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Le blog d'Yves Daoudal - Page 971

  • Non, ce n’est pas une blague

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    « Exclusif. Julian King, le commissaire européen à la sécurité, s’inquiète de la « menace croissante » de violences d’extrême droite après les attentats djihadistes. »

    (…) « Le commissaire a pris soin de faire remarquer que tous les attentats nationalistes n’étaient pas le résultat de la violence islamiste, mais a souligné qu’aujourd’hui aucun pays européen n’était à l’abri d’un attentat de l’extrême droite. »

  • Vincent Lambert

    La cour d’appel de Reims a rejeté la demande des parents de Vincent Lambert de le transférer vers un établissement spécialisé.

    Leurs avocats ont pourtant produit des attestations de médecins spécialistes sur la maltraitance subie au CHU de Reims par Vincent Lambert, qui ne bénéficie pas de tous les soins qu’on pourrait lui donner. Mais rien n’y fait.

    Face à cette « maltraitance judiciaire », ils se pourvoient en cassation.

  • Vendredi de la troisième semaine de carême

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    Jésus lui dit : Va, appelle ton mari, et viens ici. La femme répondit : Je n’ai pas de mari. Jésus lui dit : Tu as eu raison de dire : Je n’ai pas de mari ; car tu as eu cinq maris, et maintenant celui que tu as n’est pas ton mari ; en cela, tu dis vrai.

    Sous l’emblème des cinq premiers maris, les cinq sens du corps sont désignés comme les époux de l’âme. Car à sa naissance, et avant d’avoir l’usage de son esprit et de sa raison, chaque homme n’a pour le régir que ses sens corporels. Ce qui tombe sous le sens de l’ouïe, de la vue, de l’odorat, du goût, du toucher, voilà chez le petit enfant tout l’objet de ses répugnances ou de ses désirs. Ce qui flatte ses sens, il le recherche, il repousse ce qui les blesse; car ce qui les flatte est plaisir, ce qui les blesse est douleur. C’est donc sous l’influence de ces cinq sens comme d’autant de maris que l’âme vit d’abord, parce que c’est par eux qu’elle est régie.

    Pourquoi leur donne-t-on le nom de maris ? Parce qu’ils sont légitimes. C’est Dieu qui les a formés, c’est Dieu qui les a donnés à l’âme. Elle est infirme tant qu’elle demeure sous la loi des sens et qu’elle agit sous l’autorité de ces cinq maris ; mais aussitôt que le temps est venu de délivrer la raison de leur influence, si l’âme se laisse diriger par une règle de conduite supérieure, et par les leçons de la sagesse, alors succèdent à l’empire et à l’influence des sens l’empire et l’influence d’un seul véritable et légitime mari, meilleur que les autres; et ce mari la gouverne mieux, la dirige, la cultive, la prépare dans le sens de l’éternité. Loin de nous imprimer une direction qui aboutisse à l’éternité, les sens ne nous portent que vers les choses du temps, soit pour nous les faire désirer, soit pour nous en inspirer le dégoût. Mais dès que l’entendement pénétré par la sagesse a pris le gouvernement de l’âme, il ne lui apprend plus uniquement à éviter les fossés et à suivre le chemin droit que les yeux indiquent à son âme débile, ou à écouter avec plaisir les sons mélodieux et à fermer les oreilles aux sons discordants, à se complaire aux odeurs agréables et à repousser les odeurs nauséabondes, à aimer le miel et à détester le vinaigre, à toucher avec plaisir ce qui est poli et à éprouver une sensation désagréable au contact des aspérités. Toutes ces connaissances, l’âme infirme en avait besoin. Dans quel sens l’entendement y ajoute-t-il sa direction ? Il vient discerner, non plus le blanc du noir, mais le juste de l’injuste, le bien du mal, l’utile de l’inutile, la chasteté de l’impudicité, l’une pour l’aimer, l’autre pour la fuir; la charité de la haine, la première pour y demeurer, la seconde pour s’en garantir.

    Chez cette femme, les cinq premiers maris n’avaient pas encore cette sorte de successeur; car, où l’entendement ne succède pas aux sens, là règne l’erreur, elle domine en maître. En effet, dès qu’elle commence à devenir capable de raisonner, l’âme se laisse conduire par la sagesse ou par l’erreur. Or, l’erreur ne gouverne pas, elle conduit aux abîmes. Après avoir subi l’empire de ses sens, cette femme était donc encore en butte à l’erreur, et l’erreur la ballottait comme aurait fait un vent violent. Cette erreur n’était pas un mari légitime, mais un adultère; c’est pourquoi le Seigneur lui répond : « Tu as dit avec justesse : Je n’ai pas de mari, car tu as eu cinq maris ». Les cinq sens de ton corps ont été tes maîtres; tu es parvenue à l’âge de raison, mais non à la sagesse; tu es tombée dans l’erreur : aussi, « après ces cinq maris, celui que tu as maintenant n’est pas ton mari ». Mais s’il n’était pas le mari, qu’était-il donc, sinon un adultère? « Appelle-le », non « l’adultère », mais « ton mari », afin de m’entendre selon l’Esprit, et non selon l’erreur qui te donnerait de moi de fausses idées. En effet, c’était de la part de cette femme une erreur de penser à l’eau du puits de Jacob, quand c’était du Saint-Esprit que lui parlait le Seigneur. Pourquoi se trompait-elle, sinon parce qu’elle vivait avec un adultère, au lieu de vivre avec son mari légitime? Débarrasse-toi donc de cet adultère qui te corrompt: « va, et appelle ton mari ». Appelle-le et reviens, et tu me comprendras.

    Saint Augustin

  • Padamalgam

    L’auteur de l’attaque à Londres hier était un Anglais né en Angleterre et domicilié en Angleterre.

    Aujourd’hui a été arrêté à Anvers un conducteur qui fonçait sur la foule. Il était en tenue de camouflage et avait des armes dans sa voiture. C’est un Français né en France et domicilié en France.

    Car tel est désormais le refrain: les terroristes sont des Européens nés dans un pays européen. D'ailleurs pour je ne sais plus lequel de ces derniers jours la Tunisie a officiellement protesté contre le fait que les médias parlaient d'un homme "d'origine tunisienne" alors qu'il est né en France...

    L’Anglais s’appelait Khalid Masood. Le Français s’appelle Mohamed R. Mais ça n’a évidemment rien à voir avec l’islam.

    Bizarrement on n’a pas encore dit qu’il s’agissait de déséquilibrés, me semble-t-il.

    Addendum. Ceux qui connaissaient Khalid Masood à Birmingham le décrivent comme un homme "très religieux"...

  • Et paf !

    Marie-Claude Bompard, maire de Bollène, poursuivie pour refus de mariage de deux personnes de même sexe, a été relaxée par le tribunal de Carpentras.

    Les deux femmes qui voulaient se « marier » ne s’étaient pas constituées partie civile (et avaient été « mariées » par un adjoint). C’est un lobby LGBT qui avait porté plainte. Les juges ont déclaré irrecevable la citation directe du lobby et l’a condamné à verser 3.000 € à Marie-Claude Bompard pour procédure abusive.

  • UMPS

    Dominique Perben fait campagne pour Emmanuel Macron. Il est ainsi le septième ministre de Chirac à rallier le candidat du système.

    Mais on notera surtout que Dominique Perben a été sous les couleurs de l’UMP, l’adversaire principal et malheureux de Gérard Collomb aux élections municipales de Lyon.

    Gérard Collomb étant étiqueté « premier soutien de Macron », on voit ici concrètement l’UMPS.

  • Autodestruction

    Le nouvel évêque de Ciudad del Este, au Paraguay, vient de supprimer la « Communauté sacerdotale Saint-Jean », et donc le séminaire qu’elle animait. Décision prise au terme d’« un processus de discernement qui a duré deux ans »… Le temps de discerner que ce séminaire était décidément trop catholique et que sa maison de Buenos Aires faisait tache…

    Quant au séminaire diocésain, qui avant que Mgr Liveres soit viré par le pape avait dans les 250 séminaristes (70% des séminaristes du Paraguay), il a été « normalisé » : il est devenu une annexe du « séminaire national » et a perdu les trois quarts de ses effectifs.

    Ça c’était avant :

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  • Jeudi de la troisième semaine de carême

    Dans l’évangile de ce jour, on voit d’abord Jésus faire un miracle, son deuxième miracle selon saint Luc. Il sort de la synagogue où il vient de guérir un possédé. Il entre chez saint Pierre, et guérit la belle-mère de l’apôtre, qui souffrait d’une forte fièvre. Un miracle atypique : Luc ne rapporte explicitement ni profession de foi, ni paroles, ni gestes. Il dit seulement que Jésus « debout au-dessus d’elle commanda à la fièvre et elle la laissa ». Peu après, le soir venu (après l’heure de clôture du sabbat), on voit Jésus opérer de nombreuses guérisons. Ici saint Luc précise que Jésus leur imposait les mains. Puis il s’en va dans un lieu désert, mais la foule le suit et tente de le retenir. Alors il leur dit qu’il doit annoncer la bonne nouvelle (evangelizare) du Royaume de Dieu dans d'autres villes que Capharnaum. « Car c’est pour cela que j’ai été envoyé. »

    Juste après les premiers miracles, Jésus parle, pour la première fois, de sa mission, qui est de prêcher le Royaume de Dieu. Le théologien protestant Philippe Menoud (par ailleurs très hétérodoxe), montre bien la connexion entre la parole et les miracles :

    Ce sont deux moyens de révélation qui s'appuient l'un l'autre pour ainsi dire ; la parole rappelle que la valeur du miracle n'est pas dans sa forme, mais dans son contenu, et ce contenu, c'est l'annonce de la Rédemption. D'autre part, le miracle rappelle que cette parole de salut n'est pas une simple parole vide et vaine, mais une parole-énergie, une parole-acte, la parole de Celui pour lequel dire et faire sont un.

    - Sur l’introït de la messe de ce jour (Salus populi), voir ici.

    - Sur la « bienheureuse solennité des saints Côme et Damien » en ce jour, voir ici.

  • Dans l’ordinariat de la Chaire de Saint Pierre

    Par décret du souverain pontife, la florissante paroisse Notre-Dame de l’Expiation, dans l’archidiocèse de San Antonio (Texas), et son école réputée, ont été transférées, hier mardi, du diocèse à l’Ordinariat de la Chaire de Saint-Pierre.

    Il y a deux mois, l’archevêque de San Antonio, Mgr Gustavo García-Siller, avait viré le prêtre à qui l’on doit le succès de la paroisse, le P. Christopher Phillips – pardon, lui avait demandé de « prendre un temps de réflexion et de prière » sur un « sujet de préoccupation spécifique », à savoir « l’identité de la paroisse, non pas unique, mais séparée des autres paroisses de l’archidiocèse ». Je ne veux voir qu’une tête…

    Cette ancienne paroisse épiscopalienne (anglicane) était devenue catholique sous le régime de la « Disposition pastorale » voulue par Jean-Paul II, qui permettait aux épiscopaliens devenus catholiques de conserver leur liturgie – et c’est le pasteur épiscopalien de la paroisse, Christopher Phillips, qui devint le prêtre de la paroisse.

    Or il se trouve qu’en dehors de l’unique messe de saint Pie V tolérée seulement le dimanche à San Antonio, la messe « anglicane » de Notre-Dame de l’Expiation était de loin la plus « traditionnelle » du diocèse, et l’enseignement du prêtre, comme de l’école, le plus catholique. Son succès était donc comme un camouflet à l’archevêque.

    Mais c’est l’archevêque qui prend un camouflet… de la part du pape dont il est un chaud partisan…

    Je ne sais ce qu’il y a là-dessous, mais le résultat est que le P. Phillips a aussitôt repris ses fonctions, salué par de nombreux fidèles dès que la nouvelle a été connue, hier :

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  • Sandro Magister

    Très bonne nouvelle : les articles que publie Sandro Magister sur son blog Settimo Cielo sont désormais traduits en français sur le blog Diakonos.be. Et comme c’est Sandro Magister lui-même qui en informe ses lecteurs, on peut faire confiance au traducteur.