Mayotte terre française ne dépend plus des grandes Comores après que 99% des Mahorais ont choisi librement en 1976 par voie référendaire de rester français.

    Cette déclaration scandaleuse qui remet en cause l’intégrité et la souveraineté de la nation n’a suscité aucune condamnation du nouveau secrétaire d’Etat des DOM-TOM, Yves Jégo, pas plus que du président de la République.

    Cette inertie des plus hautes autorités de l’Etat face à une telle provocation, est scandaleuse au moment où Mayotte subit de plein fouet une immigration de peuplement qui met en péril la paix civile et la fragile cohésion sociale de l’île.

    Huguette Fatna, Secrétaire Nationale aux DOM-TOM,  réaffirme que le Front National à l’instar de la population mahoraise n’acceptera jamais cette politique de colonisation qui vise à ramener Mayotte dans le giron des Comores et enjoint a Yves Jégo de prendre au plus vite ses responsabilités face à ces nouvelles déclaration belliqueuses des autorités comoriennes.

  • La France au risque de l’OTAN

    Communiqué de Bruno Gollnisch

    En décidant unilatéralement du retour de la France dans les structures militaires intégrées de l’OTAN avant la fin de l’année 2008, le Président de la République efface la politique d’indépendance militaire décidée par le général de Gaulle il y a plus de quarante ans.

    Cette décision est motivée notamment par le fait que l’Alliance atlantique a, en son temps, « protégé les Nations occidentales de l’hégémonie soviétique ».

    Il aura peut être échappé à Nicolas Sarkozy que les temps ont changé et que les menaces qui pèsent sur la France sont désormais plus liées au terrorisme, comme l’Espagne et la Grande-Bretagne, membres de l’OTAN et supplétifs de l’armée américaine dans l’occupation illégitime de l’Irak, ont pu le subir en 2004 et 2005.

    La réintégration à l’OTAN ne signifie donc pas pour la France une amélioration de sa sécurité, mais au contraire, elle fait de notre pays une cible privilégiée du terrorisme international.

  • La France, l’OTAN et l’Europe de la défense

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Nicolas Sarkozy annonce que la France va réintégrer le commandement militaire de l’OTAN, à condition que progresse l’Europe de la défense.

    Nous sommes opposés à cette décision comme à sa condition.

    L’intérêt de la France ne réside ni dans l’intégration complète à l’OTAN ni dans l’Europe de la défense. Ni dans une « alliance » qui est un alignement sur les Etats-Unis d’Amérique et leur géopolitique devenue folle, ni dans une défense européenne, qui achèverait de détruire ce qui peut encore rester de souveraineté nationale, et qui serait elle-même à la solde de l’OTAN.

  • Curieux

    Le chef d’état-major interarmées américain, l’amiral Michael Mullen se félicite de l’initiative de Nouri Al-Maliki de lancer une opération militaire contre les miliciens chiites, mais il ajoute : « Je pense qu’il est trop tôt pour dire quelle en a été l’issue stratégique et si c’était une victoire ou une défaite. »

  • En Irlande

    Le Premier ministre irlandais Bertie Ahern, réélu en juin 2007 pour un troisième mandat, a annoncé hier qu’il démissionnerait le 6 mai de son poste et de la présidence du Fianna Fail. Il a expliqué que c’était une décision « personnelle » visant à éviter que les allégations qui pèsent sur lui n’entravent pas l’action du gouvernement. Un tribunal de Dublin enquête sur des malversations lorsqu’il était ministre des Finances.

    On constate avec étonnement que Bertie Ahern démissionnera un mois avant le référendum sur le traité de Lisbonne, et refilera donc le bébé à son successeur, sans doute l’actuel ministre des Finances Brian Cowen.

    C’est d’ailleurs Bertie Ahern lui-même qui a annoncé dans la foulée que le référendum aurait sans doute lieu le 12 juin.

    Le même jour, le ministre des Affaires étrangères Dermot Ahern a lancé le « Livre Blanc sur le Traité européen », instrument officiel de propagande pour le oui.

  • La Chine des JO

    Hu Jia a été reconnu coupable du « crime » de « tentative de subversion du pouvoir de l’Etat » et condamné à trois ans et demi de prison et un an d’interdiction des droits civiques.

    Il avait écrit à l’intention des Occidentaux qui se rendraient aux Jeux Olympiques : « Vous ne savez peut-être pas que cet enthousiasme, ces sourires, cette harmonie et cette prospérité sont fondés sur l’injustice, les larmes, l’emprisonnement, la torture et le sang. »

    Cette condamnation intervient quelques jours après celle Yang Chulin. Initiateur de la campagne « Nous voulons les droits de l’homme, pas les JO », il a été condamné le 24 mars à cinq ans de prison et deux ans de privation des droits civiques, pour « ‘incitation à la subversion du pouvoir de l’Etat ».

  • Dans le panneau

    Plusieurs nouveaux panneaux de signalisation routière vont faire leur apparition. Ils ont été publiés au Journal Officiel du 13 mars et attendent un arrêté pour être mis en place.

    On retiendra celui-là :

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    Que veut-il dire ?

    « Jardin remarquable ».

    Sic.

    Celui-ci n'est pas mal non plus:

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    Et sa définition est encore plus admirable : « point d'accueil d'un espace naturel sensible ». Non, rassurez-vous, je ne sais pas non plus ce que ça veut dire.

  • Me Antonowicz et la loi Leonetti

    Me Gilles Antonowicz, vice-président de l’ADMD, qui s’est fait récemment connaître comme l’avocat de Chantal Sébire, devait publier en mai un livre intitulé Moi Hervé Pierra ayant mis six jours à mourir. Le livre sort dès aujourd’hui, afin de profiter de l’effet Chantal Sébire.

    En dehors du long post-scriptum sur l’affaire Sébire, le livre est entièrement consacré à une autre affaire, contemporaine de celle Vincent Humbert, celle d’Hervé Pierra, schizophrène qui s’était pendu mais avait été réanimé et se trouvait dans un état végétatif.

    Après la promulgation de la loi Leonetti, la famille en demande l’application. Le 6 novembre 2006, le médecin « explique à haute voix à Hervé que la sonde permettant de l’alimenter va être retirée ». « En cet instant-là, il est de nouveau considéré comme un sujet, une personne capable de compréhension, malgré son inconscience apparente. » Mais l’agonie va durer six jours. « Ce devait être le temps du deuil, de la séparation... Ce fut le temps du désastre, du cauchemar et de la douleur. »

    Cela se veut un plaidoyer pour l’euthanasie. On en retiendra d’abord l’aveu, et la preuve concrète, que la loi Leonetti est une loi d’euthanasie. En quelque sorte une loi d’euthanasie sale, qui permet de faire mourir de soif, alors qu’une loi d’euthanasie propre aurait permis de faire mourir Hervé instantanément. Comme si l’euthanasie sale justifiait l’euthanasie propre.

    On remarque aussi l’énorme hypocrisie qui consiste à considérer Hervé comme une personne capable de compréhension alors qu’il est inconscient. Me Antonowicz veut sans doute dénoncer l’hypocrisie de la loi Leonetti. Mais le meurtre délibéré et sans sommation est pire que l’hypocrisie.

  • Sarko c’est Elvis, dit Bush

    Selon l’AFP, une « haute responsable américaine » a déclaré à Bucarest que George Bush avait chaleureusement remercié Nicolas Sarkozy pour sa décision de renforcer le contingent français en Afghanistan, et a dit que la première visite du président français aux Etats-Unis, en novembre dernier, c’était « comme la dernière incarnation d’Elvis ».

  • Chez Dati : et de onze !

    Un onzième départ du cabinet de Rachida Dati : celui du conseiller diplomatique Pierre Boussaroque, qui intervient peu après le départ de Gaël Tchakaloff et de François Guéant (le fils du secrétaire général de l’Elysée).

    Comme le cabinet de Rachida Dati compte 19 membres, la démission de 11 d’entre eux au fil des mois est spectaculaire.

    Le porte-parole de la Chancellerie, Guillaume Didier, juge au contraire que tout cela est normal, que ça n’a aucun rapport avec le caractère de Rachida Dati, etc. Pierre Boussaroque avait « un projet professionnel personnel », et il n’est pas vrai que Jean-David Cavaillé soit également en partance, comme le dit Le Point... Jean-David Cavaillé « n’est absolument pas sur le départ »... mais il « avait indiqué qu’il était venu pour un an »...

    On se souvient qu’après le départ de son directeur de cabinet et de sept conseillers, interrogée pour savoir si c’était lié à sa réputation d’avoir mauvais caractère, Rachida Dati avait répondu : « Je veux une équipe qui suive. »

    Guillaume Didier mérite un oscar de la langue de bois.

    (Rappelons que Rachida Dati est d’autre part le seul ministre qui, recevant comme ses collègues 200.000 euros pour ses frais de représentations, en dépense 300.000.)