Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La croissance à... 1,8% ?

L’OCDE a abaissé sa prévision de croissance pour la France en 2007 de 2,2% à 1,8%.

Après la publication des mauvais résultats du deuxième trimestre, le gouvernement a maintenu sa prévision de 2,25%, fixée dans le budget, alors qu’il n’y a plus aucun économiste sérieux pour imaginer qu’elle puisse être réalisée.

La prévision de 1,8% est catastrophique. Surtout si l’on considère que les prévisions (également à la baisse) pour l’Allemagne, et pour la zone euro, sont dans les deux cas à 2,6%.

 

Addendum. Christine Lagarde maintient l'estimation de 2,25%, car "on attend un troisième et un quatrième trimestre forts"...

Commentaires

  • Ce qui est catastrophique, c'est qu'avec une croissance de 1,8% l'on considère que ce sera une mauvaise année. L'état économique de la France (chômage, dette publique, etc.) est tel qu'il faudrait, et ce durant de très nombreuses années, une croissance de plus de 3% pour résorber tout ce passif. Or cette situation est utopique.

    Se focaliser sur la croissance n'a pas de sens actuellement. Elle ne nous sauvera pas. Notre pays a besoin de profondes réformes structurelles, qui sont bien connues (Dégauchisation de toute la fonction publique, fin des citadelles communistes (EDF, SNCF, etc.)).

    Tant que les saboteurs, qui n'ont toujours pas abandonné leur vieille idée de faire crouler le système afin de s'emparer du pouvoir seront en place, notre économie ne pourra devenir performante, et la croissance, fût-elle à 3%, n'y changera rien.

    Un simple petit rappel : L'Allemagne, qui était il y a deux trois ans dans une mauvaise situation, vise cette année les 3% de croissance, et a annoncé dernièrement que l'équilibre budgétaire de l'Etat allemand était obtenu au premier semestre 2007. Nicolas Sarkozy a annoncé pour 2012 l'équilibre budgétaire de l'Etat français...

Les commentaires sont fermés.