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Le blog d'Yves Daoudal - Page 862

  • Un martyr

    Screenshot-2018-1-18 EGYPT North Sinai, a young Copt killed he had a cross tattooed on his wrist.png

    Bassem Herz Attallah, 27 ans, revenait du travail, à Al-Arish, capitale du gouvernorat du Sinaï du Nord, samedi 13 janvier, en compagnie de son frère Oussama et d’un ami, Mohammed. Ils furent arrêtés par un groupe de jeunes hommes armés, en vestes noires, ressemblant à des policiers. Ceux-ci demandèrent à Bassem de montrer son poignet. Comme tout copte, il a une croix tatouée sur son poignet. Ils lui demandèrent s’il était chrétien. Il répondit : « Oui, je suis chrétien. » Et il le répéta plus fort : « Je suis chrétien. » Alors ils demandèrent son nom au troisième, qui répondit « Mohammed », puis au frère de Bassem. Lequel s’appelle Oussama, comme nombre de musulmans. Ils voulurent néanmoins voir son poignet. Mais ils ne virent pas la croix, cachée par la manche. Ils firent déguerpir ces deux-là en tirant des coups de feu à leurs pieds, puis tuèrent Bassem d’une balle dans la tête.

    Et ils prirent son téléphone portable. Un ami apprenant ce qui s’était passé mais ne voulant pas le croire téléphona à Bassem. L’homme qui répondit lui dit que c’était « l’Etat du Sinaï » qui avait tué Bassem et qu’ils promettaient de tuer davantage de coptes.

  • Pour l’unité

    La messe « pour l’unité de l’Eglise », que l’on peut dire entre le 18 et le 25 janvier, était appelée avant 1960 « missa ad tollendum schisma » : messe pour extirper le schisme.

    L’ironie de l’histoire est que cette messe a été composée… par un anti-pape : « Clément VII » d’Avignon. Elle a été promulguée le 29 octobre 1392, et s’est rapidement propagée en France de par la diligence des archevêques, auxquels « Clément » écrivait :

    La sainte mère Eglise, profondément affligée du schisme détestable dans lequel le monde vit par le fait du Malin, se trouve plongée dans l'angoisse et l'amertume de souffrances ineffables, et pleure avec une compassion de tous les instants sur la trahison de ses fils frappés de folie qui s’efforcent de déchire la tunique sans couture du Seigneur, c’est-à-dire l’unité de l’Eglise elle-même. Nous-même en effet, qui de par la disposition de la divine clémence, présidons à ses destinées en dépit de nos insuffisants mérites, et qui désirons passionnément le salut de tous ceux qui nous sont confiés, nous avons le cœur d’autant plus serré à la vue de ce schisme que nous le voyons engendrer un très grand détriment dans les âmes. C’est la raison pour laquelle nous recherchons ardemment les voies et moyens à employer pour que les égarés, rejetant l’obscurité issue de leur aveuglement, reviennent sur la voie droite du salut et se réunissent aux fils dévoués de l’Eglise. Considérant donc que les fidèles attendent et espèrent une solution moins d’un moyen humain quelconque que de l’instance d’une prière humble et confiante, après avoir pris conseil de nos frères cardinaux, nous avons fait composer une messe spéciale pour la cessation du schisme, et nous avons ordonné que ce nouvel office soit copié dans le missel de toutes les églises.

    Suivaient toutes les indications pratiques, et le texte de la messe.

    Cette messe fut copiée dans des centaines de missels, et elle demeura après la fin du schisme, ou plutôt elle se multiplia par le biais de l’imprimerie, et continua de se répandre, en Allemagne, en Espagne, et… à Rome, où elle est attestée au début du XVIe siècle. Elle prend alors une toute nouvelle importance avec les schismes protestants. Et elle figurera donc dans le missel de saint Pie V. Avec quelques modifications, que l’on peut regretter. Le graduel et l’alléluia étaient (en respectant l’orthographe de l’époque) :

    Ecce quam bonum et quam jocundum habitare fratres in unum. ℣. Quoniam illic mandavit Dominus benedictionem et vitam usque in seculum. Alleluya. Dominus nomen illi qui habitare facit unanimes in domo. Alleluya. Edificans Jerusalem Deus dispersiones Israelis congregabit. Alleluya.

    La secrète a également été changée, et l’on a supprimé les prières qui avaient été introduites après le Pater sur le modèle de ce qui avait déjà été fait dans les messes « pour la libération de la Terre Sainte ». Mais pour l'essentiel, y compris les lectures, c'est la messe de l'anti-pape...

    Curieusement, on n’a retrouvé qu’un seul manuscrit indiquant les mélodies (selon le missel de saint Pie V), un graduel hollandais du XVIe siècle. Et seulement huit graduels imprimés (de 1648 à 1858). Curieusement aussi, dom Pothier, chargé d’élaborer le graduel romain, a substitué, pour l’introït, une mélodie de sa composition à la mélodie existante.

  • Valeurs

    La plus prestigieuse université « catholique » des Etats-Unis, celle de Georgetown, Washington, tenue par les jésuites, va réserver un ensemble de logements à des étudiants cherchant à explorer le genre et la sexualité.

    L’université permet déjà aux étudiants de vivre selon leur identité de genre, mais à condition qu’ils se reconnaissent dans le genre masculin ou féminin. Ce qui exclut évidemment tous ceux qui ont un « genre non conforme ».

    Voilà une injustice réparée. Au nom des « valeurs catholiques et jésuites », l’université va permettre aux étudiants de « genre non conforme » de s’installer entre eux et d’explorer la question (en clair, l'université catholique organise des partouzes bisexuelles)...

  • C’est de l’art…

    Quand rt-France nous apprend qu’une artiste espagnole expose une sculpture faite d'os humains, on se dit que cela fait partie des trop fameuses « fake news » de l’agence russe.

    Sauf que c’est vrai. (Et que je n’ai toujours pas vu de fake news sur rt.)

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    Il s’agit de la dernière exposition de l’« artiste visuelle » Theresa Correa, au Centre atlantique d’art moderne de Las Palmas aux Canaries. Une exposition surtout constituée de photographies, mais avec aussi des « installations », particulièrement ce tas d’os humains intitulé « Seuil 2017 ». Cette « recontextualisation » des os doit être mis en relation avec la photographie « Mère 2003 », œuvre clé de l’artiste, qui montre un crâne vieux de 2000 ans, du Musée des Canaries, morphologiquement identique à celui de l’artiste…

    Il semble donc que ce soit légal en Espagne de jouer avec des ossements humains, de les entasser et de les faire visiter… Du coup je me demande si c’est légal aussi en France. Quoi qu’il en soit, il est vain, évidemment, de se lamenter sur les profanations de cimetières et de la perte de tout respect du corps humain si des « artistes » pervers peuvent impunément entasser des ossements humains dans des galeries d’art.

    L’exposition dure depuis le 19 octobre et elle se termine le 21 janvier prochain. On voit que l’information de rt est très tardive, mais sans rt on n’en aurait rien su.

  • Notre Dame de Pontmain

    Dans mon diocèse, comme dans les autres diocèses de « l’ouest », c’est la fête de Notre Dame de Pontmain. En 2014 j’avais signalé le lien entre Pontmain et le Japon. Depuis lors j’ai découvert le lien entre Pontmain et… le Liban.

    Béchouate est un village maronite de la Békaa, dans un environnement chiite. Avec une particularité unique : la représentation de la Sainte Vierge est une statue de Notre Dame de Pontmain. Il n’y en a aucune autre au Proche Orient en dehors de Jérusalem. Personne ne sait comment elle est arrivée là. Tout au plus sait-on qu’elle est là depuis le début du XXe siècle, et qu’elle est arrivée en fait après l’incendie de l’église qui, en 1919, a détruit l’icône byzantine miraculeuse. Les habitants étaient fiers d’avoir une Notre Dame qui ne ressemblait à aucune autre, notamment à la Vierge de Lourdes qu’on voit partout, y compris à Béchouate (mais nul n’y fait attention). Jusqu’à il y a peu, ils savaient seulement que la « Vierge bleue » (al-azra al-zarqa) venait de France, sans plus.

    Or, le 21 août 2004 il y eut un événement. Un Jordanien musulman et son fils visitaient l’église avec un ami maronite. Un moment l’enfant s’adresse au maronite : « Tonton François, qui est cette femme qui me sourit ? » L’ami répond que ce n’est qu’une statue de plâtre, qui ne bouge pas et ne sourit pas. L’enfant reprend : « Alors elle est animée électriquement ? » L’homme, intrigué, regarde, et voit bouger le chapelet qui a été passé autour de la croix que tient la statue. A ce moment-là, un fidèle qui se trouve là s’exclame qu’il voit les yeux de la Vierge « s’animer comme pour faire le signe de croix ». Et l’enfant s’entend dire cette prière « plus grande que lui » : « Salut à toi, Vierge Marie, Reine du monde, de la paix et de l’amour. Des vieillards, des enfants et des femmes tombent de par le monde. Instaure la paix, l’amour et la liberté sur la face de la terre, ô Reine du monde. » Peu après, une huile odorante suinte de la statue, comme de tant d’icônes en Orient. Dès le lendemain commence une longue série de miracles (répertoriés dans un cahier avec les certificats médicaux) : un enfant chiite est guéri d’une tumeur à l’oreille, un jeune maronite quitte sa chaise roulante…

    Béchouate devient célèbre, et la classe politique, président en tête, voit tout de suite l’intérêt de célébrer cette Vierge catholique qui sourit à des musulmans (en fait elle était déjà connue dans la Bekaa comme « la Vierge qui fait des miracles avec les musulmans »). On élargit la route, on construit des infrastructures, des boutiques et des restaurants s’installent, et tous les idéologues du « dialogue » islamo-chrétien s’affairent… (Mais il n’y aura aucun syncrétisme. On peut même noter qu’un prêtre du sanctuaire, qui a vu l’huile suinter, est un chiite converti.)

    C’était donc en août 2004. Le mois suivant, une résolution de l’ONU exigeait le départ des troupes syriennes du Liban. Comme en 1871 les troupes prussiennes avaient quitté la France après l’apparition de Pontmain.

    Les habitants de Béchouate racontent un autre fait curieux. Au début de la guerre du Liban, en 1975, le village était bombardé par les Palestiniens et la milice chiite Amal. Or il n’y eut aucun blessé. Quelque temps plus tard les chrétiens firent prisonniers des chiites qui avaient participé aux bombardements, et ceux-ci leur dirent qu’ils avaient vu la Dame de Béchhouate se lever au-dessus du village et arrêter les obus de ses mains. C’est aussi ce que disaient les moines de Czestochowa quand la sainte colline fut attaquée en 1655 par les Suédois...

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    Autrefois sa robe était plus foncée et le crucifix était rouge, comme à Pontmain. Mais au fil des ans il a fallu refaire plusieurs fois la robe, et le crucifix a perdu sa couleur, puis il a fallu le changer et on lui a laissé sa teinte naturelle. Et pour empêcher les fidèles de continuer de dégrader la statue on l'a mise derrière une vitre...

    Et bien sûr elle est partout:

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  • Leur Europe

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    Ce matin il y avait au Parlement européen un débat avec Jüri Ratas, le Premier ministre estonien, sur la présidence estonienne de l’UE qui s’est achevée au 31 décembre. Au début de son allocution, il y avait 30 députés présents. A la fin, 40. Puis, lors de l’allocution de Jean-Claude Juncker, 50. Il n’y en aura pas davantage au cours du débat. Soit 6,7% des députés. La galerie du public était plus fournie que l’hémicycle…

    En juillet dernier, lors du débat suivant la présidence maltaise, Jean-Claude Juncker s’était emporté, en comptant 30 députés : « Le Parlement européen est ridicule ! Vraiment ridicule ! je ne viendrai plus jamais à une réunion de ce genre ! »

    Mais il était là. Et il n’a pas fait allusion au fait que l’hémicycle était vide à 93%... Il est vrai que la dernière fois il avait dû s’excuser platement pour avoir insulté les très dignes et très importants députés européens qui ont autre chose à faire que de bavarder avec des chefs de gouvernement…

  • Une première !

    « La visite du Pape François au Chili sera la première à être environnementalement, économiquement et socialement durable. »

    C’est ce qu’annonce et nous explique longuement l’agence Fides, précisant que sont prises « cinq mesures de durabilité environnementale, cinq autres de durabilité économique et autant de durabilité sociale ».

    Il est question de « la mesure de la trace de carbone, qui sera réduite et compensée économiquement », de l’interdiction des bouteilles en plastique et de l’incitation à manger végétarien, etc.

    Ah ! J’allais oublier. Au moment où j’écris, c’est la seule et unique dépêche de Fides sur le voyage du pape.

  • Pas banal

    Le Premier ministre tchèque, Andrej Babiš, a annoncé hier qu’il allait demander aux députés de lever son immunité parlementaire.

    Andrej Babiš, milliardaire plus riche que Donald Trump, est poursuivi depuis longtemps dans le cadre de diverses affaires, manifestement montées en épingle par ses adversaires politiques.

    En mai dernier il avait été limogé de son poste de ministre des Finances par le Premier ministre social-démocrate Bohuslav Sobotka, son principal adversaire. Le président de la République, Miloš Zeman, déclarait alors : « Je voudrais exprimer ma haute considération et mon grand remerciement à Andrej Babiš, qui a réussi à afficher un important excédent budgétaire, à améliorer la perception des impôts et à lutter contre l'évasion fiscale. C'est peut-être pour cette raison qu'il fait face à la jalousie de la part de ceux qui ont moins de succès. »

    Vu que le remplaçant de Babiš était un homme recommandé par Babiš, l’opposition déclara que le vrai changement n’aurait lieu qu’après les élections. Elections qui ont été remportées par Andrej Babiš contre les deux partis institutionnels, malgré la campagne axée sur les « malversations » du milliardaire. Lequel demande donc aux députés de lever son immunité parlementaire. Il faut croire qu’il est sûr de lui. En tout cas ça ne manque pas de panache, face au peuple, de la part d’un populiste…

    Addendum

    Mais le problème n'était pas là... Aujourd'hui, Babiš, qui avait dû constituer un gouvernement uniquement avec des membres de son parti et des indépendants, n'a pas obtenu la confiance du Parlement. Il va donc devoir démissionner (et chercher à constituer un nouveau gouvernement qui puisse obtenir une majorité...).

  • C’est encore pire

    Réponse de Paloma García Ovejero, porte-parole adjointe du Bureau de presse du Saint-Siège, interrogée sur la médaille de commandeur de l’ordre de saint Grégoire le Grand décernée à la militante de la culture de mort Lilianne Ploumen :

    « La décoration de l’Ordre Pontifical de saint Grégoire le Grand reçue par Mme Lilianne Ploumen, ancien ministre du Développement, en juin 2017 lors de la visite du couple royal néerlandais au Saint-Père, répond à la pratique diplomatique d’échange de décorations entre délégations à l’occasion des visites officielles de chefs d’Etat ou de gouvernement au Vatican. Par conséquent, ce n’est pas du tout un placet à la politique en faveur de l’avortement ou de la contraception que promeut Mme Ploumen. »

    Le journal Dagblad souligne que c’était « purement une affaire de protocole » et que Mme Ploumen était… l’un des dix membres de la délégation à recevoir cette décoration.

    De deux choses l’une.

    Ou bien ce n’est pas vrai, et l’on ajoute le mensonge à l’ignominie.

    Ou bien c’est vrai. Et alors c’est pire encore. Car cela veut dire qu’on décerne le titre de commandeur de l’Ordre de saint Grégoire le Grand à n’importe qui, sans le moindre examen de ce que fait ou dit le récipiendaire. De sorte que cette décoration, officiellement destinée à distinguer quelqu’un qui a rendu des services exceptionnels au Saint-Siège, est dévaluée et prostituée au point d’être distribuée à tous les membres des délégations, à des gens qui n’ont rien fait pour le Saint-Siège, ou qui œuvrent ouvertement contre la foi et la morale de l’Eglise, et contre l'Eglise elle-même. Et qu’on en fait un principe !

  • Saint Marcel Ier

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    Jacques de Besançon, XVe siècle.

    Marcellin gouverna l’Eglise romaine neuf ans et quatre mois. II fut pris par l’ordre de Dioclétien et de Maximien et conduit pour sacrifier. Comme il n'y voulait pas consentir et qu'alors il avait à s'attendre de souffrir divers supplices, cédant à la peur du tourment, il mit deux grains d'encens dans le sacrifice. La joie des infidèles fut grande, mais une tristesse immense s'empara des fidèles. Toutefois les membres sains reprennent de la vigueur sous un chef affaibli et comptent pour rien les menaces des princes. Alors les fidèles viennent trouver le souverain Pontife et lui adressent de graves reproches. Marcellin voyant cela se soumit au jugement d'un concile des évêques. A Dieu ne plaise, dirent-ils, qu'un souverain pontife soit jugé par personne; mais vous-même, instruisez votre cause dans votre conscience, et jugez-vous de votre propre bouche. » Alors il se repentit beaucoup, pleura et se déposa lui-même; cependant, toute la foule le réélut encore. Les Césars, qui apprirent cela, firent saisir Marcellin une seconde fois, et comme il ne voulait absolument pas sacrifier, ils commandèrent de le décapiter. La fureur des ennemis se ralluma, en sorte que dans l’espace d'un mois, dix-sept mille chrétiens furent mis à mort. Pour Marcellin qui devait être décapité, il s'avoua indigne de la sépulture chrétienne ; en conséquence il excommunia tous ceux qui auraient la présomption de l’ensevelir. C'est pourquoi son corps resta 35 jours sans sépulture. Après ce temps, saint Pierre, apôtre, apparut à Marcel, son successeur, et lui dit : « Frère Marcel, pourquoi ne m’ensevelis-tu pas ? » « Seigneur, lui répondit Marcel, n'êtes-vous pas déjà enseveli ? » L'apôtre lui dit : « Je me répute non enseveli, tant que je verrai Marcellin sans sépulture. » « Mais, Seigneur, lui répartit Marcel, est-ce que vous ne savez pas qu'il a anathématisé tous ceux qui l’enseveliraient ? » Pierre dit : « N'est-il pas écrit : celui qui s'humilie sera élevé ? C'est à cela qu'il fallait faire attention; va donc l’ensevelir à mes pieds. » Il y alla aussitôt et accomplit honorablement les ordres de saint Pierre.

    Jacques de Voragine, La légende dorée.