Une oraison de la liturgie mozarabe (dans l'Année liturgique de dom Guéranger) :
Saint Vincent de Saragosse, par Tomas Giner, de Saragosse, XVe siècle. Le martyr du IVe siècle comme saint patron de la Reconquista (voir sous ses pieds)...
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Une oraison de la liturgie mozarabe (dans l'Année liturgique de dom Guéranger) :
Saint Vincent de Saragosse, par Tomas Giner, de Saragosse, XVe siècle. Le martyr du IVe siècle comme saint patron de la Reconquista (voir sous ses pieds)...
Offertoire
Déxtera Dómini fecit virtutem, déxtera Dómini exaltávit me : non móriar, sed vivam, et narrábo ópera Dómini.
La droite du Seigneur a fait éclater sa puissance, la droite du Seigneur m’a exalté. Je ne mourrai point, mais je vivrai et je raconterai les œuvres du Seigneur.
Au moyen âge cet offertoire (chanté également le mardi de la troisième semaine de Carême et le Jeudi Saint) avait deux versets, pris également dans le psaume 117. Ils permettent de comprendre et de renforcer les accents de triomphe de l’antienne.
In tribulatione invocavi Dominum et exaudivit me in latitudine. Quia Dominus adjutor meus est.
Dans la détresse j’ai invoqué le Seigneur : et il m’a exaucé en me mettant au large. Car le Seigneur est mon secours.
Impulsus versatus sum, ut caderem : et Dominus suscepit me: et factus est mihi in salutem.
Heurté, j’ai été renversé au point de tomber : et le Seigneur m’a recueilli : et il s'est fait pour moi mon salut.
Vous vous souvenez de Marianna, la jeune femme dont la photo était devenue le symbole de l’un des premiers grands « crimes de guerre » des Russes, quand ils avaient « bombardé la maternité » de Marioupol ?
Vous vous souvenez aussi que l’on disait qu’elle parlait sous la contrainte quand elle disait qu’elle allait bien et qu’elle était chez elle dans le Donbass ?
Mais dès la rentrée scolaire 2022 on la voyait distribuer des ballons aux couleurs russes aux enfants des écoles de Marioupol. Il n'y avait plus de doute.
Revoilà Marianna. Elle apporte sa signature à la candidature de Vladimir Poutine qui "avait voulu la tuer", comme disaient les Ukrainiens. "De plus, la jeune fille, qui a été prise en pitié par le monde entier, a obtenu un poste dans une fondation pro-Kremlin", s'étrangle le site ukrainien Novini qui reproduit en grand la terrible photographie...
(Candidat indépendant, Poutine doit recueillir 300.000 signatures. Pour l'heure il en a 2,5 millions.)
Mesdames et Messieurs de la Slovaquie progressiste et de l’opposition, avez-vous vu les statistiques montrant comment nos morts de divers incidents cardiovasculaires ont augmenté à cause des vaccinations ? Mais vous le niez, bien sûr vous le niez. Qu’est-ce que savez à propos de nombreux vaccins périmés que nous avons jetés et combien d’argent a été gaspillé ? Que savez-vous à propos de l’achat des équipements médicaux et des tests ? Vous êtes conscients que nous avons démontré très clairement la connexion d’une compagnie de Trnava et du président de l’un des partis d’opposition. Des centaines de milliers, des millions d’achats complètement inutiles. Que savez-vous à propos des diverses mesures qui, de notre point de vue, ont substantiellement accru la morbidité par rapport peut-être à ce qui a eu lieu dans d’autres pays ? Et vous vous êtes moqué d’autres pays, vous vous êtes moqué de la Russie où ils ont appliqué le principe de visites individuelles des médecins aux patients et qui ont géré la situation bien mieux que nous en Slovaquie. Nous avons 21.000 morts liés au fait que les gouvernements depuis 2020 ont été incapables de gouverner et se sont tournés seulement vers des procédés médicaux qui n’étaient pas nécessaires, et, souvent, d’énormes quantités de vaccins… Je ne veux même plus parler du niveau européen. Vous savez que j’ai été très franc et que j’ai dit à la présidente de la Commission européenne quelles sont les suspicions qui sont liées à elle et à l’achat, en fait le plus grand achat de l’histoire de la Commission européenne, de vaccins, quand elle échangeait des textos secrets avec le directeur de Pfizer, et quand un rapport a été ridiculement transmis aux membres du Parlement européen, complètement censuré, et nous ne saurons simplement pas la vérité sur le rôle qu’on joué les sociétés pharmaceutiques et qui a réellement organisé tout ce cirque autour du covid.
Dans ces conditions, mesdames et messieurs, le gouvernement de la République slovaque a décidé d’inclure un engagement dans la déclaration de programme pour traiter de ce sujet. Les Slovaques ont simplement besoin d’avoir une réponse à propos des vaccinations, de quoi il s’agissait vraiment, pourquoi les gens ont été vaccinés avec divers vaccins expérimentaux sans aucun test, avec toute sorte de substances qui étaient injectées, pourquoi il y a eu des tests au niveau des Etats, qui achetait, pourquoi on achetait, quelles quantités ont été achetées, combien cela a coûté. Et ça finira avec des milliards, des milliards, vous pouvez ricaner, parce que vous ne savez faire rien d’autre que montrer votre mépris des opinions différentes. Vous savez, la démocratie, cela consiste parfois à respecter les autres opinions, quand vous êtes ici pour la troisième semaine à parler du code criminel, personne ne vous insulte, nous vous écoutons, soyez donc assez aimables si nous avons une autre opinion. Dans ces conditions nous avons décidé de créer un Bureau plénipotentiaire du gouvernement pour traiter de ces affaires, afin d’obtenir des informations des diverses institutions ; en particulier nous obtiendrons des informations du responsable des services d’hygiène, du Centre national d’information sur la santé. Nous voulons toujours savoir, sur la base de ce qui est disponible, ce qui est véritablement arrivé. Je crois que le Dr Kotlar, membre de l’Assemblée nationale, est prêt à rassembler une équipe. Je lui ai demandé, avant de faire des déclarations publiques, de tout étudier avec le gouvernement et je suis convaincu, je le répète, je suis absolument convaincu que son travail conduira à des résultats que nous publierons, et nous dirons aux Slovaques ce qui s’est vraiment passé pendant le covid. Nous savons une seule chose aujourd’hui : les précédents gouvernements slovaques ont complètement échoué et nous avons 21.00 morts sur les bras, et nous avons dépensé apparemment une énorme somme d’argent dans l’achat non nécessaire de divers procédés médicaux et vaccins.
A comparer avec le vote du Parlement européen, mercredi, contre l'amendement « invitant la Médiatrice à continuer d’exhorter la Commission à publier immédiatement les contrats non expurgés liés à l’achat de vaccins contre la COVID-19 ». LR, macronistes et socialistes ont voté comme un seul homme pour que tout reste opaque… (Et le même jour il y avait un vote contre la Slovaquie...)
*
La ministre slovaque de la culture, Martina Simkovicova, du Parti national slovaque, a annulé le décret qui suspendait la coopération culturelle avec la Russie et la Biélorussie après le 24 février 2022.
"Des dizaines de conflits militaires se déroulent dans le monde et, à notre avis, les artistes et la culture ne doivent pas en souffrir", a déclaré la ministre, selon son porte-parole Pavol Čorba.
Ceci, c’est Le Monde, qui nous apprend donc qu’il y a près d’un millier d’habitants au Bachkortorstan. Mais Le Monde n’est pas seul, comme on s’en doute. Toute la presse rapporte que le Bachkortostan se révolte contre Poutine, comme le montrent les images de centaines de manifestants…
Curieusement, Asianews, l’organe de l’Institut pontifical des missions étrangères, qui est fanatiquement antirusse et annonce en permanence la désintégration du pays en raison du soulèvement des républiques périphériques, n’a rien dit jusqu’ici du Bachkortostan… Il y a seulement un article sur « l’illusion de la paix en Tchétchénie »…
C’était un communiqué du diocèse d’Anvers (et même de l'Eglise de Belgique), début décembre :
Êtes-vous gay, hétérosexuel, lesbienne, bi, trans, jeune ou vieux, homme ou femme, ou vous sentez-vous encore différent, ou peut-être n'êtes-vous pas encore sûr, ou préférez-vous ne pas être catalogué... ?
Ou voulez-vous simplement tendre la main à ceux qui cherchent ?
Êtes-vous croyant, mais avez-vous peur de vous dévoiler ?
Avez-vous parfois l'impression de ne pas pouvoir vous sentir chez vous dans l'Église ?
Aimeriez-vous vivre votre foi avec d'autres personnes qui rêvent de la même chose, ressentent la même chose et ont peut-être les mêmes doutes ?
Dans ce cas, vous êtes certainement le bienvenu à notre Eucharistie arc-en-ciel pendant le deuxième week-end de l'Avent, le samedi 9 décembre à 19 heures à Merksem.
Le pasteur de service est Marc Verberckt.
Vous avez le droit d'être qui vous êtes, on ne vous donne pas d'étiquette à l'entrée. Toutes les couleurs de l'arc-en-ciel sont les bienvenues, même les personnes sans couleur.
Nous voulons réfléchir ensemble à la manière de rendre Noël de cette année un peu plus significatif que les cadeaux et les fêtes.
Après la célébration, nous discuterons plus longuement autour d'un verre et d'une collation dans un environnement sûr, où vous pouvez être qui vous êtes.
Nous espérons vous voir nombreux !
L'équipe arc-en-ciel de l'Unité pastorale Saint Oscar Romero.
Et voici l’eucharistie arc-en-ciel du 9 décembre :
On remarque "l'étole de lectrice" (il paraît que c'est officiel en Belgique), l'une LGBT, l'autre non. On remarque aussi l'étrange exposition devant l'autel: un seau renversé d'où s'écoule du sable (ou autre chose), sous trois planches, derrière sept bougies des couleurs de l'arc-en-ciel. Je n'ai pas trouvé l'explication.
Il y a deux lectrices dont c'est le ministère, mais la lecture est faite par une sorte de clochard. Un vieux migrant ? On remarque qu'il n'y a plus rien devant l'autel, et que le seau se trouve debout sous le pupitre...
A gauche ce sont "les chœurs", dans une pose très étudiée... Et à droite, on n'avait pas encore vu le pupitre LGBT de l'Evangile.
Ici c'est donc après l'eucharistie, où l'on peut "discuter plus longuement autour d'un verre et d'une collation dans un environnement sûr". Il y a dix personnes en tout, "clergé" compris.
Tiens, il n'y avait aucune photo de la foule LGBT participant à l'Eucharistie...
Quand cette discipline était encore en vigueur à Rome, on célébrait aujourd’hui une double messe, avec deux stations distinctes, l’une dans le cimetière de Callixte, près de la tombe du pape Fabien, l’autre dans le cimetière voisin ad Catacumbas, près du sépulcre de Sébastien. Telle est la discipline représentée par le Férial Philocalien : XIII kal. Febr. Fabiani in Callisti et Sebastiani in Catacumbas. Les anciens sacramentaires maintiennent cette distinction de messes, attribuant toutefois à saint Sébastien, en raison de la popularité de son culte, la préséance sur le pape Fabien.
En effet, les anciens s’accordent pour attribuer à l’intercession du guerrier martyr, défenseur de l’Église, un grand nombre de prodiges, qui lui valurent la renommée de thaumaturge ; d’où vient que, tant dans la lecture évangélique que dans l’antienne pour la communion, c’est à lui que se rapportent aujourd’hui les paroles de saint Luc disant qu’une grande multitude d’infirmes accouraient, au Sauveur, parce qu’il sortait de Lui une vertu qui les guérissait tous.
Les textes liturgiques actuellement en usage sont ceux de l’antique messe stationnale de saint Sébastien (…)
L’Évangile (Luc., VI, 17-23) où il est question de l’intervention de Jésus au profit des malades, convient fort bien à saint Sébastien que l’antiquité chrétienne vénérait comme protecteur spécial contre les épidémies. Dans la basilique esquiline de Saint-Pierre-aux-Liens, on conserve encore l’autel avec l’image en mosaïque du grand martyr, que fit ériger le pape Agathon pour libérer Rome de la peste qui la désolait.
Cette dévotion populaire envers saint Sébastien était générale en Italie mais spécialement à Rome, où l’on compte au moins neuf anciennes églises en l’honneur du saint. Outre la basilique ad Catacumbas, il y en avait une dans le Patriarchium du Latran, érigée par le pape Théodore ; une autre s’élevait sur le Palatin, près de l’hippodrome où saint Sébastien avait souffert le martyre ; une autre se trouvait près du Tibre, dans la région Arenula, une quatrième et une cinquième au Borgo, près de Saint-Pierre ; enfin il y en avait une sixième sur la voie papale, là où, selon la tradition, le corps de saint Sébastien aurait été jeté dans un cloaque.
Au moyen âge, le chef de saint Sébastien fut transporté par Grégoire IV sur le mont Cœlius, dans la basilique des Quatre-Saints ; presque en même temps, une partie importante de ses reliques passa à l’abbaye de Saint-Médard de Soissons. A cette occasion une toute petite fiole contenant quelques gouttes de son sang demeura dans l’abbaye impériale de Farfa en Sabine, où les reliques avaient reçu l’hospitalité la nuit qui suivit le départ de Rome du groupe des moines de Soissons. (…)
L’antienne pour la communion célèbre à nouveau le renom extraordinaire de thaumaturge dont saint Sébastien jouissait dans l’antiquité. Ah ! si les chrétiens connaissaient les inestimables richesses de leur religion ! Dieu a joint des trésors de grâces et de mérites aux moindres actes de notre culte, et nous, au contraire, nous languissons en une multitude de misères et de maux physiques et spirituels, uniquement parce que nous n’avons pas une foi suffisante pour recourir aux remèdes que nous offre la bonté divine (Luc., VI, 17, 19) : « Un grand nombre de malades et de gens tourmentés par des esprits impurs allaient à Lui, parce que de Lui sortait une vertu qui les guérissait tous. »
Cette salutaire vertu du Sauveur n’a pas manqué après l’Ascension. Maintenant encore, nous entrons en contact avec Jésus dans les Sacrements, les inspirations, les prédications, les tribulations de la vie elles-mêmes, et si en toutes ces circonstances nous nous approchions de Lui avec foi, il jaillirait de Lui une vertu apte à guérir toutes nos infirmités. (…)
Extraits de la notice du bienheureux cardinal Schuster.
La mosaïque du VIIe siècle de la basilique Saint-Pierre aux liens, photo Miguel Hermoso Cuesta, Wikimedia commons.
C’est l’illustration d’un article de La Tribune, et en partenariat avec l’agence gouvernementale de l’innovation technologique. L’innovation consistant donc à mettre à la voiture électrique une remorque avec une grosse batterie… C’est notamment très pratique pour se garer…
Dans les commentaires je vois qu’en outre « la plupart des voitures électriques ne sont pas certifiées pour avoir un crochet de remorque ».
Les ministres de la défense d'Estonie, de Lettonie et de Lituanie ont signé à Riga un accord en vue de construire des « installations défensives anti-mobilité » à leurs frontières avec la Biélorussie et la Russie.
L’Estonie a l’intention de construire 600 bunkers sur ses quelques dizaines de kilomètres de frontières terrestres. Et il y aura des dépôts de mines, de barbelés et de dents de dragon à proximité afin qu’ils puissent être installés rapidement.
Le problème est que la plupart des terrains à la frontière sont des propriétés privées et qu’il va falloir convaincre les propriétaires de les céder à l’Etat. Or, avoue le responsable de l’opération, ça ne va pas être facile, surtout au sud-est, cette « région reculée » où les paysans ne veulent pas vendre leurs terres. Des ploucs russophones attardés qui ne veulent pas comprendre pourquoi il faudrait mettre un bunker antirusse dans leurs champs…
L'homme chargé des bunkers, c'est lui, et il ne plaisante pas...
Un apparatchik soviétique sortant du ministère russe des Affaires étrangères… ? Euh, non, c’est l’ambassadeur de France à Moscou, qui, convoqué au ministère, vient de se faire remonter les bretelles à cause des mercenaires français en Ukraine (dont certains seraient en fait des soldats d’élite, notamment du RPD). Une soixantaine de combattants étrangers ont été tués à Kharkov par une frappe sur leur hôtel. Des témoins à l’hôpital confirment avoir entendu les blessés s’exprimer en français. Le SBU fait activement la chasse aux citoyens ukrainiens qui auraient informé l’armée russe.
Maria Zakharova a publié ce communiqué :
Le 19 janvier, l'ambassadeur français P. Levy a été convoqué au ministère russe des Affaires étrangères et a été saisi de l'implication croissante de Paris dans le conflit ukrainien. Le 16 janvier, un groupe de mercenaires français a été tué à la suite d'une frappe de précision des forces armées russes contre un point de déploiement temporaire de combattants étrangers à Kharkov. Selon les informations disponibles, une soixantaine de combattants ont été tués et une vingtaine ont été blessés. La plupart d'entre eux étaient des citoyens français.
Il a été signalé à l'ambassadeur que la mort de ses compatriotes relevait de la responsabilité de Paris, qui tolère le fonctionnement dans le pays de mécanismes de recrutement de mercenaires pour combattre aux côtés du régime de Kiev. La conduite par l'Occident, dont la France, d'une "guerre par procuration" et l'augmentation constante des livraisons d'armes et d'équipements militaires au régime de Zelensky vont à l'encontre des déclarations sur l'importance de rétablir la paix, provoquent une escalade des hostilités, font de nombreuses victimes parmi la population civile, et rendent le gouvernement français complice des crimes de guerre du régime de Kiev.
Nous espérons que le grand public français recevra enfin des informations véridiques sur l'étendue réelle de l'implication de la France dans le conflit et qu'il prendra conscience de la responsabilité des morts et des souffrances d'un nombre croissant de personnes qu'il doit partager avec ses autorités.