En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
La Cour constitutionnelle autrichienne ordonne que les invertis puissent se marier entre eux. L’impossibilité de ce mariage « viole le principe de l'égalité et de la non-discrimination des personnes sur la base de qualités personnelles telles que l'orientation sexuelle ».
Il y a en Autriche un « partenariat civil » qui est identique au mariage, comme le constate la Cour, mais c’est précisément le refus du mot « mariage » qui est discriminatoire… Car c’est bien la réalité du mariage qu’on veut détruire.
Mais il demeure tout aussi discriminatoire d’interdire le mariage entre un homme et sa grand-mère, ou son père, ou avec les deux et avec sa sœur, avec son chien, son smartphone ou sa voiture.
Le 29 novembre, la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale a chargé Jean-Louis Touraine d’une mission sur le prélèvement d’organes. Il devra « comprendre pourquoi le taux de refus varie selon les régions » et identifier les « circonstances dans lesquelles se produisent ces refus ».
Les refus sont de 43 % en Ile-de-France contre 22 % dans les Pays de la Loire.
Depuis le 1er janvier 2017 la possibilité pour la famille d’un défunt de s’opposer à un prélèvement d’organes a été considérablement réduite. Or 60% des refus venaient de la famille. On croyait donc avoir réglé la question. Mais ça n’a rien changé. Il y a toujours autant de refus… Alors on va s’attaquer aux disparités régionales, et les « corriger »…
Jean-Louis Touraine (franc-maçon militant de la culture de mort, il vient de déposer une nouvelle proposition de loi d’euthanasie), est professeur de médecine au département de transplantation de l'université Claude-Bernard de Lyon, et président de l’association France Transplant…
En Suède, les universitaires doivent citer au moins 40% d’auteurs femmes dans les références de leurs travaux. Comme le professeur Erik Ringmar, de l’université de Lund, n’avait pas respecté le quota, on l’a obligé à ajouter… Judith Butler.
La direction de l’université pensait donner une bonne leçon au professeur récalcitrant en l’obligeant à citer la papesse de l’idéologie du genre.
Sauf que dans les bureaux de l’université de Lund on ne sait manifestement pas trop de quoi on parle. Car Judith Butler est la première grande théoricienne de la déconstruction du genre. Et si on déconstruit le genre, ce n’est pas pour lui donner des quotas…
Ainsi, un collègue d’Erik Ringmar a eu l’idée de contacter Judith Butler pour lui demander son avis sur l’incident. Le résultat ne s’est pas fait attendre : une protestation de Judith Butler contre l’utilisation de son nom, une condamnation de la méthode utilisée, et un (judicieux) rappel de l’importance des libertés universitaires.
Dans un document publié hier, le commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Nils Muiznieks, déplore que les femmes continuent à subir des « discriminations » dans leur « vie sexuelle et reproductive » au sein de nombreux pays européens.
En résumé, là où l’avortement n’est pas un droit reconnu, les femmes sont « discriminées », et c’est dangereux pour leur santé. Voilà ce que cela donne :
Dans certains pays, les lois et les politiques menées violent, limitent ou mettent en cause les droits des femmes à exercer leur vie sexuelle et reproductive sans mettre en péril leur santé. De plus, on observe une tendance préoccupante dans l’ensemble de l’Europe et plus particulièrement dans certains pays à revenir en arrière sur les garanties obtenues par les femmes, notamment en introduisant des restrictions aux droits à l’avortement et à la contraception.
Selon le rapport, l’Arménie, la Macédoine, la Géorgie, la Russie et la Slovaquie auraient récemment réduit le droit à l’avortement.
Et il dénonce les 8 « Etats » (?), sur les 47 membres du Conseil de l’Europe, qui interdisent encore l’avortement sauf circonstances exceptionnelles : Andorre, l’Irlande, le Liechtenstein, Malte, Monaco, l’Irlande du Nord, la Pologne et Saint-Marin.
Vient alors la phrase la plus atroce que j’aie entendue depuis longtemps :
Les conséquences de ces lois sur la santé et les droits de l’homme sont graves.
L'antienne mariale de l'Avent (et de Noël avec une autre oraison), par les moines de Beuron, sous la direction du P. Maurus Pfaff :
Alma Redemptóris Mater, quæ pérvia cæli Porta manes, et stella maris, succúrre cadénti, Súrgere qui curat pópulo: tu quæ genuísti, Natúra miránte, tuum sanctum Genitórem Virgo prius ac postérius, Gabriélis ab ore Sumens illud Ave, peccatórum miserére.
℣. Ángelus Dómini nuntiávit Maríæ
℟. Et concépit de Spíritu Sancto.
Oremus
Grátiam tuam quáesumus, Dómine, méntibus nostris infúnde; ut qui, ángelo nuntiánte, Christi Fílii tui Incarnatiónem cognóvimus, per passiónem ejus et crucem, ad resurrectiónis glóriam perducámur. Per eúmdem Christum Dóminum nostrum.
℟. Amen.
Sainte Mère du rédempteur, porte du ciel toujours ouverte, étoile de la mer, viens au secours du peuple qui tombe et qui cherche à se relever. Tu as enfanté, ô merveille, celui qui t’a créée. Tu demeures toujours vierge, accueille le salut de l’ange Gabriel et prends pitié de nous, pécheurs.
L’ange du Seigneur apporta l’annonce à Marie, Et Elle conçut du Saint-Esprit
Prions. Daigne, Seigneur, répandre ta grâce dans nos âmes, afin qu'ayant connu par la voix de l'Ange l'Incarnation de ton Fils Jésus Christ nous puissions parvenir par sa Passion et par sa Croix à la gloire de sa Résurrection. Amen.
Donald Trump s’est chaudement félicité que sa réforme fiscale soit votée au Sénat (par 51 voix contre 49…). C’était une de ses grandes promesses que cette loi qui va diminuer drastiquement les impôts et favoriser l’emploi.
Dans les 479 pages du texte, il est une phrase qui n’est pas passée inaperçue, tant des militants de la vie que de ceux de la culture de mort. C’est au chapitre du « plan 529 », qui est un plan d’épargne éducation donnant lieu à des avantages fiscaux (il s’appelle « 529 » simplement parce qu’il figure au paragraphe 529 du code fiscal).
Le nouveau texte spécifie que l’on peut ouvrir un compte épargne éducation pour un « enfant à naître » : « Unborn child ». Il précise que par cette expression on parle d’un « enfant in utero », et qu’un enfant in utero, cela signifie « un membre de l’espèce homo sapiens, à quelque stade de son développement que ce soit, porté dans le sein ».
Cette disposition figure également dans le texte de la loi de réforme fiscale telle qu’elle a été votée par la Chambre des représentants le 16 novembre.
La presse « libérale », donc toute la presse, publie des articles sur le sujet, donnant largement la parole aux militants de la culture de mort, qui sont évidemment furieux : c’est un affront aux femmes, c’est une atteinte à leur santé reproductive, etc.
La réforme fiscale ne sera définitivement adoptée que lorsque les deux textes auront été harmonisés. Pour ce qui nous occupe, l’harmonie est complète… Les Américains vont donc avoir un code fiscal pro-vie…
La contradiction avec l’arrêt Roe contre Wade est patent. Ce n’est pas la première fois. Il y a déjà des lois qui prennent en compte l’intérêt de l’enfant à naître, et il y a même dans nombre d’Etats des lois qui sont censées protéger l’enfant « depuis la conception ». Sur le plan fédéral, la loi la plus importante est celle que George W. Bush avait fait adopter pour qu’en cas de meurtre d’une femme enceinte il y ait deux incriminations, pour la femme et pour le bébé qu’elle portait.
Les tenants de la culture de mort ont en effet du souci à se faire. Car cette accumulation de lois pro-vie, à tout propos, finira forcément par faire pencher la balance du bon côté : un jour peut venir assez vite où la Cour suprême, avec un ou deux juges pro-vie de plus, prendra acte de toutes ces lois et renversera sa jurisprudence…
Le super grand média américain ABC a mis à pied pour un mois sans solde son journaliste Brian Ross qui avait annoncé ce qu’allait être le témoignage de Michael Flynn dans le cadre de l’enquête sur la soi-disant ingérence de la Russie dans la présidentielle américaine. Un témoignage accablant pour Donald Trump, disait Brian Ross qui en connaissait la teneur de source sûre. En bref, Michael Flynn allait avouer que Donald Trump en personne lui avait demandé de contacter le Kremlin pendant la campagne électorale.
Mais ce n’est pas ce qu’a dit Michael Flynn : il a plaidé coupable d’avoir menti au FBI sur son entretien (connu depuis longtemps) avec l’ambassadeur de Russie en décembre 2016 (après l’élection de Trump).
Donald Trump a félicité ABC et a appelé les autres médias à « faire de même avec leurs fake news ».
C’est semble-t-il Radio Spada, sur sa page Facebook, qui a évoqué la chose le premier, le 30 novembre. Cela a été repris par Marco Tosatti le 1er décembre, puis par des sites anglophones, puis par le Forum catholique où je l’ai découvert : François a élevé officiellement l’interprétation hérétique (et obvie) d’Amoris laetitia au rang de « magistère authentique » (Magisterium authenticum).
Cela ne change rien puisqu’on savait que c’était bien ce que disait le pape, mais désormais les papolâtres qui par d’indignes contorsions essayaient de prouver que le pire d’Amoris laetitia est dans la droite ligne de la tradition peuvent faire des confettis avec leurs longues démonstrations.
Ils affirmaient notamment que la lettre par laquelle François félicitait les évêques de la région de Buenos Aires était une lettre privée qui n’avait pas de valeur magistérielle. Or c’est précisément cette lettre, et le document des évêques de la région de Buenos Aires (indiquant que dans certains cas les adultères peuvent communier), qui sont promus au rang de « magistère authentique » par « le Souverain Pontife », la lettre étant désormais qualifiée de « lettre apostolique».
La note du cardinal Parolin est datée du 5 juin 2017. Elle est publiée avec les deux documents dans les Acta Apostolicae Sedis d’octobre 2017. Il est curieux que personne ne s’en soit rendu compte avant. Sauf si, comme le disent certains, ce volume vient de paraître. Mais sur le site du Vatican on trouve aussi les deux suivants (qui auraient été mis en ligne en même temps ?).
Peu importe. Ce qui compte est que l’enseignement de François sur les adultères, qui contredit toute la tradition catholique, et particulièrement l’enseignement de saint Jean-Paul II, est censé être considéré comme le « magistère authentique ».
Ne crains pas Marie. Pourquoi ? Parce que tu as trouvé grâce. Ce n’est pas celui qui a trouvé la grâce qui craint, mais celui qui l’a perdue. Elle l’a trouvée, à n’en pas douter, en concevant la grâce du germe céleste, elle qui, en enfantant, n’a pas perdu les insignes de sa virginité.
Ne crains pas Marie. Pourquoi craindrait-elle celle qui a conçu la Sécurité des êtres, qui a enfanté la Joie des siècles ? La crainte n’a pas sa place quand c’est Dieu qui opère, non l’humanité; là où il est question de force, non de pudeur. Qu’a-t-elle à craindre celle qui a reçu Celui que craignent tous ceux qui inspirent la terreur ? Qu’a-t-elle donc à craindre celle qui a le Juge pour plaider sa cause, et pour témoin, l’intégrité de son innocence ?
Ne crains pas, Marie. Tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Ce qui était au commencement auprès de Dieu, Dieu le Verbe, elle Le découvre dans son sein; et elle devient un grand temple de la Divinité, celle qui était un petit hospice de l’humanité; et Celui que la petitesse du corps humain ne contenait pas, la sublimité du sein virginal l’a reçu.
Voici que tu concevras dans ton sein. Par respect pour la langue, il aurait suffi de dire: Tu concevras. Quel besoin y avait-il de préciser lourdement : Dans ton sein ? Pour que la conception soit perçue comme une chose réelle, non comme une image. Pour que le mot naissance soit pris dans toute la force du terme, et ne soit pas dissout dans une figure. Comme d’un Dieu vrai un vrai Dieu est né, d’une vraie conception naîtrait la vérité d’un corps humain. Dans la naissance du Christ, l’injustice, mes frères, est enlevée au corps humain, non la nature; c’est la faute qui est condamnée, la créature n’est pas détruite. C’est donc une hérésie de prétendre mensongèrement que le Christ a assumé un corps aérien : il n’aurait pas eu de chair, et il aurait concerté une ruse en feignant d’être un homme.
Tu concevras dans ton sein, et tu enfanteras un fils, et tu l’appelleras du nom de Jésus. Ce qui se dit en hébreu Jésus, en grec Sôtèr, se dit en latin Sauveur. C’est avec raison qu’a été sauvé tout ce qui appartenait à la vierge, puisqu’elle a engendré le Sauveur de tous.
Et tu l’appelleras du nom de Jésus, parce que dans ce nom, toute la majesté de la déité est adorée. Tous ceux qui demeurent dans le ciel, tous les habitants de la terre, tous ceux qui sont retenus dans les profondeurs de l’enfer, fléchissent le genou à l’audition de ce nom, et adorent le Sauveur. Ecoute l’apôtre qui dit : Pour qu’au nom de Jésus, tout genou fléchisse dans les cieux, sur terre, et dans les enfers. Ce nom qui a donné la vue aux aveugles, la vie aux morts. Toute la vertu de ce nom a mis en fuite la puissance du démon sur les corps qu’il possédait. Et si le nom est si grand, que ne doit pas être sa puissance ? Mais qui est donc celui qui est appelé de ce nom ? Que l’ange le dise ! Et il sera appelé fils du Très-Haut.
Vous voyez que ce que la vierge a conçu n’est pas un fœtus terrestre mais céleste. C’est la vierge qui a enfanté, mais c’est Dieu qui a accueilli le Fils. Donc celui qui discute de cette maternité à la façon d’un sophiste, ne fait qu’injurier un si grand Géniteur.
Lundi de la première semaine de l’Avent. Antienne du Magnificat.
Leva, Jerúsalem, óculos tuos, et vide poténtiam regis: ecce Salvátor venit sólvere te a vínculo
Lève, Jérusalem, les yeux, et vois la puissance du Roi : voici que le Sauveur vient te délivrer de tes liens.
L’introït de ce dimanche étant le premier chant de l’année liturgique, son initiale était spécialement ornée dans les livres liturgiques. En voici quelques exemples.
Graduel du XIe siècle, Saint-Gall
Cantatorium de Saint-Gall, Xe siècle
Graduel XIIe siècle Saint-Pierre de Corbie ? (BNF)
Graduel du XIIe siècle, codex 807 de la bibliothèque de l'université de Graz