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  • L’église Sainte-Croix d’Aghtamar

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    L’inauguration de l’église restaurée de la Sainte-Croix d’Aghtamar, sur le lac Van, en Turquie, doit avoir lieu aujourd’hui. Il s’agit d’une magnifique église arménienne du Xe siècle, qui avait été « abandonnée » au début du XXe siècle après le génocide arménien.

    Le gouvernement turc avait fait l’effort sans précédent d’inviter à la cérémonie le catholicos arménien, Karekine II. Mais celui-ci a fait savoir qu’il n’était pas question que le patriarcat participe à une cérémonie laïque pour l’inauguration d’une église transformée en musée.

    Car si le gouvernement turc aime à restaurer les vestiges chrétiens pour faire venir les touristes occidentaux, et prétendre ainsi qu’il est tolérant, il n’est évidemment pas question de les ouvrir au culte.

    Il y a eu des discussions pour savoir si on devait rétablir la croix au sommet de l’édifice. L’architecte turc a fait valoir que la croix est un signe distinctif des églises et que la silhouette de celle-ci serait incomplète si on n’y remettait pas la croix (comme cela se voit de façon manifeste sur la photo). Mais il n’a pas eu gain de cause... Même pour une église qui s’appelle Sainte-Croix...

  • Les raisons du célibat sacerdotal

    A l’occasion du 40e anniversaire de l’encyclique Sacerdotalis caelibatus, le cardinal Claudio Hummes, préfet de la Congrégation du clergé, a publié dans l’Osservatore romano un article qui résume fort bien les raisons pour lesquelles l’Eglise catholique tient au célibat sacerdotal, et il insiste sur ce qu’il y a de plus profond dans cet enseignement, à savoir le caractère de signe du Royaume, de signe eschatologique, du célibat sacerdotal. On ne peut que remercier l’agence Zenit de l’avoir reproduit.

  • La ségolangue

    Si Marie-Ségolène devenait Présidente, il y a au moins une catégorie de Français qui ne sera pas au chômage, ce sont les spécialistes de la langue française. Car l’exégèse de ses propos sera une occupation à plein temps et devra faire l’objet permanent de savantes expertises et contre-expertises.

     Dans un entretien paraissant aujourd’hui dans l’hebdomadaire Challenges, la candidate déclare qu’il faut « sortir de l’idéologie punitive du profit ».

    Le mot « punitive » n’est guère employé que dans l’expression « expédition punitive » : une action militaire de représailles. On croit comprendre qu’une « idéologie punitive » est une idéologie qui vise principalement à punir. Mais punir qui ? « L’idéologie punitive du profit », a priori, c’est l’idéologie du profit, qui « punit » ceux qui ne bénéficient pas de ce profit parce qu’il est accaparé par les profiteurs. On en revient à « l’exploitation de l’homme par l’homme », au capitalisme qui opprime les prolétaires, et autres clichés marxistes.

    Le problème, c’est que cette interprétation est fausse. En examinant le contexte, on s’aperçoit que Marie-Ségolène veut dire exactement le contraire. Elle dit que les profits sont nécessaires, qu’il n’y a pas de honte à dégager des bénéfices et à augmenter ses revenus, etc.

    Donc, « l’idéologie punitive du profit », ce serait l’idéologie qui punit ceux qui font du profit.

    Le problème est que ça ne veut rien dire. Il n’existe pas d’idéologie qui punisse ceux qui font des profits. Il existe une idéologie qui conduit à une politique « confiscatoire » pouvant être perçue comme une punition. Ce n’est pas vraiment la même chose.

    Mais de bravitude en sororité, en passant par la France respirante qui va devenir la France présidente, on n’est plus à ça près.

  • Ça va encore faire des histoires...

    Jean-Marie Le Pen, à propos de la devise de la République, dans un entretien au Progrès de Lyon : « Elle dit un certain nombre d’objectifs et de vertus qu’elle propose d’observer. Il y a la liberté, puis, presque son contraire, l’égalité, et pour arranger les choses, on a ajouté la fraternité. C’est une devise qui en vaut une autre. C’est Honneur et Patrie, Valeurs et Discipline, Tiens voilà du boudin, etc. »

    Il dit d’autre part, à propos de ses concurrents : « Royal est la fille spirituelle de Mitterrand, Sarkozy est le fils de Chirac, et Bayrou celui de Giscard. Ils sont tous les trois représentatifs des trois partis responsables du déclin de la France depuis 30 ans. »

  • National Hebdo N° 1184

    « L’Europe à refaire : Le Pen montre la voie ». Mon éditorial oppose la mascarade européiste de Berlin et le discours de Jean-Marie Le Pen sur l’Europe à Toulouse.

    Et c’est tout le périple de Jean-Marie Le Pen, de Montpellier à Toulouse en passant par Nîmes et Notre-Dame de Marceille, qui est raconté par le texte et l’image en pages 2 et 3.

    Tandis que Topoline, dans sa Semaine, évoque quelques-unes des joyeusetés de l’anniversaire des traités de Rome.

    Michel Limier brosse le portrait de Philippe Lapousterle, « l’homme à tout faire de François Bayrou ».

    Dans ses Réminiscences à bâtons rompus, Jean Bourdier évoque Jacques Laurent. Mais il a « tant à dire » que c’est « à suivre »...

    Alexandre Martin continue d’analyser le problème d’Airbus, et évoque la rencontre de Jean-Marie Le Pen avec les petits patrons de la CGPME.

    Le numéro se termine par la deuxième livraison des Carnets de campagne de Béatrice Pereire.

  • Le repentir

    Quand je pense au repentir de Marie (Luc 7, 36-50), j'ai plus envie de pleurer que de dire quelque chose. En effet, quel cœur, fût-il de pierre, ne se laisserait attendrir par l'exemple de pénitence que nous donnent les larmes de cette pécheresse ? Elle a considéré ce qu'elle avait fait, et n'a pas voulu mettre de limite à ce qu'elle allait faire. La voici qui s'introduit parmi les convives : elle vient sans y être invitée, et en plein festin, elle offre ses larmes. Apprenez de quelle douleur brûle cette femme, qui ne rougit pas de pleurer en plein festin.

    Celle que Luc appelle une pécheresse, et que Jean nomme Marie, nous croyons qu'elle est cette Marie de laquelle, selon Marc, le Seigneur a chassé sept démons. Et que désignent ces sept démons, sinon l'universalité de tous les vices ? Puisque sept jours suffisent à embrasser l'ensemble du temps, le chiffre sept figure à bon droit l'universalité. Marie a donc eu en elle sept démons, car elle était remplie de tous les vices. Mais voici qu'ayant aperçu les taches qui la déshonoraient, elle courut se laver à la source de la miséricorde, sans rougir en présence des convives. Si grande était sa honte au-dedans qu'elle ne voyait plus rien au-dehors dont elle dût rougir.

    Que faut-il donc admirer le plus, mes frères : Marie qui vient, ou le Seigneur qui l'accueille ? Dois-je dire qu'il l'accueille, ou bien qu'il l'attire ? Je dirai mieux encore : il l'attire et l'accueille, car c'est bien le même qui l'attire de l'intérieur par sa miséricorde et l'accueille au-dehors par sa douceur.

    (saint Grégoire le Grand, homélie 33 sur les évangiles).

  • C’est tous les jours dans les banlieues

    Communiqué du Front national

    Les ministres de l’Intérieur passent et s’en vont, les problèmes restent et s’aggravent. S’il en était besoin, les incidents survenus hier soir à la gare du Nord le démontreraient à tous ceux - de plus en plus rares - qui n’en sont pas convaincus.

    Avant tout, il convient de rappeler que ces événements ne sont hélas même pas exceptionnels : seule leur localisation à Paris et la présence de caméras et photographes leur ont conféré cet impact médiatique particulier. Mais ils se déroulent quasiment tous les jours, à plus ou moins grande échelle, dans certains « quartiers » et banlieues.

    Ces émeutes à répétition mettent en évidence la faillite de la soi-disant « politique de sécurité » de l’ex-ministre de l’Intérieur et candidat permanent Nicolas Sarkozy. Le climat quasi insurrectionnel que connaît la France prouve que rien n’a été réglé depuis novembre 2005.

    Au-delà des tabous et de l’omerta médiatique, il faut souligner que cette situation est la conséquence directe de la politique d’immigration massive et aberrante menée par les gouvernements successifs depuis trente ans.

    Certains candidats semblent le découvrir aujourd’hui. Que les Français ne s’y trompent pas : pourquoi feraient-ils demain ce qu’ils n’ont ni su, ni voulu faire hier ?

    Les politiciens qui en novembre 2005 ont cru acheter la paix civile à grands coups de subventions ou par des reculades dans les banlieues risquent bien d’avoir le réveil douloureux. Les Français sauront y contribuer les 22 avril et 6 mai prochains.

  • A trois jours près, le clandestin de la gare du Nord était en règle…

    Communiqué de Marine Le Pen

    Le clandestin qui, en refusant de se faire contrôler, a provoqué une émeute à la gare du Nord mardi soir, aurait dû attendre trois jours : en effet, grâce au président du conseil régional d'Ile-de-France il n'aurait pas du tout payé son titre de transport !

    Depuis le 1er octobre, les bénéficiaires de minima sociaux comme l'AME ou la CMU ont droit à une réduction de 75% sur la carte orange, et le 31 mars les titulaires du RMI ne la paieront même plus du tout. Le groupe Front national au Conseil Régional d'Ile-de-France aurait approuvé cette mesure si elle s'était appliquée aux Français uniquement, mais M. Huchon a tenu à l'étendre aux étrangers en situation régulière et aux clandestins.

    Ceux qui sont en infraction avec la loi bénéficient ainsi de plus de droits que les Français honnêtes !

    Il est vrai qu'en accordant la gratuité des transports publics aux clandestins on évite par définition tout problème de contrôle des billets !

    Faisons une suggestion à M. Huchon, pour encore diminuer à l'avenir les altercations lors des contrôles des titres de transport : « La région Ile-de-France accorde la gratuité des transports publics à toute personne qui présentera un casier judiciaire copieusement rempli. »

  • La Turquie et l’UE : c’est reparti !

    L’Union européenne a relancé aujourd’hui les négociations d’adhésion de la Turquie, en donnant le feu vert à l’ouverture du chapitre « politique industrielle et entreprise ». Le chapitre sera formellement ouvert à Bruxelles demain matin.

    L’AFP rappelle que le refus turc d’étendre son union douanière aux dix nouveaux Etats de l’UE (extension qui constituerait une reconnaissance de fait de Chypre, à défaut de la reconnaissance formelle qui devrait être exigée) a conduit à la suspension de 8 des 35 chapitres, et ajoute que « cette décision a paradoxalement permis de relancer les discussions sur les chapitres non gelés ».

    Il n’y a là rien de paradoxal. Dès l’accord entre les ministres des Affaires étrangères sur les « sanctions », le 12 décembre dernier, Jean-Marie Le Pen avait souligné que cet accord avait pour but de relancer les négociations et non de les geler :

    « Cet accord, nous dit-on, est une sanction qui ralentit les négociations avec la Turquie, en gelant huit chapitres. C’est tout le contraire. Jusqu’ici, Chypre opposait son veto à l’ouverture de tout chapitre de négociation. Puisque l’Union européenne prend des « sanctions », Chypre ne pourra  plus opposer son veto. Donc les négociations, qui étaient au point mort, vont pouvoir s’ouvrir. En gelant les négociations sur 8 chapitres, l’accord européen permet en réalité de les ouvrir sur 26 chapitres. Ce n’est ni une sanction ni un gel, c’est un coup d’accélérateur. Et une trahison de plus des peuples d’Europe. »

    Et le 15 décembre, quand les 25 réunis en sommet ont avalisé cet accord sans la moindre discussion, le ministre finlandais des Affaires étrangères (la Finlande présidait alors l’UE) avait ouvertement déclaré qu’une relance des négociations sur les chapitres qui ne sont pas gelés « serait dans l’esprit des conclusions que nous avons adoptées ».

    Désormais, la Commission européenne et la Turquie espèrent que trois autres chapitres pourront être ouverts pendant la présidence allemande.

    Ainsi l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne peut-elle progresser, alors que ce pays ne reconnaît pas l’un des Etats membres de l’Union, et passe son temps à tout critiquer, jusqu'à la chope de bière de Chirac…

    NB. Dans son discours de Toulouse, Jean-Marie Le Pen a rappelé aux distraits que l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne repousserait la frontière de « l’Europe » à… la Chine, puisque les ressortissants de tous les pays turcophones de l’ex-URSS peuvent acquérir la nationalité turque sur simple demande. Et comme les Ouïgours, les musulmans chinois, sont également turcophones, l’Union européenne pourra même s’étendre jusqu’à l’intérieur de la Chine…

  • En défense de ce pauvre sans-papiers de la gare du Nord

    A propos de ce pauvre « sans-papiers » qui est à l’origine des émeutes de la gare du Nord, il faut raison garder, surtout en considération de ce qui pourrait se passer.

    D’abord, il est tout à fait normal que cet homme n’ait pas eu de billet. Puisqu’il n’a pas de papiers, il n’a pas non plus de billet, car c’est aussi un papier. Cela va de soi. Il est donc injuste de lui demander ce qu’il ne peut pas avoir. Après, qu'on ne s'étonne pas des conséquences...

    Ensuite, on espère que ce brave et courageux garçon (il en faut du courage, pour venir dans un pays aussi hostile, où l’on est confronté au racisme quotidien des franchouillards et à l’agressivité gratuite des gendarmes) a un enfant scolarisé. Si tel est le cas, et si Marie-Ségolène devient présidente, il sera automatiquement régularisé. Avec les félicitations du jury. Et alors il pourra se retourner contre ceux qui ont dit du mal de lui.

    C’est pourquoi je prends mes précautions…