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Politique française - Page 4

  • Indécence tranquille

    Les députés ont décidé hier de se verser 305€ de plus chaque mois. Ils ont porté l’« avance de frais de mandat » de 5.645 euros à 5.950 euros. (Il ne s’agit pas d’une avance remboursable mais de frais payés d’avance.)

    Ces 5.950€ s’ajoutent à leur rémunération de 7.637€ (soit au total 13.287€ par mois), à quoi s’ajoute la « dotation matérielle » annuelle de 18.950€, la gratuité de tous les transports et des moyens de communication (compte non tenu de ce qui leur est versé pour engager des collaborateurs).

    Cette augmentation a été votée par tous les partis, à l’exception de LFI qui s’est abstenu.

    Cela dit il y a des députés qui travaillent, ou qui font travailler leurs collaborateurs. Ainsi par exemple un rapport parlementaire de novembre dernier a déterminé que l’aide militaire française à l’Ukraine se montait alors de 3,2 milliards d’euros.

    Les paysans, notamment, ont ainsi une petite idée des priorités…

  • Naufrage diplomatique

    Ce n’est pas nouveau, mais ça s’aggrave, comme tout le reste. Avec aujourd’hui le petit gay d’Orsay à la manœuvre, la diplomatie française passe un nouveau seuil dans l’ubuisme.

    Chacun souligne que le petit gay d’Orsay, censé représenter la France à l’étranger, est incapable de prononcer deux phrases sans faire trois fautes de français. Mais hier il a fait encore plus fort, et cela ouvre d’abyssales perspectives pour la suite de la politique étrangère de la France. Il a dit, à l’Assemblée nationale, papier en main, que la politique de la France concernant Gaza consistait à « permettre de garantir les souffrances des Palestiniens ».

    Terrible lapsus. Tellement absurde que je n’arrive même pas à restituer ce qui était écrit sur son papier. Car il ne s’est pas repris, encore moins excusé, comme si c’était bien ce qu’il voulait dire. (La phrase complète est : « Le président de la République a toujours tenu une position d’équilibre, je vous la rappelle : condamner le terrorisme ; œuvrer à un cessez-le-feu immédiat pour permettre de garantir les souffrances des Palestiniens ; rétablir un horizon politique pour avancer vers deux États. »)

    Cela dit, l’essentiel de sa déclaration est ailleurs : dans l’affirmation implicite que la France n’acceptera pas le verdict de la Cour internationale de justice (la plus haute juridiction de l’ONU, dont la France est un membre éminent…) si elle condamne Israël pour génocide :

    « Accuser l’État juif de génocide, c’est franchir un seuil moral. On ne peut exploiter la notion de génocide à des fins politiques. C’est notre position constante, nous l’avons dit quand la Russie a utilisé ce justificatif pour justifier l’injustifiable : sa guerre en Ukraine. »

    Il est évident que le petit gay d’Orsay ne sait rien, mais on aurait pu lui dire que cela ne fait pas un an que l’Assemblée nationale française à dominante macronienne a reconnu l’Holodomor comme « génocide », ce qui était bien évidemment « exploiter la notion de génocide à des fins politiques » dans le contexte de la propagande antirusse, et que l’année précédente elle avait reconnu comme « génocide » la politique chinoise vis-à-vis des Ouïgours, ce qui était tellement « exploiter la notion de génocide à des fins politiques » que le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme avait rejeté cette accusation. Bref, la « position constante » de la France est d’« exploiter la notion de génocide à des fins politiques ».

    Il est très improbable que la Cour internationale de justice condamne Israël pour génocide. Mais si par hasard cela arrive, il sera intéressant de voir comment Macron (et non son petit gay d’Orsay qui n’est qu’un mauvais perroquet) se mettra au ban des Nations Unies… ou mangera son chapeau et fera une fois de plus mentir la voix de la France.

  • Démocratie

    C’est la rentrée parlementaire. Et donc la rentrée du 49.3, utilisé dès hier par la Borne. Et ce matin un ministricule a annoncé qu’il y en aurait « une dizaine » pour faire adopter le budget, comme l’an dernier.

    Et les députés vont continuer d’aller faire de la figuration…

  • Manon des micros

    La gauchiste Manon Aubry, député européen LFI, dénonce les « micros cravates » parce qu’ils sont « sexistes » : ils sont faits « pour être portés sur des vestes, autant vous dire que quand on est en robe, ce n’est pas vraiment adapté ».

    Et ce n’est pas une pointe comme ça, pour meubler l’été et faire parler d’elle. Elle ajoute :

    « Je vais lancer une pétition contre les micros sexistes. Ce sera ma bataille de la campagne des européennes de 2024. »

    C’est assurément au centre des préoccupations des femmes auxquelles LFI est censé d’adresser…

    Ces gens-là ne se rendent même plus compte du fossé entre la bulle médiatique où ils vivent et le monde réel…

  • "De toutes les manières possibles"

    Le ministre de la déséducation nationale appelle-t-il au meurtre ? Compte tenu de son délire verbal il est difficile de se prononcer. Quoi qu’il en soit sa place serait plutôt à Sainte-Anne qu’au gouvernement.

    Interrogé sur la grève au Journal du Dimanche contre la nomination de Geoffroy Lejeune, ex-directeur de la rédaction de Valeurs actuelles, il répond : « Il faut soutenir la mobilisation du personnel du JDD », qui ne veut pas « entrer dans la galaxie des publications des médias contrôlés par un personnage manifestement très proche de l’extrême droite la plus radicale », à savoir Vincent Bolloré. Sic.

    « Quand vous regardez CNews, quand vous regardez ce qu’est devenu Europe 1, la conclusion s’impose. CNews est très clairement d’extrême droite. Je pense qu’ils font du mal à la démocratie, il n’y a aucun doute. »

    Et d’ajouter que « lutter contre l’extrême droite est une priorité » et que cela « peut se faire de toutes les manières possibles ».

    Vraiment toutes ?

    Avant d’en venir à rétablir la peine de mort pour l’extrême droite la plus radicale, à savoir Vincent Boloré (sic), Pap Ndiaye pourrait déjà faire voter une loi sur les médias calquée sur la nouvelle loi ukrainienne qui plaît tant à Bruxelles : elle permet au régulateur de l’audiovisuel (chez nous l’Arcom, ex CSA) d’interdire tout média de quelque nature qu’il soit, sans aucune décision de justice.

  • Ubuissime

    Non seulement un étranger qui a « obligation de quitter le territoire français » sous 30 jours ne le quitte pas et n’est pas recherché, mais il peut porter plainte contre un maire qui refuse de le marier…

    Robert Ménard a en effet refusé, comme il l’avait annoncé, de marier ce matin un OQTF algérien (connu de la police pour recel et vol avec violence) avec une Française mère de trois enfants qui a six ans de plus que lui.

    Selon la Convention européenne des droits de l’homme, le droit au mariage est absolu, et deux décisions du Conseil constitutionnel ont souligné que la situation administrative des époux ne peut pas entrer en ligne de compte.

    La seule restriction est que pour éviter un mariage blanc les deux « fiancés » passent séparément un entretien à la mairie. Donc l’OQTF, qui aurait dû avoir quitté le territoire depuis longtemps, peut aller tranquillement dans un bâtiment de la République française s’entretenir avec un fonctionnaire de la République française sans être arrêté.

    Le procureur lit ensuite les rapports, et décide. En l’occurrence, il a décidé que tout allait bien. Toutefois, il a demandé l’ouverture d’une enquête pour vérifier la chose. Cela dure deux mois. S’il décide que le mariage peut se faire et que le maire refuse toujours, celui-ci risque cinq ans de prison. Tandis que l’OQTF, qui parade à la télévision, sera toujours libre, tout en restant OQTF, de rester sur le territoire qu’il aurait dû quitter…

    En attendant, les « fiancés » ont décidé de porter plainte contre Robert Ménard…

  • La tyrannie

    La Cour des comptes a publié hier un rapport sur le soutien public aux éleveurs de bovins entre 2015 et 2022. Et, sortant totalement de son domaine de compétence pour sacrifier à la dictature ambiante, elle décrète que désormais il faut « définir et rendre publique une stratégie de réduction du cheptel bovin ».

    Parce que ça coûte trop cher en aides ? Pas du tout.

    Parce que l'élevage bovin est « responsable en France de 11,8% des émissions d'équivalents CO2 » et que donc « le respect des engagements de la France en matière de réduction des émissions de méthane appelle nécessairement une réduction importante du cheptel ».

    Déjà le cheptel ne cesse de se réduire. Mais il faut aller beaucoup plus loin. Donc il faut accompagner les éleveurs « dans une nécessaire reconversion », soit « vers d'autres systèmes de production », soit carrément pour les aider à « changer d'orientation professionnelle ».

    Tel est le mépris des paysans. Le mépris des hommes et des femmes dont c’est la vie d’être éleveurs. Ils n’ont qu’à faire autre chose. Et cela au nom d’un mythe, d’une idéologie aberrante érigée en religion planétaire.

    Et ce n’est pas tout. La Cour des comptes ajoute que cette baisse ne peut pas mettre en danger la « souveraineté alimentaire de la France » (dont on s’est mis tout à coup à se préoccuper). En effet, « cette réduction peut être aisément conciliée avec les besoins en nutrition des Français, un tiers d'entre eux consommant davantage que le plafond de 500 g par semaine de viande rouge préconisé par le plan national nutrition santé. »

    Il suffit donc ce tiers de mauvais Français passe en dessous du plafond, et le tour est joué. Et comment fait-on cela ? Avec des tickets de rationnement ? Avec des flics dans les boucheries ? Quoi qu’il en soit, la tyrannie s’étend. Et même la Cour des comptes s’y met…

  • Pap Ubu à l’école

    Ce mercredi doit être signé un protocole entre le ministère de l’Education nationale et le Secrétariat général de l’enseignement catholique destiné à favoriser la « mixité sociale » dans l’enseignement « privé catholique », faisant suite au « plan mixité » pour l’enseignement public présenté le 11 mai.

    En bref, les écoles catholiques sont trop réservées aux enfants des nantis et il faut que ça cesse. Chacun sait que c’est faux pour la plupart d’entre elles, mais l’essentiel est de continuer à taper sur ce qui reste de l’Eglise ex-catholique.

    Bien sûr cela ne concerne que l’école catholique. Ça ne concerne pas, par exemple, l’Ecole alsacienne. Celle où sont scolarisés les enfants du ministre de l’Education nationale. Où ils sont scolarisés précisément, ouvertement, explicitement, pour éviter qu’ils pâtissent de la mixité sociale…

    Le même ministre a lancé ce jour une « campagne de sensibilisation » dans les collèges et les lycées « sur l’accueil des LGBT+ à l’école ». Autrement dit une nouvelle campagne de promotion de l’idéologie de l’inversion sexuelle chez les adolescents.

    Or voici voilà que l’Ecole alsacienne a fait venir un lobby transexualiste devant les élèves de 4e… Des parents ont vigoureusement protesté contre cette « propagande » en faveur du « militantisme trans », et ont été choqués que leurs enfants soient accusés de « transphobie » parce qu’ils refusaient d’admettre qu’un homme puisse être enceint. Résultat : le lobby en question ne mettra plus les pieds à l’Ecole alsacienne. Au grand soulagement de Pap Ndiaye (mais il ne faut pas le dire).

  • La tyrannie

    Conformément au diktat du ministricule Darmanin, la préfecture de police de Paris avait interdit pas moins de 6 manifestations « d’extrême droite » hier, dont celle des… Gilets jaunes. Sic.

    L’événement n’est pas tant ce nouveau développement si prévisible de la dictature macronique (le dit Macron ne pouvant plus circuler qu’accompagné de 1.500 policiers et faisant dégager un périmètre de plus en plus important sur son passage) que l’absence de réaction des défenseurs patentés des droits les plus divers. Il est désormais acquis qu’il est normal d’interdire toute manifestation que le pouvoir étiquette « d’extrême droite ». Telle est devenue la France de la « liberté » et des « droits de l’homme ».

    Il semble que l’Ukraine du dictateur Zelensky joue son rôle dans cette anesthésie politico-médiatique. La propagande est désormais bien rôdée : en Ukraine, il suffit que quelque chose soit désigné comme « pro-russe » pour qu’il soit normal de le supprimer ou de le discriminer. Il est normal d’interdire tout parti politique que Zelensky désigne comme « pro-russe ». Il est normal de procéder au plus gigantesque autodafé de l’histoire (10 millions de livres), puisqu’il s’agit de livres écrits en langue russe. Il est normal d’interdire la langue russe qui est celle de l’immense majorité de la population (y compris de Zelensky – et s’il en était besoin son ex-principal conseiller Arestovitch vient encore de rappeler que Kiev et une ville russophone…). Il est normal d’interdire la principale Eglise du pays puisqu’il suffit de la dire « pro-russe ». En Ukraine le mot magique est « pro-russe », en France c’est « d’extrême droite ».

    Il y a eu néanmoins un juge pour contredire Darmanin et permettre les deux manifestations de l’Action française, en soulignant que la décision de la préfecture de police « porte une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de manifester ». Mais le même tribunal a rejeté les autres recours, alors que le motif était le même.

    *

    La dictature macrodarmanesque va désormais s’étendre partout et dans tous les domaines. Ainsi la préfecture de Nantes a-t-elle interdit un concert du rappeur Millesime K à Mouzillon, et a étendu l’interdiction aux 10 communes limitrophes… Millesime K avait déjà été interdit dans le Puy-de-Dôme. Car, nous explique l’AFP, c’est un rappeur « d’extrême droite » qui est « notamment connu pour ses chansons Tricolore ou Jeanne d'Arc défendant “les Français” et demandant à ceux qui n'aiment par la France de “dégager” ». Car tricolore et Jeanne d’Arc c’est « l’extrême droite » et défendre de soi-disant “Français” entre guillemets c’est être « d’extrême droite ». (En revanche tout rappeur qui prône la conquête islamique, la haine des blancs et la mort des flics est bienvenu partout.)

    *

    La Ligue de Football professionnel avait décidé que les footballeurs devaient tous porter ce week-end des maillots floqués arc-en-ciel, en signe de participation à la « lutte contre l’homophobie », c’est-à-dire de promotion de l’idéologie LGBT. Plusieurs joueurs d’équipes de premier plan ont refusé. Et plusieurs directeurs sportifs, tout en s’inclinant devant la religion officielle, ont gémi qu’il ne fallait pas faire ça au moment des derniers matches de la saison…

    Le ministre des sports, Amélie Oudéa-Castéra, a carrément demandé aux clubs de prendre des sanctions contre les joueurs récalcitrants. Et le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a cru nécessaire de souligner que l’homophobie n’est pas une opinion mais un délit…

    Ce qui est regrettable est que les footballeurs qui osent braver la dictature LGBT soient des musulmans. Il n’y aura évidemment aucun chrétien à le faire…

    Addendum. On me fait remarquer que Donatien Gomis, le défenseur central de Guingamp, a refusé de jouer samedi. Son prénom laisse entendre en effet qu'il est chrétien. Cela dit, il vient du Sénégal et il est toujours sénégalais, or en Afrique même les catholiques n'admettent pas l'inversion sexuelle...

    Addendum 2. Aussitôt dit, aussitôt fait : le seul footballeur récalcitrant de Nantes, un Egyptien, va être "sanctionné financièrement".

  • La tyrannie

    Le ministricule Darmanin qui s’improvise dictateur demande aux préfets d’interdire toutes les manifestations s’il y a un risque que « des slogans ou des propos de nature à mettre en cause la cohésion nationale ou les principes consacrés par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (…) soient exprimés ». Parmi les exemples qu’il donne : « l’amalgame entre immigration et islamisme ou terrorisme ou délinquance ».

    L’un des « principes » de la République est donc désormais le déni de la réalité. Il est interdit de manifester si l’on constate l’évidence du lien entre l’immigration et la délinquance, entre l’immigration et l’islamisme. En fait ce n’est plus du simple déni. Cela relève de la maladie mentale. Ou de la tyrannie à l’état pur, fondée sur l’arbitraire du pouvoir et l'idéologie antinationale.

    Dans la foulée, une sous-ministricule du nom de Sonia Backès annonce à l’Assemblée nationale qu’« une manifestation en hommage à Jeanne d’Arc, à Opéra, portée par des groupuscules d’ultradroite, sera interdite par la préfecture de police ». Parce que Jeanne d’Arc est donc désormais contraire à la « cohésion nationale »…

    Et c’est la sous-ministricule qui décide de ce que le préfet de police doit faire, sans motif, sans tenir compte de l’état de droit.

    Il s’agit semble-t-il du cortège traditionnel de Jeanne d’Arc, organisé chaque deuxième dimanche de mai par l’Action française depuis 1909, et plus encore à partir de 1920, l’année où la République française a institué en ce dimanche une fête nationale de Jeanne d’Arc (béatifiée en 1909, canonisée en 1920).

    En bref, la République macronique interdit de célébrer une fête nationale… C’est une première. Et c’est un signe clair que nous ne sommes plus en république.