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Le blog d'Yves Daoudal - Page 858

  • Enterrement de l’Alléluia

    « Dominica Septuagesimæ, in qua deponitur Canticum Domini Alleluja », dit le martyrologe : le dimanche de la Septuagésime, où l’on dépose le chant du Seigneur Alléluia.

    La déposition de l’Alléluia se fait de façon solennelle, la veille de la Septuagésime, à la fin des vêpres : les chantres ajoutent deux Alleluia au Benedicamus Domino qui conclut l’office, et le chœur répond en ajoutant deux Alleluia au Deo gratias.

    A Chartres, au moyen âge, Alleluia était l’unique antienne pour tous les psaumes des premières vêpres, des matines et des laudes de la Septuagésime. Les hymnes étaient des louanges à l’Alléluia. Ainsi l’hymne des vêpres :

    Alleluia, dulce carmen,
    Vox perennis gaudii,
    Alleluia, laus suavis,
    Est chorus cœlestibus,
    Quam canunt Dei manentes
    In domo per sæcula.

    (Alléluia, doux chant, voix de la joie éternelle, Alléluia, douce louange - c’est un chœur pour les habitants du ciel - que chantent ceux qui demeurent dans la maison de Dieu pour les siècles.)

    Les oraisons parlaient aussi de l’Alléluia. Et c’est à la fin des laudes qu’avait lieu l’adieu à l’alléluia tel qu’il se fait aux vêpres dans la liturgie romaine. Après les laudes avait lieu la scène de « l’Alléluia fouetté ». Douze enfants de chœur faisaient tourner des toupies avec des lanières et les fouettaient en les chassant le long de la nef jusque sur le parvis. En 1532 le chapitre de la cathédrale voulut interdire cette coutume mais n’y parvint pas…

    Une variante, à la cathédrale d’Angers : après l’office de none, le samedi, les enfants de chœur, revêtus d’habits particuliers et tenant des torches, brandissaient une image voilée appelée Alléluia, et couraient à travers le chœur vers la salle de théologie où ils chantaient le Subvenite.

    En d’autres endroits, on allait jusqu’à l’enterrer. On fabriquait un mannequin figurant l’Alléluia, on le couchait sur une civière et on le portait en cortège à son tombeau. Tout au long du trajet, et devant la sépulture, on chantait des hymnes, des antiennes, des répons, qui exprimaient la douleur des fidèles devant une telle perte, et les souhaits de « bon voyage », mais aussi d’« heureux retour ». Car on savait qu’il allait… ressusciter.

    Ailleurs, comme à Toul et en Allemagne, l'Alléluia était figuré par une motte de terre que l’on portait en procession, derrière la croix et les chandeliers, en chantant et en gémissant, jusqu'à un endroit du cloître où on l'enfouissait.

    Et voici l’enterrement de l’Alléluia à Lalonde-les-Maures, l’an dernier, par le curé de la paroisse, de la Fraternité Saint Joseph Gardien :

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  • Ils ont perdu

    Le dépouillement n’est pas terminé, mais il est clair que Milos Zeman, le président tchèque sortant, anti-immigration et anti-islam, a été réélu.

    Les eurocrates espéraient que Milos Zeman allait être battu par son adversaire Jiri Drahos. Selon les sondages les deux hommes étaient à égalité, ce qui était curieux compte tenu de la popularité de Zeman. Mais il fallait espérer que le candidat « pro-européen » batte le candidat « pro-russe », puisque c’est ainsi qu’on (dé)raisonne à Bruxelles. Hier, le site EUobserver, qui veut se donner une image sérieuse et mesurée, allait même jusqu’à appeler Zeman le « troll du Kremlin »…

  • Visegrád

    Les chefs de gouvernement du Groupe de Visegrád (Pologne, Hongrie, Tchéquie, Slovaquie) se sont réunis hier à Budapest.

    Ils ont réitéré leur position sur l’UE qui doit être une « alliance de nations libres » (Orbán), un « groupe d’Etats souverains et nationaux » (Morawiecki) et non une fédération de plus en plus centralisée.

    Ils ont redit qu’ils n’acceptaient aucun quota de « migrants ».

    Ils ont souligné que la Pologne avait le droit de faire des réformes et que l’UE n’avait pas à interférer : « Les institutions de l’UE doivent traiter tous les Etats membres de manière égale et agir strictement dans le cadre de leurs compétences respectives fondées sur le traité. Le droit des Etats membres de mener des réformes internes dans le cadre de leurs compétences doit être respecté. » (Autrement dit l’agitation contre la Pologne n’a aucune chance d’aboutir.)

    Ils demandent que les décisions soient prises à l’unanimité sur les questions d’intérêt national stratégique, et que tous les Etats membres puissent demander un vote à l’unanimité.

    Ils rejettent l’invention du nouveau système du « Spitzenkandidat » faisant que le premier candidat du parti remportant les européennes devienne automatiquement président de la Commission européenne, car ce n’est pas conforme aux traités et compromet l’équilibre entre les institutions et entre les Etats membres. De même, ils rejettent l’idée macronienne de listes transnationales et considèrent qu’au lieu d’utiliser ainsi les sièges laissés vacants par le Royaume-Uni il faut réduire le nombre de sièges au Parlement européen.

    Le communiqué est ici.

    Un beau quatuor...

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  • Chronique des cinglés

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    L’université de sciences appliquées de Berlin avait décerné son prix de poésie en 2011 au poète suisse de langue allemande Eugen Gomringer (né en Bolivie), qui en remerciement avait envoyé un bref poème (en espagnol), qui a été peint sur le pignon :

    des avenues
    des avenues et des fleurs

    des fleurs
    des fleurs et des femmes

    des avenues
    des avenues et des femmes

    des avenues et des fleurs et des femmes et
    un admirateur

    Mais des étudiants ont jugé que ce texte était sexiste et qu’il devait être retiré :

    « Ce poème ne reproduit pas seulement la classique tradition d’un art patriarcal, où les femmes sont exclusivement les belles muses qui inspirent les artistes mâles dans leurs créations, il évoque aussi de façon désagréable le harcèlement sexuel auquel les femmes sont quotidiennement exposées. »

    Sic.

    Et, le 23 janvier dernier, le conseil d’administration de l’université a décidé d’effacer le poème et de le remplacer par des vers d’une poétesse féministe, Barbara Köhler, dont l’œuvre « interroge la grammaire du pouvoir patriarcal »…

  • Apostrophe

    Le parquet indique qu’il va transmettre des instructions aux procureurs du ressort de la cour d’appel de Rennes pour autoriser l’utilisation de l’apostrophe dans le choix des prénoms…

    Evidemment, le fait de refuser l’apostrophe dans un prénom breton alors qu’on l’accepte dans des prénoms étrangers, ça fait tache…

    Le parquet croit pouvoir se justifier et disant que la circulaire de 2014 « ne statuant pas expressément sur l'utilisation de l'apostrophe et s'agissant en outre d'un signe orthographique d'utilisation courante, il peut être considéré que son emploi n'est pas formellement interdit ».

    C’est, une fois de plus, le droit à géométrie variable. La circulaire énumère les signes diacritiques autorisés, et ne mentionne pas l’apostrophe. Or l’apostrophe bretonne dans « c’h » n’est rien d’autre qu’un signe diacritique (et non un simple « signe orthographique »), puisqu’il indique que « ch » se prononce comme en allemand et non comme le « ch » français.

    Derc’hen va donc pouvoir s’appeler Derc’hen. En attendant la prochaine affaire, puisque la circulaire jacobine reste en vigueur…

  • Chine

    Sans faire la moindre allusion à l’affaire des évêques légitimes auxquels le pape demande de laisser la place à des évêques excommuniés, Eglises d’Asie, le site des Missions étrangères de Paris, a publié un long article en trois parties, du P. Jean Charbonnier, intitulé « La longue marche de l’Eglise vers une entente Chine-Vatican ». Je n’avais pas lu un texte clérical aussi collabo depuis les louanges de la célèbre sœur Vandermeersch au régime communiste du Vietnam, et plus précisément depuis les brochures du mouvement Pax de Piasecki en Pologne.

    En bref, le P. Charbonnier nous explique que le communisme chinois ne tombe pas sous le coup de la condamnation de Divini redemptoris parce que ce n’est pas un athéisme matérialiste ni un totalitarisme, et qu’au contraire le pouvoir chinois favorise toutes les religions et que par conséquent… l’Eglise clandestine n’a plus de raison d’être.

    J’ai beau être habitué aux mensonges ecclésiastiques, et avoir de vieux souvenirs de justifications de collaboration éhontée avec le communisme, je dois dire que j’ai été ahuri par cet article qui dit frontalement le contraire de la vérité, le contraire de ce que ne cessent pas de répéter les dirigeants chinois…

    Il semble clair que cet article est une commande du Vatican pour préparer la destruction (programmée par Rome) de l’Eglise catholique en Chine, et contrer les critiques qui déferlent depuis l’éviction d’un évêque légitime (ou deux) au profit d’un évêque excommunié, notamment sur le site AsiaNews, organe de l’Institut pontifical pour les missions étrangères…

    AsiaNews a justement publié une longue dépêche qui compile diverses réactions, en Chine, à cette affaire. Réactions qui oscillent entre « la tristesse, le chagrin, la colère ». Certains refusent de croire que Rome puisse vouloir détruire l’Eglise légitime, l’Eglise fidèle, l’Eglise martyre qui résiste depuis des décennies à la persécution et aux sirènes du pouvoir communiste. D’autres disent qu’ils n’auront d’autre choix que d’obéir et de devenir donc, sur ordre de Rome, des serviteurs de la dictature athée, d’autres encore, surtout des prêtres, disent qu’ils devront donc se retirer et aller à la pêche…

  • C’est fait…

    Il aurait fallu un miracle pour que le « martyre » des moines de Tibhirine ne soit pas reconnu par François. Le miracle n’a pas eu lieu. Les voilà béatifiés.

    Hier, François a « autorisé la Congrégation pour les Causes des Saints à promulguer les décrets de béatification de Pierre Claverie, de l’ordre des frères prêcheurs, évêque d’Oran, et 18 compagnons, religieux et religieuses, tués en haine de la foi en Algérie entre 1994 et 1996 ».

    Parmi les 18 il y a les sept moines de Tibhirine, dont leur prieur Christian de Chergé, qui faisait sa lectio divina dans le Coran et qui avait transformé une salle du monastère (une grande salle à l’intérieur du monastère trappiste) en mosquée, ce qui ne l’empêchait pas de prier avec ses amis musulmans à la chapelle.

    En outre on ne sait toujours pas qui a tué les moines ni donc pourquoi. Vu les étroites relations des moines avec les soufis locaux, il n’est pas impossible qu’ils aient été tués non comme chrétiens mais comme mauvais musulmans syncrétistes…

    Quant à Mgr Claverie il était surnommé « l’évêque des musulmans », ce qui se passe de commentaires.

  • Saint Jean Chrysostome

    Apostiches des grandes vêpres, par Vasilis Kondogiannopoulos.

     

    Χαίροις τὸ χρυσαυγὲς καὶ τερπνόν, τῆς Ἐκκλησίας τὸ θεόπνευστον ὄργανον, ἡ γλῶσσα ἡ φιλανθρώπως, τῆς μετανοίας ἡμῖν, τοὺς ποικίλους τρόπους ὑπογράφουσα, ὁ νοῦς ὁ χρυσίμορφος, χελιδὼν ἡ χρυσόστομος, περιστερά τε, ψαλμικῶς τὰ μετάφρενα, χρυσαυγίζουσα, ἀρετῶν ἐν χλωρότητι· ῥεῖθρον χρυσοειδέστατον, προχέον τὰ νάματα, στόμα τὸ θεῖον καὶ θείας, φιλανθρωπίας ἐχέγγυον, Χριστὸν καταπέμψαι, ταῖς ψυχαῖς ἡμῶν δυσώπει, τὸ μέγα ἔλεος.

    Τὸ στόμα μου λαλήσει σοφίαν καὶ ἡ μελέτη τῆς καρδίας μου σύνεσιν.

    Χαίροις τῶν ὀρφανῶν ὁ Πατήρ, ἀδικουμένων ὀξυτάτη βοήθεια, πενήτων ἡ χορηγία, ἡ τῶν πεινώντων τροφή, τῶν ἁμαρτανόντων ἡ διόρθωσις· ψυχῶν εὐστοχώτατος, ἰατρός καὶ σεμνότατος, θεολογίας, ὑψηλῆς ἡ ἀκρίβεια, ἡ σαφήνεια, τῶν Γραφῶν τῶν τοῦ Πνεύματος· νόμος ὁ πρακτικώτατος, κανὼν ὁ εὐθύτατος, ἡ θεωρία καὶ πρᾶξις, αἱ τῆς σοφίας ἀκρότητες, Χριστὸν καταπέμψαι, ταῖς ψυχαῖς ἡμῶν δυσώπει, τὸ μέγα ἔλεος.

    Στόμα δικαίου μελετήσει σοφίαν, καὶ ἡ γλῶσσα αὐτοῦ λαλήσει κρίσιν.

    Οἶκον τῶν ἱερῶν ἀρετῶν, ἱερωμένον σεαυτὸν ἀπετέλεσας· ἐν σοὶ γὰρ τὴν κατοικίαν, ὡς ἐν ἁγίῳ ναῷ, καὶ καθαρωτάτῳ Πάτερ ἔθεντο· σοφῶς κυβερνήσας γάρ, τὰς αἰσθήσεις τοῦ σώματος, ὡς ἐν ἀσύλῳ, θησαυρῷ διετήρησας, τὴν διάνοιαν, τῶν παθῶν καθαρεύουσαν· ὅθεν θεοειδέστατος, Παμμάκαρ γενόμενος, τῆς Ἐκκλησίας προέστης, ἱεραρχίᾳ κοσμούμενος, Χριστὸν ἱκετεύων, τὸν παρέχοντα τῷ κόσμῳ, τὸ μέγα ἔλεος.

    Réjouis-toi, charme de l'Eglise, trompette dorée, instrument au souffle divin, langue qui par amour des hommes nous prescris la conversion en ses modes variés; esprit rayonnant, hirondelle à bouche d'or, colombe dont les ailes, selon le psaume, ont l'éclat de l'or vert, dans la splendeur des vertus, fleuve charriant les paillettes dans ses eaux, bouche divine garantissant l'amour que notre Dieu a pour les hommes. Implore le Christ pour qu'il envoie la grâce du salut sur nos âmes.

    Ma bouche dira la sagesse et le murmure de mon cœur, l'intelligence. (Psaume 48,4)

    Réjouis-toi, véritable Père des orphelins, prompt secours des opprimés, subsistance des pauvres, nourriture des affamés, redressement de ceux qui ont failli, prestigieux médecin des âmes, leur habile guérisseur, rigoureux interprète de la plus haute théologie, clair exégète des Ecritures inspirées, règle toute droite et norme de l'action, double cime de sagesse où culminent les œuvres et la contemplation. Implore le Christ pour qu'il envoie la grâce du salut sur nos âmes.

    La bouche du juste murmure la sagesse et sa langue proclame la justice. (Psaume 36,30)

    De toi-même tu as fait la demeure sacrée des vertus, en toi elles ont fixé leur séjour comme en un temple saint et pur; car, ayant maîtrisé les sens de ton corps, comme en la chambre inviolable d'un trésor tu as gardé à l'abri des passions la pureté de ton esprit; aussi, bienheureux Père, devenu semblable à Dieu, tu présidas en pontife l'Eglise du Christ, le priant d'accorder au monde la grâce du salut.

    Les apostiches se terminent ainsi :

    Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit

    Chrysostome, tu fus vraiment la trompette à la voix d'or répandant sur les cœurs des fidèles comme un trésor les purs joyaux de tes divins enseignements; et comme le dit le prophète David, vénérable Père, leur message a retenti, jusqu'aux limites du monde faisant luire la clarté.

    Maintenant et toujours et pour les siècles des siècles.

    Mon créateur et mon libérateur, le Seigneur Jésus Christ, Vierge pure, en sortant de ton sein, s'est revêtu de tout mon être pour délivrer Adam de l'antique malédiction; c'est pourquoi, Vierge Mère de Dieu, nous ne cessons de t'adresser la salutation angélique: Souveraine, réjouis-toi qui nous protèges et nous défends pour que nos âmes soient sauvées.

    (Je reproduis la traduction qui figure sur le Forum orthodoxe. Elle paraît globalement fidèle mais il est curieux que, à la fin des strophes, « la grande miséricorde » - qui conclut tant de pièces liturgiques - soit devenue « la grâce du salut », même si la grâce du salut est en effet une grande miséricorde.)

  • Saint Polycarpe

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    Lorsqu'en terre tomba le fruit du sein virginal, la semence de vie, alors, il te fit pousser comme un épi portant beaucoup de fruit, pour nourrir les fidèles, par tes saintes paroles et tes enseignements, et les sanctifier par ton sang de martyr, Polycarpe, pontife sacré.

    De ce monde vers Dieu tu es passé en portant l'auréole des martyrs; tu as atteint le sommet de ton désir, vénérable Père, comblé de la bienheureuse splendeur; intercède désormais pour qu'y puissent participer tous les fidèles célébrant, Polycarpe, ta mémoire sacrée.

    Des Apôtres ayant partagé le genre de vie et sur leur trône devenu leur successeur, tu as trouvé dans la pratique des vertus la voie qui mène à la divine contemplation; c'est pourquoi, dispensant fidèlement la parole de vérité, tu luttas jusqu'au sang pour la défense de la foi; Polycarpe, pontife et martyr, intercède auprès du Christ notre Dieu pour qu'il sauve nos âmes.

    Liturgie byzantine, vêpres.

    L’épître de saint Polycarpe aux Philippiens.

    Saint Polycarpe par saint Irénée.

    Saint Polycarpe par saint Jérôme.

    Le martyre de saint Polycarpe : lettre authentique de l’Eglise de Smyrne.

    Le tropaire de saint Polycarpe.

  • Conversion de saint Paul

    Cardinal Schuster :

    La tardive composition de cette messe se révèle à première vue par le graduel et par le trait. Il semble que le rédacteur ait oublié que leur origine remonte à l’usage des psaumes prescrit par la liturgie juive, et il a enchaîné tant bien que mal quelques versets des épîtres de saint Paul, fort beaux et choisis avec assez de goût, mais hors de place. La mélodie y supplée, par bonheur, car elle est passionnée et d’une élégance classique. Galat., II, 8. « Celui qui opéra au moyen de Pierre dans l’apostolat des circoncis, opéra en moi parmi les gentils ; et l’on reconnut la grâce que Dieu m’avait donnée. ℣. La grâce de Dieu en moi ne fut pas stérile, mais sa grâce m’assiste toujours. »

    Par les moniales d’Argentan :


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