Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Fitna revient sur LiveLeak

    LiveLeak a remis Fitna en ligne...

    Explication : depuis le retrait du film, « nous avons travaillé constamment pour améliorer la sécurité » du personnel, et : « Nous ne succomberons pas à la pression visant à censurer des images légales et qui cadrent avec nos règlements. »

    On prend acte de ce sursaut de dignité. Le problème est qu’on n’a plus besoin de Liveleak pour voir Fitna...

  • Ben voilà...

    Les zozos de l’Arche ont été graciés par le président tchadien. Il y a quand même mis le temps, Idriss Deby. Histoire sans doute de montrer qu’il n’est pas un valet de Sarkozy...

  • Marie, Marie, et Fourniret

    Au troisième jour du procès Fourniret, Marie, âgée à l'époque de 13 ans, a raconté à la barre comment l'accusé l'avait mise en en confiance avant de la contraindre, en la tirant, à monter dans sa camionnette.

    « Avant de monter, j'ai confié ma route à la Vierge Marie. J'ai dit, Marie, passe devant, pour qu'il ne m'arrive rien. J'ai commencé à prier dans mon cœur », a dit la jeune fille. Puis elle se met à prier à haute voix. « Je lui ai demandé s'il croyait en Dieu, il ne m'a pas répondu. » La camionnette prend un chemin à l'écart et s'arrête. Fourniret, sous la menace, entrave sa victime aux mains et aux pieds, la conduit à l'arrière du véhicule, avant de repartir.

    « Je lui ai demandé : Pourquoi tu fais ça ?, il a dit : Tu dois me donner du plaisir, autrement tu ne rentreras pas. J'étais étonnée, je ne savais pas jusque-là ce qu'il voulait faire de moi. » Elle crie, il commence à l'étrangler et lui dit : Si tu cries, je te tue. Marie demande alors à son ravisseur s'il fait partie du groupe de Marc Dutroux. « Je suis pire que Marc Dutroux », répond-il. Le véhicule repart.

    A l'arrière, entravée, Marie prie à haute voix, de plus en plus fort, « à pleine gorge ». Elle aperçoit une carte routière des Pays-Bas, de Belgique et de France. « Je me suis dit, c'est fini. J'ai vu toute ma vie défiler, je me suis sentie comme dans un film. »

    Soudainement, les liens des jambes se détendent, elle se libère puis, avec les dents parvient à dégager ses mains. A un arrêt du véhicule, elle ouvre la porte latérale coulissante et s'enfuit, sans que Fourniret s'en aperçoive.

    Plus loin, une femme la recueille en voiture et, chemin faisant, croise la camionnette du ravisseur qui a fait demi-tour. Le numéro d'immatriculation relevé permettra à la police belge d'arrêter Michel Fourniret.

    Marie n'a pas besoin de psychologue pour gérer le souvenir de son enlèvement : « C'est là que se trouve la grâce, je n'en ai pas besoin », dit-elle.

    (D’après Reuters, merci au Salon Beige)

  • Après le baptême de Magdi Cristiano Allam

    Il a été dit que le Vatican s’était « démarqué » des déclarations de Magdi Cristiano Allam sur l’islam, voire même s’était inscrit en faux contre ses déclarations. La vérité est que le P. Lombardi, dans un texte qu’il faut lire en entier, et qui est une critique, non des propos du converti, mais d’Aref Ali Nayed, écrit ceci :

    « Accueillir dans l’Eglise un nouveau croyant ne signifie pas, évidemment, que l’on adopte toutes ses idées et positions, notamment en matière politique ou sociale. Le baptême de Magdi Cristiano Allam est une bonne occasion de réaffirmer expressément ce principe fondamental. Il a le droit d’exprimer ses idées, qui restent des idées personnelles et qui, bien entendu, ne deviennent en aucune manière l’expression officielle des positions du pape ou du Saint-Siège. »

    Cela va de soi. Et Magdi Cristiano Allam l’a confirmé lui-même : « Je souscris totalement » à cette déclaration « qui fait la distinction entre mes idées personnelles (...) et la position officielle de l'Eglise ».

    On lira avec intérêt, sur le blog en français de Sandro Magister : (1) des précisions sur le converti, le texte intégral de la lettre de Magdi Cristiano Allam au directeur du Corriere della Serra, la réaction d’Aref Ali Nayed au baptême de l’ancien musulman par le pape, et la réponse du P. Lombardi ; (2) ainsi qu’un texte de Pietro De Marco, et l’analyse des derniers numéros de l’Osservatore Romano, avec notamment le commentaire sur les déclarations du roi d’Arabie saoudite. (On s’étonnera, mais c’est un détail, des paragraphes sur « Raimondo Lullo » : le traducteur ne paraît pas savoir que ce personnage a toujours été appelé Raymond Lulle en français.)

  • Répondre aux agressions...

    Le trafic a été quasiment nul à Saint-Lazare, hier, entre 11h et 18h, sur les lignes Paris-Versailles et Paris-Mantes-la-Jolie, suite à deux agressions de conducteurs de train. Le syndicat Sud-Rail, a exprimé un « ras-le-bol d’organisation du travail toujours plus dégradée dans des conditions de sécurité toujours plus précaires », et demande « une présence cheminote dans les gares et sur les quais jusqu’au dernier train, des renforts pour le contrôle des deniers trains et des trains ciblés à risque, une présence de la Surveillance Générale sur ces trains »...

    Rafraîchissez-moi la mémoire. Sud, ce ne sont pas ces gauchistes qui affirment que toute présence d’agents de l’ordre est une provocation pour les "jeunes" ?

  • Fillon a la mémoire qui flanche

    François Fillon a annoncé hier sur TF1 qu’il présenterait lui-même au Parlement (demain mardi) « la position de la France » sur le renfort de troupes en Afghanistan. Il a confirmé qu’il y aurait un débat, mais pas de vote : « Il n’y a jamais eu de vote dans notre pays sur l’envoi de forces. J’ai été dix ans dans l’opposition à François Mitterrand, je n’ai jamais vu François Mitterrand demander l’autorisation du Parlement pour envoyer des forces. Même pour la première guerre du Golfe, il n’y a pas eu de vote. »

    François Mitterrand avait convoqué l’Assemblée nationale en session extraordinaire le 16 janvier 1991, pour que les députés se prononcent par un vote sur l’engagement des troupes françaises. Résultat : 523 pour (dont François Fillon, comme en témoigne le JO), 43 contre (dont 4 RPR) et 2 abstentions (il y aura 290 pour et 25 contre au Sénat).

  • L’islam n’est pas violent

    Le film de Geert Wilders « assimile l’islam et la violence », et « cette position est clairement rejetée », ont fait savoir les ministres européens des Affaires étrangères réunis en Slovénie.

    Telle est donc la position officielle de l’Union européenne.

    C’est un déni de réalité, un parmi tant d’autres. On ne peut que demander humblement aux dirigeants, une fois de plus, qu’ils veuillent bien, enfin, lire le Coran.

  • Damas: le « sommet » pour rien

    Comme on pouvait s’en douter, le « sommet » de la Ligue arabe à Damas n’a servi à rien, sur la crise libanaise, comme du reste sur les autres sujets. C’était un « sommet » d’où étaient absents les chefs d’Etat d’Arabie saoudite, d’Egypte, de Jordanie, et, pour cause, du Liban.

  • A Vienne, 5.000 contre le traité de Lisbonne

    Quelque 5.000 personnes (selon l’AFP) ont manifesté samedi à Vienne, à l’appel de la plateforme « Sauver la neutralité, non au traité européen ». On pouvait lire sur les pancartes : « Non à la dictature de l’UE », « Libres et neutres », « Vous, les traitres à la patrie, nous avons droit à un référendum ».

    Le constitutionnaliste Adrian Hollaender a déclaré à la tribune que l’absence de référendum revenait à « un viol du peuple autrichien ».

    Une bagarre a éclaté dans un café avec des contre-manifestants qui brandissaient une pancarte « La patrie dans le cœur, de la merde dans le cerveau ». On voit le niveau...

    On a noté la présence à cette manifestation des dirigeants du BZÖ et des groupes du FPÖ. Jörg Haider (BZÖ) a récolté dans sa région de Carinthie plus de 15.000 signatures pour un référendum régional. La commission électorale de Carinthie doit statuer prochainement sur la validité d’un tel référendum.

    Les parlementaires autrichiens doivent examiner la proposition de ratification du traité le 9 avril.

  • Dictature européenne

    Le commissaire européen à l’élargissement, Olli Rehn, fait pression sur la Cour constitutionnelle turque pour qu’elle rejette la demande d’interdiction de l’AKP : « J'espère que les juges de la Cour constitutionnelle prendront en compte l'intérêt à long terme de la Turquie  », qui est « d'être une démocratie européenne d'importance, qui respecte tous les principes démocratiques », a-t-il déclaré lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères en Slovénie. Le cadre de ces négociations stipule qu'en cas de « violation grave des principes démocratiques » par la Turquie , «  la Commission est obligée de regarder quelles ramifications cela pourrait avoir sur les négociations », a-t-il ajouté, soulignant que ce problème « l’inquiète de plus en plus ».

    Autrement dit, ce ne sont pas les autorités nationales qui peuvent définir quel parti est démocratique ou non, ce sont les autorités européennes.

    Addendum. La Cour constitutionnelle turque a jugé recevable sur la forme la demande d'interdiction de l'AKP. Cette décision ouvre le procès à l'encontre du parti au pouvoir...

    Je ne suis ni d'un côté ni de l'autre, dans cette bagarre au sommet entre les laïcistes et les islamistes. Mais je constate que la Cour constitutionnelle turque se moque comme d'une guigne des menaces de l'Union européenne. Le nationalisme turc n'est pas encore soluble dans l'UE...