Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Négationnisme judiciaire

Si l’on en croit deux jugements rendus le même jour, le 8 mars dernier, le fait d’injurier un prêtre catholique en spécifiant bien « catholique », et même que l’objet est « l’Eglise catholique », ne tombe pas sous le coup de la loi antiraciste qui sanctionne les injures contre quelqu’un à raison de sa race, son ethnie, sa religion, etc. Car, de même que lorsqu’on a promulgué la loi Pleven le racisme proprement dit ne concernait pas le racisme anti-blanc, de même l’ajout de la religion ne concernait pas le christianisme, mais seulement l’antisémitisme, puis « l’islamophobie » (et l’on a jouté l’orientation sexuelle pour protéger uniquement les LGBT).

Mais on ne le disait pas. Or la 17e chambre le dit clairement, ouvertement, terminant ses tirades par « la foi catholique ».

La première affaire concernait un tweet disant à l’abbé Pagès : « Vous me semblez plus calé en pédophilie qu’en virologie dans l’Eglise catholique. Chacun sa spécialité ! » Le tribunal juge que l’abbé Pagès n’était pas attaqué « à raison de son appartenance à la religion catholique mais (…) en ce qu’il est prêtre, donc en considération de l’office qu’il exerce et ainsi en ce qu’il appartient au groupe des hommes d’Eglise dont certains ont vu leur comportement dénoncé pour avoir abusé de leur pouvoir sur les enfants qui leur étaient confiés afin de les éveiller à la foi catholique. »

La seconde affaire concernait également un tweet : « Retourne toucher des gosses et tais-toi ! » Le jugement est exactement le même : l’auteur « ne stigmatise pas la personne de l’abbé Pagès à raison de son appartenance à la religion catholique, mais en ce qu’il est prêtre et ainsi appartient au groupe d’hommes d’Eglise dont certains ont vu leur comportement dénoncé pour avoir abusé de leur pouvoir sur les enfants qui leur étaient confiés afin de les éveiller à la foi catholique »

L’abbé Pagès avait réagi sur le Salon Beige le 2 avril, mais ça m’avait échappé. La Griffe vient d’y consacrer un article, et la double affaire le mérite. Car on a là un double exemple particulièrement clair de l’hypocrisie des lois dites antiracistes, du mensonge antiraciste.

L’abbé Pagès était soutenu par l’AGRIF, qui le soutient en appel. Il sera intéressant de voir si la cour d’appel valide l’aveu du viol d’état de droit de première instance.

Commentaires

  • Un jugement typiquement maçonnique. Les juges français ne sont pas obligés d'annoncer leur appartenance à une loge comme en Angleterre en 1998 (Tony Blair). Ils seraient récusés.

  • J'ai cherché le site web de "La Griffe" mais il semble que beaucoup de sites utilisent ce vocable. Avez-vous l'adresse de leur site web, s'ils en ont un?

  • "L’abbé Pagès était soutenu par l’AGRIF,"
    Tous les mots soulignés dans les notes d'YD sont des LIENS vers le site cité. Cliquez dessus....Vous orthographiez "La Griffe" et non l'AGRIF, pourquoi?

  • "La Griffe" est le nom de la publication de l'AGRIF.

  • L'Agrif, je connais. Cependant le texte dit:
    "L’abbé Pagès avait réagi sur le Salon Beige le 2 avril, mais ça m’avait échappé. La Griffe vient d’y consacrer un.... "
    Je n'ai juste pas fait le rapport, ni supposé une faute de frappe.

    Merci à vous

  • @Yves Daoudal:
    Merci pour la réponse qui a croisé celle faite à Dauphin.

  • En deux lignes, la guerre n'est pas perdue, voici pourquoi et comment: je dis bien, en deux lignes:
    a) pour faire fonctionner une civilisation, il faut un logiciel laïc, d'essence divine: c'est la Règle de Saint Benoit, à la fois manuel de management et précis de procédure pénale, synthèse du droit romain, de la philosophie grecque et des deux testaments;
    b) pour détruire une civilisation, il faut un logiciel laïc, d'essence satanique: c'est la Franc-Maçonnerie [je l'ai combattue 4 décennies].
    Une fois que vous avez compris ceci, vous avez tout compris.

Écrire un commentaire

Optionnel