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Le blog d'Yves Daoudal - Page 47

  • Enfin !

    Pour la première fois, le prix d’interprétation féminine du Festival de Cannes a été décerné à un homme, Carlos Gascon, 52 ans, marié, un enfant, qui se dit femme depuis six ans.

  • Le tyranneau de Quimper

    Deux semaines après que 300 fidèles ont manifesté devant l’évêché de Quimper pour demander que leur évêque continue de leur procurer les sacrements selon la tradition de l’Eglise, le tyranneau ecclésiastique qui se dit évêque de Quimper leur a envoyé une lettre pour les envoyer paître. Non seulement la Fraternité Saint Pierre est chassée du diocèse, mais il n’y aura plus que trois messes traditionnelles le dimanche, seulement le dimanche et les fêtes d’obligation (en attendant qu’elles disparaissent, puisqu’elles seront célébrées par des prêtres qui n’en veulent pas), à l’exclusion de tout autre sacrement, de toute autre activité pastorale. A ceux qui osent demander la liturgie traditionnelle de l’Eglise, le tyranneau ecclésiastique qui se dit évêque de Quimper va jusqu’à intimer l’ordre de participer aux « équipes liturgiques » des paroisses, et aux temps forts des dites paroisses…

    Le samedi suivant 25 mai ont eu lieu à la Maison diocésaine les deux premières « étapes » de l’itinéraire intitulé « Mieux comprendre et mieux accueillir les personnes homosexuelles et leurs proches dans nos vies, nos familles, nos paroisses ». Le matin, un film. L’après-midi, « échanges et partages » avec un neuropsychiatre. Les deux autres « étapes’ auront lieu le 8 juin, avec le matin une session titrée « Homosexualité et vie chrétienne : Ouvrir les écritures et les recevoir avec le Christ » (sic), et l’après-midi une conférence de la « théologienne » militante LGBT Isabelle Parmentier.

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    Comme on le voit par les trois logos en bas du deuxième tract, cela est bel et bien organisé sous l’égide d’« Eglise catholique en Finistère » (ce qu’on appelait autrefois le diocèse de Quimper et Léon), CATHOM 29, qui est l’organisme officiel du diocèse dédié aux déviants sexuels (Cathom = Catholique Homosexuel), et… la pastorale des familles, car ce sont des familles comme les autres…

    Il est évident qu’on ne peut pas en même temps faire la promotion des déviances sexuelles et tolérer la liturgie traditionnelle. Lex orandi, lex credendi.

  • La question

    Pour la deuxième fois en deux mois, le « vaticanologue » Phil Lawler demande pourquoi on n’a pas vu le pape (le chef de l’Eglise catholique romaine) célébrer la messe depuis plus d’un an.

    Question qui reste sans réponse.

    Car le fait que Bergoglio ait des problèmes de genoux n’est pas du tout une raison.

    Et la « fatigue » du pape serait un motif absurde, quand on voit son emploi du temps.

    Le fait est que l’Eglise catholique a un pape qui ne célèbre pas le rite central et essentiel de son Eglise. Du moins en public. Or c’est ce qui est public qui compte, quand on est le pape.

    Et en outre rien ne prouve qu’il la célèbre en privé (d'autant qu'il ne le faisait jamais au cours des premières années de son pontificat : on se souvient de ses pitoyables homélies quotidiennes)...

  • Saint Bède

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    Saint Bède écrivant l’Histoire ecclésiastique du peuple anglais, codex 47 du monastère d’Engelberg, XIIe siècle.

    La touchante mort du serviteur de Dieu ne devait pas être la moins précieuse des leçons qu’il laisserait aux siens. Les cinquante jours de la maladie qui l’enleva de ce monde s’étaient passés comme toute sa vie à chanter des psaumes ou à enseigner. Comme on approchait de l’Ascension du Seigneur, il redisait avec des larmes de joie l’Antienne de la fête : « O Roi de gloire qui êtes monté triomphant par-delà tous les cieux, ne nous laissez pas orphelins, mais envoyez-nous l’Esprit de vérité selon la promesse du Père. » A ses élèves en pleurs il disait, reprenant la parole de saint Ambroise : « Je n’ai pas vécu de telle sorte que j’eusse à rougir de vivre avec vous ; mais je ne crains pas non plus de mourir, car nous avons un bon Maître. » Puis revenant à sa traduction de l’Évangile de saint Jean et à un travail qu’il avait entrepris sur saint Isidore : « Je ne veux pas que mes disciples après ma mort s’attardent à des faussetés et que leurs études soient sans fruit. »

    Le mardi avant l’Ascension, l’oppression du malade augmentait les symptômes d’un dénouement prochain se montrèrent. Plein d’allégresse, il dicta durant toute cette journée, et passa la nuit en actions de grâces. L’aube du mercredi le retrouvait pressant le travail de ses disciples. A l’heure de Tierce, ils le quittèrent pour se rendre à la procession qu’on avait dès lors coutume de faire en ce jour avec les reliques des Saints. Resté près de lui : « Bien-aimé Maître, dit l’un d’eux, un enfant, il n’y a plus à dicter qu’un chapitre ; en aurez-vous la force ? » — « C’est facile, répond souriant le doux Père : prends ta plume, taille-la, et puis écris ; mais hâte-toi. » A l’heure de None, il manda les prêtres du monastère, et leur rit de petits présents, implorant leur souvenir à l’autel du Seigneur. Tous pleuraient. Lui, plein de joie, disait : « Il est temps, s’il plaît à mon Créateur, que je retourne à Celui qui m’a fait de rien quand je n’étais pas ; mon doux Juge a bien ordonné ma vie ; et voici qu’approche maintenant pour moi la dissolution ; je la désire pour être avec le Christ : oui, mon âme désire voir mon Roi, le Christ, en sa beauté. »

    Ce ne furent de sa part jusqu’au soir qu’effusions semblables ; jusqu’à ce dialogue plus touchant que tout le reste avec Wibert, l’enfant mentionné plus haut : « Maître chéri, il reste encore une phrase. — Écris-la vite. » Et après un moment : « C’est fini, dit l’enfant. —Tu dis vrai, répartit le bienheureux : c’est fini ; prends ma tête dans tes mains et soutiens-la du côté de l’oratoire, parce que ce m’est une grande joie de me voir en face du lieu saint où j’ai tant prié. » Et du pavé de sa cellule où on l’avait déposé, il entonna : Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit ; quand il eut nommé l’Esprit-Saint, il rendit l’âme.

    L’Année liturgique

  • La Très Sainte Trinité

    Приидите людие, триипостасному Божеству поклонимся, Сыну во Отце, со Святым Духом: Отец бо безлетно роди Сына соприсносущна и сопрестольна, и Дух Святый бе во Отце с Сыном прославляемь: едина сила, едино существо, едино Божество. Емуже покланяющеся вси глаголем: Святый Боже, вся содеявый Сыном, содейством Святаго Духа: Святый Крепкий, Имже Отца познахом, и Дух Святый прииде в мир: Святый Безсмертный, утешительный Душе, от Отца исходяй, и в Сыне почиваяй: Троице Святая, слава Тебе.

    Venez, peuples, adorons en trois personnes l'unique Dieu: le Fils dans le Père avec le saint Esprit; car le Père engendre le Fils hors du temps, partageant même trône et même éternité, et l'Esprit saint est dans le Père, glorifié avec le Fils: une seule puissance, un seul être, une seule divinité, devant qui nous tous, les fidèles, nous prosternons en disant: Saint Dieu qui as tout créé par le Fils avec le concours du Saint-Esprit, Saint fort par qui le Père nous fut révélé et par qui le Saint-Esprit en ce monde est venu; Saint immortel, Esprit consolateur qui procèdes du Père et reposes dans le Fils, Trinité sainte, gloire à toi.

    Le jour de la Pentecôte j’avais posté le tropaire de la fête chanté par le chœur Ancienne Russie de Julia Nazarenko. Ici c’est le doxastikon du lucernaire, sublimement chanté par Julia Nazarenko seule. Chant znammeny spécifique du Kouban, dont fait partie le village de Novodonetskaya. L’imposante église du village est dédiée à la Trinité vivifiante. Elle avait été fermée en 1933, rouverte en 1942 quand Staline mobilisa « la sainte Russie », fermée de nouveau en 1964 (persécution de Khrouchtchev), incluse dans la liste d’Etat des monuments historiques en 1975, confiée en 1978 au département régional de la Culture qui la loue au kolkhose local, lequel en fait un entrepôt pour les engrais. L’église en très mauvais état, sans coupoles, sans clocher, sans décoration intérieure, sans plancher, est donnée en 1990 à la paroisse qui vient de se reconstituer. Après avoir été entièrement restaurée, elle est re-consacrée en 2013.

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    L'icône de la Sainte Trinité sur le chevet:

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  • Un petit tour en Russie profonde

    Verkhotouryé : une petite ville de 6.500 habitants, dans l’Oural. Avec un kremlin, une cathédrale, deux monastères, dont celui de Saint-Nicolas, où l’on célébrait aujourd’hui simplement la fête de la translation des reliques du saint local saint Siméon de Verkhotouryé (l’une de ses quatre fêtes…). Deux évêques, de nombreux prêtres et diacres (dont les moines), deux chœurs, de nombreux fidèles. Une divine liturgie de deux heures trois quarts, suivie d’une procession avec station au cimetière, de la vénération des reliques avec prière à saint Siméon, du sermon au bout de trois heures et quart… et enfin des remises de décorations et de diplômes à des fidèles méritants…

  • L’escalade

    D’abord il n’était pas question d’envoyer en Ukraine des armes offensives, puis on en a envoyé. Il n’était pas question d’envoyer des chars, puis on en a envoyé. Il n’était pas question d’envoyer des avions, puis on en a… promis. Il n’était pas question d’envoyer des missiles à longue portée, puis on en a envoyé, mais à condition que ne soient pas visées des cibles sur le territoire de la Russie.

    La nouvelle escalade est grave : elle consiste à permettre à l’Ukraine d’envoyer des missiles au cœur de la Russie. Le Royaume-Uni, qui dirige cette guerre depuis le début, a déjà unilatéralement donné cette permission. Des voix s’élèvent aux Etats-Unis pour que soit prise la même décision, ce qui devrait être fait dans les jours qui viennent. D’autant que le chef de l’OTAN Jen Stoltenberg a pris hier la même position : « Le moment est venu pour les alliés de réfléchir à la possibilité de lever certaines des restrictions qu’ils ont imposées sur l’utilisation des armes envoyées à l’Ukraine », et précisément de donner à Kiev « la possibilité d’utiliser ces armes contre des cibles militaires légitimes sur le territoire russe ». C’est ce qu’a demandé aussi la semaine dernière Jean-Louis Bourlanges, président de la commission des Affaires étrangères à l’Assemblée nationale.

    Dès la permission accordée par le Royaume Uni, la Russie a fait savoir que la riposte légitime serait de frapper les cibles britanniques « en Ukraine et au-delà ». Car la fiction a volé en éclats selon laquelle les armes utilisées par l’Ukraine ne sont pas des armes de l’OTAN mais des armes ukrainiennes puisque achetés par l’Ukraine. Il y a longtemps que l’Ukraine ne peut plus acheter d’armes et qu’on les lui donne : « les armes envoyées à l’Ukraine », dit bien Stoltenberg. Les armes de l’OTAN, avec instructeurs de l'OTAN, et renseignements de l'OTAN. C’est donc clairement l’OTAN qui attaque la Russie. Il ne servira à rien de gémir quand la Russie ripostera sur le territoire ennemi : celui des pays de l’OTAN fournisseurs de missiles à longue portée. Dont la France.

  • Non à la dictature pandémique

    Près de la moitié des gouverneurs américains : 24, ont signé une lettre adressée au Président des Etats-Unis, déclarant qu’ils s’opposeront à toute tentative de l’OMS de contrôler la politique sanitaire des États-Unis par le biais de son projet d'« accord sur les pandémies » et de son règlement sanitaire international (RSI) modifié.

    L'objectif de ces accords, soulignent-ils, est de permettre à l'OMS de « restreindre les droits des citoyens américains, y compris les libertés telles que la liberté d'expression, la vie privée, les voyages, le choix des soins médicaux et le consentement éclairé, violant ainsi les principes fondamentaux de notre Constitution ».

    Ces accords « chercheraient à élever l'OMS » d'un simple organe consultatif - même s'il est déjà très influent - « à une autorité mondiale en matière de santé publique » capable de « contraindre les citoyens à se conformer aux directives de l'OMS », y compris, potentiellement, à des mandats d'intervention médicale. Les gouverneurs notent que l'OMS serait en outre en mesure de « déclarer unilatéralement une “urgence de santé publique de portée internationale” (PHEIC) dans les pays membres, allant au-delà des pandémies pour inclure une série d'urgences perçues ».

    « En tant que gouverneurs, nous affirmons que la politique de santé publique est une question réservée aux États, et non au gouvernement fédéral, et certainement pas à des organismes internationaux comme l'OMS. Nous nous engageons à résister à toute tentative de transfert d'autorité à l'OMS sur les politiques publiques concernant nos citoyens ou à toute tentative de l'OMS d'affirmer une telle autorité sur eux. »

    Rappelons que l’idée lumineuse de conclure un traité contraignant sur les pandémies, donnant à l’OMS une autorité dictatoriale sur toute la planète, vient bien sûr de l’Union européenne, et fut formulée en 2020 par Charles Michel, lors du... Forum de Paris sur la paix…

    Cela dit, ça coince, quand même. Après deux ans de discussions, le 9e cycle s’est terminé le 28 mars sur un échec. Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, gardait l’espoir que l’accord puisse être conclu lors de la 77e Assemblée mondiale à Genève, soulignant que l’« accord est un instrument qui sauve des vies, et non un simple morceau de papier ». Sic.

    Mais la 77e Assemblée mondiale, qui « aurait dû être l’apothéose d’un processus de négociations de deux ans qui avait été entamé à la suite du traumatisme causé par la pandémie de Covid-19 », comme dit pompeusement Le Temps, s’ouvrira lundi à Genève « sur un constat d’échec ». Hier, en effet, l’Organe intergouvernemental de négociation (INB) a dû admettre qu’il restait trop de points de désaccords pour conclure le traité mondial de dictature pandémique.

  • Samedi des quatre temps de Pentecôte

    Considérez la clémence du Seigneur notre Sauveur : on ne le voit pas ému d’indignation, offensé du crime des Juifs, révolté de leurs outrages, abandonner la Judée, bien au contraire, oubliant l’injure et se souvenant de sa clémence, il cherche à gagner doucement les cœurs de ce peuple infidèle, tantôt en enseignant, tantôt en délivrant, tantôt en guérissant. Et c’est avec raison que saint Luc parle d’abord d’un homme délivré du mauvais esprit, et qu’il raconte ensuite la guérison d’une femme ; car le Seigneur était venu pour guérir l’un et l’autre sexe. Celui-là devait être guéri le premier qui a été créé le premier, mais il ne fallait pas oublier celle qui avait péché par légèreté d’esprit, plutôt que par perversité.

    Si le Seigneur opéra ces deux guérisons miraculeuses le jour du sabbat, cela signifie que le nouvel homme devait commencer au jour où fut autrefois achevée l’antique création, et que le Fils de Dieu n’est point assujetti à la loi, mais qu’il est au-dessus de la loi dans son principe même, que la loi n’est pas détruite, mais accomplie. En effet, ce n’est pas par la loi que le monde a été fait, mais par la parole, comme nous le lisons : « La parole du Seigneur a affermi les cieux » (psaume 32). La loi donc n’est pas détruite, mais elle est accomplie, de façon que l’humanité déchue se renouvelle. C’est aussi pourquoi l’Apôtre nous dit : « Dépouillez-vous du vieil homme, et revêtez le nouveau qui est créé selon Dieu. »

    C’est bien à propos que le Sauveur commence ses guérisons le jour du sabbat, afin de se montrer lui-même le Créateur qui devait enchaîner ses œuvres et poursuivre l’ouvrage que lui-même avait commencé. Il fait comme l’architecte qui, se proposant de rebâtir une maison, ne commence pas à démolir l’ancienne par les fondements mais par le haut de l’édifice. C’est ainsi que le Verbe met la main d’abord là où il avait cessé auparavant ; ensuite il commence par les moindres choses, pour en venir aux plus grandes. Délivrer du démon, les hommes peuvent aussi le faire, mais au nom de Dieu. Commander aux morts de ressusciter n’appartient qu’à la seule puissance divine. Peut-être aussi la belle-mère de Simon et d’André était-elle la figure de notre chair, qui languit accablée par les fièvres multiples de ses fautes, consumée par les désirs immodérés de ses passions diverses. J’ose dire que la fièvre d’une affection désordonnée n’est pas moindre que celle dont la chaleur se fait sentir au corps ; l’une brûle l’âme, l’autre brûle le corps.

    Saint Ambroise, leçons des matines.

  • La persécution

    L’avocat Robert Amsterdam, agissant au nom de l’Eglise orthodoxe ukrainienne, a envoyé une lettre de 18 pages au président du Conseil de sécurité de l’ONU pour lui demander de se saisir de l’affaire des persécutions dès que possible, compte tenu de l'adoption imminente d'une loi visant à interdire complètement l'Église

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    La cour d’appel a rejeté le recours de l’Eglise orthodoxe ukrainienne concernant la cathédrale de Kanev, dans la région de Tcherkassy. Elle confirme donc que la cathédrale doit revenir à l’Etat (mais elle n’a jamais été qu’à l’Etat communiste…), selon la décision du tribunal qui avait annulé la reconnaissance par la municipalité, en 2003, qu’elle appartenait à l’Eglise orthodoxe ukrainienne. Parce que tous les « monuments historiques » appartiennent à l’Etat… (L’église actuelle date de 1810, mais l’église originelle avait été construite en 1144.)

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    Le conseil municipal de Kiev a voté deux décisions visant à inspecter les actes de propriété ou de location des immeubles et terrains des « organisations religieuses dirigées par le pays agresseur qu'est la Russie sur le territoire de Kiev » (sic).

    Si la durée de l'accord est dépassée, elle ne sera pas prolongée et la communauté sera contrainte de quitter l’église. Si la durée du contrat n'est pas terminée, les autorités saisiront la justice pour résilier le contrat avant son terme… Sic.

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    Le tribunal de Kiev-Svyatoshynsky a examiné le 12 mai la troisième affaire concernant les accusations d'incitation à la haine religieuse portées contre le métropolite Théodose de Tcherkassy.

    Le métropolite a pu expliquer que cette accusation est absurde, puisqu’il n’avait fait que citer, littéralement, saint Luc de Simferopol : « L'absurdité de cette situation réside dans le fait que l’Eglise orthodoxe d’Ukraine honore également saint Luc et construit ses églises en son honneur. Et pourtant, ils n'ont pas aimé la citation in extenso de saint Luc. Comme elle révèle leur incohérence théologique ecclésiologique, ils la perçoivent comme une incitation à la haine religieuse contre eux. Qu'ils intentent un procès à saint Luc lui-même… Mais l'incitation à l'hostilité n'est pas de mon fait ni de celui de saint Luc, mais de celui des représentants de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine, qui se prétendent victimes dans cette mise en scène. »