Le ministère de la Justice a rendu publique la nouvelle composition du cabinet de Rachida Dati.
Interrogée hier pour savoir si les départs en série pouvaient être liés à sa réputation d’avoir mauvais caractère, elle a répondu : « Je veux une équipe qui suive. »
On va voir si les nouveaux vont suivre, et jusqu’à quand.
On apprend dans le même temps que le garde des Sceaux a confié au magistrat Jacques Carrère une « mission de réflexion et de proposition sur la mise en cohérence des cartes des juridictions interrégionales spécialisées, des directions régionales de la protection judiciaire de la jeunesse et des directions régionales de l'administration pénitentiaire ».
Et une mission de plus, une !
Pour ceux qui tenteraient de suivre l’histoire des innombrables missions, commissions, etc., signalons que ce matin Hubert Védrine a remis à Nicolas Sarkozy son rapport sur la mondialisation, François Fillon a lancé une mission d’étude sur le partage des rôles entre l’Etat et les collectivités territoriales, Alain Bauer, chargé d’une mission sur les institutions publiques spécialisées dans les questions de sécurité et de stratégie, a réuni pour la première fois son groupe de travail...
Commentaires
Tant de départs dans ce ministère... Peut-être après tout, que Rachida Dati est antisémite ?
Mais c’est bien toutes ces missions : le pays n’est plus gouverné par des ministres, mais par des missionnaires !
A propos de l’éditorial cité dans la note « les cultureux se rebiffent »* : cet éditorial, qu’on peut lire d’un derrière distrait**, est un (mauvais) pensum de quelqu’un qui n’a rien à dire, et qui se révèle tel qu’il est : un vieux soixante-huitard sur le retour, nul et envieux, qui crache à la figure de ceux qui le nourrissent ; mais il faut bien dire que ces derniers le méritent bien et ne doivent pas s’étonner de tels remerciements.
*la page commentaire de cette note ne s’ouvrant pas, je l’ai mis ici.
**Je m’excuse pour l’écrivain qui a trouvé cette formule, mais je ne me souviens plus de son nom.
Cher abad, très heureuse remarque, ce sont des missionnaires de l'idéologie de la "Nation" tirée de la si contestable "déclaration des Droits de l'homme" du 26 août 1789 qui a valeur constitutionnelle (hélas !) où se cotoie le bon et le très mauvais.
Cette idéologie va contre les droits de l'homme à la vie, à la différence culturelle, à la raison, c'est l'idéologie de la "Nation" à la Chirac et à sa majorité "de droite" (sic) qui met en place un totalitarisme d'extrême gauche.
Le terme "mission" par analogie avec les missions de l'Eglise n'est pas là par hasard. Bravo chez abad.