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Le Pen à Nice : une grande vague nationale...

Voici quelques extraits du discours de Jean-Marie Le Pen à Nice, hier soir.

Une grande vague nationale va se lever et balayer l'oligarchie en place qui a trahi les Français sans scrupules ni remords. La comédie est finie, car si le peuple l'a supportée pendant plus de trente ans, sa capacité de résistance est atteinte, a-t-il averti. Assez de cette politique du mensonge et de l'échec !

Avec Sarkozy, Bayrou, Royal, on prend les mêmes et on recommence. C'est justement ce que les Français ne veulent plus. Vous avez méprisé les citoyens, galvaudé la République, vous avez aboli la peine de mort contre le vœu des électeurs et écarté près de la moitié des Français de toute représentation parlementaire, vous avez bradé la Nation en acceptant qu'elle disparaisse dans le grand magma européen. Tout ce qui faisait notre bonheur d'être français, notre gloire aussi, vous l'avez brisé, jeté aux orties de la mondialisation et de la repentance.

A les entendre ils sont tous patriotes, tous sauveurs des travailleurs et des retraités, tous défenseurs de la veuve et de l'orphelin, tous amis des paysans...C'est la fameuse rédemption électorale, celle qui veut transformer ces vieux chevaux de retour de la politique en perdreaux de l'année... C'est le requin aux dents qui rayent le plancher qui endosse son costume de petit poisson rouge. C'est la mue de la coquine en rosière et du maquignon en saint Jean Bouche d'Or... Mais c'est nous qui avons l'honneur de porter le drapeau national, qui l'avons défendu en toutes circonstances.

Ségolène, c'est le socialisme à visage câlin, mais, soyons sérieux, comment pourrait-elle mener à bien la reconstruction de la France dans la période hautement critique qu'elle traverse, alors qu'elle ne parvient pas à coordonner ses propres équipes ? Comment peut-elle mettre en place l'ordre juste alors que le désordre règne chez elle, et que l'injustice n'a jamais autant progressé que lorsque le PS était aux affaires, et surtout dans les affaires ?

François Bayrou n'est pas le chevalier blanc qu'il prétend être, il ne s'est illustré que comme piètre ministre de l'Education nationale. Aujourd'hui, il parle à l'oreille des chevaux qui, heureusement, ne votent pas. Il prétend créer un grand parti démocrate avec l'appui de Rocard, l'ancien porteur de valises du FLN, et de l'ineffable Dr Kouchner, porteur télévisé des sacs de riz humanitaires. Il ne veut ni ne peut rien dépasser du tout. Il veut prendre les mêmes de gauche, prendre les mêmes de droite et avec eux lancer une expérience politique nouvelle. Bayrou a inventé l'improbable quadrature du centre.

Nicolas Sarkozy, lui, change d'idée comme de chemise, entraînant la campagne dans un tourbillon sans fin d'idées et de principes contradictoires. On le croyait attentif aux problèmes de l'immigration et de l'identité nationale, le voilà qui se réclame d'une France métissée. Il mêle à l'affaire sa propre trajectoire de candidat de l'immigration. Il a une candidature globalisée, alternativement candidat de la gauche, du centre et de la droite. Ce qui sied bien à cet apôtre permanent de la mondialisation.

Il y a un autre avenir, une autre politique que celle de Sarkozy, une autre espérance. Oui, je suis fier de vous mener à la victoire car je sens le changement pointer à l'horizon comme un signe du ciel. Oui, la comédie est finie, il est temps de sortir de l'égout.

S'il est une grande cause politique nationale aujourd'hui, une priorité absolue, c'est que je sois présent les 22 avril et 6 mai prochains au grand rendez-vous de l'élection présidentielle.

Commentaires

  • Qu ' ajouter ??? Un bulletin JMPLP ? c 'est tout et presque
    suffisant !

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