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  • Sans commentaire (colère froide)

    Mgr Cattenoz : « Mesdames et Messieurs les candidats, (...) je suis consterné par vos programmes qui portent en eux les germes d’une culture de mort pour notre société. »

    « Je constate combien en laissant fragiliser la famille, vous portez atteinte au patrimoine de l’humanité. La famille est le sanctuaire de la vie, une réalité décisive et irremplaçable pour le bien commun des peuples. Elle est la cellule vitale et la pilier de toute vie en société, (...) elle est une école d’humanisation de l’homme où il peut grandir et devenir pleinement homme. La famille est le lieu privilégié irremplaçable où l’homme apprend à recevoir et à donner l’amour qui seul donne sens à la vie. »

    Jean-Marie Le Pen : « Il faut le rappeler sans cesse : la famille est la cellule de base de notre société. Elle est le socle de l'identité de la Nation et de son avenir. Elle est le lieu privilégié de l'éducation des enfants et de la transmission des patrimoines matériels et culturels, ainsi que des valeurs morales. » « La famille a été une des premières victimes de la désintégration morale des piliers institutionnels de notre pays. Oui, il faut le dire : la famille traditionnelle, au cœur de la transmission des grandes valeurs morales et sociales qui structuraient notre peuple, est en train de disparaître. (...) C'est dans la famille que dans les premières années de la vie de l'enfant s'acquièrent par mimétisme et par éducation les fondements sociaux et affectifs de la vie.

    Mgr Cattenoz : « L’institution du mariage, fondement de la famille, échappe à la fantaisie de l’homme. (...) Impossible de contester cette norme sans que la société ne soit dramatiquement blessée dans ce qui constitue son fondement. L’oublier signifierait fragiliser la famille, pénaliser les enfants et précariser l’avenir de la société. (...) Le nombre de séparations et de divorces s’accroît, rompant l’unité familiale et créant de nombreux problèmes aux enfants, victimes innocentes de ces situations. La fragilité et le nombre de foyers monoparentaux ne sont pas sans poser question. La stabilité de la famille est aujourd’hui menacée ; pour la sauvegarder, il ne faut pas avoir peur d’aller à contre-courant de la culture ambiante. »

    Jean-Marie Le Pen : « Pour les politiciens qui nous gouvernent, la famille française n'est plus, en effet, la valeur essentielle à défendre. En abandonnant la famille, on a contribué à dévaloriser le mariage. Il y a aujourd'hui près de 3 millions de familles monoparentales. Ce chiffre a augmenté de 22% en 10 ans. C'est la conséquence de la dévalorisation de la famille depuis 68, de l'hyper-individualisme contemporain et du refus des engagements durables. Malheureusement, les premiers à en souffrir sont les enfants, dont l'équilibre est toujours perturbé par la séparation des parents : chez ces enfants-là, les troubles affectifs et les échecs scolaires sont bien plus nombreux que chez les autres. L'équilibre social s'en ressent, au travers de la multiplication des transgressions des jeunes, au travers de la délinquance des mineurs. L'homme ou la femme ne peuvent pas vivre seuls. La nature humaine est sociable, familiale, et pousse chacun à la stabilité.

    Mgr Cattenoz : « Le respect envers les personnes homosexuelles ne saurait en aucune manière conduire à la reconnaissance juridique des unions homosexuelles. »

    Jean-Marie Le Pen : « Institution irremplaçable, la famille doit se fonder exclusivement sur l’union d’un homme et d’une femme et accueillir des enfants nés d’un père et d’une mère. Nous nous opposerons donc à toute demande de création d’un mariage homosexuel ou d’une adoption par des couples homosexuels. »

    Mgr Cattenoz : « La banalisation de l’avortement et le silence sur les conséquences psychologiques, les blessures et les souffrances cachées qui marquent à jamais les femmes sont intolérables. »

    Jean-Marie Le Pen : « Ils ont cassé la natalité, par la banalisation de l’avortement où l’enfant, réduit à un objet pénible à produire, n’est plus conçu comme le vital renouvellement des générations, et le vecteur de l’amour entre elles mais comme une charge qu’ils veulent faire assumer demain par l’immigration. » « Concernant l'accueil de la vie, j'observe que la législation mise en place depuis la loi Giscard-Chirac-Veil ne répond pas aux objectifs initialement fixés par le législateur: protéger la vie et répondre à la détresse des femmes ayant recours à l'avortement. J'entends donc mettre en place une véritable politique de fond, une politique préventive, une politique incitative: l'adoption prénatale, la création d'un revenu parental, la définition d'un statut juridique et social pour la mère de famille et la revalorisation des allocations familiales réservées aux familles françaises constitueront les moyens concrets pour réduire le nombre des avortements et relancer la natalité française. Parallèlement à ces mesures nouvelles de valorisation et de protection de la famille, je m'engage à demander aux Français à l'occasion du dernier referendum du quinquennat de promouvoir une nation moderne soucieuse du respect de la dignité humaine par l'inscription dans les textes qui fondent son existence et son développement du caractère sacré de la vie. » « Si cette politique de soutien aux familles, y compris monoparentales, existait, la jeune Aline n’aurait peut être pas, à 19 ans, cru devoir faire un choix criminel entre son enfant et son travail. »

    Mgr Cattenoz : « L’acceptation de l’euthanasie fait peser des menaces graves sur les malades incurables et sur les mourants. »

    Jean-Marie Le Pen : « Mépris des vieux, rebaptisés « seniors » quand ils ont un pouvoir d’achat, et sinon abandonnés à la solitude par cette société qui a détruit la famille et ses liens affectifs, et qui ne parle plus, en guise de solution, que de légaliser l’euthanasie. » « Refuser l’euthanasie médicalement assistée mais autoriser l’arrêt clairement exprimé de l’acharnement thérapeutique. »

    Mgr Cattenoz : « La manipulation des embryons fait peser une lourde menace sur notre société. »

    Jean-Marie Le Pen : « Les impératifs de la bioéthique doivent permettre d’aboutir à une loi interdisant la recherche médicale et la thérapie génique sur l’embryon, et le clonage, même thérapeutique, en l’attente de progrès de la recherche sur les cellules souches. »

    Mgr Cattenoz (rappel) : « Mesdames et Messieurs les candidats, (...) je suis consterné par vos programmes qui portent en eux les germes d’une culture de mort pour notre société. »

    Jesus Christus : « Et cognoscetis veritatem, et veritas liberabit vos. »

  • Les Turcs, ça suffit !

    Le gouvernement turc avait protesté, officiellement, contre le fait qu’il n’était pas invité aux célébrations du cinquantenaire des traités de Rome.

    Aujourd’hui, il s’en prend au cadeau offert par Angela Merkel à Jacques Chirac : la fameuse chope de bière. Au motif que cette chope serait décorée d’une scène de la défaite en Egypte de l’armée ottomane face aux troupes de Napoléon.

    « Si l’Union européenne a une vision de l’avenir, elle devrait se tourner vers cet avenir. Ressasser le passé ne peut pas servir sa vision d’avenir », tonne Abdullah Gul. Mais qui ressasse le passé, en l’occurrence ?

    Ce serait proprement ridicule, si ce n’était tristement révélateur de la psychologie turque, et, surtout, de ce que peut impliquer l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne.

  • La grève ubuesque

    Le conflit au port de Marseille dure désormais depuis 15 jours. « Une nouvelle fois, une poignée de syndicalistes communistes porte gravement atteinte au fonctionnement et à la réputation du port de Marseille, et menace carrément de mettre en péril l’économie française, puisque la moitié de nos raffineries risquent la paralysie totale », constate Jean-Marie Le Pen dans un communiqué. En effet, si la grève se poursuit, la moitié des raffineries françaises sera en panne à la fin de la semaine, et la pénurie de carburants commencera moins de dix jours plus tard.

    Hier, les 200 agents du port autonome (tous CGT puisque c’est un monopole) ont rejeté le « protocole de sortie de crise » et décidé de poursuivre le mouvement (c’est-à-dire le blocage du terminal pétrolier).

    La direction du port a appris ce vote avec « étonnement », soulignant qu’elle était allée « aux limites de ses propositions », qui constituaient selon elle une véritable avancée. Il s’agit d’une charte pour l’emploi public sur le domaine public maritime, il est vrai sans rapport direct avec l’objet du conflit, pour la bonne raison que l’objet du conflit ne concerne pas la direction du PAM (elle est donc illégale...).

    La CGT exige l’emploi d’agents portuaires pour le branchement et le débranchement des méthaniers au futur terminal de GDF. Lequel ouvrira en 2008, mais on fait grève tout de suite... GDF refuse, pour des motifs de sécurité. L’installation est classée Seveso : il s’agit d’une opération à haut risque, pour laquelle il ne peut y avoir qu’un seul responsable, à savoir GDF. Du reste, la direction régionale de l’industrie, qui a accordé l’autorisation à GDF, refuse que des personnels d’autres entreprises puissent intervenir. En outre, les opérations en question représentent 1.000 heures de travail par an, soit moins d’un emploi à temps plein...

    « Alors que le protocole de sortie de crise leur propose de développer l’emploi public, la CGT se focalise sur un seul emploi ! », s’exclame le préfet.

    C’est qu’il s’agit pour la CGT d’une question de principe. Tout ce qui se fait sur un port doit être sous le contrôle de la CGT.. .

    Le port de Marseille est passé du 2e au 4e rang européen pour le trafic global depuis le conflit de 2005. Le secteur pétrolier est crucial pour son équilibre.

    « Là comme ailleurs, commente Jean-Marie Le Pen, le gouvernement se montre impuissant à défendre le bien commun. Il se montre même incapable de dénoncer une grève à l’évidence illégale, puisque les revendications concernent une future installation de GDF sur laquelle le port autonome n’a aucune autorité, et illégitime, puisqu’elle vise à garantir le contrôle de la CGT sur toutes les activités portuaires. » « Il est urgent, ajoute-t-il, que la France se dote d’un gouvernement capable de rétablir l’Etat de droit, aujourd’hui réduit en charpie dans tous les domaines. »

  • Je leur donne la vie éternelle

    Ce n’était pas sans intention que les Juifs interrogeaient Jésus-Christ. S’il répondait : Je suis le Christ, comme ils ne voyaient en lui que sa descendance de la race de David, ils l’accuseraient malicieusement de s’arroger le pouvoir royal ; mais il leur fit une réponse bien plus relevée ; ils ne voulaient l’accuser que de se faire le fils de David, il leur répondit qu’il était le Fils de Dieu. Et comment ? Ecoutez : « Jésus leur répondit : Je vous parle et vous ne me croyez pas ; les œuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi ; mais vous, vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis. ». On devient brebis en croyant, en suivant le Pasteur, en ne méprisant pas le Rédempteur, en entrant par la porte, en sortant et en trouvant les pâturages, en jouissant de la vie éternelle. Comment donc leur dit-il: « Vous n’êtes pas de mes brebis ? » Parce qu’il les voyait prédestinés à la mort éternelle, et non pas rachetés au prix de son sang pour la vie éternelle. « Mes brebis écoutent ma voix, et je les connais, et elles me suivent, et moi je leur  donne la vie éternelle». Voilà les pâturages. Si vous vous le rappelez, il avait dit plus haut : « Et il entrera, et il sortira, et il trouvera des pâturages». Nous sommes entrés en croyant, nous sortons en mourant. Mais comme nous sommes entrés par la porte de la foi, de même soyons pleins de foi en sortant de notre corps. C’est ainsi qu’il nous faut sortir par la porte même, pour trouver les pâturages. Ces bons pâturages, c’est la vie éternelle. Là, aucune herbe ne sèche ; tout y est vert, tout y est vigoureux. Il est une herbe qu’on appelle toujours vivante ; mais là seulement se trouve la vraie vie. « Je leur donnerai », dit-il, « la vie éternelle » ; à mes brebis.

    (saint Augustin, commentaires sur saint Jean)

  • Immigration : la criminelle hypocrisie européenne

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    A l’occasion de l’inauguration du nouveau siège de la prétendue « agence européenne de contrôle des frontières » (Frontex), son directeur adjoint Gil Arias avertit que l’immigration va s’aggraver et qu’il faut s’attendre à des entrées massives de clandestins.

    Il regrette que les Etats européens se reposent sur Frontex alors, dit-il, que c’est aux Etats concernés de surveiller leurs frontières.

    Telle est l’hypocrisie criminelle de la politique européenne. D’un côté on met en place une politique communautaire, avec Frontex, censé l’appliquer. Mais comme Frontex, avec ses 78 fonctionnaires, est évidemment incapable de surveiller les frontières extérieures de l’Union, on rejette la responsabilité sur les Etats, qu’on a préalablement dépouillés de tout moyen d’action.

    Eh bien prenons au mot M. Arias. Reprenons le contrôle de nos frontières, rétablissons une politique nationale qui puisse faire barrage aux torrents migratoires.

    Avec Jean-Marie Le Pen à la présidence de la République, c’est cette politique-là qui sera suivie avec détermination. La seule qui puisse sauvegarder une France française.

  • Le dossier Jean-Paul II bouclé

    Le tribunal diocésain de Rome a bouclé en un temps record, sans précédent dans l’histoire de l’Eglise, le dossier de canonisation de Jean-Paul II. Il sera solennellement paraphé lundi prochain, deux ans jour pour jour après la mort du pape, en la basilique Saint-Jean-de-Latran, en présence notamment du Président polonais Lech Kaczynski, et transmis à la congrégation pour la cause des saints.

    « Rapidité ne signifie pas manque de sérieux », souligne le secrétaire général du diocèse, précisant que le postulateur et le tribunal ont travaillé « dans l’observance stricte des règles ».

    Celles-ci exigent qu’un miracle, obtenu grâce à l’intercession du candidat aux autels, soit authentifié et documenté. Le miracle retenu est, comme cela avait déjà été indiqué, la guérison inexpliquée de la maladie de Parkinson d’une religieuse française. Mais « nous avons eu l’embarras du choix », remarque le postulateur de la cause, Mgr Slawomir Oder. De nombreux cas de guérisons inexpliquées du cancer, et des « maternités miraculeuses », lui ont été rapportés. Notamment celui d’une Italienne enceinte qui après avoir perdu les eaux les avait « retrouvées » et avait ainsi pu mener sa grossesse à son terme. « Il y a eu beaucoup de belles choses et il reviendra au peuple de Dieu de faire son choix parmi ces miracles », commente-t-il.

    Mgr Oder a également indiqué qu’il avait sélectionné une centaine de témoignages sur la sainteté présumée de Jean-Paul II, et qu’une vingtaine avaient été retenus par le tribunal. Quant aux témoignages défavorables, ceux qu’il a reçus concernaient l’enseignement de Jean-Paul II, il n’en a eu aucun concernant sa personne.

  • Le candidat de l’épiscopat

    Le président de la conférence épiscopale française, inaugurant l’assemblée plénière des évêques, a fixé les principes que les catholiques doivent avoir à l’esprit pour choisir leur candidat à la présidentielle.

    Voici quels sont ces principes, tels qu’ils figurent en caractères gras dans le texte publié sur le site de la conférence épiscopale.

    1 - Nous voulons redire clairement notre oui en faveur de la famille.

    2 - Nous disons oui à tout ce qui est fait pour accompagner les personnes en fin de vie.

    3 - Nous voulons également dire oui à tout ce qui conduit à un plus grand partage du travail et des richesses.

    4 - Nous disons oui à un accueil des immigrés, généreux, responsable et respectueux des droits de l’homme, et nous avons à y prendre notre part.

    5 - Notre vie en société appelle des points de repère nets sur les exigences du bien commun et sur la mise en œuvre effective de la fraternité.

    Le point 4 est quasi ouvertement un appel à ne pas voter Le Pen, d’autant que le texte insiste sur le fait qu’on n’a pas le droit de « barrer la route aux immigrés ou vouloir les renvoyer chez eux ».

    Le point 3 est ouvertement socialo-communiste. Le « partage du travail et des richesses » (qui est le contraire de la création de travail et de richesses), cela oriente vers Besancenot, Laguiller, Buffet, ou Bové (car on parle aussi de « développement solidaire », etc.), à l’extrême rigueur vers Ségolène Royal, les jours où la blairiste prend des couleurs révolutionnaires.

    Mais le point 1 écarte les candidats de gauche, d’autant que le texte précise ensuite que la famille est fondée sur le mariage d’un homme et d’une femme, et dit « non aux unions entre personnes du même sexe ».

    Quant au point 5, il laisse perplexe. Car nulle part dans le texte il n’est question de la nation et de la patrie. Or il ne peut y avoir de bien commun que national. Les « exigences » du bien commun sont donc vides de sens.

    Et cela se vérifie par le point 4 : le bien commun national, n’en déplaise à Mgr Ricard, peut parfaitement conduire à avoir le droit de « barrer la route aux immigrés » (ou plutôt de ne pas les faire venir). C’est même aujourd’hui un devoir, si l’on veut sauvegarder l’identité de notre pays. Mais bien sûr le mot identité ne fait pas non plus partie du vocabulaire épiscopal.

  • Québec : la spectaculaire percée de l’ADQ

    L’ADQ (Action démocratique Québec) est venu troubler le jeu politique québécois, dominé jusqu’ici par le parti libéral et le parti québécois. ADQ crée la surprise en remportant 41 sièges (contre 5 dans le parlement précédent), entre le parti libéral (48 contre 72) et le parti québécois (36 contre 45). Le chef d’ADQ, Mario Dumont, a été contre l’indépendance du Québec quand il était le chef des jeunes libéraux, puis partisan de l’indépendance lors du dernier référendum. Aujourd’hui l’ADQ prône l’autonomie renforcée, avec reconnaissance de la citoyenneté québécoise, mais sans sortir de la fédération. Le parti insiste sur l’identité québécoise et sur la défense de la famille, mais son discours est très politiquement correct et soigneusement lissé (dans le chapitre sur la famille, il n’y a pas un mot sur l’avortement ou sur le mariage, a fortiori homosexuel). Mario Dumont est parfois catalogué de « populiste », mais il a menacé de procès un adversaire qui le comparait à Le Pen...

  • L’« observatoire » de la « laïcité »

    medium_laicite.jpgLe décret créant l’Observatoire de la laïcité est paru ce jour au Journal Officiel. C’était une promesse de Jacques Chirac, formulée dans son célèbre discours sur la laïcité en décembre 2003 (suite à la mission Stasi). Mais l’idée vient d’ailleurs : le Grand Orient de France avait créé dès 1998 un observatoire international (sic) de la laïcité, avec le soutien et le concours du CAEDEL (centre d’action européenne démocratique et laïque), de la Ligue de l'Enseignement, de la Fédération Humaniste Européenne et de « diverses obédiences maçonniques adogmatiques ».

    L’Observatoire de la laïcité est « institué auprès du Premier ministre ». Il « assiste le gouvernement dans son action visant au respect du principe de laïcité dans les services publics », et il est chargé d’« éclairer les pouvoirs publics sur la laïcité ». Il remet chaque année un rapport qui est rendu public.

    Il est composé de 23 personnes, hauts fonctionnaires de divers ministères, deux députés, deux sénateurs, et « dix personnalités désignées en raison de leur compétence et de leur expérience ».

    On constate qu’au premier rang des sept ministres chargés de l’exécution du décret figure le « ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur ». Mais depuis hier il n’y a plus de « ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur »...

    La véritable laïcité est un concept élaboré par l’Eglise catholique explicitant le commandement du Christ de rendre à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu. Evoquer la laïcité en dehors de ce contexte, en ignorant l’Eglise, est la preuve même qu’on ne parle pas de laïcité, mais de laïcisme maçonnique. (Cf. le discours du pape sur l’Europe.)

  • La tortue et les lièvres

    Jean-Marie Le Pen sur i-Télé/France Inter : « Je suis la tortue, je suis parti il y a un an avec mes petites pattes, avec ma maison sur le dos, je ne suis pas trop loin de la ligne quand je vois encore gambader dans les champs, se saoulant de serpolet et de thym, un certain nombre de grands lièvres qui croient qu’ils vont arriver à me placer leur pointe de vitesse. »