Six ans après les faits, les deux hommes accusés d’avoir détérioré un « Piss Christ » d’Andres Serrano passaient lundi devant le tribunal d’Avignon.
Ils étaient défendus par Me Jacques Trémolet de Villers et Me Jérôme Triomphe.
Dommage que les plaidoiries ne soient pas enregistrées, car le numéro de duettiste de nos amis ne devait pas être triste, si l’on en croit les rares confidences des journalistes.
Ce qui est sinistre en revanche est le propos du procureur, qui, trouvant parfaitement naturel et hautement artistique qu'on plonge un crucifix dans de l'urine, a osé assimiler la détérioration d’une vitre devant un cliché photographique avec le massacre à Charlie Hebdo…
Commentaires
Imaginons que des symboles maçonniques connus de tous soient plongés dans un aquarium d'urine, et qu'un franc-maçon véhément détériore la vitre du récipient.
Comment cette affaire serait-elle vraisemblablement traitée ?
c'est à souhaiter