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Hier, l’ONU a proclamé le 11 juillet « Journée internationale de réflexion et de commémoration du génocide commis à Srebrenica ».
Le massacre de Srebrenica, commis en 1995 par des unités de l’armée serbe et une milice serbe, a été qualifié cinq fois de « génocide » par le Tribunal international pour l’ex-Yougoslavie, puis par la CPI, puis désormais par l’ONU (et par l’Education nationale française).
Les victimes ont été quelque 8.000 hommes en âge de porter des armes, à l’exclusion des femmes et des enfants, et le massacre n’a pas été planifié par un gouvernement. Pour être particulièrement horrible, ce crime ne correspond donc cependant en aucune manière à la définition du « génocide ».
A Gaza, l’armée israélienne, obéissant aux ordres du gouvernement, a massacré jusqu’ici plus de 35.000 personnes, dont 9.000 femmes et 14.000 enfants. Parce qu’aucun Palestinien n’est innocent. Ce sont les critères mêmes du génocide.
Mais ce n’est pas un génocide, c’est de la légitime défense…
C’est toujours un événement quand fleurit, dans la serre du célèbre jardin botanique de Saint-Pétersbourg, la reine de la nuit, une plante tropicale qui est arrivée dans ce jardin au début du XVIIIe siècle.
Ce cactus est appelé ainsi parce que, au bout de longues années, souvent 20 ans, il fait éclore à la tombée de la nuit, une fois par an, mais pas tous les ans, une fleur de près de 40 cm de diamètre, dégageant un intense parfum de vanille, et qui se fane à l’aube. Reine de la nuit qu'une autre reine, Marie-Antoinette, aurait passé de longues heures à observer.
L’université de Saint-Pétersbourg l’a filmée toute la nuit du 22 mai pour ceux qui voudraient faire comme Marie-Antoinette à distance. C’était en direct. Mais les images s’arrêtent avant que la fleur fane (ce serait trop triste ?).
En fait elle se referme pour ne plus s’ouvrir. L’intégralité du processus en très accéléré (12 heures en 18 secondes) :
Le Premier ministre géorgien Irakli Kobakhidzé a dénoncé les « horribles menaces » proférées contre lui par « un commissaire européen » qui lui a dit : « Vous avez vu ce qui est arrivé à Fico, faites très attention. »
En bref, si vous promulguez la loi sur les influences étrangères, vous serez abattu par balles…
C’est d’une telle violence que le commissaire en question, qui est évidemment le commissaire à l’Elargissement et à la... Politique européenne de voisinage, s’est cru obligé de dire que c’était bien lui, mais pour prétendre bien sûr que son propos avait été « sorti de son contexte ».
Mais le contexte, c’était une énumération des mesures que l’UE pouvait prendre contre la Géorgie si la loi était promulguée. Ce que Irakli Kobakhidzé avait justement qualifié de « chantage insultant à l'encontre du peuple géorgien et de son gouvernement démocratiquement élu », mené par « des politiciens étrangers de haut rang ».
Et ce chantage était donc assorti d’une mise en garde : « Pleinement conscient du sentiment pro-européen très profond de la société géorgienne, j'ai ressenti le besoin, lors de ma conversation téléphonique, d'attirer l'attention du Premier ministre sur l'importance de ne pas enflammer davantage une situation déjà fragile. » C’est alors qu’il a mentionné le « tragique » attentat contre Fico comme un exemple de ce que un « haut niveau de polarisation peut provoquer dans une société, y compris en Europe »…
Au chantage et à la menace, le commissaire ajoute donc l’insulte : car il appelle les manifestants manipulés par l’étranger « la société géorgienne » et considère donc comme illégitimes le Parlement élu et le gouvernement qui en est l’émanation…
Telles sont les « valeurs de l’Europe », qu’on va imposer en Géorgie comme on l’a fait en Ukraine.
Il se trouve que, la veille, le Premier ministre géorgien avait dénoncé à la télévision la volonté des Occidentaux de lancer un « Maïdan géorgien » et d'« ukrainiser » son pays. A Kiev en 2014, « la seule chose qui les préoccupait était l’affaiblissement de la Russie. Dès le début de 2022, il y a eu un intérêt pour la Géorgie, afin d'ouvrir un deuxième front, ce qui, bien sûr, aurait nui gravement à la Russie. Mais tout cela détruirait notre pays. » Et d’ajouter que la politique mondiale est dirigée par le « parti de la guerre mondiale », qui veut à tout prix affaiblir la Russie, quitte à sacrifier la Géorgie.
Le renseignement militaire ukrainien est directement impliqué dans l'attaque du Crocus, dit le chef du FSB.
Alexander Bortnikov souligne que toutes les circonstances du crime seront mises au jour et que tous les participants seront punis.
Les Russes n'ont évidemment jamais nié l'implication des islamistes, mais ils ont toujours souligné que derrière les islamistes il y avait les Ukrainiens. Ça n'a pas changé.
Dans une publication par ailleurs appréciable et courageuse, un malfaisant compulsif vient de cracher méchamment, cette fois, sur Gustave Thibon (et Simone Weil), convoquant pour cela le thomisme le plus obtus et racorni. Au passage, le malfaisant compulsif, faisant de Jean Madiran un juge d’instruction à charge, « oublie » de signaler que les cinq premiers numéros de Présent (toute la première semaine, janvier 1982) avaient en leur cœur même une grande interview de Gustave Thibon. Ce n’est pas anodin.
En réparation, voici quelques pépites de l’inépuisable mine d’or spirituelle que sont les écrits de Gustave Thibon, prises dans les premiers chapitres de son avant-dernier recueil, « Le voile et le masque », qu’il m’avait ainsi dédicacé : « Pour Yves Daoudal, en très cordial souvenir de son témoignage d’une amitié sans masque. De tout cœur, Gustave Thibon ». (Mais le plus beau de ses titres reste : « Notre regard qui manque à la lumière », de 1955, ainsi explicité : « Ce n'est pas la lumière qui manque à notre regard, c'est notre regard qui manque de lumière ».)
Dans le clair-obscur du pèlerinage terrestre où l’homme masque son néant et où Dieu voile son Etre, pas d’autre voie de salut que la prière, en attendant l’heure de vérité où, pour citer une fois encore l’intarissable Hugo, « le masque tombera du visage de l’homme et le voile du visage de Dieu ».
La croix est le seul trait d’union entre l’homme et Dieu d’où l’illusion soit absente.
Dieu - ce nom prostitué jusqu’à ne plus rien signifier – fausse clef à force d’être devenu passe-partout. Mais vrai passe-partout aussi dans ce sens qu’il permet non pas d’ouvrir, mais de traverser toutes les portes, qu’il les rend transparentes en les laissant fermées. Ainsi du mal, du malheur, de la mort.
Mort du Christ. Un petit incident local répercuté dans tous les lieux et dans tous les siècles. Humilité de Dieu qui a caché la source de l’éternel dans un si mince repli de l’histoire…
Le temps : Déroulement de l’éternel. Il faut inverser le mouvement de la création et le transformer en enroulement autour de l’éternel. C’est le redimere tempus de l’Apôtre, la « décréation » de Simone Weil. Rites quotidiens, cycles liturgiques, etc.
Hugo : « A la mort le masque tombera du visage de l’homme et le voile du visage de Dieu. » Ne pas attendre la violence de la mort. Chaque masque qui tombe du visage de l’homme fait tomber un voile du visage de Dieu. C’est peut-être le sens profond du nosce te ipsum de Socrate.
Disproportion scandaleuse entre l’infinité des promesses divines et l’accueil infinitésimal qu’elles trouvent en nous.
Faiblesse des mobiles spirituels non irrigués par la chair et par le sang. Pourquoi l’âme a-t-elle besoin de ces leviers ? Dialectique de l’amour dans Platon : la pesanteur au service de l’impondérable – les créatures, terrains d’envol vers le divin. Mais terrain si détrempé que je m’y enlise au lieu d’en décoller…
Rien dans l’homme n’est à la hauteur du discours de l’homme. – et c’est la preuve voilée de l’existence d’un univers supérieur d’où descendent ces éclairs d’impossible perfection.
Péché originel. On dit indifféremment blessure ou tache originelle. Alors que la différence est immense entre ces deux aspects de la chute. Plus la tache s’efface, plus la blessure se creuse et se fait douloureuse : ce sont les êtres purifiés (les saints) qui en souffrent le plus. Inversement, plus la tache est épaisse, plus elle envenime la plaie et, du même coup, l’anesthésie. Les maux de l’âme les plus incurables sont aussi les plus indolores. La médiocrité dans le mal, péché suprême. Ascèse : désinfecter la plaie, la mettre à nu et à vif. La transfusion divine est à ce prix…
Campagnes contre la peine de mort. Sensibilité épidermique – je serais tenté de dire prurit idéologique. Et qui va de pair avec la justification de l’avortement – même symptôme de décadence. La société élimine ses promesses inécloses et conserve jalousement ses pires déchets.
Dans le Nouveau Testament selon la Vulgate, le mot pænitentia (ou, plus rarement, le verbe pæniteor) se trouve en tout 63 fois, 59 fois dans son vrai sens de repentir, de pénitence. Dans l’officielle soi-disant traduction soi-disant liturgique de la Bible, le mot pénitence (ou repentir) se trouve en tout et pour tout quatre fois, dont trois fois dans la seconde épître de saint Paul aux Corinthiens. En fait c’est comme si cette épître avait été négligée par les censeurs, parce que ce passage… ne se trouve pas dans la néo-liturgie. Il reste donc, dans les lectures de cette néo-liturgie, une seule fois le mot « pénitence », le « vendredi de la 26e semaine », en saint Luc :
Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que leurs habitants auraient fait pénitence, avec le sac et la cendre.
C’est très curieux, car dans le passage parallèle de saint Matthieu, qui est lu le « mardi de la 15e semaine », on a enlevé la pénitence :
Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, ces villes, autrefois, se seraient converties sous le sac et la cendre.
On a donc laissé UNE FOIS le mot pénitence, afin que les grincheux ne puissent pas dire qu’il ne se trouve jamais dans ces « traductions » falsificatrices (on remarquera aussi au passage que Οὐαί σοι, vae tibi ne veut pas dire « malheureuse es-tu », mais « malheur à toi »…). De même qu’on a laissé une fois le mot « jeûne » dans les collectes de la messe pour qu’on ne puisse pas dire qu’il a été supprimé, quand ce mot se trouve une trentaine de fois dans les oraisons de la vraie liturgie latine (sans compter toutes les allusions au jeûne sous les noms d’abstinence – pendant le carême il s’agit clairement du jeûne - ou de « saintes observances », ni la mention du jeûne dans les antiennes et les répons).
Comme on vient de le voir, le mot pænitentia est à peu près toujours traduit par « conversion » dans la néo-Bible soi-disant liturgique. Pourtant le dictionnaire est formel : pænitentia veut dire « repentir », puis sous l’influence de l’Eglise il donnera « pénitence ». Cela est exactement conforme au mot grec qu’il traduit : μετάνοια, métanoia, qui veut dire « repentir », puis « pénitence »…
Cela se vérifie par exemple dans les traductions des pères grecs dans la collection Sources chrétiennes. (Et quand il y a un index c’est bien à « pénitence » ou à « repentir » qu’on trouve les renvois à « métanoia ».)
La psychologie moderne athée a repris le mot pour désigner un changement d’état d’esprit, qui renverse les contradictions et les mauvaises pensées et conduit au bien-être intérieur. Les modernistes de l’Eglise ont repris ce concept et l’ont plus ou moins christianisé en le traduisant par « conversion ».
Mais, s’il y a bien une idée sous-jacente de conversion dans la pénitence, les deux concepts ne sont pas identiques. Et parler de « conversion » évite précisément d’avoir à évoquer ce qu’est péniblement la pénitence.
La preuve que ce n’est pas la même chose est qu’il y a aussi un mot grec pour exprimer la conversion : epistrepho, et sans surprise c’est, en latin, convertor.
Plusieurs fois le texte sacré utilise les deux mots. Par exemple : « Pænitemini et convertimini » : repentez-vous et convertissez-vous, ce que l’on trouve déjà chez Ezéchiel : « Convertimi et agite pænitentiam. » Convertissez-vous et faites pénitence. Mais, même quand il y a dans le texte « faire pénitence », la néo-liturgie traduit : se convertir, comme on l’a vu avec l’interpellation de Corazine et Bethsaïde. Et quand il y a les deux mots, la Bible de la néo-liturgie, qui refuse l’idée de pénitence, écrit : « Convertissez-vous donc et tournez-vous vers Dieu »…
Ainsi selon la néo-liturgie le Seigneur n’a pas dit : « S vous ne faites pénitence vous périrez tous », mais : « Si vous ne vous convertissez pas… »
On a supprimé la pénitence jusque dans le sacrement qui portait ce nom et qui est devenu celui de la « réconciliation ». C’est plus cool. Et si on se réconcilie, c’est, à la limite blasphématoire, qu’il y avait sans doute des torts des deux côtés… Quoi qu’il en soit, si on réconcilie c’est qu’il y avait des différends, ce qui n’implique pas en soi de repentir ou de pénitence. Telle est la nouvelle religion de l’impiété.
On aura une idée du fossé qui a été creusé entre l’Orient et l’Occident, en ces temps de soi-disant œcuménisme, si l’on rappelle qu’aux matines byzantines, dès le premier dimanche de préparation au carême puis à tous les dimanches de carême on chante solennellement, en vénérant l’Evangile qui vient d’être lu : « Τῆς μετανοίας ἄνοιξόν μοι πύλας » : Ouvre-moi les portes de la pénitence – du repentir. Littéralement : « De la pénitence ouvre-moi les portes » Métanoia est le mot qui est en tête : c’est la clef du carême.
Et c’est, tout naturellement, le grand thème de ce temps, inlassablement repris dans la liturgie.
On prendra conscience de ce fossé aussi en lisant le début du 50e discours ascétique d’Isaac le Syrien, l’un des grands maîtres à penser du monachisme oriental, voix de la pure tradition :
« Le présent chapitre voudrait nous signifier ceci : il nous faut continuellement savoir que durant les vingt-quatre heures de la nuit et du jour nous avons besoin du repentir (της μετανοίας χρήζομεν). Mais voici quel est le sens du mot repentir, tel que nous l’a donné à connaître la vraie forme des choses : le repentir est une supplication continuelle, une supplication de toute heure au cœur de la prière pleine de componction (κατάνυξις), et approchant Dieu pour lui demander l’absolution du passé. Il est aussi l’affliction dans laquelle nous gardons les choses de l’avenir. »
Beaucoup de catholiques d’esprit traditionnel croient qu’on peut s’accommoder de cette liturgie déficiente et déviante (dont la suppression de la pénitence n’est qu’un aspect parmi d’autres), parce qu’on rétablit la situation en étant catholique chez soi, dans sa prière personnelle, et parce qu’il y a de nombreux prêtres d’esprit traditionnel qui corrigent ces défauts dans leurs homélies et leur direction spirituelle, voire même partiellement dans leur liturgie. Mais lex orandi, lex credendi, il arrivera forcément un temps où la néo-liturgie, la liturgie déficiente et déviante, aura le dernier mot. Et les derniers « fidèles » ne se rendront même plus compte qu’ils ne sont plus du tout catholiques. Déjà ceux qui assistent à la messe traditionnelle avec les lectures de la néo-liturgie (ce qui est obligatoire selon Traditionis custodes) ne se rendent pas compte que ces lectures sont falsifiées. Les prêtres qui les proclament et les utilisent dans leurs homélies non plus.
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« Ouvre-moi les portes de la pénitence », au monastère de Simonopetra (Athos) :
Ouvre-moi les portes de la péntience, Toi qui donnes la vie - Car vers ton temple saint se lève mon esprit - portant tout souillé le temple du corps - Mais purifie-moi, compatissant, dans la miséricorde de ton amour.
Et maintenant… :
Conduis-moi sur le chemin du salut, Mère de Dieu - Car dans les fautes infâmes j'ai souillé mon âme - dans la négligence j'ai dépensé ma vie - Par tes prières délivre moi de toute impureté.
Verset du psaume 50 :
Aie pitié de moi, Dieu, dans ta grande miséricorde. Dans l'abondance de tes compassions efface mon péché.
Malheureux considérant le nombre de mes fautes - je crains le jour terrible du Jugement - Mais confiant dans l'amour de ta miséricorde - je T'appelle comme David - Aie pitié de moi, Dieu, selon ta grande miséricorde.
Au monastère de Valaam :
Покаяния отверзи ми двери, Жизнодавче! Утреннюет бо дух мой ко храму святому Твоему, храм носяй телесный весь осквернен; но яко Щедр, очисти благоутробною Твоею милостию.
На спасе́ния стези́ наста́ви мя. Богоро́дице, сту́дными бо окаля́х ду́шу грехми́ и в ле́ности все житие́ мое́ ижди́х; но Твои́ми моли́твами изба́ви мя от вся́кия нечистоты́.
Поми́луй мя, Бо́же, по вели́цей ми́лости Твое́й и по мно́жеству щедро́т Твои́х очи́сти беззако́ние мое́.
Мно́жества соде́янных мно́ю лю́тых помышля́я, окая́нный, трепе́щу стра́шнаго дне су́днаго; но наде́яся на ми́лость благоутро́бия Твоего, я́ко Дави́д вопию́ Ти: поми́луй мя. Бо́же, по вели́цей Твое́й ми́лости.
Tu es, ô Esprit-Saint, le calice rempli dans les cieux et qui rend immortel, dans lequel a bu au Cénacle le chœur des saints Apôtres : tu es béni, ô Esprit-Saint, tu es plein de vérité.
Tu t’es répandu sur nous avec abondance, ô flamme vivante ; car les Apôtres, après s’être désaltérés en toi, ont désaltéré toute la terre : tu es béni, ô Esprit-Saint, tu es plein de vérité.
Aujourd’hui les Églises de la gentilité se livrent au transport de la joie ; tu es le principe de cette allégresse, calice vivifiant : tu es béni, ô Esprit-Saint, tu es plein de vérité.
Toi qui procèdes de la vérité du Père, source de lumière, tu as réjoui de tes rayons les Apôtres et tu les as remplis de ta splendeur : par leurs prières aie pitié de nous.
Tu as dévoilé ton essence en te montrant sous la forme d’un feu merveilleux ; c’est la lumière divine dont tu as rempli les Apôtres en les rendant heureux : par leurs prières aie pitié de nous.
Toi qui, au commencement, as changé en lumière les ténèbres qui enveloppaient le monde, tu as aujourd’hui rempli les Apôtres de ta lumière admirable et divine, en les rendant heureux : par leurs prières aie pitié de nous.
Toi qui es assis sur ceux qui lancent des rayons enflammés et se balancent sur leurs ailes, tu as été aujourd’hui répandu du haut des cieux par un ineffable amour sur la race humaine : tu es béni, ô Esprit-Saint, ô Dieu !
Toi qui fais chanter le trisagion par des langues de feu, tu as été répandu des cieux aujourd’hui comme une flamme sur les lèvres des humains : tu es béni, ô Esprit-Saint, ô Dieu !
Toi que les Esprits dont la nature est la flamme contemplent éternellement au milieu de tes feux éblouissants, aujourd’hui tu as été répandu des cieux sur la terre comme une coupe remplie d’une liqueur embrasée : tu es béni, ô Esprit-Saint, ô Dieu !
(Liturgie arménienne, canon du sixième jour de la Pentecôte, cité dans L'Année liturgique.)
L'Arcom a infligé à la chaîne CNews une amende de 50.000 euros parce que, le 28 septembre, Geoffroy Lejeune y avait dit que la montée de l'antisémitisme est « une des conséquences, comme une partie du trafic de drogue, comme la surpopulation carcérale, de l'immigration arabo-musulmane ».
Il est si officiellement interdit de dire cela que la décision est publiée au Journal officiel de la République française.
On remarque que l’Arcom ne réfute pas le propos. C’est vrai que c’est difficile de réfuter des évidences. On peut seulement les sanctionner.
Voilà quatre mois que la Russie a communiqué à l’Ukraine une liste de 500 prisonniers de guerre, à échanger contre le même nombre de prisonniers russes en Ukraine. Mais le gouvernement ukrainien n’accepte de reprendre que 38 d’entre eux, essentiellement des nazis du régiment Azov.
La rédactrice en chef de RT, Margarita Simonian, a publié hier soir les noms des 500 prisonniers ukrainiens : « Je pense qu'il sera intéressant pour les épouses, les mères et les citoyens ukrainiens en général de lire cette liste. »
Le nouveau rideau de fer, inverse de l’autre, élaboré cette fois par l’Europe occidentale pour se couper du monde russe, devient étanche : la Norvège annonce la fermeture aux touristes russes, le 29 mai, de son poste-frontière de Storskog, qui était le dernier point de passage entre la Russie et l’espace Schengen.