Bernard Kouchner a entamé hier une « visite surprise » de trois jours en Irak. C’est le plus haut responsable français à se rendre dans ce pays depuis l’invasion américaine, et cela se produit quelques jours après la rencontre entre Nicolas Sarkozy et George Bush.
Et voici ce qu’il a dit à la presse, à propos de la guerre civile qui fait rage, plus de quatre ans après la chute de Saddam Hussein : « C’est un problème irakien et il doit être réglé par les Irakiens. Mais ne soyez pas pressés. Il faut donner du temps au temps. C’est juste le début, j’espère, de la fin de la crise. »
Sic.
Et voici aussi ce qu’il a dit, de même, à propos de sa méthode :
« Ma méthode est d’attendre. D’abord écouter les gens. Nous essayons de vous écouter, et vous nous écoutez. Nous devons jouer nos cartes, et notre rôle. Mais pas aujourd’hui, ni demain, mais un de ces jours. »
Sic.
Le porte-parole de la Maison Blanche pour les questions de sécurité nationale a déclaré : « les Etats-Unis se félicitent de la visite du ministre français des Affaires étrangères Kouchner à Bagdad. C’est un exemple de plus (...) de la volonté croissante de la communauté internationale d’aider l’Irak à devenir un Etat stable et sûr. »
Commentaires
Antenne francillienne de l'empire. Répétiteurs francophones.
Si Chirac "refusa" de guerroyer en Irak en 2003, c'est uniquement pour des accords et intérêts particuliers de l'époque, lesquels ne sont plus du tout d'actualité.Dès lors, son triste sire de successeur (Sarko c'est Chirac en pire), envoie ses valets pro israéliens/USA faire de la figuration pour montrer notre entière soumission à l'hyperpuissance.Puisque, de toute façon, depuis bien longtemps, laNation a tout abdiqué, ce qui fait qu'un autre résultat aux présidentielles n'aurait rien changé.Tout de même, je me félicite, question d'honneur, d'avoir voté seulement au premier tour.