Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Un synode sur la Parole de Dieu

    Mgr Nikola Eterovic, secrétaire général du Synode des évêques, a présenté hier les Lineamenta du prochain synode, qui se déroulera du 5 au 26 octobre 2008 : "La Parole de Dieu dans la vie et la mission de l’Eglise".

    Ce document de travail préliminaire comprend aussi un questionnaire, adressé à tous les évêques et aux responsables d’ordres religieux.

    Le Synode de 2008 se propose de « contribuer à éclairer les aspects fondamentaux de la vérité de la Révélation, que sont la Parole de Dieu, la Tradition, la Bible et le Magistère ». Ces sources « motivent et garantissent un cheminement de foi correct et efficace, qui est en mesure de provoquer un attachement profond à l’Ecriture », à condition que les chrétiens puissent largement y avoir accès, de manière « à renouveler l’écoute dans la liturgie et la catéchèse, dans l’exercice notamment d’une Lectio Divina bien adaptée aux diverses circonstances, et à offrir au pauvre consolation et réconfort ».

    Le texte souligne que « Tradition et Ecriture dans l’Eglise sont un unique dépôt de la Parole divine », et que « l’écoute religieuse de la Parole de Dieu est l’élément fondamental de la rencontre de l’homme avec Dieu ».

    « Il faut admettre que la majorité des chrétiens n’a pas de contact effectif et personnel » avec l’Ecriture sainte, constate le texte, qui évoque « les graves phénomènes de l’ignorance et de l’incertitude de la doctrine », le « risque d’une interprétation arbitraire ou réductrice », le « détachement de nombreux chrétiens à l’égard de la Bible, ainsi que le risque d’un usage incorrect de celle-ci », en particulier face au relativisme.

    Pour en savoir plus, dans l’attente de la publication de ce texte sur le site du Vatican, on se reportera à VIS, APIC et Eucharistie miséricordieuse.

  • La Turquie entre islamisme et putsch militaire

    A la suite du premier tour de la présidentielle au Parlement turc, l’état-major de l’armée a lancé un sévère avertissement au gouvernement : « Le problème qui a récemment surgi dans l'élection présidentielle se concentre sur la question de la remise en cause de la laïcité », dit l’état major, qui énumère une série d'activités religieuses organisées récemment, en particulier pour des enfants et dans des écoles, qu'il désigne comme autant de tentatives d'éroder le système laïque. « Le problème est d'autant plus grave qu'une part importante de ces activités se sont tenues avec l'approbation et au su des autorités administratives qui sont censées les prévenir. Cet état d'esprit réactionnaire a pris courage avec certains développements et paroles survenus ces derniers jours et a étendu le champ de ses activités », qui « violent clairement le principe d'attachement (du futur président) au régime républicain non seulement en parole mais aussi dans la pratique. » « Les forces armées turques afficheront ouvertement leur position et leurs attitudes lorsque cela deviendra nécessaire. Personne ne doit avoir de doute à ce sujet », ont menacé les militaires, rappelant que les forces armées étaient « des protectrices déterminées de la laïcité ».

    Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a réagi aujourd’hui en affirmant que le peuple turc s'opposerait à toute tentative de déstabilisation du pays. Dans un discours devant le Croissant rouge turc, louant les efforts de cette organisation à combattre les désastres naturels, Erdogan a déclaré que « l'unité politique et la structure sociale (pouvaient aussi) parfois être victimes de désastres. « Cette nation a payé un prix élevé, douloureux quand les fondements de la stabilité et de la confiance ont été perdus. Mais elle n'autorise plus, et n'autorisera plus, les opportunistes qui attendent et ouvrent la voie au désastre », a-t-il ajouté.

    Outre les récriminations contenues dans le communiqué, il est manifeste que l’armée n’accepte pas laperspective de voir Mme Gül devenir la première dame du pays. On sait qu’elle milite activement pour le droit au port du voile dans les locaux publics. En 1998, elle avait mené une très médiatique opération à l'Université d'Ankara : suivie par une horde de caméras et arborant son voile, elle avait tenté de s'inscrire comme étudiante, se faisant refouler pour cause de foulard. Et elle avait porté plainte devant la Cour européenne des droits de l’homme. En 2004 elle a renoncé à sa plainte, officiellement pour ne pas porter préjudice à la carrière politique de son mari. Selon certains, c’est parce qu’elle était sûre de perdre. Un an plus tard, la Cour européenne des droits de l'homme, dans une affaire similaire, donnait en effet raison à l’Etat turc, estimant que l'interdiction du foulard islamique à l'Université n'était pas une violation du droit à la liberté de conscience, de pensée et de religion. Comme toute bonne fille d’islamistes turcs, la fille du couple Gül met une perruque sur son voile pour aller à l’université.

    Mme Gül serait la première femme d’un président turc à porter le voile. C’est à cela aussi que réagit l’armée, dont on note qu’elle n’a même pas attendu le résultat de la demande d’annulation du premier tour, déposée auprès de la Cour constitutionnelle par le principal parti d’opposition.

    L'armée turque ne menace pas en l’air. Elle a accompli trois coups d'Etat, en 1960, 1971 et 1980, et a contraint à la démission, en 1997, le premier chef de gouvernement islamiste de Turquie, Necmettin Erbakan, le mentor politique d’Erdogan et de Gül.

    L’affaire est donc assez sérieuse pour inquièter l’Union européenne, qui veut tant intégrer la Turquie. Le commissaire européen à l'Elargissement Olli Rehn a appelé l'armée turque à rester en dehors du processus électoral : « Il est important que l'armée laisse les prérogatives de la démocratie au gouvernement élu, et cela représente un test pour voir si les forces armées turques respectent la laïcité démocratique et l'organisation démocratique des relations entre civils et militaires. »

    Où l’on voit que les braves défenseurs des droits de l’homme et de la démocratie sont bien coincés. D’un côté, la Cour européenne des droits de l’homme donne raison au laïcisme turc, dont, en définitive, à l’armée. De l’autre, la Commission veut le respect de la démocratie, qui implique l’acceptation de l’islamisme au pouvoir…

    Quand la laïcité c’est le coup d’Etat militaire, et quand la démocratie, c’est l’islamisme, qu’est-ce qu’on fait ? Ce serait amusant de poser la question aux prétendants à l’Elysée.

  • Saint Louis-Marie Grignion de Montfort

    Totus Tuus. Jean-Paul II avait emprunté sa devise à saint Louis-Marie Grignion de Montfort, grand apôtre de la Vendée , en préparation des épreuves à venir, et grand théologien marial.

    Il est l’auteur de cette consécration à la Mère de Dieu :

    Je vous choisis, aujourd'hui, ô Marie, en présence de toute la Cour Céleste , pour ma Mère et ma Reine. Je vous livre et consacre, en toute soumission et amour, mon corps et mon âme, mes biens intérieurs et extérieurs, et la valeur même de mes bonnes actions passées, présentes et futures, vous laissant un entier et plein droit de disposer de moi et de tout ce qui m'appartient, sans exception, selon votre bon plaisir, à la plus grande Gloire de Dieu, dans le temps et l'éternité.

    Ses œuvres complètes, dont le Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge , sont en ligne sur Jésus-Marie.

  • Turquie : ça coince pour Gül

    Contrairement à ce qu’on croyait, l’élection d’Abdullah Gül à la présidence turque n’était pas une simple formalité. Si l’AKP dispose d’une large majorité de 352 sièges au Parlement, il lui fallait 369 voix pour être élu au premier tour, or il n’y a eu que 361 votants (sur 550 députés) et il n’a eu que 357 voix. Il lui faudra attendre le troisième tour, le 9 mai, quand la majorité simple suffira. A condition que l’opposition échoue dans sa tentative d’invalidation du premier tour. Car l’opposition laïque a déposé une plainte auprès de la Cour constitutionnelle, affirmant qu’il fallait au moins 367 députés pour ouvrir le vote. Or les juges de la Cour constitutionnelle sont des gardiens du laïcisme kemaliste, donc opposés à l’islamisme de l’AKP... Si l’élection était invalidée, cela conduirait à des législatives anticipées... qui enverraient à coup sûr une plus grande majorité islamiste au Parlement...

  • Vive l’Europe...

    Les médias chantent les louanges de Renault, qui annonce la commercialisation prochaine de la nouvelle Twingo, censée relancer la marque dans toute l’Europe. Et l’on précise que cette nouvelle Twingo est entièrement montée dans l’usine Renault de Novo Mesto en Slovénie. Une usine qui construit également la nouvelle Clio.

    Voilà une nouvelle qui va enthousiasmer les salariés de Renaut à Flins (France), qui viennent d’apprendre que l’équipe de nuit fabriquant la Clio sera supprimée à partir du 21 juillet.

  • Geremek : Bécassine aussi, évidemment

    Dans l’affaire Geremek, Ségolène Royal demande au gouvernement polonais (à quel titre ?) de se conformer « aux valeurs démocratiques de l’Union européenne ». « Ce grand intellectuel, qui a toujours combattu pour les libertés, nous rappelle que les valeurs démocratiques de l’Union européenne ne sont pas négociables », dit-elle.

    Il a toujours combattu pour les libertés ? Même quand il était un militant conscient et actif du parti communiste stalinien en Pologne ?

  • Sarkozy ne veut pas de l’opinion du peuple

    Nicolas Sarkozy exclut tout référendum : « Si je suis élu, est-ce que vous croyez que je pourrai dire au pays : j’ai encore besoin d’avoir votre opinion ? »

    Pas question de demander l’avis du peuple, sur quelque question que ce soit.

    Une fois élu, il n’a plus à connaître l’opinion des citoyens...

    Et il donne l’explication : « Le référendum voulu par le général de Gaulle n’était pas un référendum cantonal suisse », le président de la République qui lance un référendum doit « engager son destin politique ».

    Si Sarkozy prend le pouvoir, c’est pour le garder. En le verrouillant.

    Jean-Marie Le Pen a réagi par ce communiqué :

    « Les citoyens peuvent dès aujourd’hui constater que Nicolas Sarkozy n’est pas un « Le Pen light », mais qu’il est le contraire de Le Pen.

    « Mon projet était et demeure de rendre la parole au peuple, par le référendum.

    « Le candidat de l’UMP exclut tout référendum, au motif, souligne-t-il, que s’il est élu il n’aura plus besoin d’avoir l’opinion du peuple !

    « Il ne précise pas s’il a l’intention de supprimer l’article 11 de la Constitution. Il est vrai que c’est sans importance, puisque la Constitution française sera quasiment caduque quand il aura imposé la nouvelle mouture de la Constitution européenne. Sans demander son avis au peuple souverain. »

  • Rostropovitch

    medium_portrait2.jpg
    Communiqué du Front National

    L’immense violoncelliste Mstislav Rostropovitch, membre de l’Institut de France, restera dans l’histoire comme l’un des plus grands interprètes de la seconde moitié du XXe siècle, et aussi comme l’un des véritables héros du combat anticommuniste.

    Chacun se souvient de son concert improvisé au pied du Mur de Berlin qui venait d’être enfoncé. Mais on doit se souvenir d’abord qu’il hébergea chez lui Alexandre Soljenitsyne malade et traqué, et qu’il envoya à la Pravda , pour défendre l’écrivain, une lettre ouverte qui lui valut l’exil et la terrible qualité d’apatride.

    La disparition de ce géant de la musique et de la liberté, qui fut avec Boris Elstine, qui vient lui aussi de mourir, le défenseur de la démocratie lors de la tentative de putsch de 1991, souligne à quel point sont misérables les manœuvres du Parlement européen en faveur de l’opération politicienne de l’ancien militant stalinien Bronislaw Geremek contre sa patrie.

  • L’affaire Geremek (suite)

    L’ectoplasme des Affaires étrangères prend position à son tour dans l’affaire Geremek, au nom de la France. Hélas. Douste-Blazy propose que le Parlement européen vote une résolution pour demander aux autorités polonaises de laisser à Geremek son mandat de député européen, et que le Conseil européen demande officiellement aux autorités polonaises qu’elles « retirent leur plainte (sic) vis-à-vis de M. Geremek ».

    Quant à Nicolas Sarkozy, il apporte son soutien à l’historien polonais en ces termes : « Je connais M. Geremek pour qui j’ai beaucoup d’admiration. Soupçonner M. Geremek, ça ne manque pas de sel, lorsqu’on sait le rôle qu’il a joué à Gdansk avec Lech Walesa. C’est particulièrement inadmissible de soumettre M. Geremek à cette nouvelle législation. » Et d’ajouter : « C’est très préoccupant ce qui se passe en Pologne aujourd’hui. »

    On croyait que Sarkozy était pour le respect de la loi. Car il s’agit d’une loi démocratiquement votée par le Parlement polonais et signée par le président de la République.

    D’autre part, ou bien Sarkozy ne sait rien du passé de militant communiste stalinien de Geremek (y compris en France), ou bien il fait l’imbécile (comme le président du PE Pöttering affirmant que Geremek « s’est toujours engagé pour la démocratie dans son pays »...)

    Le « débat » qui a eu lieu hier au Parlement européen fut proprement, et sans surprise, totalitaire. Il s’agissait de montrer que les députés soutenaient unanimement Geremek, d’une seule voix avec Cohn-Bendit dénonçant les « méthodes staliniennes ou fascistes » du gouvernement polonais. Les députés du parti au pouvoir en Pologne n’ont pas eu le droit à la parole...

    Face à la désinformation, là aussi totalitaire, qui règne dans cette affaire, il convient de rappeler ce qu’est la fameuse loi de « lustration ».

    Il ne s’agit en aucune manière d’une « chasse aux sorcières », mais d’une opération de vérité. De la vérité qui rend libre. Les personnages publics doivent faire une déclaration sur leurs éventuelles relations avec les services de la police politique communiste. Ces déclarations sont confrontées avec les éléments dont dispose l’Institut de la mémoire polonaise. Si la déclaration concorde avec ces éléments, il n’y a pas de problème. Quoi qu’ait fait le personnage en question. S’il a collaboré activement avec la police secrète, et s’il le reconnaît dans sa déclaration, il garde son statut actuel, et cette reconnaissance lui garantit même l’immunité : il ne peut pas être inquiété sur le plan pénal. C’est seulement s’il s’avère qu’il a menti, ou s’il refuse de faire la déclaration, qu’il perd, de façon automatique, son emploi public.

    Il s’agit donc exclusivement de savoir la vérité sur ce qu’ont fait ou n’ont pas fait, du temps de la Pologne communiste, ceux qui aujourd’hui ont des postes publics. Cela fait partie de ce que l’on appelle aujourd’hui le « devoir de mémoire ». Mais ceux qui ont cette expression plein la bouche en refusent la mise en œuvre quand il s’agit de connaître la vérité sur le communisme.

    Cela dit, en ce qui concerne Geremek, il a surtout trouvé ce prétexte pour monter une opération politicienne, au niveau européen, contre le gouvernement de son pays, tout en faisant un clin d’œil aux camarades de sa jeunesse, et à la gauche européiste...

  • Le Parlement européen menace la Pologne

    Le Parlement européen a lancé une nouvelle offensive contre la Pologne, hier, en adoptant une résolution dénonçant l’« homophobie » du gouvernement polonais et lui intimant l’ordre de changer d’attitude. La situation est tellement grave qu’il demande à la conférence des présidents de « dépêcher une délégation en Pologne pour une mission de documentation, afin de disposer d’une image claire de la situation et d’entamer un dialogue avec les parties concernées », et qu’il donne mandat à l'Observatoire européen des phénomènes racistes et xénophobes pour mener une enquête sur le climat en Pologne...

    Cette offensive intervient au moment où, d’autre part, le Parlement européen prend fait et cause pour Bronislaw Geremek et conspue le gouvernement et le Parlement polonais qui osent vouloir que la Pologne sache la vérité sur le passé de ses hommes publics dans la Pologne communiste.

    Déjà, en juin 2006, dans une résolution similaire concernant le racisme et l’homophobie en Europe, le Parlement européen visait plus particulièrement la Pologne. Mais cette fois il s’agit d’une charge presque exclusivement anti-polonaise. La résolution condamne le projet de loi annoncé par le vice-Premier ministre et ministre de l’Education Roman Giertych et le vice-ministre de l’Education Miroslaw Orzechowski, visant à permettre « le renvoi, des amendes ou des peines d’emprisonnement pour les directeurs d’écoles, les enseignants et les élèves exerçant des activités militantes pour la défense des droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels (LGTB) dans les écoles ». (En fait il s’agit essentiellement d’interdire aux lobbies homosexuels de faire leur propagande dans les écoles sous prétexte d’information contre les maladies sexuellement transmissibles.)

    Le Parlement européen dénonce aussi le fait que Roman Giertych ait « exprimé le souhait de promouvoir l’adoption de lois similaires au niveau européen », et que la médiatrice des enfants ait déclaré qu’elle « établissait une liste des emplois qu’un homosexuel ne peut occuper ».

    Et le Parlement européen, dont on connaît les soucis planétaires, demande une « dépénalisation mondiale de l’homosexualité », tout en réitérant sa demande aux Etats membres de « proposer des dispositions visant à mettre fin aux discriminations auxquelles sont confrontés les couples du même sexe », de proposer aussi de nouvelles directives pour s’assurer de l’interdiction des discriminations fondées sur l’orientation sexuelle dans tous les domaines... Enfin, il charge la Commission de « traduire en justice les Etats membres en cas de violation de leurs obligations européennes ». Et pour commencer il lui demande de vérifier si les actions et déclarations de Miroslav Orzechowski sont conformes à l'article 6 du Traité sur l'Union européenne...

    La résolution précise qu’elle appelle les autorités polonaises à condamner publiquement et à sanctionner les déclarations « homophobes » des ministres, ajoutant que « toute autre attitude constituerait une violation de l’article 6 du traité de l’Union », entraînant des sanctions...

    Le Premier ministre Jaroslaw Kaczynski a aussitôt réagi par une fin de non-recevoir : « Personne ne limite les droits des homosexuels en Pologne. Toutefois, s’il s‘agit de ne plus avoir de propagande homosexuelle dans les écoles polonaises, alors je suis entièrement d’accord avec ceux qui pensent de la sorte. Une telle propagande n’a pas sa place à l’école, elle ne sert vraiment pas la jeunesse. » Et d’ajouter : « Il n’est de l’intérêt d’aucune société d’augmenter le nombre des homosexuels, c’est évident. »

    Le gouvernement polonais sait qu’il a l’appui de la grande majorité de la population dans cette affaire, et il ne se laissera pas intimider par le Parlement de la décadence européenne.