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Vendredi des quatre temps de Pentecôte

Tu es, ô Esprit-Saint, le calice rempli dans les cieux et qui rend immortel, dans lequel a bu au Cénacle le chœur des saints Apôtres : tu es béni, ô Esprit-Saint, tu es plein de vérité.

Tu t’es répandu sur nous avec abondance, ô flamme vivante ; car les Apôtres, après s’être désaltérés en toi, ont désaltéré toute la terre : tu es béni, ô Esprit-Saint, tu es plein de vérité.

Aujourd’hui les Églises de la gentilité se livrent au transport de la joie ; tu es le principe de cette allégresse, calice vivifiant : tu es béni, ô Esprit-Saint, tu es plein de vérité.

Toi qui procèdes de la vérité du Père, source de lumière, tu as réjoui de tes rayons les Apôtres et tu les as remplis de ta splendeur : par leurs prières aie pitié de nous.

Tu as dévoilé ton essence en te montrant sous la forme d’un feu merveilleux ; c’est la lumière divine dont tu as rempli les Apôtres en les rendant heureux : par leurs prières aie pitié de nous.

Toi qui, au commencement, as changé en lumière les ténèbres qui enveloppaient le monde, tu as aujourd’hui rempli les Apôtres de ta lumière admirable et divine, en les rendant heureux : par leurs prières aie pitié de nous.

Toi qui es assis sur ceux qui lancent des rayons enflammés et se balancent sur leurs ailes, tu as été aujourd’hui répandu du haut des cieux par un ineffable amour sur la race humaine : tu es béni, ô Esprit-Saint, ô Dieu !

Toi qui fais chanter le trisagion par des langues de feu, tu as été répandu des cieux aujourd’hui comme une flamme sur les lèvres des humains : tu es béni, ô Esprit-Saint, ô Dieu !

Toi que les Esprits dont la nature est la flamme contemplent éternellement au milieu de tes feux éblouissants, aujourd’hui tu as été répandu des cieux sur la terre comme une coupe remplie d’une liqueur embrasée : tu es béni, ô Esprit-Saint, ô Dieu !

(Liturgie arménienne, canon du sixième jour de la Pentecôte, cité dans L'Année liturgique.)

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