Catherine Dolto avait traité Daniela Lumbroso de « canaille prétentieuse », dans un courriel. C’était à propos du livre écrit par celle-ci sur la célèbre mère de celle-là.
Daniela Lumbroso avait porté plainte pour injure.
Le ministère public n’avait requis aucune peine, estimant que Catherine Dolto devait bénéficier de « l’excuse de provocation ». (Dans l’ancien code pénal, c’était une circonstance atténuante : on doit être condamné moins sévèrement quand on répond à une provocation. L’excuse de provocation a disparu du code pénal, mais peut toujours être invoquée.)
Le tribunal de police ne l’a pas suivi, et a condamné Catherine Dolto à une... amende de première classe, à savoir 38 euros, ainsi qu’à 1 euro de dommages et intérêts, et à rembourser les frais de justice de la plaignante : 1.500 euros.
Morale de l’histoire : faites attention à ce que vous écrivez dans vos courriels... et sur les blogs.