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  • Machelon : le rapport islamiste que voulait Sarkozy

    En octobre 2005, Nicolas Sarkozy avait créé une « commission de réflexion juridique sur les relations des cultes avec les pouvoirs publics », présidée par Jean-Pierre Machelon, professeur de droit public. En fait sa mission n’était pas de réfléchir, et il ne s’agissait pas des cultes. Sa mission réelle était de proposer des modifications de la loi de 1905 afin que les pouvoirs publics puissent financer des mosquées.

    Jean-Pierre Machelon a remis son rapport. Il est sans surprise. Puisque Sarkozy dit qu’il faut « toiletter » la loi de 1905 afin de permettre le financement public des mosquées, eh bien le rapport dit qu’il faut « toiletter » la loi de 1905 afin de permettre le financement public des mosquées.

    Il sera donc inscrit dans la loi, si cela est voté par le Parlement, que les communes peuvent subventionner, sans plafonnement, les « lieux de culte ». Et il s’agit bien des mosquées, car le rapport insiste lourdement sur le fait qu’il n’y avait pas de mosquées en 1905, et qu’aujourd’hui il y a 4 millions de musulmans, et comme dit Machelon lui-même, « toutes les religions sont fondées à avoir droit de cité ».

    La loi de 1905 proclame ceci : la République (art. 1) garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après : (art. 2) la République ne reconnaît ni ne subventionne aucun culte.

    Dans le rapport Machelon, il n’est pas question de toucher à ces articles, qui sont le fondement de la loi dite de « laïcité ». Doit-on comprendre que les communes ne sont pas la République ? Depuis quand ont-elles fait sécession ? Va-t-on y supprimer les bustes de Marianne et les portraits du président de la République ?

    En fait, le professeur de droit public a trouvé une astuce juridique. Une double astuce tordue, qui n’est vraiment pas digne du droit français. D’une part, explique-t-il, si la loi stipule que la République ne reconnaît ni ne finance aucun culte, cela n’a pas valeur constitutionnelle. Donc on peut s’asseoir dessus… (Je vous promets que c’est vrai, c’est aux pages 20 à 22.) D’autre part, pour ne pas afficher une trop grande contradiction entre ce que dit la loi et ce que l’on va faire, il suffit de modifier l’article 19, qui permet déjà une dérogation au non-financement pour les « réparations », en l’étendant à la "construction". Et il suffit ensuite de modifier le code général des collectivités territoriales pour donner à celles-ci le droit d’accorder des aides à la construction de lieux de cultes.

    Le droit ? Non.  L’obligation. J’attire l’attention sur les pages 27 à 29, où le rapport dénonce les maires qui prétendent s’abriter derrière des règles d’urbanisme pour empêcher la construction de mosquées, et qui se livrent à des pratiques illégales, « rarement sanctionnées », en faisant usage de leur droit de préemption ou en refusant le changement d’affectation d’un immeuble. Ainsi, poursuit le rapport, il faudra dans un premier temps « inciter » les maires, par voie de circulaire, à prévoir des espaces réservés aux mosquées dans leurs documents d’urbanisme. Mais il faudra ensuite modifier le code de l’urbanisme afin d’obliger les maires à le faire. Quoi qu’il en soit la délation et la pression doivent s’exercer dès maintenant : il faut attirer l’attention des préfets sur les difficultés que rencontrent les musulmans pour s’implanter dans certaines communes, et leur signifier qu’en cas d’échec de la concertation ils doivent saisir la justice administrative « de manière systématique ». Et pour dissuader les communes de faire usage de leur droit de préemption, il faut les obliger à consigner les fonds nécessaires.

    Il ne s’agit donc pas seulement de permettre aux collectivités locales de financer les mosquées, il s’agit de les obliger à le faire dès qu’il y a une demande.

    On voit d’autre part que la commission Machelon n’a évidemment réfléchi en rien sur la question spécifique du « culte » musulman. Le professeur de droit public ne connaît rien aux religions, il a été choisi pour cela. Pour lui, comme pour son mentor Sarkozy, les églises et les mosquées, c’est la même chose, sauf que les catholiques ont des églises et que les musulmans n’ont pas assez de mosquées.

    Il n’y a donc eu personne, au sein de la commission, pour rappeler quelques vérités élémentaires à ce propos.

    A savoir que si l’église catholique est effectivement un lieu de culte, la mosquée ne l’est pas, ou du moins pas au même degré, et en outre elle est aussi tout autre chose.

    L’église est nécessaire au culte catholique, parce que c’est normalement dans une église, consacrée pour cela, que les catholiques offrent à Dieu le sacrifice prescrit. La mosquée n’est pas du tout nécessaire au culte musulman, car le culte musulman repose sur cinq piliers, et aucun de ces piliers ne nécessite une mosquée, ce qui est logique puisqu’il n’y a pas de sacrifice en islam (hors le sacrifice annuel du mouton, qui précisément ne se fait pas dans la mosquée).

    La mosquée est un lieu de prière collective et de prêche. Comme l’islam n’est pas seulement une religion, mais une idéologie globale (totalitaire) qui ne fait aucune distinction entre la religion, la politique, le légal, le social et le culturel, la mosquée est aussi centre culturel, centre social, centre politique. Les élus le savent bien, qui contournent la loi en finançant non des mosquées mais des « centres culturels musulmans », comportant naturellement des « salles de prière ». Mais on affecte d’y voir une simple astuce juridique.

    Et c’est de même par une astuce juridique que la République qui ne finance aucun culte va ouvertement  financer l’islam, et obliger les communes à le faire. C’est la suite logique de la constitution du Conseil français du culte musulman, par le même Sarkozy, qui a fait de l’islam, comme l’a remarqué le cardinal Lustiger, une religion d’Etat.

    Un boulevard est donc ouvert pour l’islamisation de la France, désormais aspect majeur, après l’avortement (et les musulmanes n’avortent pas), de ce que Bernard Antony a appelé, il y a 25 ans, le génocide français, et qui s’affirme de plus en plus, sur tous les plans, comme un suicide de notre civilisation.

  • Saint Matthieu

    Matthieu, qui en fait s'appelait Lévi (comme tout le monde) tenait le bureau de douane et d’octroi à Capharnaum (Kfar Nahum), ville située sur le lac de Tibériade et d’où Jésus rayonnait, par terre ou par « mer », dans toute la Galilée. Auteur du premier évangile et l’un des douze apôtres, il évangélisa l’Ethiopie selon une ancienne tradition. Ses reliques sont à Salerne, sur la côte amalfitaine, l’un des plus beaux endroits du monde.

    Capharnaum est l’un des innombrables exemples des confirmations historiques et topologiques de l’Ecriture sainte par l’archéologie. La ville a complètement disparu. Ce n’est qu’en 1838 qu’on détermina le site. Et à partir de la fin du XIXe siècle eurent lieu des fouilles, qui permirent de mettre au jour une basilique octogonale du Ve siècle, enserrant une maison qui avait elle-même été transformée en lieu de culte, et sur les murs de cette maison on a trouvé des graffitis en araméen, grec, syriaque et latin, avec les mots Jésus, Seigneur, Christ et Pierre.

    Cette maison était manifestement celle de saint Pierre. D’autant que nous avons le témoignage d’une Espagnole qui, dans le récit de son pèlerinage en terre sainte effectué entre 381 et 384, explique qu’elle a vu comment la maison de saint Pierre (où logeait aussi Jésus) a été transformée en église.

  • Délinquance : la situation catastrophique

    Le syndicat FO des policiers « tire la sonnette d’alarme » à propos de la délinquance en Seine-Saint-Denis, jugeant que « la situation dans ce département est catastrophique tant pour nos collègues que pour la population ». Le syndicat souligne qu’il a fait savoir à de nombreuses reprises au préfet que, « un an après les émeutes de l’automne 2005, la situation peut déraper à tout moment ».

    Faisant allusion à une lettre du préfet à Nicolas Sarkozy, datant de juin et dont Le Monde vient de faire état, le syndicat ajoute qu’il « souscrit pleinement » à l’analyse du préfet. Celui-ci notait avec inquiétude que la Seine-Saint-Denis, depuis de début de l’année, a enregistré « une recrudescence de la délinquance peu connue jusqu’ici depuis de nombreuses années » (7,64 %). Il s’inquiétait aussi des problèmes d’encadrement de la police, constatant « l’extrême jeunesse des commissaires », pointait les défaillances de la chaîne pénale et estimait que la réponse judiciaire, au tribunal de Bobigny, n’est « plus que jamais pas à la hauteur du problème » : en 2005, « sur 1 651 mineurs déférés au parquet, seuls 132 ont été écroués ».

    Le président du tribunal pour enfants de Bobigny (les enfants en question étant les émeutiers, trafiquants et autres agresseurs de flics) et vice-président du tribunal de grande instance est l'ineffable Jean-Pierre Rosenczveig, qui a ouvert un blog, et même un site internet, pour défendre les « droits des enfants ». Il est même président du Bureau international des droits des enfants. Pas la peine de faire un dessin…

    Il n’y a pas qu’en Seine-Saint-Denis que la situation soit catastrophique. Dans l’Essonne, à la tristement célèbre cité des Tarterêts, un officier de CRS et son adjoint ont été attaqués par des jeunes qui ont surgi des bosquets, les ont sortis de leur véhicule, les ont roués de coups, les laissant inconscients et prenant la fuite après avoir détruit le véhicule. Le capitaine adjoint a été hospitalisé, souffrant notamment d'un important traumatisme crânien et facial.

    Le syndicat Synergie-officiers rappelle à cette occasion que les violences dont sont victimes les policiers « sont en constante augmentation ces dernières années » et déplore que leurs auteurs bénéficient « d'une quasi-impunité de la part de la justice ».

  • Thaïlande : un général musulman…

    Le coup d’Etat en Thaïlande (le 18e sous le règne de Rama IX), est dirigé par le général Sonthi Boonyaratglin, commandant en chef de l’armée de terre. Ce qui est notable est que ce général est musulman, et le premier musulman à diriger l’armée thaïlandaise.

    Il avait été choisi il y a un an par le Premier ministre Thaksin pour montrer qu’il n’y avait pas de discriminations envers les musulmans du sud du pays, où la « rébellion », comme on dit, à savoir le jihad, fait des ravages depuis trois ans.

    Aujourd’hui Thaksin est renversé (il a appris le coup d’Etat à la télévision, dans sa chambre d’hôtel de New York, alors qu’il participait à l’Assemblée générale des Nations Unies), et le général musulman est à la tête du pays.

    Assurément ce n’est pas anecdotique. La Thaïlande est sur la ligne de fracture entre le monde islamique et le monde non islamique en Asie du sud-est. Une ligne qui passe par le sud des Philippines, Timor, les îles indonésiennes des Moluques et de Célèbes (Sulawesi), le sud de la Thaïlande, ligne que le jihad ne cesse de repousser vers le nord. Les islamistes de la région ne font pas mystère de leur volonté d’instaurer un califat asiatique.

    On se souvient de ce qui s’est passé aux Moluques entre 1999 et 2002. L’arrivée, depuis les années 70, de très nombreux musulmans envoyés dans ces îles chrétiennes par le gouvernement indonésien avait fini par créer des tensions, puis des heurts. En 1999, les musulmans sont passés à la vitesse supérieure. Voici ce qu’écrit Philippe Raggi, auteur de Indonésie, la nouvelle donne : « A partir de mars 2000, alors que les affrontements avaient jusqu’à lors plutôt un caractère ethnique, un intervenant extérieur changeait la donne et apportait un tout autre axe et finalité au conflit. Le Laskar Jihad entrait en scène, envoyant depuis Java des milliers de combattants pour « défendre les musulmans agressés par les chrétiens », et en fait pour nettoyer les Moluques de toute présence chrétienne. Pendant sa campagne de « guerre sainte »l’alternative laissée aux chrétiens capturés était la conversion ou la mort. »

    Voilà qui illustre de façon précise les protestations musulmanes contre Benoît XVI, à propos du jihad qui est « défensif » et non « offensif ».

  • Négationnisme

    La célèbre université islamique d’Al-Azhar (qui n’est pas « la plus haute autorité de l’islam sunnite », selon l’expression courante qui n’a aucun sens, mais une autorité respectée dans l’islam sunnite) s’est fendue d’un communiqué pour appeler le pape à « s’excuser en prononçant un autre discours dans lequel il dise clairement son rejet des propos de l’empereur byzantin ». On lit ensuite : « Ces propos sont dénués de fondement car l’islam s’est répandu par la conviction. » Inutile d’aller plus loin…

  • Pas de contrainte en religion ?

    Au nom de l'AGRIF, Bernard Antony formule 11 questions qu'il faudrait poser à Dalil Boubakeur. Il les présente ainsi :

    « Le docteur Dalil Boubakeur est le recteur de la mosquée de Paris et le président du Conseil Français du Culte Musulman. A ce titre il a été très souvent invité pour réagir aux propos extraits de la remarquable conférence de Benoît XVI à Ratisbone sur le dialogue des cultures et les violences au nom de la religion.

    « Le docteur Boubakeur est un homme respectable, distingué, cultivé, d’une grande religiosité. Les interlocuteurs qu’on lui a opposés, comme l’évêque de Vendée Mgr Santier, étaient hélas bien timorés et même semble-t-il tristement ignorants. Quant au docteur Boubakeur, il a usé et même abusé de l’ignorance compréhensible de la majorité des Français sur l’islam.

    « Nous regrettons qu’on ne l’ait guère convié à débattre avec ceux des non-musulmans qui ne se contentent pas désormais d’une information superficielle. Voici les questions que nous lui aurions volontiers posées. »

    On lira ces questions ici :Pas_de_contrainte_en_religion.doc
  • Quatre-Temps

    Aujourd’hui c’est le mercredi des Quatre-Temps de septembre.

    Le Quatre-Temps ont été rayés du nouveau calendrier. Pourquoi ? Parce que ce sont des jours de jeûne et que l’on ne doit plus insister sur la pénitence ? « Si vous ne faites pas pénitence, vous périrez tous », a pourtant prévenu le Seigneur.  Parce que les réformateurs de la liturgie étaient des enfants de la société industrielle et que les Quatre-Temps sont liés aux travaux de la terre ? Parce qu’ils n’avaient plus aucune notion des symboles ?

    Les Quatre-Temps sont la sanctification des quatre saisons, des solstices et des équinoxes. Sanctification du cosmos. Les quatre temps de septembre sont aussi une action de grâce pour les récoltes. C’est la version chrétienne de la fête des tentes. Aujourd’hui on prétend exalter les racines juives de la liturgie chrétienne. Mais on a supprimé les Quatre-Temps qui en étaient un authentique héritage liturgique.

    L’évangile de ce jour est le passage de saint Marc où le Christ guérit un démoniaque que les apôtres n’ont pas pu guérir. Pourquoi n’avons-nous pas pu expulser ce démon ? demandent les apôtres au Seigneur. « Cette espèce-là ne peut sortir que par la prière et le jeûne », leur répond-il.

  • Le Pen et les régularisations

    Dans un communiqué, Jean-Marie Le Pen juge « dérisoire » la polémique que développent la gauche et les lobbies de l’immigration contre Sarkozy, qui régularise près de 7 000 parents clandestins, ce qui correspond au chiffre qu’il avait annoncé au début de l’opération. En fait Sarkozy paraît assez crédible quand il dit qu’il avait extrapolé à partir des premiers milliers de dossiers déposés en préfecture.

    « Ce qui importe, souligne Jean-Marie Le Pen, est le chiffre qu’avait donné le ministère de l’Intérieur avant la circulaire : 720 familles, comparé au raz-de-marée des demandes de régularisations que la circulaire a provoquées. Les clandestins sont infiniment plus nombreux que ne le pensait le ministère de l’Intérieur. »

    Et ce qui importe pour l’avenir, poursuit-il, c’est « que l’épisode n’est pas clos, mais que les régularisations vont se poursuivre, discrètement, par le canal d’une “commission nationale de l’admission exceptionnelle au séjour“, qui vient d’être créée en vertu de la nouvelle loi Sarkozy sur l’immigration, et qui rend l’exceptionnel permanent ».

    Et de conclure : « Le vrai scandale est là : par sa nouvelle loi, Sarkozy a créé une nouvelle filière d’immigration. »

  • L'UDF n'existe pas

    Le secrétaire général adjoint de l'UMP aux élections, Alain Marleix, annonce que l'UMP n'investira aucun candidat contre les députés UDF sortants.

    Ce n'est certes pas une surprise, mais une confirmation que l'UDF n'existe au Parlement que par la grâce de l'UMP. Il en est de même du MPF de Philippe de Villiers, qui lui non plus n'aura pas de candidat UMP face à lui.

    Bayrou, comme Villiers, peut faire semblant d'être indépendant, et même, à l'occasion, de s'opposer vigoureusement à l'UMP, tout cela n'est qu'un petit jeu médiatique. Sa formation n'est qu'une annexe de l'UMP. Un parti satellite, comme on disait dans les pays de l'Est.

  • Des propos d’Ahmadinejad

    Lors de la conférence de presse qu’il a tenue en clôture de sa visite au Venezuela, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a tenu des propos intéressants, dans le contexte actuel d’hystérie islamique contre Benoît XVI.

    « Nous respectons le pape et toutes les personnes qui s’intéressent à la paix et à la justice. J’ai entendu de sa part que les paroles qu’il avait émises ont été modifiées », a-t-il déclaré. En fait elles n’ont pas été modifiées, mais le pape a clairement souligné que le propos le plus critiqué n’était pas de lui et qu’il ne reflétait pas son opinion personnelle. Ce qui est intéressant ici est le ton employé par un homme qui est à la tête d’un des gouvernements les plus islamistes du monde.

    La suite est de même fort intéressante. Démêler le vrai du faux demanderait une très longue analyse, car Ahmadinejad ne s’embarrasse pas de précisions, de quelque ordre qu’elles soient. Mais ce n’est pas la lettre de ce qu’il dit qui importe, c’est ce que cela sous-entend.

    « Toutes les guerres qui ont eu lieu au XXe siècle ont été causées par les pays européens et les Etats-Unis. (…) Une partie du gouvernement américain dit qu’ils sont chrétiens, mais ils ne sont pas chrétiens, car le Christ comme tous les prophètes de Dieu fut le prophète de la justice et de la paix de l’humanité. (…) Ceux qui ont initié ces guerres disaient qu’ils suivaient le Christ, mais nous savons qu’ils mentaient car ils ne connaissent pas le Christ. »

    Si l’on oublie toutes les objections qui viennent immédiatement à l’esprit, on peut constater que ce propos, dans ses sous-entendus (discernables sous les erreurs et le caractère fuligineux de la pensée), entre en résonance avec ce que Benoît XVI a (re)dit à Ratisbonne : « Les cultures profondément religieuses du monde voient précisément dans cette exclusion du divin de l’universalité de la raison une attaque à leurs convictions les plus intimes. Une raison qui reste sourde face au divin et qui repousse la religion dans le domaine des sous-cultures est incapable de s’insérer dans le dialogue des cultures. »

    Car ce que veut dire Ahmadinejad, semble-t-il, c’est que les Occidentaux ne sont plus chrétiens, que cela les conduit à se comporter comme des païens, et que, du point de vue de dirigeants musulmans croyants, cela est incompréhensible et conduit à ce qu’il n’y ait plus de point de contact. Saint Louis pouvait parler avec le sultan.