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Le blog d'Yves Daoudal - Page 880

  • "Restituimus"

    La Vulgate de Stuttgart, affirme dans les préfaces des diverses éditons Roger Gryson, le continuateur de Robert Weber, est une édition scientifique de la Vulgate. On a choisi les meilleurs manuscrits, on les a comparés, et on a déterminé le texte le plus exact possible.

    On ne peut donc qu’être surpris de voir ici ou là dans les notes un « restituimus » : nous restituons. Pour dire que nous mettons un mot… qui ne se trouve dans aucun manuscrit, mais dont nous pouvons affirmer, scientifiquement bien sûr, que c’était le mot du texte originel - ce qui est affirmer du même coup que tous les manuscrits sont fautifs…

    Un exemple particulier, dans la première épître aux Thessaloniciens (2,7). Le texte de la Vulgate d’avant les messieurs de Stuttgart, qui est le texte des manuscrits, dit : « facti sumus parvuli in medio vestrum ». Nous nous sommes faits petits au milieu de vous (thème fréquent dans les épîtres de saint Paul). La Vulgate scientifique de Stuttgart remplace « parvuli » par « lenes » : doux. Et elle renvoie au texte grec.

    Que dit le texte grec ?

    C’est là que c’est amusant. Le texte grec traduit dans toutes les Bibles modernes en français (sauf une) dit en effet « doux » (et les traduction font des variations : affables, bienveillants, aimables, etc.). Parce que l’on suit aveuglément le texte de l’édition Nestle-Aland, référence absolue pour tout exégète et traducteur qui se respecte. Le problème est que les manuscrits grecs sont très partagés, entre deux mots qui n’ont qu’une lettre de différence (νήπιοι et ήπιοι). Nestle-Aland avait en effet choisi « doux » (ήπιοι)… jusqu’à la 25e édition. Mais dans la 26e édition, les éditeurs ont changé d’avis. Ils ont remplacé « doux » par « petits »… Comme la Vulgate d’avant Stuttgart. Il semble qu’ils ont réévalué (ou simplement pris en compte) le Papyrus 65, qui donne deux fragments de cette épître, et qui est du IIIe siècle.

    Et voilà toutes les Bibles en français en retard sur leur référence absolue Nestle-Aland. Toutes sauf une : la Nouvelle Bible Segond, qui, prenant acte de la modification, a donc abandonné « doux » pour « petits »… Mais les autres y viendront aussi dans leurs futures éditions… En espérant que Nestle-Aland ne change pas d’avis de nouveau…

    Cela n’a aucune importance pour le sens de l’épître. Mais donne un éclairage particulier du travail des éditeurs. (Et ici c’est dans le sens habituel de la Vulgate de Stuttgart qui est de donner tort presque systématiquement à la Vulgate sixto-clémentine. En général c’est parce que les manuscrits sont partagés entre deux versions. Mais on voit que ça peut marcher aussi quand tous les manuscrits disent comme l’ancienne Vulgate.)

    Dans la note, Weber ou Gryson donne toutefois une référence à UN manuscrit latin. Le Sangermanenis, qui a, non pas « doux », mais « doux petits ». Les deux mots juxtaposés. Et l’on nous dit qu’il « semble » que ce fût le texte archétypique : celui qu’avait dicté saint Paul. Mais on ne nous dit pas comment un unique manuscrit, du IXe siècle, aurait davantage d’autorité que tous les manuscrits qui l’ont précédé…

  • Sainte Bibiane

    En 1624 Urbain VIII décida de restaurer l’église Sainte-Bibiane de Rome. Il confia la réalisation au Bernin, dont ce fut la première commande pontificale (il avait 26 ans). Il refit l’église de fond en comble, et à cette occasion on découvrit les reliques de sainte Bibiane, avec celles de sa mère Dafrosa et de sa sœur Démétria, comme le disait la tradition depuis douze siècles…

    La décoration de l’église fut confiée à Pierre de Cortone. Il réalisa notamment les fresques du martyre de sainte Bibiane, qui furent sa première commande importante (il avait 27 ans). Les voici.

    Sainte Bibiane refuse de sacrifier aux idoles.

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    Sainte Bibiane confesse sa foi avec vigueur devant le juge. Sa sœur Démétria tombe morte.

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    Attachée à une colonne (qui se trouve à l’entrée de l’église), sainte Bibiane est frappée d’un fouet à balles de plomb jusqu’à ce que mort s’ensuive.

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    Le prêtre Jean enterre sainte Bibiane auprès de sa sœur sainte Démétria et de leur mère sainte Dafrosa (qui avait été décapitée pour sa foi).

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    Un peu plus tard, une noble romaine, Olympia (« Olympina », dit le tableau) fait élever une église en l’honneur des trois saintes. (Il s’agit ici manifestement de l’église reconstruite par le Bernin, mais ce n’est pas son portrait…)

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  • Le tweet atroce

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    Ce tweet émane du compte Casina Pio IV, qui donne « des nouvelles de l’Académie pontificale des sciences et de l’Académie pontificale des sciences sociales ». Il donne aussi en permanence des nouvelles du pape, et a retwitté tout à l’heure un tweet d’Antonio Spadaro avec une photo qu’il doit trouver sympathique et qui montre le gros rire gras et vulgaire de François.

    Il dit à peu près ceci :

    Bravo Jerry : vous êtes un authentique dirigeant qui cherche le bien des personnes défendant la dignité et la liberté de chaque personne, et le bien de la planète menacée par l’activité humaine qui utilise les combustibles fossiles !

    C’est une réponse à un tweet de Jerry Brown faisant son autopromotion : « De la Californie au Vatican, de Bruxelles à Stuttgart, nous devons agir sur le climat. »

    Jerry Brown est gouverneur de Californie. Il était l’un des invités du fameux colloque ”Santé des gens, santé de la planète et notre responsabilité : le changement climatique, la pollution de l’air et la santé”, début novembre au Vatican. Un colloque où il n’y avait que des partisans de l’idéologie du changement climatique, puisque c’est l’idéologie officielle du Vatican. Il avait été remarqué pour avoir lancé qu’il fallait désormais soumettre les dirigeants à un « lavage de cerveau » pour qu’ils prennent les mesures qui s’imposent pour sauver la planète…

    Jerry Brown est aussi et d’abord un militant acharné de la culture de mort. Pendant sa campagne pour devenir gouverneur de Californie, en 2010, il avait déclaré : « J'ai lutté pour l'égalité des droits et contre les discriminations tout au long de ma carrière. J'ai également été un champion intransigeant du droit pour les femmes de choisir. Je continuerai à le faire si je suis élu gouverneur. » Le Planning familial faisait campagne pour lui, « LE véritable candidat pro-choix ».

    De fait, en 2013 il a signé une loi qui permet à des personnes qui ne sont pas médecins de pratiquer des avortements et abaisse le niveau sanitaire légal des avortoirs, indiquant que cette loi « soutient la santé et le bien-être des femmes ».

    En 2015 il a signé une loi qui oblige les centres pro-vie d’aide aux femmes enceintes de leur donner les adresses des avortoirs et de distribuer leur propagande.

    En 2016 il a signé une loi sanctionnant les journalistes qui publieraient des enquêtes sur le trafic de tissus fœtaux.

    Et en 2015 il a également signé la loi qui légalise le « suicide assisté » en Californie.

    Voilà à qui le Vatican dit : « Bravo Jerry : vous êtes un authentique dirigeant qui cherche le bien des personnes défendant la dignité et la liberté de chaque personne. »

    (Via LifeSite)

  • Pologne pro-vie

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    La Pologne était déjà l’un des très rares pays européens où l’avortement soit généralement interdit. Mais il est permis en cas de malformation du fœtus. En fait, la plupart des avortements légaux (1024 sur 1098 en 2016) ont pour victime des fœtus trisomique. Le comité Stop avortement avait lancé une initiative citoyenne pour demander que soit mis fin au massacre des trisomiques. La pétition, vigoureusement soutenue par les évêques, a été signée par plus de 830.000 personnes entre le 1er septembre et le 15 novembre, et déposée hier à la Diète. La proposition d’amendement pour interdire l’avortement en cas de malformation du fœtus va donc passer devant le Parlement dans les trois mois, et sera sans doute votée. Le texte est explicitement soutenu par le Premier ministre Beata Szydło et par le président de la République Andrzej Duda (tous deux fervents catholiques comme chacun sait).

  • La Croix-Rouge retire… la croix

    La Croix-Rouge de Belgique a intimé l’ordre à ses antennes locales de supprimer les crucifix accrochés dans les locaux de ses antennes locales. Au nom de l’impartialité et de la neutralité.

    Ce qui a du mal à passer en certains endroits, comme à Verviers, où l’on fait le lien avec saint Nicolas auquel on retire sa croix après lui avoir fait perdre son compagnon noir (là ce n’était pas de la diversité mais du racisme…), ou avec le marché de Noël de Bruxelles devenu Plaisirs d’hiver…

    D’ici à ce qu’à la Kroarouje belge (un nom impénétrable) ils découvrent ce qu’ils ont dans le dos…

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  • Téléthon

    Après le directeur diocésain de l’enseignement catholique de Mende, celui d’Avignon écrit aux chefs d’établissement pour leur demander de ne pas soutenir le Téléthon.

    Le curé de l’ensemble pastoral de Marguerittes dans le diocèse de Nîmes explique dans son bulletin paroissial la nocivité du Téléthon.

  • Trump

    Hier soir avait lieu la traditionnelle cérémonie d’allumage du grand sapin de Noël devant la Maison Blanche. Voici une traduction de ce que les médias ont cité du discours de Donald Trump. Déjà la carte de vœux avait suscité de très nombreuses et violentes réactions d’hostilité. L’allocution d’hier a donné lieu à un hallucinant torrent de haine sur les soi-disant « réseaux sociaux ». Raison de plus pour la répercuter.

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    Depuis les premiers jours de notre nation, les Américains connaissent Noël comme un temps de prière et d’adoration, de gratitude et de bonne volonté, de paix et de renouveau. Melania et moi-même sommes pleins de joie au début de cette très sainte période. Nous sommes ravis de penser à ces gens à travers la nation et à travers les continents, dont les esprits s’élèvent par le miracle de Noël.

    Pour les chrétiens c’est une période sacrée, la célébration de la naissance de Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. L’histoire de Noël commence il y a 2.000 ans avec une mère, un père, leur bébé, et le plus extraordinaire cadeau de tous – le don de l’amour de Dieu pour toute l’humanité.

    Quelle que soit notre croyance nous savons que la naissance de Jésus-Christ et l’histoire de son incroyable vie a changé pour toujours le cours de l’histoire humaine. Il n’y a guère d’aspects de notre vie aujourd’hui que Sa vie n’a pas touchés – art, musique, culture, droit, et notre respect pour la dignité sacrée de toute personne, partout dans le monde.

    Chaque année au temps de Noël nous reconnaissons que le véritable esprit de Noël n’est pas dans ce que nous avons. Il s’agit de ce que nous sommes. Chacun de nous est un enfant de Dieu. Ceci est la vraie source de joie en ce temps de l’année. C’est cela qui fait Noël joyeux. Et c’est cela que nous commémorons lors de la belle cérémonie d’aujourd’hui – que nous sommes appelés à nous aider les uns les autres, à nous aimer les uns les autres, à poursuivre la paix dans nos cœurs et tout autour du monde.

    Et donc ce soir je remercie les millions d’Américains qui illuminent nos vies et éclairent nos merveilleuses communautés. Je remercie ceux qui s’occupent des personnes dans le besoin en cette période et toute l’année. Je remercie nos soldats qui sont en garnison autour du monde pour assurer notre sécurité. Je remercie nos officiers de police qui protègent nos rues et rendent sûre notre patrie. Je remercie les enseignants, les pasteurs, et tous les religieux – et il y a des gens qui nous tant appris – qui dirigent nos communautés et notre société.

    Et tout particulièrement ce soir je remercie les familles américaines. A Noël nous nous souvenons plus que jamais que la famille est la base de la vie américaine. Et donc en ce Noël nous demandons la bénédiction de Dieu pour notre famille et pour notre nation. Et nous prions pour que notre pays soit un endroit où chaque enfant connaisse un foyer plein d’amour, une communauté riche d’espoir, et une nation bénie dans la foi.

    De la part de Melania, de Barron, de tous mes enfants, de tous mes petits-enfants – ils sont avec nous ce soir – je veux vous remercier ; que Dieu vous bénisse, et que Dieu bénisse les Etats-Unis d’Amérique. Merci beaucoup. Joyeux Noël à tous. Joyeux Noël. Bonne année. Merci.

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  • Muro tuo inexpugnabili

    ℟. Muro tuo inexpugnábili circumcinge nos, Dómine, et armis tuæ poténtiæ prótege nos semper:
    * Líbera, Dómine, Deus Israël, clamántes ad te.
    ℣. Erue nos in mirabílibus tuis, et da glóriam nómini tuo.
    ℟. Líbera, Dómine, Deus Israël, clamántes ad te.

    Entoure-nous de ton mur inexpugnable, Seigneur, et protège-nous toujours par les armes de ta puissance. Libère, Seigneur Dieu d’Israël, ceux qui crient vers toi. Délivre-nous par tes merveilles, et donne la gloire à ton nom.

    Ce répons des matines fait partie des « répons des prophètes » qui ornent la liturgie en novembre, liturgie qui cette année déborde sur décembre. Le verset vient du livre de Daniel, 3, 43. Le texte du répons proprement dit a une saveur prophétique indéniable, et on jurerait l’avoir lu chez l’un des grands ou petits prophètes. Mais il ne se trouve nulle part…

    Curieusement, cette phrase se trouve aussi à la fin d’un répons qui commence par un verset du psaume 54. Répons qui se trouve dans l’antiphonaire grégorien mais qui n’a pas subsisté dans la liturgie romaine :

    ℟. Praecipita, Domine, omnes operarios iniquitatis et divide linguis eorum, quoniam vidi iniquitatem et contradictionem adversus sanctam civitatem tuam Jerusalem ; * muro tuo inexpugnabili circumcinge nos, Domine Deus noster. ℣.Tu autem in nobis es Domine et nomen tuum super nos invocatum est super nos, ne derelinquas nos. * Muro…

     Renverse, Seigneur, tous les artisans d'iniquité et divise leurs langues, car j’ai vu l’iniquité, et la contradiction contre ta sainte cité Jérusalem ; de ton mur inexpugnable entoure-nous, Seigneur notre Dieu. Or toi Seigneur tu es en nous et ton nom est invoqué sur nous, ne nous abandonne pas.

    La phrase du répons jusqu'à l'astérisque, c'est aussi l'antienne de Magnificat le samedi avant le 3e dimanche de novembre.

    On trouve encore la même expression dans des rituels d’exorcisme :

    Muro tuo inexpugnabili domum istam circumcinge.

    Entoure cette maison de ton mur inexpugnable.

  • Inattendu

    Le gouvernement italien est composé de personnalités complètement inconnues hors des frontières italiennes (et peut-être bien en Italie même, mais n’est-ce pas le cas aussi chez nous ?), y compris le « président du conseil », Paolo Gentiloni. Il s’agit d’une coalition de je ne sais combien de partis tous centristes et européistes, bref de la pensée unique la plus lisse, inodore et incolore, au service des vrais puissants de ce monde pour faire carrière…

    Or voici que le gouvernement italien « inquiète » la Commission européenne. Parce qu’il a décidé de façon unilatérale, comme une sorte d’insolite gouvernement souverain, qu’à partir de février 2018 les fabricants de pâtes auront l’obligation d’indiquer sur les paquets l’origine du blé dur. Ce qui ne passe pas inaperçu, évidemment, puisqu’il s’agit d’un plat national, et que l’Italie est le premier producteur de pâtes du monde…

    Naturellement, indiquer la provenance du blé dur, c’est inciter les Italiens à acheter des pâtes fabriquées avec leur blé dur…

    L’initiative a été saluée et soutenue par le syndicat des paysans, mais elle a été contestée en justice par les industriels des pâtes, menés par Barilla. Or un tribunal vient de rejeter leur requête, invoquant la primauté de l’intérêt du consommateur.

    Les industriels « se sentent pénalisés par une loi qui renforce les stéréotypes », nous dit Euractiv. On voit que stéréotype est un mot qui sert à tout. En l’occurrence sa signification n’est pas claire. Sans doute veut-on parler de stéréotypes nationaux. Ce qui n’est pas mieux que les stéréotypes sexistes, comme chacun sait.

    Or, en outre, l’Italie n’a même pas prévenu la Commission européenne, alors qu’un gouvernement a l’obligation de faire part à la Commission de projets de ce genre.

    « La Commission s’inquiète et attend de plus amples informations de la part des autorités italiennes sur les nouvelles lois », déclare un porte-parole de Bruxelles, sous pression du lobby des pâtes qui demande à la Commission de sévir…

    Eh oui, les lois. Au pluriel (en fait des décrets du ministère de l’Agriculture). Parce que c’est la deuxième fois que les Italiens font le coup : depuis avril dernier, les producteurs de produits laitiers sont obligés d’indiquer sur les étiquettes la provenance des matières premières. Et depuis l’été dernier il est question de faire la même chose avec les produits à base de tomates.

    Bref, sans le dire, il s’agit de mesures de préférence nationale. A rebours en tout cas de l’idéologie de l’intégration européenne, et ça fait tache…

  • Il l’avait dit

    Au cours de sa campagne, Donald Trump avait promis : « Nous dirons de nouveau “Joyeux Noël”. »

    Voici sa carte officielle de vœux :

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    Et voici celle d’Obama en 2016.

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    Il paraît que Trump est vulgaire et que Obama est classe…

    Et voici la crèche de la Maison Blanche, dans la vidéo où Melania fait le tour des décorations.

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    Voici une photo de l'ensemble de cette crèche napolitaine du XVIIIe siècle, qui se trouve à la Maison Blanche depuis les années 1960 mais dont la Maison Blanche ne donnait pas d'images jusqu'ici pour Noël (cette photo provient d'un magazine de décoration d'intérieur).

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