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Islam de France…

Le CFCM a annoncé hier avoir adopté une « charte de l’imam », que les responsables musulmans de toutes les mosquées sont invités à signer.

Mais aujourd’hui cinq fédérations de mosquées dénoncent le lancement de cette charte, qualifiée de « document de travail », en l’absence de leurs représentants. Ces fédérations sont la Mosquée de Paris (donc les Algériens), l’UOIF, les deux fédérations turques, et le Tabligh. En bref la charte est celle de l’imam… marocain. Du moins tant que les Marocains n’auront pas désavoué le président du CFCM Anouar Kbibech.

Il faut dire que le texte est plutôt violent pour un musulman. Ça commence très fort : « L'imam proclame son attachement profond aux valeurs universelles qui fondent notre République ainsi que l'attachement au principe de Laïcité. »

Il semble que les rédacteurs ne fassent pas la distinction entre la taqiya et la trahison ou le reniement…

Commentaires

  • Qui plus est :

    http://www.blog.sami-aldeeb.com/2017/03/30/exclusif-la-mosquee-de-paris-veut-un-islam-francais-remarque-de-sami-aldeeb/

  • Le CFCM s'auto-désigne en utilisant la terminologie étatique de "culte (le ministre de l'Intérieur est "chargé des cultes") , ce qui se comprend.

    Mais si on examiné la doctrine de l'islam, contenue essentiellement dans le Saint Coran et dans la Sunna du Prophète (c'est ce qu'indiquent tous les oulémas et tous les ayatollahs), on constate immédiatement que, si l'islam est incontestablement une "religion" (ici, en terminologie française, un "culte"), c'est aussi, indissolublement, un système socio-politico-économique visant la domination mondiale sur toutes les populations non-musulmanes.

    Cette nature duale est peu comprise. Elle explique l'apparition de divers termes pour tenter de désigner l'islam en régime haut : "Islam politique", "intégrisme", "islamisme", "djihadisme", voire "islamo-fascisme".

    Tant que cette réalité biface ne sera pas correctement appréhendée, le pouvoir politique (aussi bien que la partie la plus candide de l'opinion) sera désarmé pour appréhender les problèmes que la présence d'une importante minorité musulmane ne peut manquer de poser, et pose déjà.

  • L'islam ne se sépare pas du politique. C'est ainsi que le communisme impliquait de même le matérialisme. Point commun entre les deux : une fois qu'ils sont élus démocratiquement, il n'y a plus moyen de revenir en arrière.

    Le jour où les Français "de souche" deviendront minoritaires, ils n'auront plus qu'à se convertir à l'islam. Sinon ce sera la mort ou la mise au ban de l'humanité.

  • Bonsoir Curmudgéon.

    Je souhaite présenter une remarque contradictoire.

    L'Islam n'est pas une "religion". En ce sens qu'il ne permet pas qu'un musulman quitte cette "religion". (Dans l'hypothèse, il est menacé de mort.) Cette intention-là est la caractéristique commune des sectes.
    L'Islam est donc une secte.

    Que cette secte soit extraordinairement répandue ne change rien au fait que ce ne soit qu'une secte.

    J'aurais envie d'ajouter quelques qualificatifs. Mais il se fait tard : je n'ajouterai qu'une chose.

    Dans sa prière, répétée tous les jours, cette secte se déclare supérieure à toutes les autres croyances. Il est donc quasi miraculeux que des pays musulmans laïcs aient existé (en Irak) ou existent encore (en Syrie).
    La situation musulmane "normale", dans cette secte, c'est celle d'Arabie saoudite comme celle de l'Etat islamique.

  • l'Eglise n'était donc qu'une secte à l'époque où les apostats étaient condamnés à mort ?
    nous devrions donc remercier les Lumières ?

  • Radio-Vatican est au top niveau pour l'information :
    http://fr.radiovaticana.va/news/2017/03/30/france__le_cfcm_établit_une_charte_de_limam/1302355

  • Bien entendu, le document du CFCM prône une "Islam du juste milieu", ce qui peut impressionner favorableoles profanes, lesquels ignorent que c'est une auto-caractérisation traditionnelle de l'islam.
    http://www.forum-religion.org/islam/le-juste-milieu-en-religion-t17807.html

    Mais ce qui est "modération" pour les oulémas ne l'est pas nécessairement pour les non-musulmans.

  • À Véronique :

    Ce n'est pas exactement ce que vous décrivez. Les fidèles des "religions du livre" ou assimilés ne sont pas nécessairement forcés de se convertir le plus vite possible. Mais ils sont soumis au statut inférieur de dhimmis.

    A certains moments, les pouvoirs musulmans ont même freiné les conversions, car ils avaient besoin des impôts spéciaux payés par les infidèles contre "protection". Si vous voulez tondre les moutons, vous ne les tuez pas.

  • Utiliser l'expression "gens du livre" ou plus exactement "gens d'un livre" (="qui ont un livre sacré"°) est une expression musulmane. Donc l'utiliser c'est déjà se rendre dhimmi.

  • J'ai mis "gens du livre" entre " ".

    Et il est difficile de traiter de l'islam en se forçant à ne *jamais* utiliser aucun des termes dont usent les musulmans. Noter que j'ai écrit "le Saint Coran et la Sunna du Prophète" en mode citationnel en quelque sorte, car, au vu de mes propos, vous devinez que je ne tiens pas le Coran pour Saint ni Mahomet pour un prophète.

  • A Etienne :

    On peut décider d'appeler l'islam une secte plutôt qu'une religion, mais ça ne change pas grand chose à la caractérisation.

    Dans la prière, récitée par les musulmans mieux de stricte observance, 17 fois par jour sauf 15 fois le vendredi (c'est évidemment la Fatiha, la première sourate du Saint Coran), ce qui est dit à la fin, c'est bien plus que l'affirmation d'une supériorité, c'est carrément une affirmation de la réprobation divine sur deux groupes humains innommés, mais en qui quasiment tous les docteurs de l'islam voient les juifs et les chrétiens. Les nigauds chrétiens et juifs qui fondent à l'idée de la supposée profonde piété des musulmans n'ont apparemment aucune idée de la chose.

  • Bonjour.

    Merci pour les précisions sur les soi-disant dévotions en Islam. Manifestement, vous connaissez le sujet mieux que moi.

    Cependant, je maintiens l'idée de parler d'une secte, pour les raisons suivantes.
    L'Islam est une secte au motif qu'on ne peut pas en sortir paisiblement.
    L'Islam est aussi
    - agressivement prosélyte,
    - pillard et sanguinaire par tradition,
    - superstitieux,
    - dominateur vis-à-vis des femmes,
    - esclavagiste sans aucun remord,
    etc.

    L'idée de religion, relier les hommes à Dieu et au monde qu'ils ne voient pas...
    C'est une idée pleine de grandeur, de noblesse. Utiliser ce mot religion, à propos de l'Islam, c'est le galvauder.

    Bonne journée.

  • Quant à l'islam du Kosovo, bien européen ;

    "Lors d'une conférence de presse, le procureur Adelchi d'Ippolito, en charge de l'enquête, a précisé que le groupe envisageait un attentat sur le célèbre pont du Rialto à Venise. "Avec Venise, tu gagnes tout de suite le paradis, vu le nombre de mécréants qu'il y a, à mettre une bombe au Rialto", a déclaré l'un des hommes dans une conversation téléphonique enregistrée par les enquêteurs, selon le magistrat."

  • Plus la "salafisation" met en évidence la nature inchangée de la doctrine de l'islam pour qui veut bien s'informer, et plus la pression devient nette pour essayer de criminaliser toute caractérisation critique de l'islam au prétexte qu'il s'agit d'"islamophobie" ou de "racisme".

    Pas uniquement une pression venue des musulmans, y compris au niveau des organisations internationales dont l'ONU, mais aussi une pression suicidaire de milieux occidentaux non-musulmans, qui commencent à envisager des mesures juridiques visant de facto à la censure spécialisée. Ainsi au Canada, en Australie.

    Les supposées élites de politiques, de juges, d'hommes d'Eglise, de journalistes et autres sont d'une ignorance crasse sur l'islam (par exemple ils ignorent presque toujours la Sunna) mais multiplient les leçons de morale imbéciles à l'adresse des non-musulmans ordinaires qui, sans être de savants islamologues, sentent intuitivement que ça sent de plus en plus le roussi.

    La propagande par slogans et formules psittacistes vides bat son plein. Ainsi l'islam "religion de paix". Si les musulmans avaient l'habitude d'utiliser une expression du genre de "din al-salam" depuis des siècles, ça se saurait.

  • A Etienne :

    On peut parler de secte pour certaines des raisons que vous dites. Mais alors "secte" devient surtout une condamnation. Un peu comme des Anglais s'en prenaient autrefois su catholicisme en l'appelant "Papist sect" / "popish sect". Je préfère des caractérisations avec des termes plus froid, avant d'avancer un jugement.

    Par ailleurs, s'il est vrai que l'islam est dominateur vis-à-vis des femmes et esclavagiste, ce n'est pas un trait sectaire. La doctrine mahométane (j'utilise ici délibérément ce vieux terme) a en quelque sorte congelé les mœurs d'Arabie vers 600. Or il faut voir que ces traits culturels sont banals.

    La tres grande majorité des cultures connues des historiens et des anthropologues pratiquaient : l'inégalité hommes / femme, la polygamie (au moins pour les puissants et les riches), l'esclavage, l'avortement et/ou l'infanticide, le respect de divers "tabous". Mis à part l'abortionnisme, tous ces traits culturels sont conservés dans le système musulman. L'islam est donc certainement une religion au sens courant du terme (j'y mettrais aussi le bouddhisme Theravada, qui n'est pas théiste), mais c'est aussi un remarquable conservatoire d'institutions archaïques.

    S'y ajoute le trait d'agressivité que vous rappelez.

    Le prosélytisme agressif dont vous faites état est très variable. Les musulmans ont pu gouverner des sociétés conquises pendant des siècles en étant une minorité. L'islamisarion de l'Egypte, par exemple, a été un processus de longue haleine (on peut en entrevoir l'évolution par exemple avec des données historiques sur le nombre des églises).

    Ce qui est impératif pour les musulmans, c'est l'accès à la domination. Ensuite, suivant les circonstances, voire l'humeur et la personnalité du souverain et de ses conseillers, on dominera de façon assez pacifique, on freinera la conversion, on exercera des pressions pour la conversion (augmentation des impôts, persécutions, etc.), on procédera à des massacres de révoltés.

    Ces éléments doctrinaux n'ont jamais été abrogés. Les musulmans modérés ou modernistes soit ne comprennent pas bien la situation, soit la nient demi-honnêtement, soit essaient de singer le christianisme ("l'islam est une religion de paix" !). Ceux qui s'y connaissent se mentent à eux-mêmes et nous mentent.

    Les musulmans vénèrent de fait Mahomet. Mais les biographies courantes qui sont vendues dans les librairies musulmanes sont de l'eau de rose qui ne correspond pas à la Sira d'ibn Hisham ou à ce qu'on peut tirer des recueils de hadiths les plus révérés, ceux de Bukhari et de Muslim. Ils tracent la figure d'un personnage que tout non-musulman civilisé qui accepte de regarder les choses en face considérera comme certes un homme se croyant investi d'un rôle prophétique en étant l'objet d'une "descente" de versets venus de Dieu, mais indubitablement un organisateur de razzias, ne reculant pas devant la violence (acquiescement à la torture de Kinana, "contrats" tacites ou nets sur la tête d'opposants).

    Par ailleurs Mahomet est décrit comme un homme qui reçoit commodément les versets qui l'arrangent. L'affaire de Zayd et de Zaynab est stupéfiante. On y voit le désir sexuel le plus banal sanctifié d'En-Haut d'une façon qui laisse pantois le non-musulman même le mieux disposé.

    Pour exprimer les choses sans détours pendant qu'on peut les dire sans risquer une action en justice : Mahomet apparaît comme un homme mû par un sentiment spirituel intense, mais aussi comme un homme brutal et "grossièrement sensuel", pour s'exprimer avec la délicatesse stylistique du français d'autrefois, et peu capable de s'élever au-dessus des coutumes ancestrales de sa nation.

  • Si un islam de France se constitue, on espère qu'il différera un peu de celui qui a cours dans ces pays musulmans où les enfants sont endoctrinés au fanatisme et à la haine, et encouragés au massacre, et cela sur la base du Coran et de la Sunna de Mahomet (et non pas du tout de déviations schismatiques). Cette compilation de vidéos contemporaines est édifiante (15')

    https://youtube.com/watch?v=E6_4mBPk0FA

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