En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
La chapelle Saint-Yves de Vannes – oui, ce bijou jésuite du XVIIe siècle - risquait fort d’être détruite au lieu d’être restaurée. Elle est aujourd’hui sauvée, grâce au don d’un million d’euros d’un couple vannetais qui allait là à la messe tous les dimanches avant sa fermeture il y a… 26 ans. Il s’agit de l’ancien patron de des Transports Nivès.
Une souscription publique va être lancée pour trouver l’autre million qui manque, et un appel d’offre pour les travaux sera à l’ordre du jour du prochain conseil municipal.
La chapelle Saint-Christophe de Lorient existait avant la fondation de la ville de Lorient. Laquelle a été quasi entièrement détruite en 1943. L’un des rares bâtiments à être resté debout fut cette chapelle, dont il ne subsistait toutefois que les murs, car elle avait brûlé. Elle a été remarquablement restaurée, et elle est maintenant, à l’intérieur, bien plus belle qu’avant (voir photos ci-dessous). J’apprends par Ar Gedour que depuis un an les prêtres de la communauté Saint-Jean y célèbrent la messe traditionnelle. Seulement une fois par mois. Mais c’est déjà ça…
« Si l’assistance est encore modeste, elle est en revanche très jeune avec beaucoup de familles et d’enfants », dit Ar Gedour. Il serait bon d’envoyer des renforts… et d’arriver à ce qu’il y ait enfin une messe traditionnelle tous les dimanches à Lorient. (Très égoïstement c’est surtout que ça m’arrangerait qu’il y ait moins de gens de la région de Lorient à squatter mon lieu de culte à moi…)
La prochaine messe c’est demain à 10h 30. Pour la suite du programme voir Ar Gedour.
Et si dans quelques décennies la légende de cette photo (trouvée ici - bien sûr) était : « Le pape Benoît XVI avec son successeur, peu avant le conclave » ?
L’hymne des vêpres au temps de l’Avent, traduction Lemaître de Sacy (ou plutôt adaptation en poésie française, mais c'était bien dans les Heures de Port Royal et dans divers bréviaires).
Toi qui formas au ciel ces lampes éternelles Qui parent la nuit de leurs feux, Jésus, divin sauveur, clair flambeau des fidèles, Entends nos humbles vœux.
Qui cóndolens intéritu mortis períre sǽculum, salvásti mundum lánguidum, donans reis remédium.
Voyant avec douleur la mortelle nature Esclave du roi des enfers Tu descends pour guérir sa profonde blessure, Et rompre tous ses fers.
Vergénte mundi véspere, uti sponsus de thálamo, egréssus honestíssima Vírginis Matris cláusula.
Dans le déclin des temps sur le couchant du monde Tu sors comme un nouvel époux De ce lit nuptial d'une vierge féconde Où tu te joins à nous.
Ce qu'en son vaste rond tout l'univers enserre Te révère comme son roi Et, du haut des cieux jusqu'au fond de la terre Tout fléchit devant toi.
Te deprecámur, hágie, ventúre judex sǽculi, consérva nos in témpore hostis a telo pérfidi.
Ô grand juge, ô soutien qui dans ton jour terrible Doit paraître au milieu des feux, Viens combattre dans nous par ton bras invincible Cet ange ténébreux.
Laus, honor, virtus, glória Deo Patri, et Fílio, Sancto simul Paráclito, in sæculórum sǽcula. Amen.
Gloire au Père éternel, au Fils, notre espérance, À l'Esprit, notre heureuse paix. Qu'ils règnent en ce jour qui jamais ne commence Et ne finit jamais.
Par les moines de l'abbaye Saint-Benoît du Lac (Québec):
J’ai signalé hier que la Commission européenne poursuivait la Pologne, la Hongrie et la Tchéquie devant la Cour de Justice de l’UE pour non-respect des décisions communautaires concernant la « relocalisation des migrants ».
Mais pour la Hongrie la Commission se surpasse : elle ajoute deux autres poursuites.
L’une contre les amendements qui visent l’université Soros, l’autre contre la loi sur les ONG.
La Commission européenne fait ainsi la preuve de sa partialité et de mauvaise foi de façon spectaculaire.
L’amendement à la loi sur les universités oblige celles-ci à avoir un campus dans leur pays d’origine. Cela devrait être une évidence. Et le fait que l’université américaine Soros de Budapest n’ait aucune activité aux Etats-Unis est bien la preuve qu’il s’agit d’abord d’une ingérence de Soros dans son pays natal. La Commission ne s’alarme pas que dans de nombreux pays, dont la France (mais pas la Hongrie), un étranger ne puisse pas diriger une université…
En ce qui concerne la loi qui oblige les ONG à indiquer la provenance des dons étrangers quand ils dépassent les 24.000€ par an, on ne voit pas en quoi elle serait illégitime. Elle est même doublement légitime, dans l’absolu, et particulièrement dans le cas de la Hongrie soumise aux pressions subversives d’ONG financées par Soros.
La mobilisation des parents a eu raison de la volonté gouvernementale de faire entrer l’idéologie du genre dans les manuels scolaires.
De grandes manifestations ont eu lieu cette année, rassemblant en tout plus de 1,5 million de participants, qui se retrouvaient notamment aussi sur Twitter avec le hashtag #ConMisHijosNoTeMetas : ne te mêle pas de mes enfants.
En août, la Cour supérieure de justice avait donné raison à une association de parents qui avait poursuivi le ministère de l’Education au motif qu’il voulait endoctriner les enfants avec l’idéologie du genre.
Le 24 novembre, le ministère a annoncé qu’il retirait le nouveau programme et revenait à celui de 2009.
Il a fallu que j’aille au Liban pour découvrir que les Libanais ne prononçaient jamais le nom d’Israël comme nom d’un Etat. Au sud de leur pays il y a la « Palestine occupée », sous la coupe de « l’entité sioniste ». Et ce n’est pas là le vocabulaire de quelques excités, c’est le vocabulaire officiel. D’ailleurs le Liban est toujours officiellement en guerre contre l’entité sioniste qui occupe la Palestine. Et ce sont les Israéliens qui le rappellent en faisant voler leurs avions de chasse au-dessus de Beyrouth…
Il faut savoir cela pour comprendre cette polémique qui a éclaté autour d’un devoir de géographie au lycée franco-libanais de Beyrouth. Une élève est revenue chez elle avec une carte où au sud du Liban il y a « Israël », et elle a dû l’écrire elle-même sur son cahier. Le père a publié la chose sur twitter, et ça a fait scandale. Au point que le ministre de l’Education a ouvert une enquête. Le ministère a pu préciser que la carte ne se trouvait pas dans un manuel scolaire mais qu’elle avait été prise sur internet et que l’enseignante, étrangère, l’avait prise sans y faire attention. L’école a présenté ses excuses.
Cela se passe au moment où Donald Trump reconnaît Jérusalem comme la capitale d’Israël. Le contraste est spectaculaire. A ce propos, les journalistes s’attendaient à une explosion de violence après la prière du vendredi, et il ne s’est presque rien passé (par rapport à ce qu'on attendait). Cela veut dire que les imams ont appelé à la modération et non au jihad et à l’intifada. Ce n’est évidemment pas étranger au fait que l’Arabie saoudite n’a condamné l’initiative de Trump que du bout des lèvres. Il est de notoriété publique que l’Arabie saoudite noue une alliance avec Israël contre l’expansionnisme iranien (Irak, Syrie, Liban), au point que le prince héritier a pu suggérer que la capitale de la Palestine soit Abu Dis et non Jérusalem sans que cela provoque un tollé. (Abu Dis est une petite ville qui jouxte Jérusalem… derrière le mur.)
Le comité politique du PiS, le parti au pouvoir en Pologne, a « accepté la démission » du Premier ministre Beata Szydło et a proposé pour ce poste « la candidature du vice-Premier ministre Mateusz Morawiecki ».
Difficile de se faire une opinion sur ce changement, tant les commentaires sont contradictoires.
Mateusz Morawiecki a d’abord été le président de la filiale polonaise de la Banque de Santander, dont il a fait l’une des trois principales banques polonaises. Puis il a fait partie du conseil économique du président libéral (aujourd'hui président du Conseil européen) Donald Tusk. Et en 2015, surprise, il est devenu super-ministre de l’Economie du gouvernement PiS, et vice-Premier ministre. En 2016 il est devenu membre du PiS. Et le voilà donc Premier ministre, avec l’aval, ou plutôt par décision, de Jaroslaw Kaczynski.
Il semble que le PiS ait décidé de mettre à la tête du gouvernement quelqu’un qui a, de par son passé, une image de « modéré » et d’UE-compatible, parfaitement anglophone (et sans doute aussi germanophone, puisqu’il a étudié à Hambourg et à Bâle avant d’aller aux Eats-Unis), au moment où la Pologne est la cible d’une féroce campagne de la part des institutions européennes.
Cela pourrait être habile. Car si Morawiecki a la confiance de Kaczynski, il est clair qu’il ne peut être modéré qu’en apparence… Du reste, quand il a présenté son programme économique, en 2015, il a commencé par une citation du maréchal Piłsudski, le grand dirigeant nationaliste de l’entre-deux-guerres : « La Pologne sera grande ou ne sera pas. »
C’est lui qui a réalisé la promesse des importantes allocations familiales tout en préservant l’équilibre du budget.
Il doit être adoubé par la Diète le 12 décembre.
Beata Szydło devrait rester au gouvernement comme vice-Premier ministre.
Le New York Times a d’abord affirmé que « Salvator Mundi », le tableau de Léonard de Vinci devenu le tableau le plus cher du monde, avait été acheté par le prince Bader ben Abdullah ben Mohammed ben Farhan al-Saoud. Tandis que le Musée du Louvre d’Abou Dhabi annonçait qu’il allait faire partie de ses collections. Hier, le New York Times a affirmé que si le prince Bader était effectivement l’acheteur, c’était pour le compte du prince héritier d’Arabie saoudite, désormais l’homme fort du pays, Mohammed ben Salmane al-Saoud.
Ce sont donc les dirigeants du royaume islamique qui ont acheté à un prix fou un tableau représentant le Christ, pour l’exposer, non pas quand même en Arabie saoudite, mais à Abou Dhabi qui se trouve néanmoins dans la péninsule arabique.
Dans le même temps, les Emirats arabes unis ont annoncé la création d'un "Comité commun de coopération" avec l'Arabie saoudite, distinct du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et qui est destiné à développer des partenariats économiques et militaires. Tout ceci pour faire pièce au Qatar…
Utilisée comme caserne et profanée pendant trois ans par les milices islamiques en Syrie, et partiellement détruite, la cathédrale grecque melkite catholique de Homs a été reconsacrée le vendredi 1er décembre par le patriarche S.B Youssef Absi, en compagnie de l’archevêque de Homs, Hama et Yabroud Mgr Jean Abdou Arbach, et de nombreux dignitaires ecclésiastiques.
Les travaux de reconstruction ont été soutenus par l’Aide à l’Eglise en Détresse, l'Œuvre d'Orient et SOS chrétiens d'Orient. Car sur place on ne fait pas de discrimination entre ceux qui aident.
Le problème est qu’avant la guerre il y avait 270 familles grecques-melkites catholiques à Homs et qu’il n’y en a plus que 70 (selon ce que disait l’archevêque en septembre).