Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le blog d'Yves Daoudal - Page 860

  • Genre

    Valérie Pécresse, présidente LR du conseil régional d'Ile-de-France, dénonce le fait qu’un tiers des hommes ne prennent pas leur congé de paternité, et demande qu’il soit rendu « obligatoire ».

    Et ils seront obligés de nourrir leur bébé au sein.

    L’égalité de genre n’est pas négociable.

  • A propos du Figaro sur internet

    Il n’est pas inintéressant de constater que Le Figaro.fr n’a pas dit un mot de la Marche pour la Vie de Washington, ni (donc) du message de Donald Trump.

    En revanche, Le Figaro.fr a publié un article (bienveillant, de l’AFP) sur la « Marche des femmes », réédition de celle de 2017 organisée pour protester contre le début de la présidence de Trump.

    On connaît certes la vieille dérive du Figaro, mais là c’est quand même violent.

    On préférera la réaction amusée de Donald Trump :

    « Beau temps sur tout notre grand pays, un jour parfait pour que toutes les Femmes puissent Marcher. Sortez donc pour célébrer les réussites historiques et le succès économique sans précédent et la création de richesse qui ont eu lieu ces 12 derniers mois. Le plus faible taux de chômage des femmes depuis 18 ans ! »

    Selon Paris Match (etc.), c’est un tweet « indécent ». Ah bon…

  • Ces ruraux chrétiens contre la vie...

    Le « Mouvement rural de jeunesse chrétienne » (MRJC) a publié vendredi un communiqué contre la Marche pour la Vie, dénonçant les « messages de culpabilisation, d’intolérance et de haine portés lors de cette marche », et défendant « le droit fondamental pour les femmes et les couples d’avoir recours à l’IVG ».

    DT7bBijWkAAiKgv.jpeg

    Le directeur de la communication de la conférence des évêques de France, Vincent Neymon, a réagi en soulignant que ces propos sont « contraires à ce que dit l’Eglise » et en demandant que soit retiré ce communiqué « résultat de l’erreur d’une personne et du dysfonctionnement d’une organisation qui n’a pas vérifié » (sic).

    Le MRJC, tout en gardant son premier communiqué, en a publié un second, apportant « des précisions » « dans une volonté de dialogue ». Le couplet contre la Marche pour la Vie a été conservé tel quel. Le paragraphe sur l’avortement a été changé. Il dit que dans l’Eglise comme au MRJC « des personnes restent en questionnement face à l’IVG », et qu’on doit souhaiter « qu’un espace de dialogue se ré-ouvre au sein de l’Eglise sur l’IVG ».

    DT_jkgGXkAA-UrZ.jpeg

    Le directeur de la communication de la conférence des évêques de France, Vincent Neymon, a semble-t-il été satisfait, puisqu’il n’a pas réagi à ce nouveau communiqué…

    En fait le MRJC (je ne savais même pas que ça existait encore) est devenu un groupuscule subversif parmi tant d’autres. Le dernier tweet avant ceux contre la Marche pour la vie était un appel à une manifestation à Notre Dame des Landes pour « enraciner l’avenir » sur la « ZAD », autrement dit pour que les squatters gauchistes continuent de squatter illégalement les terres où ils se sont installés. Les tweets précédents rendaient compte de son Stage de Recherche sur l’Egalité, dont l’invitée vedette était Rokhaya Diallo (sic) : « La semaine dernière, la @Maison2Courcell a vibré au son des questions, réactions, indignations et rêves de cents jeunes réunis.e.s contre les inégalités ! » (Non, pas 100 militants du MRJC, évidemment : il y avait aussi des jeunes socialistes, des jeunes communistes, des jeunes écologistes… Et ils pourraient apprendre l’écriture inclusive avant de faire les malins et de se planter : au féminin pluriel ça fait « les jeunes réunises »…)

    On aurait pu penser que l’épiscopat ait pris ses distances avec un mouvement qui ne se dit même plus catholique (le compte Twitter dit seulement que c’est un « mouvement de jeunes ruraux, animé/géré par des jeunes »), et qui fait partie de cette mouvance gangrenée par le communisme depuis si longtemps, et devenue ultra-marginale. Mais non. Riposte catholique, qui avait attiré l’attention sur le communiqué contre la Marche pour la Vie, a fait savoir hier que le MRJC recevait 574.553 € de l’épiscopat. Plus d’un demi-million d’euros pour des activités et une propagande anticatholiques… Les comptes du MRJC font apparaître qu’il reçoit plus de 3 millions d’euros de subventions chaque année, dont plus d’un million de l’Etat, sans compter 355.000 € des collectivités territoriales, et près de 200.000 € de la Commission européenne…

    dudnkkkx0aatf4e-1.jpeg

    En outre, l’un des trois délégués de l’épiscopat au « pré-synode » sur les jeunes, à Rome en mars prochain, est un militant du MRJC...

  • Saint Vincent

    La « séquence », ou « prose », d’Adam de Saint-Victor sur saint Vincent est particulièrement remarquable par la perfection de son rythme, des allitérations et des assonances. On goûtera le « torretur, non terretur », digne de saint Augustin ou de saint Bernard, et ce n’était pas évident de placer « Caesaraugustanam », qui est donc le nom latin de Saragosse… (Traduction de dom Guéranger.)

    Ecce dies praeoptata,
    Dies felix, dies grata,
    Dies digna gaudio.

    Voici le jour désiré, jour heureux, jour délectable, jour de grande liesse.

    Nos hanc diem veneremur,
    Et pugnantem admiremur
    Christum in Vincentio.

    Vénérons ce jour, et admirons les combats du Christ dans Vincent.

    Ortu, fide, sanctitate,
    Sensu, verbo, dignitate,
    Clarus et officio.

     Tout est illustre en ce Martyr : naissance, foi, sainteté, science, parole, dignité, office.

    Hic arcem Diaconi,
    Sub patris Valerii
    Regebat imperio.

    Dans les honneurs du Diaconat, sous Valère son père, il commandait dans l’Église.

    Linguae praesul impeditae
    Deo vacat: et Levitae
    Verbi dat officium.

    Privé du don de la parole, le Pontife vaquait à Dieu, et confiait au Lévite le ministère de l’enseignement.

    Cujus linguam sermo rectus,
    Duplex quoque, simplex pectus,
    Exornat scientia.

    La droiture des discours brillait dans l’éloquence du Diacre; une double science s’épanchait de la simplicité de son cœur.

    Dumque fidem docet sanam
    Plebem Caesaraugustanam,
    Comitante gratia,

    Mais pendant qu’il instruit dans la saine doctrine, par le secours de la grâce, le peuple de Saragosse,

    Saevit in Ecclesiam
    Zelans idolatriam
    Praesidis invidia.

    Un Préfet jaloux, ardent pour l’idolâtrie, se déchaîne contre l’Église.

    Post auditam fidei constantiam,
    Jubet ambos pertrahi Valentiam
    Sub catenis.

    Au bruit de la constance qu’ils montrent dans la foi, il fait traîner les deux apôtres, sous les chaînes, à Valence.

    Nec juveni parcitur egregio,
    Nec aetas attenditur ab impio
    Sancti senis.

    Ni la jeunesse en sa fleur n’obtient grâce, ni l’impie ne considère l’âge du vieillard.

    Fessos ex itinere,
    Pressos ferri pondere
    Tetro claudit carcere,
    Negans victualia.

    Las du chemin, accablés sous le poids des chaînes, on les enferme dans un sombre cachot sans nourriture.

    Sic pro posse nocuit,
    Nec pro voto potuit,
    Quia suos aluit
    Christi providentia.

    Jusque-là s’étend le pouvoir du tyran ; pour le reste son désir demeure impuissant ; car le Christ lui-même nourrit ses deux soldats par sa providence.

    Seniorem relegat exilio:
    Juniorem reservat supplicio
    Praeses acerbiori.

    Lors le Préfet exile le vieillard, mais réserve le jeune homme pour un plus affreux supplice.

    Equuleum perpessus et ungulam
    Vincentius, conscendit craticulam
    Spiritu fortiori.

    Vincent souffre le chevalet et les ongles de fer; il monte sur le gril d’un cœur assuré.

    Dum torretur, non terretur ;
    Christum magis confitetur,
    Nec tyrannum reveretur,
    In ejus praesentia.

    Il brûle, mais n’est point intimidé; il n’en confesse que plus hautement le Christ, et il brave en face le tyran.

    Ardet vultus inhumanus:
    Haeret lingua, tremit manus:
    Nec se capit Dacianus
    Prae cordis insania.

    Le visage de Dacien s’enflamme de colère; dans sa rage, il balbutie ; sa main tremble, et dans son délire, il ne se contient plus.

    Inde specu Martyr retruditur,
    Et testulis fixus illiditur;
    Multa tamen hic luce fruitur,
    Ab Angelis visitatus.

    Par son ordre, le Martyr est rejeté dans sa prison ; on le couche sur des têts aigus ; mais une lumière éclatante le vient réjouir, et les Anges le visitent.

    In lectulo tandem repositus,
    Ad superos transit emeritus,
    Sicque suo triumphans spiritus
    Est Principi praesentatus.

    Enfin, déposé sur un lit, soldat émérite, il s’envole dans les cieux, et son âme triomphante est présentée au Seigneur.

    Non communi sinit jure
    Virum tradi sepulturae
    Legi simul et naturae
    Vim facit malitia.

     On refuse au corps du héros le droit commun de la sépulture ; la haine du tyran outrage à la fois la loi et la nature.

    In defunctum judex saevit:
    Hinc defuncto laus accrescit:
    Nam quo vesci consuevit
    Reformidat bestia.

    Ce juge sévit contre un mort ; mais ce mort grandit en gloire ; les bêtes féroces tremblent à l’aspect de l’objet que, d’ordinaire, elles dévorent.

    En cadaver inhumatum
    Corvus servat illibatum:
    Sicque sua sceleratum
    Frustratur intentio.

    C’est un corbeau qui garde intact ce corps sans sépulture : ainsi est déjouée l’intention barbare du tyran.

    At profanus Dacianus
    Quod consumi nequit humi,
    Vult abscondi sub profundis
    Gurgitis silentio.

    C’est alors que le profane Dacien ordonne d’ensevelir, sous le silence des ondes, un corps dont la terre ne peut le défaire.

    Nec tenetur a molari,
    Nec celari potest mari:
    Quem nunc laude singulari
    Venerari voto pari
    Satagit Ecclesia.

     Ni la meule n’a pu retenir au fond, ni la mer dérober aux regards celui que toute l’Église s’empresse d’honorer aujourd’hui de sa louange singulière.

    Ustulatum corpus igne,
    Terra, mari fit insigne.
    Nobis, Jesu, da benigne.
    Ut cum Sanctis te condigne
    Laudemus in patria. Amen.

    Ce corps, demi-brûlé dans le feu, est devenu fameux sur la terre et sur la mer. Bon Jésus ! donnez-nous de vous louer dignement, avec vos Saints, dans la patrie. Amen.

  • 3e dimanche après l’Epiphanie

    Dans l’introït nous demandons aux anges d’adorer Dieu. Comme dans un dernier regard à la crèche ? Plutôt comme un premier regard à la messe qui commence, car l’autel est environné d’une multitude d’anges venus accompagner le saint sacrifice, venus adorer le Dieu qui s’immole. Dans un mouvement rare, la mélodie atteint son sommet dès la première incise, précisément sur les anges, qui forment comme une arche tout en haut de cette mélodie, qui est aussi le sommet du mode. Tout le reste est dédié à la joie qui découle de cette adoration, « très marquée dans les rythmes binaires de laetata est, dans la broderie légère et si gracieuse de et exultavérunt et jusque dans la quinte descendante de filiae, si expressive d'un bonheur profond » (dom Baron), joie qui rejaillit sur toute la Jérusalem céleste (Sion, filiae Judae) dont nous faisons mystiquement partie à la messe.

    Adoráte Deum, omnes Angeli eius : audívit, et lætáta est Sion : et exsultavérunt fíliæ Iudæ.
    Dóminus regnávit, exsúltet terra : læténtur ínsulæ multæ.

    Adorez Dieu, vous tous ses Anges, Sion a entendu et s’est réjouie, et les filles de Juda ont tressailli de joie.
    Le Seigneur est roi ; que la terre tressaille de joie, que toutes les îles se réjouissent.

  • L'inéluctable dérive euthanasique

    Lu sur Gènéthique :

    Des infirmières belges et des assistantes sociale spécialisées dans les soins aux personnes en fin de vie quittent les unités de soins palliatifs parce qu’elles se transforment en « maisons en l’euthanasie ». Parmi les équipes hospitalières, un nombre croissant de personnes quittent ce secteur parce qu’elles ne veulent pas être réduites à préparer les patients et leurs familles aux injections létales. C’est ce qu’affirme le professeur Benoit Beuselinck, oncologiste consultant à l’hôpital de l’université catholique de Louvain qui ajoute que les infirmières considèrent que les demandes d’euthanasie sont « un fardeau impossible » « en complète contradiction avec leur désir initial d’administrer d’authentiques soins palliatifs aux personnes en phase terminale ».

    Dans un livre Euthanasia and Assisted Suicide : Lessons from Belgium, le professeur Benoît Beuselinck montre comment la légalisation de l’euthanasie a corrompu la médecine belge « en sapant les soins palliatifs et en mettant les patients en danger mortel ». Pour lui, l'euthanasie constitue une « menace réelle pour la pratique de la médecine » et il regrette que les droits des professionnels de la santé et des établissements de santé à l’objection de conscience soient insuffisamment protégés.

    Il remarque que les médecins hospitaliers évitent les demandes d'euthanasie en les renvoyant aux unités de soins palliatifs, « pensant que ces médecins sont habitués à traiter les questions de fin de vie ». (…) De ce fait, ce sont ces médecins des unités de soins palliatifs qui se voient obligés d’euthanasier les patients qui leur ont spécifiquement été envoyés à cette fin. Aussi, « certaines unités de soins palliatifs ont décidé de ne plus admettre de patients s'ils avaient une demande active d'euthanasie pour empêcher leurs unités de soins palliatifs de devenir le lieu d'exécution de toutes les demandes d'euthanasie de l'hôpital ».

    Le livre explique que le gouvernement, cynique, sabre les budgets des soins palliatifs au fur et à mesure que le nombre de personnes décédées par euthanasie en Belgique augmente.

    Si l’accès à l’euthanasie est limité par la loi aux adultes dont les souffrances sont intolérables et qui sont en capacité de donner leur consentement et aux mineurs émancipés, entre 2010 et 2015, les médecins pratiquant l’euthanasie sont passés de 954 à 2021. La loi est interprétée de façon tellement libérale que l’euthanasie est effectivement disponible à la demande et que les médecins pratiquent des injections létales sur des personnes malades, démentes et souffrants de troubles psychiques.

  • Comme il dit…

    Titre d’un quotidien :

    Les vœux de Mélenchon à Marseille : «Notre rôle, c'est de résister à la pente du monde»

    Je ne sais pas ce que veut dire Mélenchon, et je ne veux surtout pas le savoir, mais la phrase, telle quelle, est un très remarquable mot d’ordre chrétien…

  • A Saint-Pol de Léon

    Le blog Ar Gedour nous donne des nouvelles de la chapelle Saint-Joseph de Saint-Pol de Léon. La restauration de la chapelle se poursuit, il y a désormais trois messes (de saint Pie V) chaque semaine, un patronage vient d’ouvrir, la fréquentation de l’Abri du pèlerin est en hausse…

    Il y a quelques années cette chapelle était complètement abandonnée. Elle fut achetée par l’omniprésent Philippe Abjean, l’homme qui a relancé le Tro Breizh et qui a créé la Vallée des saints, et qui a fondé l’Œuvre Saint-Joseph, dite aussi « les ouvriers du Bon Dieu » pour acheter et restaurer les chapelles abandonnées.

    La chapelle Saint-Joseph n’a pas d’intérêt vue de l’extérieur, en dehors de son joli clocher… qui était celui du couvent des ursulines. Mais l’intérieur paraît agréable (photo de l’inauguration, avec Philippe Abjean).

    la-chapelle-saint-joseph-devrait-ouvrir-un-accueil-pour-les_2339444.jpeg

    clocher-saint-pol-de-léon.jpeg

    p2015_0614_055.jpeg

    La chapelle est desservie par la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre. C’était l’abbé Loïc Courtois depuis l’été 2016 ; depuis mai dernier lui a été adjoint l’abbé Nicolas Télisson.

    On ne sait pas si le site de la FSSP dans le diocèse de Quimper n’a pas été mis à jour, ou – plutôt - a été mis à jour de façon… un peu rapide, mais on y lit que l’abbé Courtois « célèbre la messe chaque dimanche à 10h30 à Quimper, et à 10h00 à Saint-Pol de Léon ». Ou alors la bilocation est plus répandue qu’on ne le pense…

  • Et hop…

    Selon Gloria.tv, le Vatican, l’ordre trappiste et le diocèse d’Aix-la-Chapelle ont annoncé hier la fermeture de l’abbaye de Mariawald. Je ne vois pas encore de confirmation de cette nouvelle, mais Gloria.tv paraît bien informé. De plus, c’est hélas dans la logique des choses, et de l’occupant du Saint-Siège.

    En 2006 avait été élu père abbé de Mariawald dom Josef Vollberg. En 2008, il avait obtenu que soit appliqué à son monastère l’article 3 de Summorum Pontificum. Dans le cadre d’un retour non seulement à la liturgie traditionnelle cistercienne, mais à toute l’antique discipline des cisterciens dits de la stricte observance.

    Et l’on a assisté au même processus qui a conduit à la destruction des Franciscains de l’Immaculée. Quelques moines de la vieille garde post-conciliaire se sont révoltés parce que... c’était trop fatigant de se lever à 3 heures du matin… En 2016, le « père immédiat », Dom Bernardus Peeters, père abbé de Koningshoeven, fit une « visite régulière » en compagnie d’un autre père abbé, Dom Erik Varden, ce qui laissait entendre qu’il y avait un problème à régler. Le problème fut réglé par la démission de dom Josef Vollberg en octobre de la même année. Le mois suivant, dom Bernardus Peeters publiait un texte où il disait tout son amour de Mariawald, soulignait que dom Josef avait librement démissionné de lui-même sans être contraint par qui que ce soit... et disait plusieurs fois que son but était que Mariawald puisse continuer à vivre dans les meilleures conditions…

    On a beau être habitué à l’hypocrisie ecclésiastique, je reste effaré de voir comment un abbé cistercien peut parler comme un fonctionnaire de la curie romaine et affirmer tranquillement, à des moines, le contraire de la vérité.

    Mariawald était le seul monastère de trappistes hommes en Allemagne.

    Addendum 23 janvier

    L'information est confirmée par la Congrégation pour les instituts de vie consacrée. Dom Bernardus Peeters est devenu le commissaire pontifical chargé de la fermeture...

  • Saints Fabien et Sébastien

    Ces deux saints n’ont pas de rapport entre eux, sinon d’avoir été tous deux martyrisés à Rome, sans doute un 20 janvier, en 250 pour le pape Fabien (au début de la persécution de Dèce), vers 303 pour Sébastien, officier de la garde de Dioclétien. Car ils n’ont pas non plus été réunis à l’occasion d’une « translation » de leurs reliques dans une même église. Ils sont seulement les deux premiers cités dans le martyrologe du jour. Le cardinal Schuster nous apprend du reste qu’à Rome dans l’antiquité on célébrait deux messes : celle de saint Fabien au cimetière de Callixte, et celle de saint Sébastien dans les catacombes. Comme on attribuait à saint Sébastien un grand nombre de miracles, sa renommée dépassa bientôt celle de Fabien, et c’est la messe de saint Sébastien qui s’imposa quand on fusionna les deux fêtes.

    L’introït est devenu celui d’un commun des martyrs. Le voici par les moniales d’Argentan sous la direction de dom Gajard.

    Screenshot-2018-1-19 e-codices – Virtual Manuscript Library of Switzerland.png

    Graduel prémontré du XIIe siècle, Porrentruy

    Intret in conspéctu tuo, Dómine, gémitus compeditórum : redde vicínis nostris séptuplum in sinu eórum : víndica sánguinem Sanctórum tuórum, qui effúsus est.
    Deus, venérunt gentes in hereditátem tuam : polluérunt templum sanctum tuum : posuérunt Jerúsalem in pomórum custódiam.

    Que le gémissement des captifs pénètre jusqu’à vous, Seigneur ; et pour ceux qui nous entourent faites retomber dans leur sein au septuple l’outrage qu’ils ont fait tomber sur vous ; vengez le sang de vos Saints, qui a été répandu.
    Ô Dieu, les nations sont venues dans votre héritage, elles ont souillé votre saint temple, elles ont fait de Jérusalem une cabane à garder les fruits.


    podcast

    Screenshot-2018-1-19 LU1162.png