Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le blog d'Yves Daoudal - Page 100

  • Echec tchèque à la Convention d’Istanbul

    Malgré les exhortations du président Petr Pavel, le Sénat tchèque a rejeté (de peu) la ratification de la Convention d’Istanbul : 34 sénateurs ont voté pour, sur 71 présents. Le texte devait aller ensuite à la chambre des députés, il a été retiré de l’ordre du jour.

    La République tchèque (dernier pays à se prononcer) rejoint ainsi les autres pays dont les gouvernants ont signé la Convention du Conseil de l’Europe mais dont les parlements ne l’ont pas ratifiée : Arménie, Bulgarie, Hongrie, Lituanie, Slovaquie. (Et la Turquie s’en est retirée.)

    La Convention d’Istanbul vise soi-disant à lutter contre les violences faites aux femmes. En réalité il s’agit d’un document qui impose l’idéologie du genre (« le terme genre définit les rôles socialement construits », etc.), de façon générale dans la société, et dans son article 14 particulièrement à l’école.

  • Gags russophobes

    newposter.jpg

    France Info s’étonne : « En Russie, un film a échappé à la censure du Kremlin. Réalisé par un opposant à Poutine, "Le Maître et Marguerite" cartonne en salles. »

    Le roman de Boulgakov est très célèbre en Russie. Le projet de film était de 20 millions de dollars, ce qui ne passe pas inaperçu. Le réalisateur, Michael Lockshin, est un Américain qui a grandi en Russie et vit entre Moscou, Berlin et Los Angeles. Le film devait être produit par Universal. Mais après l’opération russe en Ukraine, Universal a quitté la Russie. Alors que s’est-il passé ? Les autorités russes ont remplacé Universal…

    C’est ce que France Info appelle « échapper à la censure »…

    *

    Capture d’écran 2024-01-30 à 10.57.50.png

    Ce titre est du journal de Perpignan qui s’appelle « L’Indépendant ». Un « média d’investigation », dit le journal, a découvert « une résidence non répertoriée appartenant au patron du Kremlin », en Carélie. Le « média d’investigation » est en fait la chaîne YouTube « Khodorkovsky Live », l’une des chaînes du célèbre oligarque déchu qui vit à Londres, et qui publie cinq ou six vidéos par jour contre son ennemi juré Poutine. Dans la vidéo on peut voir en effet la cascade, qui fait… quatre mètres de haut (Ouest France croit pouvoir ajouter que « la cascade aurait été volée au parc national Ladoga Skerries »…), et les divers bâtiments de la propriété, dont « les journalistes avaient parlé en 2016 », dit le « média d’investigation », et aussi plus récemment puisque c’est là que Poutine et Loukachenko s’étaient rendus pas du tout secrètement après avoir visité le monastère de Valaam le 24 juillet dernier, sur le lac Ladoga : la résidence est sur la côte nord-ouest la plus proche de l’île. (Mais cela paraît expliquer cette étonnante confidence des moines disant que Poutine vient de temps en temps incognito au monastère.)

  • Sainte Martine

    Il y eut une messe de sainte Martine, le 1er janvier, jour de son martyre, vers le VIIIe siècle, mais elle ne pouvait pas concurrencer la Circoncision du Seigneur… Urbain VIII relança son culte au XVIIe siècle, plaçant sa fête au 30 janvier, après la découverte de ses reliques dans la basilique qui portait son nom.

    Le martyrologe de ce jour fait aussi mémoire de deux saintes franques. L’une est sainte Bathilde, femme de Clovis II, qu’on trouve au propre de France des bénédictins au 26 janvier. L’autre est sainte Aldegonde, « fondatrice et patronne de Maubeuge », comme dit la légende de sa statue à l’entrée de l’église Saints Pierre et Paul de cette ville.

    aldegonde-maubeuge-960x640.jpg

    Aldegonde était la fille du régent de Clotaire II (le grand-père de Clovis II). Alors qu’on voulait la marier à un prétendant digne de son rang, elle s’enfuit et se fit ermite au bord de la Sambre. D’autres jeunes filles vinrent se joindre à elle, et en 661 la communauté devint une abbaye dont la première abbesse fut Aldegonde. Tel fut le début de la ville qu'on appela ensuite Maubeuge.

    Le voile de sainte Aldegonde :

    dsc-1498-384518.jpg

  • Hypocrites

    Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, lors de l'audience solennelle de rentrée de cette institution :

    « Les autorités indépendantes et les Cours suprêmes ne sont pas des fardeaux ou des obstacles qu'il faudrait lever. Elles sont au contraire des garantes de l'État de droit et des piliers de notre démocratie. Si nous perdons cette boussole-là, ce fil à plomb des institutions, alors nous courons tous les risques. »

    Il faisait écho au scandale du Conseil constitutionnel censurant tout ce que le gouvernement ne voulait pas dans la loi sur l’immigration. Une mise en scène évidemment : le gouvernement avait permis des amendements contre l’immigration en sachant que le Conseil constitutionnel les censurerait (mise en scène dont les ténors de l’opposition étaient sans aucun doute complices, car ils n’ont jamais voulu lutter contre l’immigration). Fabius avait protesté dans tous les médias que le Conseil constitutionnel est indépendant et d’une neutralité sans faille.

    J’avoue que je n’ai toujours pas compris comment une institution dirigée par un ancien ministre, voire Premier ministre, socialiste, et composée de politiciens de métier, pourrait être indépendante.

    C’est la fiction idéologique de la soi-disant « séparation des pouvoirs » qui remonte à Montesquieu. Mais la vraie justice, c’est celle que rendait le roi saint Louis sous le chêne de Vincennes.

    De toute façon c’est aussi obscène que grotesque qu’un Moscovici ou un Fabius, quand on connaît leur parcours, se posent en garants de l’impartialité de l’état de droit…

  • La psychose orchestrée

    Chaque jour la presse en rajoute une couche pour répandre la panique dans les peuples d’Europe. Poutine a pris la place du covid…

    Et il ne s’agit pas de médias marginaux. C’est hier dans le Times :

    Capture d’écran 2024-01-29 à 14.05.22.png

    L’OTAN doit se préparer à des frappes de missiles russes en Europe.

    L’Alliance n’a que trois ans avant une possible offensive de forces russes ciblant des infrastructures en Allemagne, avertissent des généraux.

    Ou dans le Telegraph, encore plus terrible :

    GE7ILE-WEAAfAwc.jpg

    Pourquoi il est peut-être déjà trop tard pour que l’Occident évite la guerre.

    Avec en sous-titre :

    L'Europe doit se réarmer immédiatement pour vaincre les dictateurs qui menacent l'humanité.

    Tout l’article est hyper-catastrophiste, mélangeant tout, du « chaos » annoncé de la victoire du dictateur Trump à la visite du dictateur Poutine à Kaliningrad qui montre bien qu’il veut attaquer les pays Baltes… (et ce n’est que le début du texte).

    Pour la première fois depuis des générations, la Grande-Bretagne est saisie par la peur d'une troisième guerre mondiale.

    Tout a commencé lorsque le commandant en chef norvégien, Eirik Kristoffersen, a prédit que l'Occident disposait de "deux, voire trois ans" pour se préparer à une guerre avec la Russie. Il faisait écho aux avertissements similaires d'autres chefs de l'OTAN.

    Puis Donald Trump a de nouveau triomphé lors des primaires du New Hampshire, faisant ainsi d'un match Biden-Trump en novembre prochain une certitude. Cela fait resurgir le spectre du chaos à Washington, avec des conséquences désastreuses pour l'Ukraine, pour l'Europe et pour la cause de la démocratie.

    La semaine s'est terminée par l'apparition inquiétante de Vladimir Poutine en personne à Kaliningrad, l'enclave russe fortifiée entre la Pologne et la Lituanie.

    La présence de M. Poutine à Kaliningrad est un rappel brutal que si l'OTAN laisse l'Ukraine en plan, la Russie est prête à agir contre les États baltes également.

  • Symbole

    Il n’y a eu aucune ordination sacerdotale dans le diocèse allemand de Limbourg (Hesse) l’année dernière, pour la première fois depuis la création du diocèse en 1821.

    Ce diocèse est celui de l’actuel président de la conférence des évêques allemand, Georg Bätzing, fer de lance du « chemin synodal » égout de toutes les hérésies morales.

  • Saint François de Sales

    POSTE-1967-18a22a22a1420909261.jpg

    Préface propre du diocèse d’Annecy et de l’Ordre de la Visitation, composée en 1665 (date de sa canonisation).

    Vere dignum et justum est, æquum et salutáre,
    nos tibi semper et ubíque grátias ágere :
    Dómine, sancte Pater, omnípotens ætérne Deus :
    per Christum Dóminum nostrum.

    Qui Ecclésiæ suæ
    beátum Francíscum Pastórem
    juxta cor suum suscitávit,
    ut scriptis, sermónibus et exémplis pietátem corroboráret,
    et áspera converéteret in vias planas.

    Quique illum suæ lenitátis spíritu tam mirabíliter adimplévit,
    ut non solum induráta peccatórum corda
    ad pæniténtiam flécteret,
    sed et rebéllis tot hæreticórum mentes
    ad fídei cathólicæ unitátem revocáret.

    Et ídeo cum Angelís et Archángelis,
    cum Thronis et Dominatiónibus,
    cumque omni milítia cæléstis exércitus,
    hymnum glóriæ tuæ cánimus, sine fine dicéntes. (Sanctus…)

    Il est vraiment juste et nécessaire,
    c’est notre devoir et c’est notre salut,
    de vous rendre grâces toujours et partout,
    Seigneur, Père saint, Dieu éternel et tout-puissant :
    par le Christ Notre-Seigneur,

    vous, qui avez suscité à votre Eglise
    le Bienheureux François,
    Pasteur selon votre cœur,
    afin que par ses écrits, ses paroles et ses exemples,
    il fortifiât les vertus et aplanît les routes difficiles.

    A vous, Seigneur, qui l’avez comblé de votre esprit de douceur d’une manière si étonnante
    que non seulement il attira à la pénitence
    les cœurs endurcis par le péché,
    mais qu’il rappela à l’unité de la foi catholique
    une multitude d’hérétiques rebelles.

    C’est pourquoi avec les Anges et les Archanges,
    avec les Trônes et les Dominations,
    avec toute l’armée céleste,
    nous chantons une hymne à votre gloire, disant sans cesse. (Sanctus).

  • Septuagésime

    Aujourd'hui, mes frères, nous célébrons le commencement de la septuagésime dont le nom est assez connu dans l'Eglise entière. Eh bien, mes très-chers frères, je vous dirai que ce nom me cause plusieurs souffrances dans l'âme. D'abord je suis ému jusqu'au fond du cœur, au souvenir de cette patrie où tout excède tout nombre, toute mesure et tout poids, après laquelle je soupire ardemment. Combien de temps encore ne recevrai-je tous les biens de l'âme et du corps qu'avec poids, nombre et mesure ! combien n'y a-t-il point de mercenaires dans la maison de mon père, qui ont du pain en abondance, tandis que moi, je meurs de faim ? Car, c'est du pain matériel qu'il a été dit à Adam et que la malédiction est passée jusqu'à nous : « Tu mangeras ton pain à la sueur de ton front », et lorsque j'ai travaillé, on me pèse le pain qu'on me donne, on me mesure mon breuvage, et mes autres aliments me sont comptés. Oui, voilà comment sont les choses en cette vie du corps. Comment sont-elles dans celle de l'âme ? Je ne mange qu'après avoir soupiré ; et encore, plût à Dieu que je reçusse quelques débris du céleste festin même, après que j'ai gémi et pleuré, et que, semblable à un petit chien, je pusse ramasser les miettes qui tombent de la table de mes maîtres ! O Jérusalem, cité du grand Roi qui te nourrit du plus pur froment, et que le cours d'un fleuve remplit de gaîté ! Dans tes murs, il n'y a plus ni poids ni mesure, tout est satiété, abondance extrême. Tu ne connais même point de nombre, attendu qu'en toi tous participent au même bien. Mais moi, qui suis tout entier dans le changement et dans le nombre, quand me sera-t-il donné d'arriver à cette cité que je recherche de tous mes vœux ? quand, Seigneur, votre gloire se manifestera-t-elle à moi et en serai-je rassasié ? Quand m'enivrerai-je de l'abondance de votre demeure, et me désaltérerai-je au torrent de vos voluptés ? Car maintenant les gouttes qui en tombent sur la terre sont si petites, que c'est à peine si je puis avaler ma propre salive.

    Oui, mes frères, il est très-vrai que maintenant tout nous est donné avec poids, avec mesure et avec nombre ; mais un jour viendra qu'il n'en sera plus ainsi. En effet, pour ce qui est du nombre, nous lisons quelque part : « La sagesse est sans nombre. » Quant au poids, entendez l'Apôtre nous parler d'un poids où il n'y a plus de poids, « d'un poids excessif et éternel d'une souveraine et incomparable gloire ». L'entendez-vous, un poids éternel, mais un poids excessif, comme il a soin de le dire auparavant ? Et Jésus-Christ, ne l'entendez-vous point promettre une mesure sans mesure ; « une mesure bien foulée, bien pressée, et qui se répandra par-dessus les bords » ? Mais quand verrons-nous ces choses ? Sans doute quand nous serons arrivés au terme de la présente septuagésime, je veux dire à la fin de notre captivité. Nous lisons, en effet, que pour les enfants d'Israël, le terme marqué à leur captivité de Babylone, fut une septuagésime d'années. En effet, quand elle se fut écoulée, ils revinrent dans leurs foyers, le temple fut relevé de ses ruines, et leur ville fut rebâtie. Mais nous, mes frères, quand finira cette autre captivité qui dure depuis le commencement du monde ? quand en verrons-nous tomber les liens ? Quand se relèvera pour nous la sainte Jérusalem ? Ce sera sans doute à la fin de cette septuagésime qui se compose du nombre dix et du nombre sept, à cause des dix commandements de Dieu qui nous ont été faits et des sept obstacles qui retardent notre marche dans la voie de ces commandements.

    Le premier obstacle que nous rencontrons et qui absorbe une partie de notre temps, ce sont les nécessités de ce misérable corps ; qui doute, en effet, que nous soyons fréquemment détournés des exercices spirituels, par le besoin de prendre du sommeil, de la nourriture, des vêtements et le reste ? En second lieu, nous sommes encore retenus par les vices de l'âme, tels que la légèreté, les soupçons, les mouvements d'impatience et d'envie, le désir de la louange et le reste que nous éprouvons tous les jours en nous. Le troisième et le quatrième obstacle consistent dans les prospérités et dans les adversités de ce monde. Car, de même que le corps, parce qu'il est corruptible, appesantit l'âme, ainsi notre habitation terrestre pèse, sur un esprit qui songe à mule choses à la fois. Prenez donc doublement garde de tomber dans les filets de la tentation, et cherchez les armes de la justice, pour la repousser, à droite et à gauche. Le cinquième, le plus grave et le plus redoutable obstacle, se trouve dans l'ignorance. En mille circonstances, en effet, nous ne savons point ce que nous devons faire, si bien que nous ignorons même ce que nous devons demander à Dieu dans la prière, pour le prier comme on doit le faire. Le sixième obstacle est la présence de notre ennemi, qui tourne autour de nous comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Plût au ciel que nous en fussions quittes pour ces six obstacles à surmonter, et que le septième ne nous atteignît point, et que nous n'eussions aucun péril à redouter des faux frères. Oui plût à Dieu que nous n'eussions à essuyer d'assaut, que des esprits malins avec leurs suggestions, et que les hommes ne pussent nous nuire par leurs pernicieux exemples, par leurs conseils importuns, par leurs paroles flatteuses on. médisantes, et de mille autres manières encore.

    Vous voyez combien il nous est nécessaire, pour triompher de ces sept obstacles qui s'opposent à notre marche, que nous soyons aidés des sept dons du Saint-Esprit. C'est donc à cause de ces sept obstacles, qui nous retardent dans la voie des commandements de Dieu, que nous passons le temps dans les larmes de la pénitence, le temps de la Septuagésime, pendant lequel nous cessons de chanter le solennel Alléluia, et nous reprenons, dès le commencement, la lamentable histoire de la chute de l'homme.

    Saint Bernard, premier sermon pour le dimanche de la Septuagésime.

  • Effet inverse

    Une étude sur l’interdiction des sacs en plastique à usage unique dans le New Jersey conclut que cela a conduit à une… forte augmentation du plastique…

    Avant l’interdiction, l’utilisation annuelle de plastique s’élevait à environ 24 millions de kilogrammes, mais elle a depuis grimpé à plus de 68 millions. Ce paradoxe s’explique par le fait qu’un sac réutilisable nécessite 15 fois plus de plastique pour sa fabrication qu’un sac à usage unique, mais n’est pas utilisé proportionnellement plus souvent.

    L’interdiction a également eu des effets secondaires imprévus. Les sacs à usage unique, souvent réutilisés pour divers usages tels que des sacs poubelle, ont été remplacés par des sacs achetés spécifiquement à cet effet, doublant ainsi les coûts pour les consommateurs et augmentant la production de plastique.

  • La fabrique de la panique

    Capture d’écran 2024-01-27 à 10.40.15.png

    Capture d’écran 2024-01-27 à 12.33.41.png

    Capture d’écran 2024-01-27 à 12.33.51.png

    Capture d’écran 2024-01-27 à 12.34.55.png

    Capture d’écran 2024-01-27 à 12.35.21.png

    Capture d’écran 2024-01-27 à 12.35.36.png

    Il y avait ce matin une trentaine de titres de ce genre dans la presse francophone... Cela relèverait de la psychiatrie si ce n'était évidemment orchestré.